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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 15:10

 

© ap

Des militants écologistes ont jeté de la peinture et des boules puantes sur la flotte japonaise de pêche à la baleine dans l'océan Antarctique, afin de tenter de stopper la campagne de chasse annuelle, selon les autorités nippones.


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Des membres du groupe de militants écologistes Sea Shepherd ont lancé des bouteilles de peinture et de l'acide butyrique sur le navire Yushin Maru 2, a expliqué l'Institut de Recherche sur les Cétacés, un organisme semi-public qui gère les programmes baleiniers du Japon.

Les activistes ont utilisé de petits bateaux depuis leur navire Steve Irwin et aussi tendu des cordes dans le but d'arrêter le baleinier.

Cette dernière attaque en date est intervenue quelques jours après que le Japon a décidé de libérer trois Australiens, appartenant à un autre groupe antichasse, qui étaient montés à bord d'un autre bâtiment nippon.

"L'Institut de Recherche sur les Cétacés condamne fermement Sea Shepherd et ses actions dangereuses et violentes contre des navires japonais et ses équipages dans l'Antarctique", a écrit l'organisme dans un communiqué diffusé mercredi soir.

L'Institut juge criminels les actes de Sea Shepherd et a réitéré son appel aux Pays-Bas, où le Steve Irwin est enregistré, pour mettre fin au harcèlement.

"La Recherche baleinière du Japon dans l'Antarctique est une activité parfaitement légale effectuée sous la Convention internationale pour la réglementation de la chasse", a-t-il plaidé.

La pêche commerciale est interdite par un traité international, mais le Japon capture des cétacés en exploitant la possibilité d'effectuer des prises pour des recherches scientifiques.


http://www.7sur7.be/7s7/fr/2668/Especes-Menacees/article/detail/1377617/2012/01/12/Jets-de-peinture-et-boules-puantes-sur-les-baleiniers-japonais.dhtml

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14 janvier 2012 6 14 /01 /janvier /2012 16:25

 

 

Une enquête révèle les abominables conditions d’exportation des animaux entre l’UE et la Turquie


 Exportés pour l’abattage, l’engraissement ou l’élevage, des milliers de bovins et ovins sont exportés chaque année depuis l’Union européenne vers la Turquie.
Ces animaux vivent un véritable enfer, c’est pourquoi en 2011, trois organisations européennes de protection des animaux ont décidé de mener une enquête sur ces convois, notamment au niveau des frontières.

Un million d’animaux ont été exportés en 2011 en direction de la Turquie.
C’est quatre fois plus qu’en 2010.
Une augmentation sans précédent qui scandalise les associations de protection des animaux.
“Avoir dépassé le million d’exportations est insensé. Ce nombre croît de plus en plus rapidement, augmentant les conditions inhumaines infligées aux animaux lors des transports.
Les bestiaux meurent de faim, de soif ou de maltraitance, surtout au niveau des frontières”, explique Peter Stevenson, conseiller politique en chef de Compassion in World Farming.
Les camions dans lesquels sont stockés en surnombre les animaux proviennent autant de Hongrie, de Bulgarie, d’Autriche que des Pays-Bas, d’Allemagne et de Roumanie.

Ils parcourent des milliers de kilomètres avec une ventilation inadéquate, des quantités d’eau insuffisantes, des véhicules non adaptés.
Dans certains cas la tête et le dos des animaux touchent le plafond.
“Après dix ans d’expérience, c’est une des pires choses que j’ai jamais vue. Aux frontières, après des heures voir des jours d’attente, les animaux meurent les uns après les autres. Personne ne semble s’en soucier, ou alors tout le monde ferme les yeux…”, déclare Lesley Moffat, directrice de Eyes on Animals.

Après avoir contrôlé 158 véhicules, il se trouve que 67 % d’entre eux violent la législation européenne sur la protection des animaux pendant le transport.
L’enquête révèle également les pratiques d’abattage cruelles et illégales en Turquie.

Pour réguler ces violations et ces pratiques abominables, les trois organisations font appel à la Commission européenne : “On attend de la Commission qu’elle prenne des mesures drastiques et effectives pour suspendre ce commerce de la honte. Si elle ne met pas la pression nécessaire à ces pays, cela va continuer encore et encore”, s’indigne Michel Vandenbosch, président de Gaïa.
Les premières discussions auront lieu en mars.
Reste à savoir si cela suffira pour améliorer l’avenir de ces bêtes d’exportations...

Géraldine Bally

© La Dernière Heure 2012

 

 


http://www.dhnet.be/infos/faits-divers/article/381745/exportation-d-animaux-vivants-le-commerce-de-la-honte.html

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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 18:36

 

chasse_phoque_2011Chasse aux phoques à Newfoundland, Canada en avril 2011
© IFAW / Stewart Cook

 

À la suite de la publication récente d'un rapport scientifique détaillant les conséquences inquiétantes du changement climatique sur les phoques du Groenland, le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW) demande l'annulation de la saison 2012 de chasse commerciale aux phoques du Canada.

 

Compte tenu de la faible demande de produits dérivés du phoque, le gouvernement du Canada devrait prendre des mesures pour mettre un terme définitif à la chasse commerciale des phoques, dédommager les chasseurs et les accompagner dans leur reconversion professionnelle.


Aujourd'hui plus que jamais, il faut protéger les phoques.

 

Une étude récente, parue le 4 janvier 2012 dans la revue spécialisée PLoS ONE et réalisée conjointement par des scientifiques d'IFAW et de l'Université Duke, dresse un tableau préoccupant sur l'avenir des phoques du Groenland.

 

Elle montre en effet que le réchauffement climatique de l'Atlantique Nord au cours des 32 dernières années a entraîné la diminution, à raison de 6 % par décennie, de la couche de glace recouvrant l'océan dans toutes les zones de reproduction des phoques du Groenland, augmentant ainsi le taux de mortalité des jeunes phoques au cours des dernières années.

 

Les estimations du gouvernement du Canada sur le taux de mortalité des phoques du Groenland ces dernières années viennent corroborer les résultats de cette étude.

 

Selon le ministère des Pêches et des Océans du Canada (MPO), 80 % des bébés phoques nés en 2011 seraient morts du fait du rétrécissement de la couche de glace.

 

Celle-ci a atteint en 2010 le plus bas niveau jamais enregistré, avec une surface inférieure d'environ 80 % aux niveaux attendus.

 

En mars 2007, l'état désastreux des glaces dans le golfe du Saint-Laurent a conduit les scientifiques du MPO à prédire chez les jeunes phoques au sud du golfe un taux de mortalité extrêmement élevé, « pouvant avoisiner les 100 % ».


Outre la baisse du taux de survie des bébés phoques, le taux de reproduction a lui aussi considérablement chuté, ce qui signifie que des classes d'âge entières de phoques risquent de disparaître des prochaines études de population.

 

Les prévisions d'Environnement Canada pour 2012 ne sont guère plus encourageantes : la diminution de la superficie des glaces devrait se poursuivre au même rythme alarmant cette année.


Ces vives inquiétudes interviennent alors que les perspectives économiques sont toujours aussi moroses pour les produits dérivés du phoque : hormis les produits inuits, le marché communautaire européen ne laisse entrer aucun produit dérivé du phoque.

 

De plus, la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan ont récemment interdit l'importation de peaux de phoques du Groenland, amputant de 90 % les exportations canadiennes.

 

L'entente sino-canadienne sur la vente de viande de phoque n'est toujours pas entrée en vigueur, et quelque 400 000 peaux de phoque n'ont toujours pas été écoulées.


Le nombre estimé de personnes employées par la chasse commerciale des phoques a également baissé au cours des dernières années, passant d'environ 5 600 en 2006 à seulement 225 en 2011.

 

Toutefois, avec l'accélération de la course aux bénéfices, la cruauté et les méthodes d'abattage inhumaines demeurent monnaie courante dans l'industrie du phoque.


Par conséquent, il est temps que le gouvernement canadien reconnaisse que la chasse commerciale des phoques n'est ni viable, ni utile, et qu'aucun indicateur ne porte à croire qu'elle le deviendra un jour.

 

À long terme, le maintien du subventionnement de cette industrie ne profitera pas aux pêcheurs.

 

L'aide du gouvernement à l'industrie de la chasse au phoque devrait plutôt prendre la forme d'un plan de restructuration et de transition visant à faire cesser la chasse aux phoques commerciale et à dédommager les personnes impliquées dans le processus.

Auteur

Fonds International pour la Protection des Animaux

 

http://www.notre-planete.info/actualites/actu_3219_fin_chasse_phoques_Canada.php

 

http://www.gan.ca/images/photos/sealhunt_11_large.jpg

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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 18:18

Le trafic des animaux serait la deuxième cause de l’érosion de la biodiversité.

Et il n'est pas en baisse.

En 2011, le trafic mondial de l’ivoire a atteint un record historique et l'arrestation de passeurs ou de trafiquants d’animaux fait régulièrement la une de la presse.

Futura-Sciences est allé enquêter là où ces trafics sont mis au jour : à la douane.

Les fraudeurs ne sont pas toujours ceux que l'on croit...


Le commerce des animaux protégés est particulièrement dommageable.

 

Il serait la deuxième cause de la disparition d’espèces animales ou végétales après la destruction de leurs habitats.

 

Les espèces protégées sont inscrites dans la convention Cites (ou convention de Washington).

 

Elle régit l’import, l’export et le réexport d’espèces animales ou végétales menacées d’extinction, et de tous les produits qui en sont issus.


L’année 2011 restera certainement dans les mémoires.

 

Jamais autant d’ivoire n’avait été saisie dans le monde alors que sa vente est interdite depuis plus de vingt ans.

 

Les éléphants ne sont pas les seules victimes de ce trafic.

 

Au Brésil, un homme a été arrêté avec plus de 240 animaux vivants (dont quelques serpents potentiellement mortels) cachés dans sa valise en décembre dernier.

 

En France, les saisies de singes magots, de perroquets du Gabon ou d’un faucon crécerelle ont également fait l’objet de titres dans la presse en 2011. Notre pays n’est donc pas épargné par le phénomène.


Au-delà de ces faits divers, quelle est l’ampleur de ce trafic ?

 

Les services de la douane nous ont fourni des informations chiffrées et quelques éclaircissements sur les fraudeurs.

 

Ils ne sont pas toujours ceux que l’on croit.

En France et en 2010, 11.129 saisies ont été effectuées dans le cadre de la lutte contre le commerce international d’espèces animales ou végétales protégées par la convention de Washington. Ces saisies se divisent en plusieurs catégories. La proportion de chacune d’entre elles est représentée dans le diagramme ci-dessus.
En France en 2010, 11.129 saisies ont été effectuées dans le cadre de la lutte contre le commerce international d’espèces animales ou végétales protégées par la convention de Washington.
Ces saisies se divisent en plusieurs catégories.
La proportion de chacune d’entre elles est représentée dans le diagramme ci-dessus.
© Quentin Mauguit/Futura-Sciences (d’après les données transmises par la douane)

Trafic d'animaux : plus de 11.000 saisies en 2010

Les chiffres fournis datent de 2010.

Durant cette année, les services de la douane ont constaté 649 infractions liées au commerce d’animaux inscrits dans les annexes de la convention de Washington.

Plus de 11.000 spécimens et 9 tonnes de produits divers ont été interceptés.

 

  • 712 animaux vivants ;
  • 487 animaux naturalisés ;
  • 1.677 pièces d’ivoire ;
  • 1.336 coquillages et coraux ;
  • 6.917 articles produits à partir d’espèces protégées (maroquinerie en peau de crocodile, peignes en écaille de tortue, etc.).

Les animaux vivants représentent 6 % du total des saisies.

 

Mais quelles sont les principales espèces concernées ?

 

La grande majorité d’entre elles sont des tortues.

 

Viennent ensuite les poissons, les araignées, les oiseaux et enfin d’autres reptiles (caméléons, etc.).

Les animaux saisis en 2010 appartiennent à plusieurs grands groupes. Les retrouver vivants relève parfois du miracle. Certains passent plusieurs jours dans des boîtes trop hermétiques et meurent par asphyxie, inanition, ou déshydratation. Les valeurs 2010 n'ont pas été confirmées officiellement. Quoi qu'il en soit, la tendance est la même d'année en année.
Les animaux saisis en 2010 appartiennent à plusieurs grands groupes.
Les retrouver vivants relève parfois du miracle.
Certains passent plusieurs jours dans des boîtes trop hermétiques et meurent par asphyxie, inanition ou déshydratation.
Les valeurs 2010 n'ont pas été confirmées officiellement.
Quoi qu'il en soit, la tendance est la même d'année en année.
© Quentin Mauguit/Futura-Sciences (d’après les données transmises par la douane)

Les fraudeurs : eux, vous et… moi

Alors que la presse fait régulièrement état de ce trafic, il est préjudiciable de constater que le nombre d’infractions en 2010 a augmenté de 29 % par rapport à 2009.


Un agent de la douane nous a confié qu’il n’y a pas de profil type pour les fraudeurs.

 

Certains ont fait du trafic des animaux un business tandis que d’autres y participent involontairement…


Des touristes ayant acheté des souvenirs ou ramassé des coquillages sur la plage peuvent en effet, sans le savoir, circuler avec des espèces protégées.

 

Ils risquent alors une mauvaise surprise une fois de retour en France : une saisie de l'objet (ou de l'animal) et une amende s'élevant à deux fois sa valeur.

 

Pour d'autres, le trafic d’animaux est un commerce lucratif.

 

Pour traverser les frontières, les techniques sont variées.

 

Certains mettent les animaux dans leurs valises ou leurs sacs à dos.

 

En 2010, un passager néerlandais plus imaginatif a été contrôlé en Guyane.

 

Les agents des douanes ont trouvé 16 colibris cachés dans un short spécialement adapté.


Ces deux cas représentent des situations extrêmes.

 

Le plus souvent, explique un agent des douanes, les animaux circulent sous de fausses identités.

 

Les documents les accompagnant sont simplement falsifiés.

Cette photographie a été prise durant une saisie des services de la douane. Ce reptile est protégé par la CITES. Son commerce est soit interdit si son espèce est classée dans l'annexe 1 de la convention de Washington, soit très fortement contrôlé si elle appartient à l'annexe 2.
Cette photographie a été prise durant une saisie des services de la douane.
Ce reptile est protégé par la Cites.
Son commerce est soit interdit si son espèce est classée dans l'annexe 1 de la convention de Washington, soit très fortement contrôlée si elle appartient à l'annexe 2.
© Marc Bonodot, douane française

Le service des douanes en action

Les agents de la douane sont spécialement formés pour repérer ce genre de trafic et la majorité des saisies se fait dans les aéroports. Roissy-CDG, le premier d'entre eux pour le fret de France, abrite une équipe spécialisée dans le commerce illégal des espèces protégées.

 

Une fois saisis, les animaux vivants sont soit renvoyés dans leur pays d’origine, après avoir été examinés par les services vétérinaires, soit donnés à des associations ou à des zoos français.

 

En février 2010, 25 tortues protégées appartenant à l’espèce Kinixys belliana ne pouvant sortir du Togo ont ainsi été renvoyées dans leur pays d’origine.

 

Deux singes magots saisis en août 2008 ont quant à eux été confiés aux soins de l’espace zoologique de Saint-Martin-La-Plaine, où ils ont rejoint plus d’une centaine de leurs congénères, eux aussi arrivés illégalement en France et abandonnés par leurs propriétaires.


En France, les services de la douane ont établi depuis plusieurs années des plans d'action nationaux pour lutter contre le trafic des espèces inscrites sur les listes de la Cites.

 

Une convention a été signée avec l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (notamment impliqué dans la lutte antibraconnage) en septembre 2011.

 

Cet accord prévoit des échanges entre les deux services, des collaborations opérationnelles et des formations conjointes sur les sujets ayant trait à la Cites.


Les services de la douane jouent aussi un rôle à l’international.

 

Ils participent à des plans d’action dirigés entre autres par l’Organisation mondiale des douanes (projet Gapin visant à lutter contre le trafic des grands singes et de l’ivoire) ou Interpol (projet Ramp luttant contre le commerce illicite d'amphibiens et de reptiles).


Le trafic des animaux est un fléau mondial qui fragilise de nombreux écosystèmes et espèces.

 

La France n’échappe pas au phénomène. Même avec des moyens pour limiter ce commerce illégal, l'effort ne semble pas toujours suffisant.

 

Espérons que l’année 2011 ne sera pas celle de tous les records comme le laisseraient supposer les chiffres du trafic de l’ivoire.


Les saisies d'ivoire en 2011 ont atteint un record depuis 1989. Cette photographie a été prise à Roissy en Mars 2010. © Marc Bonodot, douane française
Les saisies d'ivoire en 2011 ont atteint un record depuis 1989. Cette photographie a été prise à Roissy en Mars 2010. © Marc Bonodot, douane française
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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 16:10

 

Une scène du film documentaire britannique de James Marsh, "Le Projet Nim".

Une scène du film documentaire britannique de James Marsh, "Le Projet Nim".

LE PACTE

Nous sommes en 1973. Le professeur Herbert Terrace, psychologue à la Columbia University de New York lance le projet Nim, du nom du chimpanzé qui fait l'objet de cette expérience sur le long terme.

Celle-ci consiste à confier l'animal à une famille humaine pour expérimenter ses capacités à acquérir le langage.

Quatre ans plus tard, le projet est abandonné sur un fiasco relativement cuisant.

Que s'est-il passé entre-temps et qu'est-il advenu de Nim ensuite ?

C'est ce que nous apprend le documentaire de James Marsh, en s'inspirant du livre d'Elizabeth Hess, Nim Chimpsky, the Chimp Who Would Be Human.

L'histoire est édifiante et pourrait bien s'apparenter à un mélodrame.

 

Alternant images d'archives, entretiens avec les principaux protagonistes de cette aventure et scènes reconstituées, le réalisateur se lance dans un récit riche en rebondissements.

 

L'animal, séparé à l'âge de 2 semaines d'une mère vivant en captivité, est d'abord confié à Stephanie Lafarge, une ex-étudiante du professeur Terrace, qui devient sa "mère adoptive".

 

Le lien fusionnel qui s'instaure entre elle et l'animal entrave toutefois la pédagogie du projet. Herbert Terrace, qui est autorisé à disposer d'une propriété appartenant à l'université, confie alors Nim à Laura-Ann Petitto, une jeune fille de 18 ans qui devient en 1975 sa deuxième mère adoptive, tandis que Joyce Butler est chargée d'enseigner la langue des signes à l'animal.

Procès rétrospectif

Quand Laura-Ann, effrayée par l'aventure, se retire, Joyce prend le relais. Quelques avanies plus tard, avouant sa déception, Herbert Terrace met fin à l'expérience en 1977.

 

C'est alors que le véritable calvaire commence pour ce singe relativement choyé qui, parvenu à l'âge adulte, a toujours vécu parmi les humains.

 

Restitué à l'Institut d'étude sur les primates de l'Oklahoma, il doit y faire l'apprentissage de ses congénères et de la cage, et surmonter l'abandon de sa famille humaine.

 

Bob Ingersoll, un étudiant qui travaille à l'institut, se prend toutefois d'amitié pour lui, mais ne saura empêcher la vente de Nim à un laboratoire scientifique qui se livre sur lui à des tests de vaccination.


Arraché à ce purgatoire grâce à l'intervention d'un avocat, Nim termine ses jours au Texas, dans le ranch d'un ami des animaux où son ami Bob, le seul qui lui soit resté fidèle, réussit à lui adjoindre deux compagnons.

 

Le film se termine sur cette image relativement apaisée, tandis que la voix narrative nous demande si le singe pourra jamais pardonner aux hommes le mal qu'ils lui ont fait.

 

Faute de répondre à cette question, on peut argumenter le sentiment d'embarras et d'intérêt suscité par ce film.


L'embarras tient à sa manière de dramatiser le récit et d'instruire une sorte de procès rétrospectif, écologiquement correct.

 

L'intérêt provient de la folie humaine dont le film témoigne à son corps défendant, au point de frôler le comique.

 

Stephanie Lafarge adopte le chimpanzé sans demander l'avis de sa famille, lui fait fumer du shit, déclare que sa relation avec lui rendait incompatible celle qu'elle avait avec son époux.

 

Le professeur Terrace, sous le couvert de l'expérience, entretient des relations assez troubles avec les mères adoptives.

 

Et jusqu'à ce pauvre Nim, dont le contact avec l'humanité semble lui avoir davantage appris à mordre qu'à parler.

 

Un Werner Herzog aurait signé là-dessus quelque chose de grandiose.


http://www.lemonde.fr/cinema/article/2012/01/10/le-projet-nim-un-singe-sur-la-planete-des-hommes_1627861_3476.html

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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 15:39

http://i20.servimg.com/u/f20/09/00/68/24/0210.jpg

La décision a fait la joie des défenseurs des animaux : la Cour constitutionnelle a jugé mercredi 11 janvier qu'une loi, adoptée en novembre, autorisant l'euthanasie des chiens errants violait la Constitution.

Le projet de loi avait été adopté en novembre par la Chambre des députés. 

 

Après consultation des habitants, à travers des sondages d'opinion, des référendums locaux ou des réunions de comités de quartiers, il visait à autoriser l'euthanasie des quadrupèdes.

 

A l'origine de ce projet de loi controversé dans un pays qui compte de nombreux défenseurs des animaux  : le Parti démocrate libéral, au pouvoir.

 

Il justifiait sa démarche en évoquant une "prolifération des chiens errants dans les grandes villes" et une multiplication des victimes de morsures.

Dans cette chronique, le correspondant du Monde à Bucarest raconte la "guerre" que se livrent depuis dix ans dans la capitale partisans de l'euthananise et défenseurs des animaux.

 

"Sous la férule de Ceausescu, la moitié de la capitale a été rasée pour faire place aux HLM socialistes. Du jour au lendemain, les Bucarestois ont dû abandonner leurs maisons, et leurs chiens se sont retrouvés dans la rue, où ils se sont multipliés sans aucun contrôle", explique le journaliste.

 

LES ONG POUR LA STÉRILISATION

Les chiffres invoqués par le gouvernement, soit 100 000 chiens errants et quelque 12 000 personnes mordues par an rien qu'à Bucarest, ont toutefois été contestés, y compris officiellement.

 

En mai, le préfet de Bucarest, pourtant favorable à la loi,  et des ONG avaient indiqué que la capitale roumaine comptait en réalité environ 40 000 chiens errants.


Les magistrats avaient été saisis par plus d'une centaine de députés de l'opposition socio-démocrate et libérale, qui s'opposaient à l'euthanasie des chiens errants, dits également "chiens communautaires" en Roumanie.

 

Les ONG de défense des animaux plaident pour une stérilisation massive des chiens et dénoncent l'"irresponsabilité" des hommes politiques.

 

Selon ces organisations, près de 145 000 chiens errants aurient déjà été tués à Bucarest entre 2001 et fin 2007, avant que l'euthanasie soit interdite.


http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/01/11/roumanie-tuer-des-chiens-n-est-pas-constitutionnel_1628346_3214.html

 

http://www.hundhjalpen.se/wp-content/uploads/2011/05/ir-gh-03.jpg

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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 15:45
awaonloggersroad_article_columnDes Awá voyagent le long d'une route ouverte par les bûcherons
© Uirá Garcia

Des bûcherons ont envahi le territoire des Indiens awá isolés en Amazonie, l'un d'entre eux aurait été brûlé vif.


Selon l'ONG brésilienne CIMI (Conseil indigéniste missionnaire), des Indiens guajajara qui vivent également dans la région, ont découvert le corps brûlé d'un enfant awá dans la forêt après une attaque de bûcherons.

 

Clovis Guajajara, qui rencontre parfois des Awá lorsqu'il chasse dans la forêt, ne les a pas revus depuis l'attaque et pense qu'ils ont fui.


La FUNAI, le département des affaires indiennes du gouvernement brésilien, a annoncé à Survival qu'elle avait ouvert une enquête sur ces faits, mais n'a pas encore confirmé le décès de l'enfant.


On estime qu'une soixantaine d'Awá isolés vivent dans cette partie du nord-est de l'Amazonie brésilienne – ils sont l'un des derniers groupes de chasseurs-cueilleurs nomades du Brésil.

 

Les Awá dépendent étroitement de leur forêt pour survivre.

 

Mais leurs territoires, qui subissent l'invasion massive et illégale des bûcherons, connaissent actuellement le taux de déforestation le plus élevé d'Amazonie.

 

Plus de 30% de l'un d'entre eux a déjà été détruit.

 

Luis Carlos Guajajara a déclaré à Survival aujourd’hui : "Les Awá isolés de la région subissent la pression constante des bûcherons. Leur présence est très dangereuse et les Indiens sont terrifiés".


 

 

 

Les Awá ont récemment été victimes d’une série d’attaques brutales et les bûcherons ont menacé les Indiens de les tuer s’ils retournaient dans la forêt.

 

Par exemple, en septembre 2011, un Indien awá, a été brutalement attaqué par des bûcherons qui ont envahi son territoire.

 

L'Indien était en train de chasser dans la forêt lorsque les bûcherons l'ont ligoté, masqué, frappé et tenté de le décapiter.

 

Ils ont ensuite tiré des coups de feu sur sa femme qui courait pour demander de l'aide, mais elle n'a pas été touchée.


Ces actes de violence font suite à une opération gouvernementale visant à fermer les scieries alimentées par le bois illégalement abattu sur le territoire awá et dans laquelle deux bûcherons ont été arrêtés.


Bien que les Awá vivent dans des territoires indigènes officiellement reconnus, la déforestation à laquelle se livrent les bûcherons illégaux représente un réel risque pour leur vie.

 

Par ailleurs de nombreux colons et éleveurs de bétail se sont installés illégalement sur leur terre, abattant leurs forêts à un rythme effréné.

 

Plus de 30% de l'un des territoires awá a déjà été rasé.

 

Les Awá ne peuvent pratiquement plus trouver de gibier dans la forêt.

 

Pirei Ma'a, un Awá, a déclaré à un représentant de Survival : "Nous allons tous mourir de faim, nos enfants auront faim, ma fille aura faim et moi aussi. Il ne restera plus rien dans la forêt... Les bûcherons viennent ici avec leurs camions et emportent les arbres avec eux".


Survival fait pression sur les autorités brésiliennes pour expulser les bûcherons des territoires awá avant que la déforestation ne mette davantage leur vie en danger.

Auteur

Survival International


http://www.notre-planete.info/actualites/actu_3217_indien_attaque_bucherons_amazonie.php

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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 15:26

 

 

Louis Bériot, auteur de "Ces animaux qu'on assassine" (ed.Cherche-midi).

Louis Bériot, auteur de "Ces animaux qu'on assassine" (ed.Cherche-midi). @Triol

Le journaliste a mené une enquête de 18 mois autour du globe sur la piste des trafiquants d'animaux sauvages...

Peaux de tigres, bile d’ours, cornes de rhinocéros

 

Avec des prix dépassant ceux de la drogue, ces produits causent la perte de milliers d’animaux sauvages chaque année.

 

Victimes de croyances sur les vertus médicinales de leurs organes, ils sont la cible de mafias et de trafics que le journaliste Louis Bériot a pistés pour écrire son ouvrage Ces animaux qu’on assassine (parution le 12 janvier aux éditions du Cherche-midi).

 

Louis Bériot porte un regard pessimiste sur l’avenir des espèces menacées et dénonce la cruauté des hommes.

Parmi les espèces victimes de trafic, votre livre évoque essentiellement les tigres. Pourquoi?

J’étais en Inde quand j’ai rencontré Fateh Singh Rathore, l’homme qui a conseillé à Indira Gandhi de créer des réserves de tigres.

 

A l’époque, l’Inde avait déjà perdu 98% de sa population de tigres.

 

Grâce à ces réserves, les tigres sont revenus mais depuis une dizaine d’années leur nombre régresse à cause du braconnage, devenu le fait de mafias professionnelles.

 

Le trafic de tigres a pris des proportions incroyables, cela m’a interloqué.

 

Le tigre est donc le fil que je tire pour découvrir l’ampleur du trafic et du danger qu’il représente pour la biodiversité. 

Pourquoi le trafic des animaux sauvages est-il devenu si important?

Le problème est simple: le trafic d’armes ou de drogue sont de plus en plus surveillés, tandis que le trafic d’animaux ne l’est quasiment pas.

 

Les petits braconniers se sont mis au service de mafias internationales.

 

Le bureau d’Interpol chargé de ce dossier ne dispose que d’un budget de 500.000 euros par an, et les douaniers font ce qu’ils peuvent.

 

Quand ils arrêtent des trafiquants, les peines de prison ne sont pas suffisantes.

 

Et parallèlement, le commerce de produits  issus d’animaux sauvages a explosé avec la vente sur Internet.

Vous évoquez les fermes d’élevage de tigres en Asie.
Ce qui semblait être une réponse à la demande de produits issus d’animaux sauvages encouragerait en fait le braconnage, pourquoi?

C’est du snobisme… Comme pour le saumon chez nous, on se dit qu’il vaut mieux du sauvage que de l’élevage, que c’est plus efficace. Les riches Chinois veulent du tigre sauvage.

 

Les responsables des médecines traditionnelles chinoises ont beau dénoncer cette superstition, personne ne les écoute.

 

D’autre part, l’«éco-tourisme» dans ces réserves habitue les animaux à la présence humaine, ce qui les rend faciles à braconner.

 

L’Inde a déclaré en 2011 qu’elle allait interdire le cœur des réserves à la visite, mais va-t-elle réellement le faire?

Vous semblez très pessimiste sur l’avenir de la planète et des animaux. On ne peut plus rien faire, selon vous?

C’est la première fois que je suis si pessimiste.

 

Je rends bien sûr hommage aux associations, j’ai été frappé par leur courage et leur détermination.

 

Ce que l’on peut faire à l’échelle individuelle est de ne plus acheter chinois pour montrer son désaccord avec la manière dont ce pays traite les animaux sauvages.

 

Pour sauver la forêt indonésienne, on peut arrêter d’acheter des produits contenant de l’huile de palme et du papier fabriqué par des entreprises indonésiennes qui déforestent massivement.

Propos recueillis par Audrey Chauvet
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9 janvier 2012 1 09 /01 /janvier /2012 18:35

 

Trois membres australiens de l'ONG Forest Rescue Australia... (Photo: Sea Shepherd/Reuters)

 Photo: Sea Shepherd/Reuters

Agence France-Presse

Sydney, Australie


Trois membres australiens de l'ONG Forest Rescue Australia ont approché le Shona Maru No.2 dans un canot pneumatique et se sont hissés à bord, à quelque 16 milles nautiques (26 kilomètres) des côtes occidentales de l'Australie.

Trois militants écologistes australiens qui luttent contre la pêche à la baleine risquent d'être présentés devant la justice japonaise, après leur arrestation ce week-end à bord d'un navire japonais, a indiqué lundi Canberra, qui dit s'activer pour leur libération.

 

Tokyo a de son côté demandé à Canberra d'intensifier ses efforts pour empêcher le harcèlement des baleiniers japonais par les écologistes, a indiqué lundi le gouvernement nippon.


Dans la nuit de samedi à dimanche, trois membres australiens de l'ONG Forest Rescue Australia ont approché le Shona Maru No.2 dans un canot pneumatique et se sont hissés à bord, à quelque 16 milles nautiques (26 kilomètres) des côtes occidentales de l'Australie.


Forest Rescue a indiqué que ses militants voulaient ainsi empêcher le Shona Maru de se lancer à la poursuite du Steve Irwin, un bateau de l'organisation écologiste Sea Shepherd, dans l'Océan Austral où les pêcheurs japonais font campagne tous les ans.


Forest Rescue demande le retour de ses militants, mais la ministre australienne de la Justice Nicola Roxon a prévenu qu'ils risquaient fort d'être présentés devant la justice japonaise.


«Nous espérons qu'on n'en arrivera pas là, mais il faut regarder les précédents pour considérer comme vraisemblable que ces trois Australiens seront conduits au Japon», a déclaré la ministre à la presse.


Ce n'est pas la première fois que des activistes anti-pêche à la baleine grimpent à bord du Shonan Maru N°2: le Néo-Zélandais Pete Bethune y était monté lors de la campagne de 2009/2010, avant d'être arrêté, amené au Japon, jugé et condamné. Il avait été libéré après avoir passé cinq mois en prison.


Nicola Roxon a indiqué que Canberra avait demandé, via le canal diplomatique, à parler avec les trois personnes arrêtées, mais «ça ne s'est pas encore fait».


«Nous sommes en discussion et nous espérons avoir l'opportunité, très bientôt, de nous assurer de leur sûreté et de leur bien-être», a-t-elle déclaré.

 

L'arrestation s'est produite dans la zone économique exclusive de l'Australie, mais pas dans les eaux territoriales australiennes, a-t-elle relevé.


«Cela ne nous donne pas le droit automatique d'appliquer la loi australienne», a dit la ministre.

 

«En fait, l'information légale dont nous disposons dit que c'est vraisemblablement la loi japonaise qui s'applique».


À Tokyo, le ministère japonais des Affaires étrangères a déclaré à l'ambassade australienne regretter «de telles activités d'obstruction» et demandé «des efforts à l'Australie pour empêcher que cela se reproduise», selon un responsable du ministère de la Pêche.


Le Japon organise des campagnes de chasse à la baleine au nom de la «recherche scientifique» sur les cétacés, exploitant une tolérance de la Commission baleinière internationale (CBI) pour ce type de pêche.

 

La CBI interdit toute pêche à visée commerciale depuis 1986.


Les pays protecteurs des baleines et les défenseurs de l'environnement dénoncent cette pratique comme une chasse commerciale déguisée.


http://www.cyberpresse.ca/environnement/especes-en-danger/201201/09/01-4483993-chasse-a-la-baleine-3-militants-australiens-risquent-detre-juges-au-japon.php

 

http://envibio.files.wordpress.com/2011/04/chasse_baleine.jpg

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9 janvier 2012 1 09 /01 /janvier /2012 17:40

 

Pour éviter de passer à côté d'un problème grave, il est important de savoir que les coups de vieux de nos animaux n'existent que dans nos têtes.


http://images02.olx.fr/ui/2/78/11/17147711_1.jpg

 

Juste un peu avant Noël, je reçois en consultation un client, propriétaire d'un chat de douze ans qui a passablement maigri depuis quelque temps.

 

On peut facilement sentir ses os sous le pelage.

 

Pour le reste, il va bien.

 

Il a très bon appétit, il boit normalement et se comporte tout à fait comme d'habitude.

 

Bref, rien de nouveau sous le soleil.

 

Et là, le propriétaire me demande tout bonnement…

 

«Docteure, est-ce que ça se peut que ça soit simplement un coup de vieux?»

 

Tiens, moi aussi j'aimerais ça qu'avec juste «un p'tit coup de vieux», on puisse perdre du poids sans rien faire de plus et sans s'inquiéter outre mesure.

 

Un coup de vieux, comme un coup de baguette magique…

 

Hop! Et là, on perd plusieurs livres en trop.

 

Toutefois, la vérité est tout autre et sûrement moins facile à accepter.

 

Les coups de vieux, ça n'existe pas

Eh oui, il faut bien le dire.

 

Les fameux «coups de vieux» de nos chiens et de nos chats, ça n'existe que dans notre imaginaire.

 

C'est souvent l'excuse la plus facile pour éviter de regarder la vérité en face et de consulter notre vétérinaire.


Les changements plus ou moins subtils ou qui progressent lentement chez nos animaux, on préfère les mettre sur la faute du bon vieux «coup de vieux»: manque d'entrain, fatigue à l'effort, perte d'appétit, amaigrissement, cacas mous, toux nocturnes, etc.

 

Des coups de vieux en série, tout cela, hein?

 

L'heure est au bilan

En réalité, tous ces fameux «coups de vieux» sont probablement autant de symptômes subtils de différentes maladies à progression chronique: cancer, diabète, sénilité, maladies rénales, hypothyroïdisme, problème cardiaque, problèmes de foie, etc.

 

Les maladies chroniques ne sont pas toujours facilement discernables, surtout au début de la condition.


Parce que c'est toujours plus facile de soigner ou de ralentir la progression d'une maladie à ses débuts, il importe de faire, au moins une à deux fois par année, un bilan de santé de notre animal afin de remarquer les changements subtils, qui se sont «infiltrés» dans ses habitudes de vie et dans sa condition physique, et que l'on a attribués, sans le vouloir, à un coup de vieux.

 

Cherchez donc ces p'tits coups de vieux, juste pour voir!

 

Voici une liste de plusieurs symptômes, qui pourraient chacun passer pour un «coup de vieux», mais qui, en réalité, devraient vous alerter et vous inciter à consulter votre vétérinaire:

 

  • Perte de poids ou un gain de poids, sans raison apparente.


  • Appétit augmenté ou diminué.


  • Soif augmentée, souvent associée à des urines plus fréquentes ou plus abondantes.


  • Diminution de la capacité à retenir aussi longtemps qu'avant ses urines.


  • Vomissements occasionnels qui deviennent de plus en plus fréquents.


  • Toux qui apparaît la nuit et qui semble être de plus en plus fréquente.


  • Intolérance à l'exercice ou fatigue plus rapidement qu'avant pour un exercice donné.


  • Changements dans le comportement habituel de votre animal, qu'ils soient évidents ou même subtils...

 

 

Le saviez-vous?

Il arrive souvent que certains chats adultes, dans la force de l'âge, généralement âgés de plus de huit ans, semblent retrouver un petit air de jeunesse et même rajeunir.

 

Ils mangent alors avec un très bon appétit, redeviennent plus actifs, plus enjoués ou simplement débordants d'énergie.

 

Ils en perdent parfois même leur petite bedaine de gras…

 

D'après vous, auraient-ils enfin trouvé la fontaine de jouvence ou serait-ce un étrange «coup de vieux»?

Chez les chats, ces signes de «rajeunissement» peuvent très bien être causés par l'hyperthyroïdisme, une maladie chronique où la glande thyroïde se met à fonctionner de façon exagérée, beaucoup trop intensément.

 

Le résultat est un chat qui «paraît» en pleine forme, débordant d'énergie, mais, à moyen terme, c'est un chat qui se retrouvera avec un paquet de problèmes de santé (maladie cardiaque, de l'hypertension, décollement de rétine, etc.) s'il n'est pas diagnostiqué et soigné dans un délai raisonnable.

 

Le diagnostic est simple. Il s'agit d'une prise de sang.

 

Il existe différents types de traitements pour l'hyperthyroïdisme.


Par Annie Ross, docteure en médecine vétérinaire


http://fr.canoe.ca/artdevivre/animal/article1/2012/01/06/19209226-jdm.html

 

http://a51.idata.over-blog.com/600x450/3/05/81/49/P1000728.jpg

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