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21 juillet 2011 4 21 /07 /juillet /2011 16:59

 

Adopter un chien peut être dangereux s'il est maltraité ou s'il a un traumatisme antérieur à l'adoption. 

La SPA prévient tous les futurs maîtres et fait subir des tests aux animaux avant de les confier à un foyer, explique Valérie Fernandez, responsable communication de la SPA.
Sélectionné et édité par Melissa Bounoua


Le chien qui a agressé la petite fille lundi a été adopté dans un refuge indépendant qui n’est pas rattaché à l’association historique SPA créée en 1845.

 

Le refuge de Boulogne-sur-Mer est un refuge indépendant, affilié à la Confédération Nationale des SPA de France, dont le siège social est à Lyon, et ne fait pas partie du  réseau de 56 refuges que gère la SPA, Société Protectrice des Animaux.

 

Pour adopter un chien dans l’un de nos 56 refuges, il faut d’abord que le chien ait subi une batterie de tests vétérinaires et comportementaux.

 

Le délai de mise à l’adoption, entre l’arrivée de l’animal en refuge et sa mise à l’adoption dépend de ces tests.

 

Il y a un délai moyen de trois mois entre le moment où nous recueillons le chien, après abandon ou à la sortie de la fourrière, et le moment où il peut être adopté par une famille.

 

La SPA vérifie l'état de santé et le comportement des animaux

 

Dans un premier temps, il subit des tests vétérinaires pour vérifier son état de santé, identifier des éventuels problèmes. 

 

Les chiens sont stérilisés (pour les femelles), castrés (pour les mâles), et les vaccins sont mis à jour.

 

Un bilan alimentaire est également réalisé afin de savoir si l’animal a besoin d’un suivi particulier.

 

Il arrive en effet qu’ils soient très maigres et qu’il faille les faire suivre un régime plus riche.

 

S’il est très craintif, le surveiller car il y aura des risques de diarrhées.

 

Morgue file, promenade d'un chien

Une personne promène son chien - flickR - cc - morguefile

 

Il faut aussi faire attention à son état de stress car la vie en refuge est difficile, les animaux sont nombreux, il y a l’esprit de meute qui peut rendre son séjour plus stressant.

 

Pour les chiens dit "de catégorie" qui sont considérés comme plus dangereux, d’après la loi du 20 juin 2008, nous avons interdiction de prendre en refuge les chiens classés en catégorie 1.

 

Pour les autres catégories, le vétérinaire fait l’évaluation comportementale du chien.

 

Cette évaluation obligatoire sera remise au futur propriétaire.

 

Celui-ci doit également se mettre en conformité avec la loi en obtenant une attestation d’aptitude du maître.

 

Au cours de la formation de 7 heures, auprès d’un formateur habilité par la Préfecture, on lui expliquera les principes d’éducation et de comportements canins.

 

Le chien recueilli en refuge subit aussi des tests de comportements.

 

Pour cela, nous les testons, en présence d’adultes, de mâles, de femelles, de chats…  afin d’observer leurs réactions.

 

Est-ce que le chien supporte qu’on le manipule ? 

 

Que l’on arrive vers lui par derrière ? 

 

Et en fonction de ces tests, on évalue à quel type de famille nous pourrons confier l’animal, pourra-t-il supporter la présence d’enfants...

 

Nous avons aussi des équipes de bénévoles qui sortent les chiens et qui dressent des bilans à la fin de chaque promenade : s’il y a eu problème, si un chien ne supporte pas d’être tenu en laisse par exemple, s’il n’est pas réceptif quand on lui parle, son comportement s’il croise un autre animal…  

 

A l’issue de ces tests, un dossier sur l’animal est constitué, ce qui nous permet de dresser un bilan et d’indiquer devant chaque cage les caractéristiques de l’animal : s’il est sociable, s’il supporte la présence d’enfants, d’adultes, d’autres animaux, s’il est craintif ou s’il a un régime alimentaire particulier.

 

Cela permet à l'adoptant de se faire une première idée.

 

Un agent animalier va ensuite discuter avec le potentiel adoptant afin de déterminer si les conditions d’accueil sont optimales.

 

Quelles sont les conditions et le rythme de vie ?

 

Est-ce que le chien sera accueilli dans une maison ?

 

Y a-t-il un jardin ? 

 

Que fera la famille en cas de départ en vacances  ?

 

On leur explique également que l’animal a un coût : son alimentation, les visites chez le vétérinaire, que ce n’est pas une peluche et qu’il faudra le sortir, dans le cas d’un chien, très régulièrement, quel que soit le temps.

 

Un rottweiler dans une cage d'un refuge de la SPA à Brignais le 10 janvier 2008 - AFP / F. DUFOUR

Un rottweiler dans une cage d'un refuge de la SPA à Brignais le 10 janvier 2008 - AFP / F. DUFOUR

 

L’animal est ensuite sorti dans un parc avec les potentiels adoptants pour jouer et savoir s’il est "compatible" avec la famille.

 

Tous les membres doivent être là, si les enfants ne sont pas là par exemple, ils devront revenir.

 

Un chien n’est pas confié tant qu’il n’a pas été au contact de toutes les personnes avec lesquelles il vivra.

 

L’adoption est un acte réfléchi et tous les membres de la famille doivent être associés à cette décision.

 

La SPA se réserve le droit de refuser si cela se passait mal.

 

Nous sommes pour des adoptions raisonnées et raisonnables, pas pour des placements à tout prix.

 

Mais un animal reste un animal, il faut toujours faire attention, s’il a un traumatisme antérieur, il peut changer rapidement de comportement. 

 

Il y a quelques règles à respecter, ne pas s’attaquer à un chien qui dort, ne pas l’enfermer, le nourrir régulièrement.

 

Un chien qui ne mange pas pendant très longtemps devient un chien dangereux.

 

Un chien n'est pas un jouet


Nous assurons donc un suivi des chiens adoptés.

 

Une visite post-adoption avec un conseiller animalier est obligatoire entre trois et six mois après l’adoption afin de vérifier que le maître n’a pas de problème avec l’animal mais aussi que l’animal est bien traité.

 

Cela permet souvent d’aider les propriétaires et d’éviter les abandons lorsqu’il y a des problèmes les premiers mois. Un rendez-vous avec un éducateur canin peut le résoudre.

 

Et dans le contrat d’adoption il y a une mention qui explique que la SPA se réserve le droit de retirer le chien en cas de mauvais traitement.

 

Mais cela arrive rarement. Sur les 38.000 chiens placés par la SPA chaque année, le nombre de chiens retirés est minime.

Les problèmes de morsures violentes de ces dernières années devaient être diminués grâce à la loi de 2008 sur les chiens dits dangereux, ou "de catégories".

 

En réalité, on voit que les derniers cas ne sont pas liés à ces types de chiens-là.

 

Cela a malheureusement engendré une série d’euthanasies massives, plus que cela n'a réglé le problème véritablement.

 

Il faut surtout que les propriétaires de chiens réalisent qu’ils ont des responsabilités quel que soit l’âge ou le type de l’animal.

 

Avoir un animal de compagnie est un bonheur de tous les jours, mais il faut savoir s’en occuper et toujours le considérer comme un animal et pas comme une peluche ou un jouet !

Auteur parrainé par Melissa Bounoua


http://leplus.nouvelobs.com/contribution/174923;non-adopter-un-chien-n-est-pas-dangereux.html

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20 juillet 2011 3 20 /07 /juillet /2011 20:42

 


fracture chien os cassé

Se casser une patte ou un autre os n’est peut-être pas une menace vitale pour un chien ou un chat, mais le trajet chez le vétérinaire avec l’animal blessé peut s’avérer désastreux et blesser plus encore votre compagnon.

Comment porter un animal blessé ?

Un animal blessé adopte des réflexes défensifs.

 

Si vous approchez un chien qui souffre d’une fracture, il pourrait le prendre comme une agression et serait bien capable de vous mordre… même si vous êtes son maître et qu’il est doux comme un agneau.


C’est pour cette raison qu’il est important de mettre une muselière à un animal blessé pour l’emmener chez le vétérinaire.


Si vous n’avez pas de muselière, vous pouvez utiliser une cravate que vous nouez autour de son museau.

 

La cravate est idéale car elle est longue et douce au toucher.


Pour un chat, il est conseillé d’utiliser une couverture épaisse dans lequel vous l’enroulerez pour échapper aux griffes et aux dents.

Les fractures les plus courantes chez l’animal domestique sont celles du fémur, du pelvis, du crâne, de la mâchoire, et de la colonne vertébrale.

Fracture ouverte ou fermée, des réactions différentes

Vous ne remarquerez peut-être même pas la fracture de votre compagnon.

 

En cas de fracture "simple", un chat cherchera à se cacher sous un meuble, tandis qu’un chien lèchera nerveusement la plaie et présentera des troubles du sommeil.


Les fractures ouvertes surviennent à la suite d’un choc violent, comme être heurté par une voiture ou attaqué par un animal de grande taille.

 

Dans ce cas là, difficile de ne pas la voir.


Mais les accidents domestiques comme une chute dans l’escalier occasionnent aussi des fractures, beaucoup moins visibles, mais tout aussi traumatisantes pour l’animal.


Aussi, au moindre doute, emmenez votre compagnon souffrant chez le vétérinaire.

 

Et si vous ne parvenez pas à l’y emmener vous-même, n’hésitez pas à faire appel à une ambulance pour animaux dont c’est le métier !


http://wamiz.com/chiens/conseil/prendre-soin-animal-os-casse-1678.html

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20 juillet 2011 3 20 /07 /juillet /2011 20:27

 

 

© photo news

L'Union européenne de football (UEFA) veut régler le problème des chiens errants en Ukraine, où se déroulera l'an prochain l'Euro de football.

 

Michel Platini, le président de l'UEFA, s'était déjà plaint de ce problème lors d'une visite dans le pays.

 

L'UEFA va participer financièrement à une campagne de stérilisation.
 
Selon le journal ukrainien Segodnja, les autorités du pays vont recevoir 8.600 euros à cet effet de la part des instances suprêmes du football européen.

L'Ukraine organisera avec la Pologne le 14e championnat d'Europe des nations du 8 juin au 1er juillet 2012.
 
Le pays veut se montrer sous son meilleur jour aux yeux des nombreux touristes qui ne manqueront pas de le visiter.

 

La capitale Kiev compterait pas moins de 11.000 chiens errants.

 

A certains endroits de la ville, des meutes de chiens attaqueraient même les passants. (belga/mb)


http://www.7sur7.be/7s7/fr/1510/Football-Etranger/article/detail/1295173/2011/07/20/L-UEFA-va-payer-la-sterilisation-des-chiens-errants-en-Ukraine.dhtml

 

© reuters
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20 juillet 2011 3 20 /07 /juillet /2011 19:41

 

L’interdiction de la vente des chiens a poussé les Iraniens à se tourner vers Internet pour s’offrir un animal de compagnie, rapporte le Wall Street Journal.

 

Il y a encore quelques années, la possession d’un chien comme animal de compagnie ne concernait qu’un nombre réduit d’Iraniens occidentalisés.

 

Aujourd’hui, avec la télévision par satellite et les programmes américains montrant des familles jouant avec des chiens, avoir un compagnon à quatre pattes est devenu tendance.

 

«La dernière mode, c’est d’offrir un chiot comme cadeau d’anniversaire», témoigne Amin.

 

Le jeune Iranien de 25 ans n’avait jamais caressé de chien jusqu’au jour où il est allé dans un village situé à deux heures de Téhéran pour acquérir un berger allemand.


Pourtant, l’achat ou la vente des chiens sont illégaux en Iran.

 

En 2010, l’ayatollah Nasser Makarem Shirazi a émis une fatwa contre la possession de chiens car ces animaux sont considérés «impurs».

 

En avril 2011, le parlement iranien  a voté une loi rendant le fait criminel car il s’agirait d’un signe des «valeurs vulgaires de l’Occident».

 

Seuls sont autorisés  les chiens de garde ou ceux employés par la police.

 

Il est devenu tellement difficile d’acheter un chien que les prix atteignent des sommets, jusqu’à 10.000 dollars (7.000 euros), et que certains éleveurs bandent les yeux des potentiels acheteurs afin de garder l’adresse de leur chenil secrète.

 

Un homme d’affaires de 32 ans avoue son malaise au moment d’aller chercher son beagle:  

«Je ne savais plus si j’achetais un chien ou si je concluais un deal avec un cartel international de la drogue.»

Pour contourner la loi, les transactions s’effectuent d’abord en ligne sur des sites aux noms évocateurs tels que Woof Woof Iran Digital Pets ou Persianpet.

 

Certains de ces sites, notamment Rashpet et Petpars, avouent importer des chiens en payant des Iraniens en voyage pour qu’ils ramènent par un avion un animal, car cela reste –étonnamment– légal.

 

L’Ukraine est la principale destination pour ce genre de trafic, mais il y a aussi des réseaux d’importation par voie terrestre depuis la Turquie et l’Arménie.

 

Une fois en possession de leur animal, les Iraniens doivent faire preuve d’énormément de prudence pour ne pas faire remarquer la présence de leur chien.

 

Ils sortent par exemple leur animal au milieu de la nuit ou conduisent pendant des heures pour se balader en pleine nature, loin des regards.

 

La police de la morale veille et peut punir tout contrevenant d’une amende minimum de 500 dollars (350 euros) si l’animal est vu en public ou confisquer la voiture et le permis de conduire d’une personne transportant un chien dans son véhicule. 


Les autorités iraniennes ne montrent aucune clémence envers la gente canine.

 

Selon le magazine Time, des battues aux chiens sont régulièrement organisées dans les rues des grandes villes du pays.

 

Ces abattages sont jugés «brutaux et cruels » par la population, explique Omid Memarian, un journaliste iranien spécialiste des droits de l’homme.

 

Pour lui, cette hostilité envers les chiens s’inscrit dans la «guerre culturelle» menée par le régime contre l’Occident.   

 

«C’est comme si le peuple iranien et les autorités vivaient dans deux mondes différents», conclut-il.


Photo: Puppy/fanz via Flickr cc
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16 juillet 2011 6 16 /07 /juillet /2011 15:38
Après l'incendie, les pompiers ont déployé leur échelle... (Patrouilleurs Medias, Martin Meunier)

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Après l'incendie, les pompiers ont déployé leur échelle dans l'arbre où se trouvait le perroquet, qui manquait à l'appel depuis trois jours. Un sapeur a réussi à le ramener à terre.

Patrouilleurs Medias, Martin Meunier

 

Québec) Un pompier a secouru un perroquet perché très haut dans un arbre, mardi soir, après l'incendie qui a éclaté dans un édifice de l'Office municipal d'habitation, dans la rue du Couvent, à Beauport.


Le perroquet ramené à son maître... (Patrouilleurs Medias, Martin Meunier) - image 1.0

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Le perroquet ramené à son maître

Patrouilleurs Medias, Martin Meunier

 

Un pompier a secouru un perroquet qui manquait... (Patrouilleurs médias Québec) - image 1.1

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Un pompier a secouru un perroquet qui manquait à l'appel depuis trois jours.

Patrouilleurs médias Québec

 

Le perroquet appartient à Patrice Caron et à son frère, qui tentaient de faire descendre leur oiseau lorsque la fumée a commencé à sortir d'un logement au deuxième étage d'un immeuble près de chez eux.


Les deux hommes ont couru à l'intérieur pour porter secours à la dame de 56 ans qui a perdu la vie dans l'incendie - le brasier était trop intense pour qu'ils puissent la sauver.

 

Les pompiers ont ensuite réussi à sortir la victime et tenté en vain de la réanimer. Son décès a été constaté à l'hôpital.


Après l'incendie, les pompiers ont déployé leur échelle dans l'arbre où se trouvait le perroquet, qui manquait à l'appel depuis trois jours.

 

Un sapeur a réussi à le ramener à terre.


Normalement, les pompiers ne vont pas secourir des animaux dans les arbres, que ce soit un perroquet ou un chat, indique Annie Marmen, porte-parole du Service de protection contre l'incendie de la Ville de Québec.

 

«Normalement, on ne se déplace pas pour ça, dit-elle. S'ils l'ont fait, c'est probablement qu'ils étaient déjà là et que l'incendie était terminé, et ils ont voulu aider le citoyen. Mais nous, systématiquement, on refuse quand quelqu'un nous appelle pour ça.»


«Si on était en train de déployer l'échelle pour aller chercher un chat et que, finalement, il y avait un incendie et qu'on ne pouvait pas y aller tout de suite parce que ça nous aurait pris cinq minutes pour reployer l'échelle, on se ferait blâmer, poursuite la porte-parole. C'est pour ça qu'on n'y va jamais.»


Dans ces cas-là, les pompiers dirigent les citoyens vers la Société protectrice des animaux (SPA).

 

Mardi soir, les frères Caron ont dit au Soleil que la SPA leur avait toutefois indiqué qu'il serait trop risqué d'aller chercher le perroquet à une telle hauteur.


Si le sauvetage des animaux dans les arbres ne fait pas partie de leurs tâches, les pompiers n'hésitent cependant pas à venir en aide aux bêtes qui risquent de périr dans un incendie.

 

«On va les sauver si on est capable», dit Mme Marmen, rappelant que les humains ont toujours priorité sur les animaux.


Avec la collaboration de Matthieu Boivin

http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/justice-et-faits-divers/201107/13/01-4417579-un-pompier-sauve-un-perroquet.php

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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 17:48

 

 

Le meilleur ami de l'homme?

 

Les chiens sont plus proches de leurs maîtres si ceux-ci sont des hommes, et plus précisément des hommes névrosés, que s'il s'agit de femmes, selon une récente étude.


Les résultats de l’étude, publiée dans la revue scientifique Interaction studies, viennent s’ajouter à un nombre grandissant d’expériences qui tendent à montrer que le sexe et la personnalité des propriétaires d’animaux domestiques influencent l’attraction sociale des animaux envers eux.

 

Une autre étude, dont certains des auteurs ont participé à celle sur les chiens, avait ainsi récemment montré que les femmes et les chats ont un lien particulièrement développé.


Manuela Wedl, une chercheuse de l’université de Vienne qui a dirigé les recherches, a expliqué à Discovery News:

«La sensibilité des chiens au sexe de leur maître pourrait s’expliquer par le fait qu’ils descendent des loups, chez qui le sexe détermine des rôles sociaux bien distincts.»

Après avoir analysé la personnalité de 10 propriétaires masculins et 12 propriétaires féminins et leur rapport à leur animal domestique, les chercheurs ont étudié la vitesse à laquelle leurs chiens se rapprochaient d'eux après avoir été lâchés dans la même pièce, et le temps pendant lequel ils restaient près d’eux.


Ils ont trouvé que les hommes névrosés, anxieux, sont un véritable aimant pour leur chien, qui se dirige directement vers eux et reste près d'eux par la suite.

 

Mais Wedl souligne que son équipe «n’a pas trouvé que le sexe du propriétaire influait sur le temps que le chien passait près de son maître».

 

Les chiens sont également restés près de leur maître quand celui-ci est une femme névrosée:

«La personnalité du maître pourrait affecter leur comportement d’une manière qui encourage ou inhibe l’attraction sociale chez les chiens. Les maîtres névrosés considèrent peut-être leur chien comme un soutien social et interagissent fréquemment avec eux, ce qui renforce la proximité spatiale avec leurs chiens.»

Le blog Healthland du magazine américain Time souligne que les relations entre les humains et leurs animaux domestiques sont devenues un sujet d’étude important au cours des dernières années.

 

Des chercheurs ont ainsi montré que promener son chien est une activité physique bénéfique pour le corps, que les propriétaires de chiens ont tendance à être plus actifs que la moyenne ou encore à avoir moins d’hypertension.


Photo: 0475_25/Arlington County via Flickr CC License by
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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 17:40

 

 

Le chien est vraiment le meilleur ami de l’homme. C’est désormais prouvé scientifiquement.


Beaucoup de recherches ont déjà montré qu’avoir un chien ou un chat aidait les gens à être plus heureux, ou à vivre en meilleure santé.

 

Mais, jusqu’à présent, le lien de cause à effet (avoir un animal domestique donc se sentir bien) n’était pas très clair.


Désormais, souligne Rob Stein dans le blog The Checkup du Washington Post, de nouvelles recherches indiquent que les avantages d'avoir un compagnon canin ou félin sont réels et importants.


Une équipe de psychologues de l’université de Miami et de l’université de Saint-Louis ont cherché quels étaient les réels avantages à posséder un animal de compagnie. Ils expliquent dans le Journal of Personality and Social Psychology:

«Il était prouvé que les animaux domestiques peuvent aider des personnes à faire face à des facteurs de stress importants, en revanche, on sait peu de choses sur les avantages pour le bien-être de personnes au quotidien.»

Qu’ont-ils trouvé?

 

Que les bénéfices émotionnels à posséder un animal de compagnie peuvent être équivalents à ceux d’une amitié humaine, souligne The Huffington Post.

 

Les résultats, publiés dans le Journal de Psychologie Sociale, sont fondés sur trois expériences.

1re expérience: 217 personnes ont répondu à des questionnaires visant mesurer l’estime de soi, la solitude, la maladie, la dépression et le niveau d’activité.

 

A ce stade, les chercheurs ont constaté que les propriétaires d’animaux de compagnie avaient tendance à être moins solitaires et à avoir une meilleure estime d’eux-mêmes.

2e expérience: 56 propriétaires de chien ont répondu au même questionnaire que lors de la première expérience.

 

De surcroît, ils ont fourni des informations sur la relation qu’ils ont avec leur chien et avec d’autres personnes.

 

Il en est ressorti que dans les cas où la relation avec le chien «complète plutôt qu’elle n’est en compétition» avec celle entretenue avec des compagnons humains, le propriétaire canin tire les meilleurs bénéfices de cette relation canine.

«En fait ... nous avons souvent observé que les gens qui jouissent des avantages accrus de leurs animaux de compagnie sont également plus proches d'autres personnes importantes dans leur vie et reçoivent davantage de soutien de leur part, pas moins.»

3e expérience: Les chercheurs ont demandé à 97 étudiants de premier cycle d’écrire sur un moment où ils se sont sentis exclus de la société puis d’écrire sur leur animal de compagnie préféré ou leur ami préféré.

 

Ecrire sur l’animal a été tout aussi efficace qu’écrire sur l’ami, en termes de minimisation des sentiments de rejet.


Pour les chercheurs, tout ceci prouve qu’un animal peut fournir les mêmes avantages qu’un ami humain.

«Si les animaux sont “psychologiquement proches” de leur propriétaire, ils peuvent participer au bien-être de leur propriétaire, tout comme toute autre personne.»

PS: l'étude parle de chiens, mais rien n'empêche a priori d'appliquer le raisonnement aux chats...

Photo: Ella the Snow Dog / jpctalbot via FlickrCC License by
Boubou.jpg
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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 17:01
François Blaney ne peut pas croire le sort... (photo Stéphanie Mantha)

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François Blaney ne peut pas croire le sort qui attend la trentaine de chats confisqués mardi. Il s'offre pour prendre soin des animaux et en défrayer les coûts, mais la Ville refuse.

photo Stéphanie Mantha

 

Nicolas Ducharme
La Voix de l'Est

(Cowansville) Le sort réservé aux 30 chats et deux chiens qui ont été confisqués à une dame de Cowansville mardi inquiète grandement un résident de la municipalité, François Blaney.

 

Il a su que les animaux seront euthanasiés sous peu si personne ne passe à l'action.

 

Des informations confirmées par le maire de la ville, Arthur Fauteux.

 

«Demain, elle (la locataire évincée) aura droit d'en reprendre trois, les autres ne seront pas remis en circulation. Ce sont des animaux malades et ils seront euthanasiés», précise M. Fauteux.

 

Les bêtes sont présentement en quarantaine au hangar du garage municipal de la ville.

 

«Ces animaux ne peuvent pas se retrouver avec d'autres», ajoute le maire.

 

Quand il a su la nouvelle, François Blaney est tombé à la renverse.

 

Celui qui se décrit comme le Père Noël des animaux a tout tenté pour contacter la Ville et offrir son aide pour guérir les chats, mais en vain.

 

«C'est critique, nous avons jusqu'à demain midi pour faire une différence», a-t-il indiqué en entrevue à La Voix de l'Est.


M. Blaney n'en est pas à sa première expérience dans le domaine du secourisme animal.

 

Sa fondation, la Centrale des ressources d'aide communautaire du Québec (CRACQ), s'est spécialisée dans les soins des animaux, plus particulièrement en stérilisant les chats pour éviter la reproduction massive.

 

Il a aussi distribué de la nourriture à maintes reprises.

 

Il est d'ailleurs intervenu plusieurs fois chez la dame qui s'est fait saisir sa trentaine de bêtes lundi.

 

Sa fondation est d'ailleurs enregistrée sur la rue Daigle, la même où ont été saisies les bêtes.

 

Pour les aider

«La dame aux chats, je ne suis jamais rentré chez elle, mais je la connais depuis six ans, raconte-t-il. C'est une dame qui était en détresse monétaire et psychologique. Chaque fois qu'on stérilisait une de ses bêtes, on lui demandait qu'elle donne des chats en adoption. Elle l'a fait, mais elle en ramassait souvent d'autres pour les aider. Tout le monde savait qu'elle était la dame aux chats, alors il y avait même des gens qui allaient lui en porter à sa porte dans une boîte.»


Contrairement à ce qu'avance la Ville, M. Blaney doute que l'état de santé des bêtes nécessite des euthanasies.

 

«J'étais présent lors de l'intervention des policiers. Les animaux étaient gras et avaient le poil lustré. Je ne crois pas qu'ils manquaient de nourriture.»

 

Une source anonyme a d'ailleurs confirmé à La Voix de l'Est que les chats étaient bien nourris.


Toujours selon François Blaney, les problèmes de santé des chats sont reliés aux parasites, aux mites et à des écoulements des yeux, des symptômes normaux pour un chat qui est stressé.

 

Ce que propose Blaney, c'est de personnellement s'occuper des bêtes et de leur guérison.

 

Une somme de 10 000$ aurait même été libérée par sa fondation CRACQ pour intervenir dans ce dossier.

 

«Ce n'est pas mortel, ça se traite facilement et ça coûte de 30$ à 50$ par animal», affirme-t-il. Par la suite, les félins seraient donnés en adoption.

 

Pas question

Mis au courant par La Voix de l'Est de cette initiative de M. Blaney, le maire de Cowansville Arthur Fauteux a tenu à être clair.

 

«Nous avons un règlement assez clair. Il n'y a pas possibilité pour la dame de les (chats) reprendre, surtout qu'il y en a déjà trop dans ce coin. Il est bien gentil de vouloir faire ça, mais il n'en est pas question. Il n'est pas vétérinaire.»

 

http://www.cyberpresse.ca/la-voix-de-lest/actualites/201107/14/01-4418051-les-chats-confisques-seront-euthanasies.php

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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 15:55

 


IMG_2129

 

En France, un conducteur peut être verbalisé si son animal présente un danger pour le conducteur et/ou ses passagers.

 

Le TCS (Touring Club Suisse), une institution spécialisée notamment en information routière, a procédé à des crash tests afin d’établir quels sont les moyens les plus surs de voyager avec un chien ou un chat en voiture.


Il existe plusieurs systèmes de retenue et de transport pour la sécurité des chiens et chats en voiture.

 

Le TCS (Touring Club Suisse) a soumis quelques dispositifs à un test comparatif.

 

Lors d’un freinage d’urgence, voire d’une collision, un animal non « sécurisé » est projeté à travers l’habitacle avec une force égale à plusieurs fois le poids de son corps.

 

D’où un risque de blessure aussi bien pour le chien ou le chat, que pour les personnes assises dans le véhicule.


Des crash tests effectués avec des mannequins de chiens et de chats confirment ce constat de manière spectaculaire.

 

Le test comparatif du TCS portait sur une couverture de protection, une ceinture de sécurité pour chien, un filet et une grille de séparation ainsi que sur une cage de transport en plastique et une cage métallique fixée dans l’espace de chargement.


Couverture, filet de protection, ceinture de sécurité ou cage de transport ?

La couverture de protection est certes le dispositif le moins cher, mais elle offre une protection insuffisante en cas d’accident.

 

De plus, l’animal peut gambader librement dans l’habitacle.

 

Constat semblable pour le filet de protection et le modèle bon marché de ceinture de sécurité pour chiens.

 

Ce dernier comporte divers fermoirs en plastique qui ne résistent pas aux forces générées par une collision.


En revanche, une ceinture de sécurité dont la solidité a été vérifiée dans le cadre d’un essai de collision est certes plus chère et son utilisation est plus compliquée, mais, si elle est correctement mise, elle peut éviter le pire en cas d’accident.

 

Une grille de séparation protège dans une large mesure les occupants de la voiture contre les passagers à quatre pattes.

 

Ce qui compte, c’est qu’elle soit solidement ancrée dans la voiture.


Les cages de transport en plastique apportent un surcroît notable de sécurité, à condition qu’elles soient placées et fixées de manière optimale dans la voiture (dans l’espace de chargement, directement derrière le dossier de la banquette arrière).

 

Les petites boîtes de transport (par exemple pour chats et petits chiens) doivent être posées sur le plancher derrière les dossiers des sièges avant.

 

L’assurance responsabilité civile en cas de dommages

Un crash test réalisé avec un mannequin de chat de 4 kg à la vitesse de 50 km/h a révélé qu’il ne suffisait pas de fixer la boîte sur la banquette arrière avec la ceinture de sécurité.

 

La fixation de la ceinture sur la boîte a été arrachée alors que la porte de la grille et le couvercle se sont rompus.

 

La boîte a en outre violemment heurté le siège avant.

 

C’est incontestablement la cage de transport métallique qui offre le plus de sécurité aux humains comme à l’animal.

 

Son solide ancrage dans la voiture résiste aux forces de la collision, si bien que l’animal est protégé de manière optimale.

 

Seuls inconvénients : le prix assez élevé, selon la taille et le modèle, et la perte permanente de place dans le coffre.


A noter qu’en France, l’article 1385 du Code Civil rend présumé responsable le propriétaire d’un animal qui cause des dommages à un tiers.

 

Ce peut être le cas en cas d’accident de voiture.

 

Ce n’est pas alors l’assurance santé animale chien et chat qui prend en charge les frais et les dédommagements mais l’assurance responsabilité civile souscrite par le propriétaire de l’animal qui va jouer.

 

http://www.news-assurances.com/assurance-animale-crash-tests-comment-proteger-son-animal-en-voiture/016759120

 

 

 

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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 15:44

 

    

Le massacre des dromadaires australiens programmé

Juillet 2011. En juin dernier, le gouvernement australien a dévoilé ses propositions pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre du pays. L’un des trois projets consiste à éradiquer les quelques 1,2 millions de dromadaires sauvages présents dans la région de l’Outback.


Des dromadaires en Australie ?
Les dromadaires ont été introduits en Australie dans les années 1840 par les explorateurs et les pionniers ayant besoin de bêtes de somme robustes pour prospecter l’intérieur aride du pays.

 

Abandonnés par la suite à leur sort et sans prédateur naturel, ils ont su s’adapter à cet environnement pour atteindre aujourd’hui plus d’un million d’individus et représenter la plus grande population sauvage au monde.

 

La carbon farming initiative
L’Australie est un pays qui affiche un taux d’émission de CO2 par habitant parmi les plus élevés de la planète.

 

Pour réduire ces émissions de gaz à effet de serre, le parlement australien propose d’éradiquer les camélidés en échange de crédits carbone négociables sur les marchés internationaux.

 

Son but est d’atteindre un taux de 5% inférieur au taux de 2000 d’ici 2020.

 

Les arguments avancés
Chaque dromadaire serait responsable du rejet de 45 kg de méthane par an soit près d’une tonne d’équivalent CO2.

 

Selon Tim Moore, directeur de la société australienne Northwest Carbon, cela représenterait « d’ici à 2020, 2 millions de tonnes de CO2 rejetés dans l’atmosphère chaque année ».

 

Selon ses calculs, l’éradication de la totalité de ces dromadaires reviendrait à retirer 300 000 voitures de la circulation.

 

Des animaux maudits
Ces animaux n’ont vraiment rien pour plaire au gouvernement.

 

En plus de leur imputer le réchauffement de la planète, le gouvernement estime que leur population doublera en l’espace de 9 ans ; ce qui représente un véritable danger pour l’écosystème et pour les espèces endémiques avec lesquelles ils entrent en compétition.


Déjà pris pour cibles lors de la sécheresse de 2009, 6000 dromadaires qui cherchaient à s’abreuver au sud-ouest d’Alice Springs, avaient été abattus.

 

Double bénéfice
Les dromadaires sauvages sont déjà chassés pour leur viande pour la consommation humaine ou pour le marché alimentaire des animaux de compagnie.

 

Mais le transport des carcasses depuis le bush est onéreux pour les chasseurs.

La prime carbone de 56 euros qui devrait leur être accordée pour la destruction de chaque dromadaire serait alors une aubaine…

 

Une aberration scientifique
Pour estimer le « taux de pollution » des dromadaires, ces experts se sont basés sur des extrapolations à partir de données prises sur des bovins.

 

Or les dromadaires ne possèdent pas la même physiologie (système digestif différent) ni le même métabolisme que les vaches.

 
De plus, la population de camélidés sauvages dans le monde ne représente même pas 1 % de la biomasse herbivore mondiale…

 
Enfin, les dromadaires vivent dans des zones arides, où les émissions de carbone et le méthane sont parmi les plus bas à la surface de la terre.

 

Des pratiques scandaleuses
Le gouvernement précise que les animaux seront abattus par des tireurs confirmés et « soucieux du bien-être animal », depuis des 4X4 ou des hélicoptères !

 

Ces « opérations massacre », additionnées au transport et à l’évacuation des carcasses, risquent de se révéler très coûteuses tant financièrement qu’en terme de CO2.

 

Diversion
Le rôle attribué aux dromadaires australiens dans l’émission de gaz à effet de serre est une diversion.

 

L’élevage intensif joue un rôle bien plus important puisqu’il est responsable à lui seul de 18 % des émissions mondiales !

 

Or l’Australie est un gros producteur de viande bovine et de moutons, exportés en masse vers l’Asie et le Moyen Orient.

 

Si l’Australie souhaite vraiment faire quelque chose, c’est sans nul doute sa pratique de l’élevage qui devrait donc être concernée en premier lieu…

 

L’Australie comme exemple écologique ?
Depuis sa colonisation, l’Australie souffre des effets des espèces introduites par l’homme mais aussi des solutions prises pour y remédier…

 

L’éradication des dromadaires proposée aujourd’hui en est encore un exemple révoltant.

 

Il est temps que des mesures véritables et éthiques soient prises pour lutter contre le réchauffement climatique !

 

Agir
Le gouvernement australien prendra sa décision à la fin de l’année quant au sort des dromadaires.

 

Vous pouvez écrire à l’ambassade pour protester contre cette décision qui pourrait avoir des retombées négatives sur le tourisme et pour l’image d’un pays qui profite pourtant aujourd’hui d’un fort attrait écologique.


Ambassade d’Australie
Son Excellence Monsieur David Alexander Ritchie
4, rue Jean Rey
75724 Paris

http://www.one-voice.fr/jecoutemaconscience/le-massacre-des-dromadaires-australiens-programme/

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