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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 08:03

Publiée le 17 déc. 2013

Après la quasi-totale disparation de l'espèce humaine, dans un tribunal d'animaux, animé par l'excentrique juge MagiCJacK, un homme, David Carniste, choisi pour représenter l'humanité se fait juger pour les conséquences des actes de son espèce.
 

 

S'engage alors un long procès où l'être humain est pour la première fois jugé par une autre espèce que la sienne.
 

 

Une production 100% VEGAN.
 

 

www.magicjackofficial.com

 

 

Ce film est dédié à tous les milliards d'êtres massacrés injustement chaque année.

 

Je souhaite de tout mon âme qu'un jour prochain, notre humanité, qui n'en a plus que le nom s'élève pour que notre espèce devienne une lumière d'intelligence, de tolérance et d'empathie pour toutes les autres formes de vie.
 

 

Soyez fort(e)s, soyez puissant(e)s, soyez humain(e)s.
 

 

Maxime Ginolin.

 


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21 décembre 2013 6 21 /12 /décembre /2013 14:30

 

Publié le samedi 21 décembre par Aurélien SAUNIER

En cette période de fêtes et de vacances, Moby pense aux animaux laissés à l’abandon dans des refuges et propose une lyric video de son nouveau single, le bien nommé "Almost Home", tournée à Best Friend Animal Society, une association de défense des droits des animaux.


"La vidéo a coûté environ 0$, déclare le musicien, et elle met à l’honneur tout un tas de chiens et de chats à adopter.

 

C’est toujours le bon moment d’adopter un animal auprès d’un refuge mais il semble que le moment soit d’autant plus propice en cette période de fêtes, Hanoucca, Kwanzaa, Saturnales etc.

 

Donc j’espère que vous aimez la vidéo et j’espère que vous pourrez offrir un foyer à un chien ou un chat (ou une gerbille, un serpent ou autre) cette année."


Le message est clair pour le musicien qui n’hésite jamais à soutenir une bonne cause.

 

Végétarien depuis ses 19 ans, Moby est un ardent défenseur de la cause animale, son quatrième album en 1996 s’intitulait d’ailleurs Animal Rights.


"Almost Home" est extrait de son album Innocents, paru début octobre.

 

Pour en savoir plus sur Moby, visitez son site officiel !

 

 

 

http://www.ptitblog.net/Moby/moby-defend-la-cause-animale-dans-sa-nouvelle-lyric-video_art10393.html

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 14:45

Paru le12 décembre 2013

 

On s’inquiète souvent de la santé de nos animaux, mais on n’a pas souvent le luxe de pouvoir aller au vétérinaire à chaque signe inquiétant.
 

 

Pourtant, il existe des moyens qui servent à savoir s’il vaut mieux amener l’animal à un professionnel ou si notre peur n’était qu’une simple illusion.
 

 

Je vais donc vous apprendre à « Prendre la température de son animal ».


temperature (2)

 

Prendre la température de son animal de compagnie, c’est un acte important qu’il faut savoir pratiquer dans le suivi d’un cas pathologique ou pour évaluer un état général.


Malheureusement, cet acte représente pour certains maitres une épreuve pénible, voire parfois insurmontable, à cause du caractère particulier de leur animal.


Ils préféraient donc, comme beaucoup de personnes, se fier à la température de la truffe pour savoir si leurs chats ou chiens sont fiévreux.


Ce mythe du « nez chaud » trouve son origine à cause de la maladie du carré.
 

 

Un des symptômes de cette maladie est l’hyperkératose, c'est-à-dire que la truffe et les coussinets deviennent durs et secs.


Donc à cette époque, un chien avec un nez humide et frais était considéré comme un chien en bonne santé sans aucun signe de cette grave maladie.
 

 

Conclusion, ce symptôme est depuis une légende qui perdure encore de nos jours.


Et cette rumeur persuade encore beaucoup de gens que la truffe chaude et sèche d’un animal est signe d’une maladie ou d’un état fiévreux.


Bref, comme je l’ai indiqué plus haut, cette méthode est juste une légende, et elle ne sert pas du tout à affirmer la température de son animal.
 

 

Ainsi, la température et l’humidité d’une truffe ne sont pas des critères fiables pour savoir si le chien est malade.


De plus, une truffe peut changer de température et d’humidité, peu importe le moment de la journée, ceci dépend juste de son environnement et de l’activité de l’animal.


Bref, si votre chien, chat, furet ou rongeur a une truffe chaude et sèche, ça ne veut pas dire qu'il est attaqué par une maladie quelconque.
 

 

Donc pas besoin d’appeler le vétérinaire, juste pour ça.
 

 

Ainsi, il existe qu’une seule manière pour évaluer la température de son compagnon.


C’est utiliser un thermomètre !

temperature (3)

Comment faire

Avant de commencer à prendre la température de son compagnon, il faut savoir qu’il faut éviter le thermomètre au mercure, qui pourrait être endommagé sur un mouvement brutal de l’animal et blesser celui-ci.
 

 

Il est donc préférable d’utiliser un thermomètre digital souple qui ne risque pas de blesser votre animal et qui est très fiable.

Généralement, les chiens se laissent mieux faire que les chats et les furets.
Mais cela dépend avant tout du caractère de votre compagnon.
 

 

Dans tous les cas, il vaut mieux être deux personnes pour prendre la température.


Si vous êtes seul(e), et que votre animal remue beaucoup, je vous conseille de contacter votre clinique vétérinaire.


temperature (4)

Si l’animal est mis en position assise :
Une personne doit se placer à côté de lui.

 

Puis, elle doit mettre une de ses mains au niveau de l’abdomen et l’autre autour du cou de l’animal et le tenir fermement.


Quant à l’autre personne, elle doit se placer derrière l’animal et prendre sa température.

Si l’animal est mis en position coucher sur le côté :
Une personne doit se placer à côté de lui et avec l’aide de ses deux mains lui tenir la nuque et ses pattes arrière.


Au même moment, l’autre personne doit se placer derrière l’animal et prendre sa température.

Pour prendre la température de votre animal, il faut :


- Nettoyez l’embout du thermomètre avec de l’alcool pour désinfecter.
- Appliquez ensuite de la vaseline ou du gel lubrifiant sur l’embout pour une introduction plus facile et moins gênante pour l’animal.
- Mettez ensuite votre animal en position debout ou coucher sur le côté.
- Dès que l’animal est bien immobile et sécuriser, soulevez la queue de votre animal.
- Introduisez le thermomètre doucement et lentement dans le rectum de votre animal.
- Maintenez le thermomètre en place jusqu’à entendre une petite sonnerie, soit environ 1 ou 2 minutes (mais ceci dépend du modèle).
- Retirez ensuite le thermomètre et regardez la température de votre animal.
- Pour finir, nettoyez le thermomètre avec une compresse imbibée d’eau tiède et de savon.

temperature

Les différents thermomètres

Il existe trois thermomètres qui peuvent être utilisés pour prendre la température de votre animal.
 

 

Je vais donc vous les présente un à un.


temperature (9) Thermomètre digital souple
C’est un thermomètre digital qui a un embout souple, et qui évite donc de blesser l’animal.
Il est le plus recommandé pour prendre la température et goute peu cher.
temperature (7)

Thermomètres auriculaires
Ce thermomètre est utilisé pour mesurer la température des animaux domestiques en passant par les oreilles. Pour cela, l'appareil capte les rayons infrarouges naturellement émis dans la région du tympan et il les retranscrit.
Il aurait une marge d’erreur de quelques dixièmes de degré sur la valeur réelle.

 


temperature (8) Thermomètres infrarouges
C’est un thermomètre qui permet d’avoir la température de votre animal sans avoir de contact direct.
Il suffit de pointer le thermomètre vers le flanc de l’animal pour avoir la température corporelle.
Il est recommandé pour les animaux difficiles à manipuler.
Il aurait une marge d’erreur de quelques dixièmes de degré sur la valeur réelle.

 

Résultats et interprétations

Avant d’interpréter les résultats, il faut déjà comprendre que la température de votre animal peut varier au cours de la journée fonction de la période, de l’activité de l’animal et des conditions météorologiques.


Ainsi, si vous mesurez la température de votre animal à trois moments différents de la journée, vous risquez d’obtenir des variations de l’ordre de quelques dixièmes de degré.


Et ceci est normal, donc, si vous constatez ce type de variations dans une journée, il ne faut pas paniquer.

Avant d’utiliser le thermomètre, il faut déjà savoir les températures normales de chaque animal, soit :


Le chien : 38°C à 38,5°C.
Le chat : 38,5°C.
Le furet : 38,5°C. Mais, ça peut monter jusqu’à 39,5°C si le furet est agité.
Le lapin : 38,5°C à 39,6°C (on retient habituellement 39,1°C).
Le cochon d'Inde : 38°C. Mais, ça peut facilement varier entre 37 et 39°C.
Le rat : 37.7°C.
La souris : 37°C à 38°C.
Le hamster : 37°C à 38°C.
Le chinchilla : 37°C à 38°C.
L’octodon : 38°C. Mais, ça peut facilement varier entre 36,7 et 39°C.
La gerbille : 37°C à 38.5°C.

Les températures anormales sont, en théorie, les températures qui sortent de la marge 38°C et 39°C.

 

Vous entendrez souvent que :
- L’animal est fiévreux si : sa température est au-dessus de 39°C.
- L’animal est en hypothermie si : sa température descend en dessous de 38°C ou 37°C.


Je dis bien sûr « en théorie », car il faut nuancer le résultat en fonction de l’animal et de la situation.


Par exemple, certains animaux refroidissent leur corps pour dormir comme le furet, donc, si l'on prend sa température alors qu’il vient de se réveiller, il y aura une grande variété entre le résultat et sa température moyenne.


De même, un chat aura une légère augmentation de la température qui peut dépasser modérément la norme haute lors d’un stress.


Donc, il faut bien prendre en compte plusieurs facteurs avant de prendre la température de son animal.


Était-il en état de stress ? En train de dormir ? De courir ?


Vous l’aurez ainsi compris, l’interprétation de la température ne se limite pas à une mesure par le thermomètre.


Il faut donc regarder aussi l’état de son animal.

temperature (5)

Conclusion

En soi, prendre la température est plus pour confirmer l’état de santé de l’animal.


Ainsi, si vous voyez votre compagnon fatiguer et peu réactif, vous devez prendre sa température pour voir si vos doutes sont bien fondés.


Ce n’est donc pas la peine de prendre chaque jour la température de votre animal, pour faire une quelconque courbe de sa chaleur corporelle.
Ça ne sert à rien.

 

À part apporter du stress à votre animal et surtout à vous.
Ainsi, une minuscule variation de température n’est pas obligatoirement grave.
 

 

Par contre, si vous voyez de grands écarts entre le chiffre affiché sur le thermomètre et la température corporelle normale de votre animal.

 

Il vaut mieux appeler aussitôt le vétérinaire, qui verra alors comment traiter le problème.


De plus, s’entrainer à prendre la température de son compagnon est un bon moyen de l’habituer à se laisser manipuler en toute confiance.


On peut aussi dire que, savoir faire ce simple geste peut vous permettre de vous rassurer et d’éviter de vous inquiéter de l’état de santé de votre animal.

temperature (6)
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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 14:34
Paru le 11 décembre 2013


Une association de protection des animaux dénonce le traitement réservé aux animaux de laboratoire dans la prestigieuse université britannique.

Des rongeurs ont été maltraités et décapités dans les laboratoires de de l'Imperial College de Londres.

 

C'est le constat dressé par la British Union for the Abolition of Vivisection (BUAV) qui, vidéo à l'appui, montre que les animaux utilisés pour les expériences sont maltraités.

 

Une enquête secrète confirme des allégations et montre «une souffrance affligeante» chez les rats et souris.


Les images font en effet froid dans le dos: on y voit des rats décapités avec une guillotine ou encore des souris dont le cou est brisé à la fin des expériences, note «Maxi Sciences».

 

Le fim a été obtenu en infiltrant les laboratoires pointés du doigt.


«L'Imperial College est internationalement reconnu comme l'un des meilleurs instituts de recherche au monde et il est important que l'université respecte les normes et le bien-être animal», écrit le BUAV dans son rapport qui constitue un «acte d'accusation dévastateur».

 

De son côté, l'Imperial College a déclaré qu'il acceptait les conclusions du rapport et qu'il appliquerait «au plus vite» les recommandations du BUAV.

 

ATTENTION CES IMAGES PEUVENT HEURTER LA SENSIBILITE DES PERSONNES LES PLUS FRAGILES.

 

http://www.20min.ch/ro/news/science/story/Des-rongeurs--guillotin-s--dans-des-labos-anglais-13514188

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 14:04

 

Des scientifiques l'ont démontré: les minous reconnaissent parfaitement la voix de leur maître.

 

Mais par esprit d'indépendance, préfèrent souvent l'ignorer.

Par Saskia Galitch.  le 07.12.2013 

Si Pépère n'a pas envie d'entrer en communication avec vous, inutile de vous égosiller. Quand il ne veut pas, il ne veut pas.

Si Pépère n'a pas envie d'entrer en communication avec vous, inutile de vous égosiller. Quand il ne veut pas, il ne veut pas.
Image: Keystone

Oui, un Minou est parfaitement capable de reconnaître la voix de son maître. Mais généralement, esprit d'indépendance oblige, il choisit de l’ignorer.
C'est en tout cas ce qui ressort de travaux menés par une équipe de chercheurs du département des sciences comportementales de l’université de Tokyo.

 

Expérience menée sur 20 chats

Pour en arriver à de telles conclusions, les chercheurs ont réalisé une expérience auprès de vingt chats domestiques.

 

Le protocole consistait à scruter les minous-cobayes et à enregistrer leurs réactions lorsqu'ils entendaient leur nom prononcé par trois inconnus d'abord puis par leur maître ensuite.


Les voix avaient été enregistrées, pour que les félins ne puissent pas voir les différentes personnes.





En analysant les mouvements de la tête, des oreilles, des pattes, de la queue et la dilatation des yeux, les scientifiques ont pu démontrer ce que tous les propriétaires de chats savent: minou sait très, très bien que vous lui parlez.

 

Et s'il vous snobe, c'est en toute conscience!


En d'autres termes, si vous voulez être sûr d'entrer en communication avec lui, il ne vous reste plus qu'à apprendre à imiter le cri de la boîte de pâtée qui s'ouvre...

 

(Le Matin)

http://www.lematin.ch/culture/animaux/Votre-chat-vous-snobe-en-toute-bonne-conscience/story/21709663

 

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 13:55

 

Avec les aboiements et la destruction de mobilier, la propreté est l'un des problèmes les plus fréquents auxquels les éducateurs canins doivent faire face avec leur clientèle.

Avec ou sans cage, Mélissa Ellefsen, de Coup de patte, a donné à La Presse les clés du succès pour que votre compagnon à quatre pattes fasse ses besoins au bon endroit, et ce, en quelques semaines.

 

La cage est un outil temporaire, et il... (Photo Digital Vision/Thinkstock) - image 1.0

La cage est un outil temporaire, et il faudra essayer progressivement de laisser le chiot en liberté à la maison, sous supervision, jusqu'à ce qu'il soit propre et sage.

Photo Digital Vision/Thinkstock

 

Votre nouveau compagnon vous a laissé une grosse surprise au beau milieu du salon?

 

Pas de panique. Calme et patience devraient suffire à renverser la donne.

 

Et la plus grande erreur que vous pourriez faire serait de vous fâcher contre lui.


En moyenne, un chiot peut être propre en seulement une ou deux semaines. Bien souvent, si cela prend beaucoup plus de temps, c'est surtout en raison d'un manque de constance.

 

Si vous n'investissez pas de votre temps pour sortir à intervalles réguliers votre animal et pour le surveiller à la maison afin de lui apprendre les bonnes manières, ses problèmes de propreté pourraient bien s'éterniser.


Pour mettre toutes les chances de votre côté, sachez qu'acheter un chiot auprès d'un éleveur professionnel est un grand avantage.

 

Certains habituent en effet les chiots à faire leurs besoins sur du papier journal avant même leur arrivée dans leur nouvelle maison.

 

«C'est sûr qu'à 2 mois, le chiot va tout de même s'échapper, mais c'est un bon départ. Par contre, en animalerie, beaucoup de chiens sont dénaturés et se couchent dans leurs excréments. C'est alors beaucoup plus dur de les rendre propres», explique Mélissa Ellefsen.


Apprendre à se retenir...

Avec ou sans cage, le chiot doit être laissé seul dans un endroit restreint pour sa propre sécurité: lorsqu'il explore, il va manger tout ce qu'il va trouver.

«Pour l'anxiété de séparation, la cage est aussi un bon outil, car ce petit environnement est rassurant, un peu comme une tanière. Mais elle n'est pas faite pour être utilisée pendant 12 heures.

 

De plus, il ne faut jamais utiliser la cage comme punition», précise la fondatrice de Coup de patte.


La cage est en effet un outil temporaire, et il faudra essayer progressivement de laisser le chien en liberté à la maison, sous supervision, jusqu'à ce qu'il soit propre et sage.

 

Si vous ne voulez pas utiliser de cage, vous pouvez fonctionner avec des barrières dans la salle de bains ou la cuisine, par exemple.


L'important est de comprendre que s'il est libre dans la maison, le chiot va faire ses besoins partout et ne va pas apprendre à se retenir.

 

Plus l'endroit où il reste est petit, plus il sera propre rapidement.


«On ne peut pas forcer un chiot de 2 mois à se retenir pendant huit heures. C'est même cruel!», explique Mélissa Ellefsen.

 

Plus il va vieillir, plus le chiot aura la capacité de se retenir.

 

Mais au cours des premiers jours, il faudra lui montrer où il a le droit de se soulager (journal, coussinets d'entraînement...).

 

Si vous utilisez une cage, celle-ci doit donc au départ être séparée en deux: elle doit être assez grande pour avoir un espace pour dormir et un compartiment au fond pour faire ses besoins.

 

Surveillance et récompenses

La clé du succès réside dans le temps que vous allez consacrer à votre animal afin de lui montrer où il doit faire ses besoins.


Petit truc: «Attachez votre chiot à une longue laisse reliée à vous et surveillez-le quand vous êtes à la maison.

 

S'il fait ses besoins au mauvais endroit, laissez-le lui savoir en disant: «Non, pas ici.»

 

Puis sortez-le en le récompensant d'un «oui, bon chien!» quand il s'exécute dehors», précise l'éducatrice.


Tout est une question de calcul: plus il est jeune, plus la vessie de votre chiot a une petite capacité.

 

Sortez donc le plus souvent possible et surveillez le moment où votre animal va boire ou manger pour mieux anticiper le moment où il aura envie de se soulager.


Si certains recommandent l'utilisation de produits répulsifs pour décourager le chien de refaire au même endroit, l'efficacité de ces produits coûteux n'est pas systématique.

 

«Je ne les conseille pas. Un client sur sept va dire que ç'a fonctionné. Le mieux, c'est de laver le plancher avec de l'eau et du vinaigre blanc», recommande la directrice de Coup de patte.


Par Stéphanie Vallet

Publié le 09 décembre 2013
http://www.lapresse.ca/vivre/animaux/201312/09/01-4719221-propre-a-tout-prix.php

 

 

À condition de s'y consacrer pleinement, l'apprentissage de... (Photo Digital Vision/Thinkstock)

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À condition de s'y consacrer pleinement, l'apprentissage de la propreté peut être rapide.

Photo Digital Vision/Thinkstock

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 13:45

 

La semaine dernière, la France a connu l’un de ses premiers épisodes neigeux. Il est donc opportun d’être au fait de la législation.


« Le code de l’environnement interdit par principe la chasse en temps de neige, et ce dans un souci de protection du gibier rendu vulnérable par une plus grande facilité de capture. Il permet toutefois au préfet d’autoriser la chasse en temps de neige dans un certain nombre de cas.

 

En France, la chasse en temps de neige est donc réglementée par l’article R. 424-2 du code de l’environnement et pour l’Alsace-Moselle par l’article R. 429-5 du même code.

 

Il convient de bien dissocier ces prérogatives de celles relatives à la suspension en cas de période de grand froid suspendant la chasse de tout ou partie des espèces d’oiseaux chassables qui ne coïncide pas nécessairement avec l’enneigement ».


Selon la jurisprudence (certains départements), nous pouvons retenir qu’il y a temps de neige quand, dans le département concerné, sur le territoire de chasse (périmètre de chasse), les terres sont dans leur ensemble recouvertes de neige, c’est à dire, de manière continue, presque complètement, et pas seulement par endroits : de telle manière que, sur la neige, il soit possible de suivre un gibier à la trace.

 

Toujours selon la jurisprudence classique en la matière, le temps de neige est donc celui où, dans une localité donnée, la terre est entièrement ou presque entièrement couverte de neige dans laquelle les traces des animaux sont bien visibles.

 

Il peut se faire que tel point du territoire d’une commune, une colline isolée par exemple, soit couverte de neige, tandis que la majeure partie de la campagne reste à découvert ; cet état ne constitue pas le temps de neige.

 

A l’inverse, aucun doute ne serait possible si, la neige couvrant entièrement le sol, certains points seulement du territoire s’en trouvaient libres, à raison de leur nature ou de leur situation, par exemple, par suite de l’humidité du sol ou du voisinage d’un cours d’eau.


Le préfet peut dans l’arrêté annuel d’ouverture et de clôture de la chasse autoriser la chasse au gibier d’eau par temps de neige : en zone de chasse maritime et sur les fleuves, rivières, canaux, réservoirs, lacs, étangs et dans les marais non asséchés, le tir au-dessus de la nappe d’eau étant seul autorisé.

 

De même, la chasse des espèces soumises à plan de chasse ainsi que celle du sanglier, du lapin, du renard et du pigeon ramier peut être autorisée selon les modalités fixées par le préfet.


 Dans le cadre des mesures liées à la protection du gibier, la chasse en temps de neige est interdite pour tous les modes de chasse.

 

Cependant, le préfet peut également autoriser la chasse à courre et la vènerie sous terre en temps de neige quelle que soit l’espèce concernée.

 

A défaut, la chasse à courre et la vènerie sous terre peuvent se poursuivre par temps de neige dès lors que la mise à la voie a eu lieu antérieurement au temps de neige.

 

Si vous êtes en infraction :

La pratique non autorisée par l’arrêté annuel de chasser en temps de neige est punie de l’amende prévue pour une contravention de 4ème classe (soit 750 € maxi) (art. R. 428-6 3° C. Env.) relevable également par la voie de l’amende forfaitaire (soit 135 €).


Source et renseignements : ONCFS !

Paru le 24/11/2013

http://www.noschasses.fr/content/legislation-la-chasse-en-temps-de-neige


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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 13:31

Par Sarah (sarah-att)
Publié le 05/12/2013

Le débat sur le port de la fourrure est sans fin pourtant ce ne fut pas tout le temps le cas. Pour mieux comprendre cette aversion face à la fourrure nous vous proposons de revenir sur son histoire et son évolution dans la mode

Le peintre Douglas Volk met en avant le luxe dans ses tableaux via la fourrure

 

Il est difficile d'aborder un cas aussi complexe que celui de la fourrure dans la mode. Longtemps adulée, la fourrure est rapidement devenue l'objet de violentes critiques.

 

Synonyme d'apparat, signe extérieur de richesse, la fourrure a cependant une connotation négative très forte.

 

Associée aux débats sur la maltraitance des animaux, cette composante de nos pièces de mode reste un sujet sensible qu'il faut aborder avec du recul.

 

On se demandait récemment s'il existait une fourrure responsable via l'exemple de la fourrure de coyote sur les doudounes Canada Goose; en effet, la marque canadienne utilise la fourrure de coyote en mettant en avant le fait que les coyotes sont trop nombreux et qu'utiliser leur fourrure serait une sorte de bienfait pour l'État. Un propos qui peut choquer mais qui soulève un nombre de questionnements importants sur les conditions des animaux destinés à devenir nos fourrures et qui se retrouvent dans les élevages ou qui sont abattus par la technique de piégeage, technique la plus radicale et la plus controversée.


La fourrure, d'un point de vue historique, est née pour protéger l'homme du froid mais est-ce toujours le cas aujourd'hui ?

Ce " vêtement " dont l'utilité était prouvée n'est-il pas plutôt devenu un objet de luxe aux méthodes de fabrications controversées ?

 

Le doute. Voilà précisément ce qu'engendre le sujet de la fourrure.

 

Précisons que la vraie fourrure ne date absolument pas des premières modes mais de la préhistoire, avec comme fonction première de réchauffer les hommes par tout temps.

 

Les vêtements n'étant pas à proprement nés, les fourrures d'animaux, composées de la peau et de la fourrure, étaient donc destinées à éviter la mort par hypothermie.

 

Une fonction bien loin de celle qu'on lui connaît aujourd'hui. Initialement la fourrure n'était utilisée que pour protéger les humains, aujourd'hui est est utilisée pour garnir des manteaux, des sacs, des chaussures...

 

Cette "tendance" de la fourrure en tant que symbole de mode est née tardivement au 18 ème siècle avec l'apparition des métiers artisanaux que sont les fourreurs et pelletiers, qui travaillent également le cuir.


Les vêtements avec fourrure étaient alors faits sur commande pour une clientèle huppée et tendance, du fait de sa rareté. Les animaux les plus demandés, encore aujourd'hui, étaient le vison, le renard, le chinchilla ou encore le lapin.

 

Cependant face à cette demande, et face au progrès et à l'évolution de la mode, d'autres peaux sont alors apparues pour devenir les it fourrures des femmes de mode.

 

On pense notamment à l'ours, utilisé notamment pour les coiffes des gardes d'Angleterre, au coyote, au loup ou encore à l'écureuil.

 

Des animaux qui prolifèrent dans la nature mais qui se voient être parkés dans des élevages contrôlés pour fournir les fabricants de fourrure, sous-traitants de la mode.

 

Le débat sur les conditions de ces animaux est alors vif quand on connaît les étapes nécessaires pour prélever et obtenir les fourrures.

 

La fourrure, par la méthode classique, est obtenue par le dépeçage des animaux, vient alors le nettoyage puis le tannage de la peau afin de conserver souplesse et beauté.

 

Là où le débat fait rage c'est notamment sur le dépeçage lui-même qui n'est pas réalisé scrupuleusement selon les associations de défense des animaux.

La vraie fourrure devient alors un sujet tabou qui a un fort impact sur la commercialisation de cette dernière, qui est pointée du doigt.

 

Cependant peut-on croire que certaines fourrures ne sont pas toutes issues de productions qui se moquent de la condition de ces animaux ?

 

Le débat est ouvert bien que les associations fassent bloc face à l'industrie textile qui use de l'argument écologique pour prélever la fourrure des animaux via des pratiques barbare, pour certaines.

 

Cet engouement pour la défense des animaux et cette lumière faite sur les conditions de "fabrication" de la fourrure ont précipité les acheteurs dans la tourmente et le questionnement.

 

Dans les années 70 et 80 une baisse notable dans la demande de fourrure s'est faite, suite à au crash économique des pays de L'Europe.

 

Pourtant la mode ne faiblit pas, tentant de trouver des solutions économiques et écologiques pour satisfaire clients et associations.

 

Ce compromis a donc donné naissance à la fourrure synthétique qui une sorte d'imitation de la vraie fourrure mais est composée de fibres synthétiques, fabriquées à partir de pétrole notamment.


Gilets sans manches en fausse fourrure

 

Une matière première étonnante et qui n'est pas sans risques pour l'écologie puisque le pétrole est une ressource naturelle qui ne se renouvelle pas et qui nécessite l'utilisation de combinaisons chimiques qui ne semblent pas écologiques.

 

Alternative à la vraie fourrure, la fourrure synthétique fait également débat, s'avérant une solution toute aussi discutable.

 

On note également que la vraie fourrure peut être un argument écologique de taille quand on sait qu'elle est totalement biodégradable ; les produits de tannages étant majoritairement naturels.

 

L'évolution de l'histoire de la fourrure ne cesse de se compliquer lorsque l'on voit des scandales, comme celui des lapins torturés en Chine pour produire de l'angora, notamment pour H&M, éclater, remettant alors en cause la fabrication de petites pièces telles que des pull en angora.

 

Les grands créateurs ont tous créé des pièces maîtresses en fourrure comme Dior, dont les modèles vintage s'arrachent, ou encore Stella McCartney qui a choisi de n'utiliser le cuir et la fourrures qu'en version synthétique.


Les contradictions et positionnements sur la fourrure sont donc constatés à toute échelle de la mode, de l'écologie et de l'économie, laissant malgré tout un nuage de doutes planer sur l'avenir de la vraie fourrure, de plus en plus décriée pour les méthodes de dépeçage des animaux mais aussi pour leur conditionnement dans les élevages.

 

Les enseignes de mode, les créateurs des maisons de couture et autres artisans vont-ils vraiment arrêter de créer à partir de la vraie fourrure ?

 

La fausse fourrure saura-t-elle à l'avenir devenir l'alternative à la vraie fourrure que l'on pensait ?

 

Les animaux utilisés pour leur peau seront-ils mieux traités ?

 

Autant de questions qui se bousculent et qui font écho au fait que la vraie fourrure fait un boom, notamment par l'achat de pièces via les boutiques vintage, très en vogue depuis 10 ans.

 

La fourrure, autrefois faite comme vêtement utilitaire, est devenue un objet social au marqueur luxe qui ne cesse de flirter avec les controverses et ce qu'elle soit vraie ou synthétique.


http://www.meltyfashion.fr/de-la-vraie-fourrure-a-la-fausse-fourrure-histoire-de-la-fourrure-a-travers-son-evolution-a232473.html

 

fourrure pourriture 2 v2

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17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 16:45

 

Une lectrice s’interroge sur la garde des animaux de la famille lors d’une séparation ?

Les avocats du barreau de Blois répondent.

 

« Je suis en pleine séparation d'avec mon compagnon avec qui j'ai vécu 10 ans. Nous n'avons pas d'enfant, mais un chien, un chat et un lapin nain ! Comment peut-on faire pour la garde des animaux, que nous voulons tous les deux avoir ? » [Véronique, Blois]


Les avocats du barreau de Blois retracent l'historique législatif et expliquent :
« Il est vrai que certains tribunaux ont pu dans le passé fixer des droits de visite et d'hébergement voire une pension alimentaire pour trancher le différend relatif au sort des animaux domestiques dans une séparation.

 

La jurisprudence récente semble malgré l'attachement que chacun porte à ces petites bêtes, différencier le régime des animaux domestiques de celui prévu par la loi pour la garde des enfants.

 

C'est ce qu'a jugé la cour d'appel de Bordeaux le 21 janvier 2009 en considérant que le juge aux affaires familiales était incompétent pour statuer sur la garde alternée de la petite chienne « Sidonie ».


Juridiquement les chiens, chats, lapins, tortues, perroquets ou chevaux constituent en effet des biens meubles au sens de l'art. 528 du code civil.

 

En cas de divorce, le juge aux affaires familiales statuera lors de la tentative de conciliation des époux, non pas sur la garde mais sur l'attribution provisoire en jouissance des animaux au même titre que des véhicules et des meubles meublants.

 

Et rien ne fait obstacle à ce que cette attribution en jouissance soit alors fixée en temps partagé…


Si la jouissance exclusive est attribuée à l'un des deux, elle pourra donner lieu à indemnité : celui qui continue à monter le cheval de compétition en doit indemnité au moment du partage tandis que l'autre devrait remboursement des frais engagés pour la pension de l'animal…


L'attribution définitive de l'objet mobilier à deux ou quatre pattes ne pourra toutefois être ordonnée (sauf accord) que dans le cadre des opérations de liquidation partage du régime matrimonial.

 

Le juge tiendra alors compte de l'existence d'une séparation ou d'une communauté de biens.

 

L'époux séparé de biens qui voudra se voir restituer son chat devra faire la preuve de ses droits privatifs comme sur un meuble ordinaire, par la production d'un certificat de tatouage par exemple.

 

Au contraire, l'époux commun en biens devra expliquer pour quelle raison et pour quelle valeur ce bien commun doit lui revenir.


En cas de séparation de concubinage, le juge aux affaires familiales pourra également procéder à l'attribution préférentielle à l'un ou à l'autre des concubins indivisaires si l'animal a été acquis par les deux.

 

Attention toutefois « à la règle en fait de meubles possession vaut titre » qui conduirait à l'attribution de l'animal à celui qui le détient, à défaut pour l'autre d'être en mesure de prouver ses droits de propriété. Et le maître le plus attentionné n'est pas forcément celui qui prend soin de faire établir les factures à son nom ! »


 Cet article ne saurait en aucun cas constituer une consultation juridique, laquelle ne peut vous être délivrée que par un avocat en son cabinet, après analyse étayée de la situation de fait.

 

Paru le
04/12/2013

http://www.lanouvellerepublique.fr/Loir-et-Cher/Communes/Nouan-le-Fuzelier/n/Contenus/Articles/2013/12/04/Qui-garde-les-animaux-dans-une-separation-1711254

 

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17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 16:38

Paru le vendredi 22 novembre 2013
Pa rDr Antoine BOUVRESSE Vétérinaire

La CASTRATION est-elle la solution à tous les problèmes comportementaux de l’espèce canine?

 

Souvent proposée, la castration du chien mâle est souvent envisagée comme le remède miracle pour des indications comportementales qui se comptent à la pelle. Pour sortir des préjugés et pour répondre concrètement, ce billet s'appuie sur des études scientifiques validées afin de savoir quel est l'influence de la castration sur les divers comportements gênants de nos toutous!


Une petite note sur laquelle nous reviendrons plus tard: si la castration est proposée pour tout comportement problématique possible et imaginable, ça n'est sans doute pas un hasard. En effet on entend fréquemment (TROP fréquemment) dans le monde cynophile que si un chien présente tel ou tel comportement gênant, c'est parce qu'il est DOMINANT (quel que soit le comportement évoqué soit dit en passant!!). Suivez moi, ça va aller très vite mais ça marche à tous les coups:

Comportement gênant -> Chien "Dominant" -> CASTRATION.

Hé oui!! Pourquoi réfléchir quand les réponses sont si évidentes!!!  :-) 



 Après les digressions, les ÉTUDES:
Elles portent sur les comportements gênants suivants: 
  • Agression intraspécifique
  • Agression envers un humain inconnu
  • Agression envers le / les maîtres
  • Malpropreté
  • Fugues
  • Chevauchements.
Attention, malpropreté et/ou agressions peuvent être le révélateur de nombreuses pathologies médicales: endocrinopathies, insuffisances rénales, arthrose etc etc... Un examen clinique par un vétérinaire est IMPÉRATIF ( accompagné si nécessaire d'analyses sanguines). 
Les études de  Neilson et al., 1997 (1) et Landsberg et al., 2003 (2) montrent que la castration apporte des bons résultats:  sur les malpropretés, fugues et chevauchements on note 90 % d'amélioration chez 25 à 40 % des chiens.
 Les études de Knol et Egberink-Alink (1989), et Hopkins et al. (1976) montrent une Forte résolution des fugues (>60%) , une bonne résolution des malpropretés et des chavauchements, et une amélioration moyenne des agressions entre chiens mâles!
               ( Fugues >> Malpropreté , Chevauchement > Agressions Mâle - Mâle.) 

  

Concernant l'efficacité de la castration sur les problématiques d'agressions... il semblerait que seules les agressions intraspécifiques Mâle -> Mâle soient améliorée.




Ces résultats sont frustrants: s'il semble évident que la castration ne soit pas un remède miracle ( réduction seulement de 30% des agressions vis-à-vis du maître), qu'est-ce qui pourrait expliquer qu'elle ne soit pas aussi efficace sur un humain connu que sur un humain inconnu??

La réponse vient probablement du fait que dans toutes ces études, les séquences agressives ne sont pas assez précisées: il existe des centaines de raisons pour qu'un chien mordre son maître ou un inconnu.

Starling, (2013) démontre que le statut sexuel des chiens mâles influence leur degré de hardiesse et de témérité (Boldness). Peut-être que c'est là la clef des statistiques précédentes très pauvres!
Si l'on avait étudié les agressions en distinguant agression par PEUR versus agression de défense de RESSOURCE, peut-être aurions nous des résultats plus cohérents qu'en utilisant une classification interspécifique / intraspécifique. 

 

 

On pourrait supposer que la castration, en diminuant le niveau de témérité d'un chien (Starling, 2013), permettrait de diminuer les agressions liées aux défenses de ressource! Prenons l'exemple d'un chien mâle correctement socialisé, qui vit avec des congénères, mais qui occasionnellement peut-être amené à se battre avec un autre mâle au cours d'un repas ou autour d'un jouet. Il est fort probable que la castration, en diminuant ta témérité, diminue la probabilité de ces agressions.
A l'inverse, prenons un chien qui n'est pas socialisé à ses congénères, ne sait pas communiquer, et agresse systématiquement au bout de sa laisse tout les chiens qui passent dans son champ visuel. Ces agressions PAR PEUR ne seront probablement pas solutionnées par une baisse de sa hardiesse!!
(Soit dit en passant ... elle est la loin la théorie du chien qui agresse parce qu'il est dominant!!)
Pour les relations interspécifiques, on peut appliquer le même raisonnement:
OUI, la castration peut potentiellement diminuer la probabilité qu'un chien grogne parce qu'on s'approche de sa gamelle. MAIS NON, la castration ne diminuera pas les grognements d'un chien que l'on corrige autour de son panier ou de sa gamelle. Grogner dans un contexte de punition est une agression par peur qui a pour fonction de communiquer l'inconfort d'un chien et pour laquelle la castration n'aura que peu d'influence.

Il existe 2 méthodes de castration: ....Messieurs, vous pouvez vous cacher les yeux...









La méthode chirurgicale: elle est définitive
 et nécessite une anesthésie générale













La castration chimique par pose d'un implant sous cutané de Desloréline. Elle peut se faire sans tranquillisation, son efficacité est provisoire et d'une durée de 6 à 12 mois. Attention certains reproducteurs ont du mal à revenir à la reproduction après 1 ou plusieurs implants. De rares cas d'hépatites ont été décrits.





  • La castration est une demande courante mais qui ne doit pas pour autant faire oublier d'éventuels problèmes médicaux sous-jacents.
  • La castration a une bonne efficacité sur les comportements de fugue, de chevauchement et les agressions entre chiens mâles (pubères!! )
  • La castration fait diminuer la témérité des chiens (Starling, 2013), ce qui diminue probablement la survenue d'agressions liées aux défenses des ressources.
  • En tout état de cause, chaque séquence agressive devrait être analysée pour en comprendre la cause ET les apprentissages associés (punitions, renforcements etc...)
  • En cas d'agressions domestiques, la castration peut être une option intéressante en parallèle de nouveaux apprentissages associatifs. Elle ne devrait pas être envisagée comme une solution en tant que telle.


Cette démarche n'est évidemment possible qu'en sortant du schéma "tout dominant / tous castrés"
NB: Je vous transmettrai sur demande les références des articles cités

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