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6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 15:16

 

Quatre chiens sur cinq auraient des troubles du comportement.
La tentation de leur coller des antidépresseurs existe. 

Un chien chez le psy? Des thérapies comportementales existent, mais elles impliquent aussi les maîtres.

Un chien chez le psy? Des thérapies comportementales existent, mais elles impliquent aussi les maîtres.
Image: Getty Images

 

On trouve des troubles du comportement chez quatre chiens sur cinq.

 

Tel est l’impressionnant résultat d’un sondage révélé hier par le Telegraph.

 

Vétérinaire britannique et membre d’un groupe d’étude sur les thérapies pour animaux, le Dr Claire Corridan a sondé 1300 propriétaires.

 

Selon les résultats fournis, on dénombre surtout des signes d’hyperactivité (aboiements incessants), de phobies, des angoisses lors de l’absence du maître ou des troubles obsessionnels compulsifs, comme des animaux se léchant frénétiquement.

 

Des cas de troubles du sommeil, d’anorexie, d’automutilation ou de dépression ont aussi été signalés.


Pour le Dr Corridan, ces résultats montrent deux réalités.

 

D’abord la souffrance canine.

 

«80% des chiens ont un ou plusieurs problèmes de comportement. Nos vies sont très occupées. Souvent, les chiens passent moins de temps avec leurs propriétaires et donc moins à être socialisés», a-t-elle expliqué.


Mais l’ampleur des résultats indique aussi que les maîtres peinent à supporter certains comportements et voient des pathologies partout.

 

Le Dr Corridan craint donc que des propriétaires tendent à «médicaliser» leur animal plutôt que de s’en occuper.

 

Une peur d’autant plus vive qu’un antidépresseur pour chien de la firme Eli Lilly (qui a développé le Prozac), va débarquer au Royaume-Uni.

 

Or certains croient au médicament miracle.

 

Médor sous Prozac

En Suisse, on souligne que des chiens souffrent en gros des mêmes pathologies psychologiques que des humains.

 

Mais pas 80% d’entre eux.

 

Et que le sondage britannique indique avant tout la perception des maîtres.

 

Car les résultats recoupent en somme des comportements normaux mais dérangeant les propriétaires, des comportements problématiques liés à l’éducation ou au quotidien ainsi que de réelles pathologies.

 

Mais, comme le Dr Corridan, on met en garde contre la tentation de coller Médor sous Prozac au moindre mâchouillage de coussin.


«Le médicament miracle n’existe malheureusement pas», sourit le Dr Martine Kinsbergen, vétérinaire à Denges (VD).

 

«Surtout, l’utilisation d’un antidépresseur non accompagné d’une thérapie comportementale ne devrait pas exister. C’est un peu comme si vous mettiez un plâtre sur une fracture sans la traiter.»


Membre de l’Association vétérinaire suisse pour la médecine comportementale, la spécialiste explique que, comme d’autres molécules, les antidépresseurs peuvent être utilisés pour certains troubles.

 

«De plus en plus de chiens sont sous-occupés.

 

Certains vont trouver des occupations comme détruire le mobilier…

 

Mais c’est un symptôme, ça ne veut pas dire qu’il y a une pathologie.

 

Pour nous, il s’agit avant tout de poser un diagnostic et de proposer un traitement et un suivi permettant au chien et à son maître d’aller mieux ensemble.

 

Parfois on utilisera un antidépresseur pour soulager la souffrance de l’animal et le rendre en quelque sorte plus réceptif au travail comportemental.

 

Mais l’un ne va pas sans l’autre et le propriétaire doit accepter de s’investir.»  

 

(Le Matin)

Par Renaud Michiels. Créé: 26.06.2012,

http://www.lematin.ch/culture/animaux/Des-troubles-psy-chez-80-des-chiens/story/17960692

 

dressage-chien

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3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 16:45

 

 

Depuis sa quasi-disparition en 1982, la population de condors de Californie est passée de 22 à environ 400 individus.

 

Les efforts pour sauver le condor de Californie, le plus grand oiseau d'Amérique du Nord, sont menacés par le plomb de chasse ingéré par ces charognards lorsqu'ils se nourrissent de cadavres de cervidés tués par les chasseurs, affirme une étude publiée lundi 25 juin dans les Annales de l'Académie américaine des sciences.

Depuis sa quasi disparition en 1982, la population de condors de Californie est passée de 22 à environ 400 individus grâce aux mesures prises comme la reproduction en captivité, la surveillance et les soins vétérinaires des spécimens relâchés dans la nature.

 

Mais l'empoisonnement des condors par les fragments de plomb qu'ils avalent en mangeant les charognes compromettent les efforts de sauvegarde.

 

"Nous ne pourrons jamais avoir une population de condors vivant à l'état sauvage si nous ne résolvons pas ce problème", insiste Myra Finkelstein, une toxicologiste à l'université de Californie à Santa Cruz, principale auteure de cette recherche.  

 

"Actuellement, les condors de Californie sont bagués, surveillés et capturés deux fois par an pour des analyses de sang et quand c'est nécessaire ils sont traités pour empoisonnement par le plomb dans des hôpitaux vétérinaires", poursuit la scientifique, soulignant que malgré cela "ces oiseaux continuent à mourir de saturnisme".


L'étude révèle qu'entre 1997 et 2010, 20 % des condors de Californie testés annuellement souffraient d'empoisonnement par le plomb et ont dû recevoir un traitement utilisé pour les enfants victimes de saturnisme. Au total, sur cette période de treize ans, près de la moitié des condors testés ont été touchés par un empoisonnement au plomb, dont un grand nombre à plusieurs reprises.
 

 

CINQ MILLIONS DE DOLLARS PAR AN

"La population sauvage de ces oiseaux diminuera de nouveau vers l'extinction dans quelques décennies sans la poursuite ad vitam aeternam de ces efforts importants et très coûteux, ce qui n'est pas tenable", estime Dan Doak, professeur de science environnementale à l'université du Colorado à Boulder, coauteur de cette recherche.


Les mesures mises en œuvre pour sauver le condor de Californie de l'extinction par plusieurs agences fédérales, dont le service de la pêche et de la vie sauvage, coûtent environ 5 millions de dollars par an.


Bien que des alternatives au plomb existent, les réglementations limitant l'utilisation de ces munitions suscitent une vive opposition des associations de chasseurs et des défenseurs du droit de détenir des armes aux Etats-Unis.

 

Le Monde.fr avec AFP | 26.06.2012

http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/06/25/la-survie-du-condor-de-californie-menacee-par-l-intoxication-au-plomb_1724443_3244.html

 

Condor-de-Californie-vol.jpg

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3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 15:56

 

le-lapin-et-l-enfant.jpg

 

Partout nous pouvons lire ou entendre que le lapin est un animal parfait pour nos bambins.


Petit, mignon, doux et innofensif, le lapin semble à tous égards, un animal parfaitement adapté pour les enfants.

 

Qu’en est-il vraiment ?

Le lapin, un animal fragile

La plupart des lapins de compagnie ont des airs de peluches : une bouille ronde, un regard innocent, un poil doux, pourtant ils ne sont en rien des doudous pour les enfants.


Le lapin est constitué d'un squelette très léger afin de fuir plus rapidement devant un prédateur et de pouvoir faire ces prodigieux bonds que nous admirons.

 

Mais qui dit squelette léger, dit aussi fragile et donc facilement cassable.

 

Ainsi, une mauvaise manipulation du lapin par un enfant peut blesser sévèrement l'animal.


De plus, la plupart des lapins détestent être portés au point que certains se débattent intensément pour échapper à l’étreinte.

 

Le lapin, en se débattant, peut se luxer la colonne vertébrale et en mourir.

 

Il est ainsi primordial d’enseigner aux enfants à bien les manipuler et à ne pas les porter de façon intempestive.

Le lapin, un animal peureux

Le lapin est une proie et non un prédateur comme le chat.

 

Par conséquent, il est très attentif et sensible aux bruits qui l’entourent.

 

Un bruit inconnu et fort peut facilement l’effrayer et même créer une véritable crise de panique.


Les lapins aiment le calme et la délicatesse, contrairement à beaucoup d'enfants qui sont plutôt bruyants, impatients et parfois brutaux involontairement.

 

Ainsi, lapins et enfants ne font pas toujours bon ménage.

Le lapin, un animal à responsabilités

Le lapin peut vivre jusqu’à 14 ans !

 

Ainsi, si votre boule de poils risque d’intéresser votre enfant les premiers jours de son arrivée à la maison, ce dernier risque fort de s’en désintéresser très rapidement.

 

Ce sera donc vous qui devrez vous en occuper et ce, durant les 10 années à suivre !

 

Et contrairement à ce que l’on peut croire, un lapin demande beaucoup de temps et d’investissement au quotidien si l'on ne veut pas qu'il soit malheureux.

Le lapin, un animal qui demande de la patience

Le lapin est un animal vif et intelligent.

 

Il reconnaît son nom, sait ce qu’il a le droit de faire de ce qu’il n’a pas le droit de faire, il sait lorsqu'il est en train de faire une bêtise, il aime qu’on le félicite et qu’on le câline, mais il reste néanmoins une forte tête de mule.


Ainsi, il déteste qu’on le dérange durant sa sieste, est beaucoup moins joueur qu’un chat ou qu’un chien, et n’est donc pas aussi disponible que peuvent l’être d’autres animaux de compagnie. Il faut ainsi faire preuve de patience et de persévérance, une forme de sagesse que les enfants n'ont pas forcément.

 

Ainsi, le lapin peut être un formidable animal de compagnie pour toute la famille et si celui-ci est offert en cadeau à un enfant, il doit apprendre à le manipuler et à le respecter.

 

De plus, il ne doit pas être le seul à assumer les responsabilités qu'entraîne l'adoption de l'animal.

 

Outre cela, le lapin est un petit compagnon de vie adorable qui devient très vite, un membre à part entière de la famille !


Lundi 25 Juin 2012

http://wamiz.com/rongeurs/actu/le-lapin-un-animal-pas-si-ideal-pour-les-enfants-2489.html

 

l-enfant-lapin-675934.jpgVoir également :

http://www.margueritecie.com/enfantlapin.php

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3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 15:50

 

 

Âgé d'une centaine d'années, il était le dernier représentant d'une espèce distincte de tortues géantes des Galapagos.

George le Solitaire dans le parc national des îles Galapagos, le 29 avril 2007.
George le Solitaire dans le parc national des îles Galapagos, le 29 avril 2007. (Photo Guillermo Granja. Reuters)

 

«Georges le solitaire», la dernière tortue géante de son espèce, vivant dans une des îles de l’archipel des Galapagos, est mort dimanche, a annoncé le service du parc national des Galapagos.


L’animal était l’unique survivant de l’espèce Geochelone Abigdoni.


Les causes du décès de la tortue géante, dont l'âge était estimé à plus de cent ans - elles peuvent vivre jusqu'à 200 ans -, demeurent pour l’instant inconnues. Une nécropsie sera pratiquée ultérieurement.


«Georges le solitaire» («El Solitario Jorge») avait été découvert en 1972 sur l'île de Pinta, alors que les scientifiques pensaient que cette espèce de tortue était éteinte depuis longtemps.


Des tentatives pour assurer sa reproduction avaient toutes échoué, malgré l’introduction dans son enclos de deux tortues femelles, génétiquement proches, originaires de l'île d’Espanola, une autre île de l’archipel.


Les îles Galapagos, dans l’océan Pacifique, sont situées à environ 1 000 km des côtes sud-américaines et appartiennent à l’Equateur.

 

Emblématiques des travaux de Charles Darwin sur l'évolution des espèces, elles abritent une faune et une flore très variées.

25 juin 2012

http://www.liberation.fr/sciences/2012/06/25/george-le-solitaire-s-eteint-et-son-espece-avec-lui_828841

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3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 15:40

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Ces animaux provenant majoritairement des pays de l’Est sont-ils en bonne santé ? Enquête


BRUXELLES

Les témoignages de citoyens ayant perdu leur petit chiot acheté dans une animalerie ou grande surface, terrassés par des pathologies de manière fulgurante, ne manquent pas.


Souvent, les passeports indiquent les mêmes pays d’origine : Slovénie, Slovaquie, République Tchèque.

 

Depuis des années, les associations de protection animale tirent la sonnette d’alarme quant à l’importation d’animaux de l’étranger vers la Belgique et plus particulièrement des chiens en provenance des pays de l’Est.

 

Le problème est le même pour le chats, dans une moindre mesure.

 

Animaux en Péril a toujours milité en faveur d’un arrêté royal interdisant la vente, par des animaleries et des grandes surfaces, de ces chiots et chatons originaires de lointaines contrées.

 

En vain, jusqu’ici…


Face à cette problématique de commercialisation des chiens, bien qu’on ne dispose pas de chiffres sur le nombre de ces chiots qui meurent précocement, le SPF Santé publique et bien-être animal a lancé un groupe de travail.

 

Qui n’a, pour l’heure, pas encore pu prouver un lien évident entre les décès de ces chiens et leur provenance, dans ces cas-ci, des pays de l’Est.


“Le tableau dessiné par les associations est bien noir, dit d’emblée Bruno Cardinal, de la Cellule Bien-être animal. Il y a certes, des bruits qui courent. Mais le groupe de travail, composé de professeurs d’université, de vétérinaires, des commerçants et leurs syndicats n’est jamais arrivé à faire ce lien. Pour autant, on n’affirme pas le contraire… Un avis sur ce point sera rendu cette année à la ministre Onckelinx.”


Selon les statistiques que la DH a pu se procurer, en 2011, quelque 154.000 nouveaux chiens ont été identifiés et enregistrés au moyen d’une micropuce en Belgique.  

 

“Pour la grosse majorité il s’agit de chiots” , précise Bruno Cardinal. Et parmi eux, 30.000 – soit environ 20 % –, ont un passeport étranger. Et la “grosse majorité proviennent de l’Est” ; 10.448 de Slovaquie, 8.042 de République Tchèque, 2.600 de Hongrie, 300 de Pologne, etc. Par ailleurs, 5.000 sont importés des Pays-Bas, le reste est originaire d’Espagne, de France, etc.

 

“Les commerçants préfèrent vendre des chiots tchèques ou slovaques car ils vivent en famille avant d’être importés, ils sont plus socialisés que des chiots qui grandissent dans de gros élevages belges…”

 

Un avis qui contraste avec celui des associations de bien-être animal (voir ci-contre). Pour autant, côté du SPF, on insiste : “La Belgique est à la pointe en la matière et est loin d’être inactive” .


Depuis le 1er mars 2011, “on impose à tous les commerçants qui veulent faire venir des chiots de l’étranger de montrer des passeports et certificats signés par les autorités de ces pays qui garantissent des conditions favorables d’élevage” .

 

Cette exigence, qui, au départ, n’était pas européenne, l’est devenue suite à l’insistance de notre pays…


Une question récurrente revient néanmoins; pourquoi importer tant de chiens alors que chaque année, on estime qu’entre 25.000 et 30.000 de chiens sont euthanasiés annuellement, “parce que les refuges ne trouvent pas de propriétaires…”

 

Ce n’est pourtant pas demain la veille que la vente de ces chiens dans les grandes surfaces va être stoppée.

 

La mise en place de l’arrêté royal décrit ci-contre s’est heurtée à la volonté politique de libéraliser le secteur…


23/06/2012

Florence Scherpereel

© La Dernière Heure 2012

http://www.dhnet.be/infos/societe/article/399362/20-des-chiens-enregistres-proviennent-de-l-etranger.html

 

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 16:10

 

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Le Sari Zoo (Iran) proposait un atroce spectacle aux visiteurs et en faisait sa publicité. Des ânes vivants étaient jetés aux lions.


Des visiteurs ont filmé l’abominable scène et ils ont posté la vidéo sur internet.


Les défenseurs des animaux, révoltés en voyant ces images, ont réussi à forcer le propriétaire à mettre un terme à cette pratique il y a quelques semaines.


Les internautes voudraient aller plus loin et demandent à ce que les propriétaires du zoo soient punis.


Dans la nature, les lions tuent leur proie en quelques minutes alors que dans le zoo, les prédateurs n’ont pas d’expérience de chasse, du coup cela leur prend environ une heure.

Selon Reza Javalchi, le président de la société iranienne de prévention contre la cruauté envers les animaux basée à Téhéran, les Iraniens paraissent de plus en plus sensibles à la question du droit des animaux, les autorités iraniennes, en revanche, ne font aucun effort pour actualiser les lois. Là-bas, la cruauté envers les animaux n’est pas vraiment punie.

 

Au maximum, les responsables de ces violences devront s’acquitter d’une amende de 50 euros.


Attention : cette vidéo peut choquer

 

 

Par Frédérique Gilbert dans Animaux et parcs , le 23 juin 2012

http://blogs.rtl.be/animauxetparcs/2012/06/23/choquant-des-anes-vivants-jetes-aux-lions/

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 15:58

Les pluies diluviennes tombées sur le nord des États-Unis ces derniers jours ont inondé le zoo de Duluth, dans le Minnesota, poussant bien malgré eux un ours polaire et deux phoques vers la sortie.

 

États-Unis - Zoo inondé, un ours polaire et deux phoques prennent le large
Photo Fotolia

 

Les précipitations incessantes ont progressivement fait monter le niveau de l'eau dans l'enclos de l'ours polaire mercredi, à tel point que le mammifère n'a plus eu d'autre choix que de se mettre à nager... vers d'autres contrées du jardin zoologique du Lac Supérieur.


Alors que les responsables tentaient une opération de sauvetage, Donald Melton passait en voiture à proximité du zoo.

 

Soudain, M. Melton a vu un animal sur le bas-côté qui ressemblait à première vue à un chien mais qui, à y regarder de plus près, s'est avéré être Feisty (Fougueux) le phoque, lui aussi pensionnaire du zoo.


Feisty avait été emporté par les eaux et s'était retrouvé sur la chaussée.

 

Avec l'aide de pompiers qui passaient par là, M. Melton a pris soin du phoque et d'un de ses congénères qui s'était lui aussi échappé du zoo.


Les trois animaux sont sains et saufs, à la différence d'au moins onze autres locataires du zoo, morts dans les inondations. L'âne Ashley, un harfang des neiges (une chouette) et un urubu à tête rouge (un vautour) font partie des disparus.


«Perdre autant d'animaux d'un seul coup, c'est dramatique. Ils faisaient partie de notre famille», s'est lamentée Susan Wolniakowski, une responsable du zoo.


Parution Juin 2012

http://fr.canoe.ca/artdevivre/animal/article1/2012/06/22/19909296-afp.html

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 15:39
Un saumon transgénique AquAdvantage et un saumon classique, au même âge -
Crédit: AquaBounty
 
Les animaux génétiquement modifiés sont prêts à garnir nos assiettes.
Mais les Européens, réticents à en consommer, sont plus sensibles au bien-être animal qu'à l'argument selon lequel ces animaux résoudraient la faim dans le monde.

 

Un saumon qui grossit deux fois plus vite, il y a anguille sous roche...

 

Anguille de roche plutôt, puisque c’est avec un gène de ce poisson qu’une société américaine a remanié le patrimoine génétique des saumons d’Atlantique pour accélérer leur croissance.

 

Ces animaux transgéniques pourraient bien être les premiers à se faire une place dans nos assiettes.

 

Bientôt. Jusqu’à présent, à travers le monde, aucun animal aux gènes bidouillés n’est autorisé à entrer dans la chaîne alimentaire humaine.

 

L’arrivée prochaine sur le marché des animaux OGM à des fins de consommation humaine pourrait, selon certains, résoudre les problèmes d’insuffisance alimentaire.

Une question de mois avant que les Américains n’y goûtent

Le saumon AquAdvantage®, de la firme américaine Aquabounty Technologies située dans le Massachusetts, est depuis 2010 en cours d’évaluation par la Food and Drug Administration (FDA), l’agence de santé américaine.

 

Ce poisson transgénique a la capacité de grossir deux fois plus vite qu’un saumon d’Atlantique classique.

 

Il peut arriver sur le marché en 16 à 18 mois, au lieu des trois ans habituels.

 

La recette ? Prélever, sur le saumon chinook du Pacifique, le gène produisant une hormone de croissance et en modifier l’expression à l’aide d’un gène antigel présent chez l’une anguille de roche américaine.

 

Intégrer le tout aux œufs de saumon d’Atlantique qui, normalement, ne produit l’hormone de croissance que lorsqu’il est dans une eau chaude.

 

La version transgénique la sécrète toute l’année, ce qui accélère sa croissance.


Le comité vétérinaire de la FDA estime avec « une certitude raisonnable » que ce saumon transgénique ne diffère pas d’un saumon d’Atlantique classique et est sans danger pour l’humain.

 

Pour la FDA, les probabilités de dispersion des saumons OGM dans l’environnement sont « très basses », car les sites de production des œufs au Canada et d’élevage des alevins dans des bassins confinés en terre ferme, au Panama, sont jugés sûrs.

 

Par ailleurs, l’industriel met en avant le fait que tous ses poissons sont des femelles stériles.

 

Donc même s’il y a fuite de saumons transgéniques en pleine mer, il n’y aurait pas de croisement des espèces.

 

La FDA n’a cependant pas encore donné son feu vert à la commercialisation de ce « Frankenfish », petit nom que lui donnent ses détracteurs, car des incertitudes demeurent sur les risques d’allergie.


Toutefois, l’autorisation de ce saumon serait l’affaire de quelques mois.

 

Et cela ouvrirait une brèche, car d’autres animaux génétiquement modifiés attendent d’être mis sur le marché, comme le porc Enviropigs, dont les excréments moins riches en phosphates sont plus respectueux de l’environnement, ou les poules qui ne transmettent pas la grippe aviaire.

Des animaux transgéniques pour produire plus, ou mieux

Les modifications génétiques d’animaux à des fins de consommation humaine tendent soit à réduire le coût de production des bêtes, en les rendant résistantes aux maladies, en facilitant leur reproduction ou en augmentant la quantité de viande ou de lait produits, soit à améliorer la qualité de la production et à diminuer son impact sur l’environnement.


Au rythme où croissent la population (nous sommes 7 milliards aujourd’hui et serons 9 milliards en 2050) et la demande humaine en protéines animales, les besoins grimpent en flèche.

 

Les Chinois mangeaient 4 kg de viande par personne et par an il y a 40 ans. Aujourd’hui, ils en engloutissent 54 kg.

 

C’est toujours moins que les Américains qui avalent 124 kg de viande chaque année, et 89 kg pour les Européens.

 

Pour assouvir l’appétit de barbaque des humains, 20 milliards d’animaux sont élevés, en ce moment-même, sur la surface du globe, rappelait récemment lors d’un colloque au Sénat Thierry Pineau, responsable du département Santé Animale de l’INRA.

 

Sans compter les milliards de poissons qui engraissent dans les fermes piscicoles.


Alors que 850 millions de personnes ne mangent déjà pas, aujourd’hui, à leur faim, et que plusieurs milliards d’humains ne consomment que rarement de la viande, combien d’entre nous auront de la bidoche à se mettre sous la dent d’ici quelques années ?

 

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Une solution à la faim dans le monde ?

A l’image des plantes OGM, les animaux génétiquement modifiés à des fins de consommation humaine sont présentés par leurs défenseurs comme un moyen de répondre à nos besoins alimentaires.

 

« Boycotter ces animaux génétiquement modifiés serait une crétinerie de premier ordre », avance Louis-Marie Houdebine, ex-directeur de recherche à l’Inra.  

 

« Bien sûr, la famine est un phénomène complexe lié à de nombreux facteurs, dont politiques, explique-t-il. Mais les animaux génétiquement modifiés sont un élément de solution à la famine, car ils constitueraient un apport de nourriture significatif », avance le chercheur, tout en reconnaissant toutefois que « le saumon, aliment de luxe, ne sera jamais accessible aux plus pauvres, même génétiquement modifié ».

 

Pour ce cofondateur de Bioprotein Technologies SA, start-up spécialisée dans la production de biomédicaments à partir de lait d’animaux transgéniques, les manipulations génétiques sont le « simple prolongement de la sélection des espèces que les humains effectuent depuis la création de l’agriculture ».


A contrario, Gilles-Eric Séralini, auteur de Ces OGM qui changent le monde (éd. Flammarion, coll. Champs actuel) et président du Conseil scientifique du Comité de recherche et d’information indépendantes sur le génie génétique, s’inquiète de l’arrivée prochaine des animaux OGM dans nos ventres.

 

Pour leurs conséquences sur l’environnement d’abord. Il estime en effet qu’« il peut déjà y avoir des saumons transgéniques en liberté, ce qui serait un drame car cela aurait forcément un impact sur la biodiversité d’ici quelques années ».

 

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Breveter le vivant, un facteur de famine

Pour leurs conséquences sur l’accès à la nourriture ensuite : « Il y a une forte volonté de l’industrie de breveter les souches animales afin de contrôler l’agriculture et de rentabiliser des technologies chères et difficiles, estime-t-il.

Cela impliquerait de devoir payer des royalties aux industriels détenteurs de ces brevets pour faire se reproduire les bêtes.

Cela n’aiderait en rien à nourrir le monde. Ce serait même bien davantage un facteur de famine ! »


Ce à quoi Louis-Marie Houdebine répond qu’« il ne s’agit pas de breveter le vivant dans son ensemble mais une centaine d’espèces tout au plus ».  

 

« Le brevet en soi n’est pas immoral, mais l’application peut être non équitable », admet-il toutefois, en convenant qu’il ne faut pas aveuglément accepter tous types d’animaux génétiquement modifiés, mais bien de regarder « projet par projet ».


Gilles-Eric Séralini, qui est également expert sur les OGM pour le gouvernement français et l’UE, aborde aussi la question des animaux génétiquement modifiés sous un angle plus éthique.

 

Pour lui, la création de ces « chimères » est la manifestation d’une « volonté de l’homme de s’approprier le monde ».

 

« C’est la première fois depuis que la vie sur terre existe qu’une espèce est capable de s’approprier le patrimoine héréditaire d’êtres vivants à des fins de production industrielle », s’inquiète-t-il. Reste à savoir si ces animaux trouveront des mangeurs.

 

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Homme démiurge mais public hostile

La Commission européenne, certaine que l’autorisation des animaux OGM aux Etats-Unis ou en Chine – pays en pointe sur le sujet - n’est qu’une question de temps, a peur que les industriels de l’UE ne loupent le coche technologique.

 

Elle a donc créé Pegasus (référence au cheval ailé, une autre chimère), un groupe de travail chargé d’évaluer l’opinion publique européenne sur le sujet et de cerner les blocages... pour mieux les décoincer.


Pegasus doit rendre son rapport début juillet mais il ressort des travaux préliminaires que les Européens sont réticents à consommer des bêtes transgéniques.

 

Pas tant en raison de leur impact possible sur l’environnement (qui serait moindre que celui des plantes, car la reproduction ne passe pas ici par la dispersion dans l’air ou le transport des gamètes) que pour des questions éthiques et de bien-être animal.

 

Les pertes animales dues aux manipulations génétiques qui échouent sont jugées moins acceptables que les perte de plantes.


Si toutes les associations européennes de promotion du bien-être animal sont opposées à la commercialisation d’animaux OGM, ce n’est pas le cas de leurs homologues américaines.

 

Elles voient au contraire d’un bon œil les manipulations génétiques destinées à créer du bétail sans corne, pour éviter la souffrance d’être décorné, ou à ne faire naître que des poussins femelles pour empêcher l’élimination des mâles par les producteurs d’oeufs.


Dans les années qui viennent, le scénario le plus probable est celui de l’autorisation, dans certaines régions du globe seulement, d’animaux génétiquement modifiés pour être mangés.

 

Pas sûr que cela résolve la faim dans le monde.

 

Mais ça laissera le temps aux Européens d’avoir l’eau à la bouche, ou de perdre l’appêtit, c’est selon.

 

Le rédacteur :
Alexandra Bogaert 22-06-2012

 

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 15:19

 

Un Guarani. Une communauté guarani pourrait recevoir 83 millions de dollars d'indemnité pour dommages ‘moraux et matériels’
Un Guarani. Une communauté guarani pourrait recevoir 83 millions de dollars d'indemnité pour dommages ‘moraux et matériels’
© Survival

Un procureur public brésilien a demandé au gouvernement de payer la somme de 83 millions de dollars à une communauté guarani à titre de compensation pour les dommages ‘moraux et matériels’ qu’elle a subi.

 

La communauté de Guyra Roká était affectée par les activités de la compagnie Raizen, la filiale brésilienne de Shell.

 

Suite à une campagne d’envergure de Survival, celle-ci a finalement annoncé qu’elle renoncerait à se procurer la canne à sucre en territoire guarani à partir du 25 novembre prochain.


Marco Antonio Delfino de Almeida a intenté une action en justice contre le gouvernement lui demandant de verser une compensation aux Guarani de Guyra Roká pour toutes les années durant lesquelles ils ont été privés de leur territoire et pour le retard que les autorités ont pris pour le démarquer et leur restituer.

 

Il demande également des compensations pour la violence et les problèmes sanitaires et sociaux qui ont affecté les Guarani alors qu’il étaient destitués de leur terre.


Le procureur souhaite que cette indemnité soit consacrée à des projets qui bénéficieront directement aux Guarani. Il a déclaré : ‘Lorsqu’ils reviendront, la plus grande partie de leur forêt aura été abattue.

 

Le sol aura été épuisé en raison des décennies d’agriculture intensive…

 

Les Indiens auront besoin des ressources financières dont ils manquent pour rendre leur terre productive et leur environnement à nouveau durable’.


Les Guarani de Guyra Roká avaient été expulsés de leur terre dans les années 1920.

 

Ils ont passé de nombreuses années dans une réserve où ils ont souffert du surpeuplement et du manque de terre.

 

Lorsque la situation de cette réserve devint intenable, ils s’installèrent dans des campements de fortune au bord d’une route, à proximité de leur terre ancestrale.


Aujourd’hui, bien que leur territoire ait été reconnu par le ministère de la Justice, il ne vivent que sur une petite parcelle de celui-ci.

 

Le reste est occupé par des éleveurs de bétail qui plantent de la canne à sucre pour approvisionner l’industrie brésilienne d’ethanol.


Stephen Corry, directeur de Survival International, a déclaré aujourd’hui : ‘Ce cas témoigne d’une juste reconnaissance des années de souffrance des Guarani spoliés de leurs terres qui ont conduit leurs enfants au suicide et durant lesquelles leurs leaders et leurs aînés ont été régulièrement assassinés.

 

Mais ils n’ont jamais renoncé à leur terre ancestrale et tout ce qu’ils demandent c’est qu’elle leur soit restituée’.

 

Publié 21 Juin 2012

http://www.survivalfrance.org/actu/8430

 

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 15:05

 

INTERPOL a saisi près de 2 tonnes d'ivoire de contrebande, 20 kg de cornes de rhinocéros et plusieurs armes automatiques militaires au cours de l'opération Worthy.

© IFAW


Au cours d’un travail de trois mois dans 14 pays africains, INTERPOL a appréhendé plus de 200 personnes et saisi près de 2 tonnes d’ivoire de contrebande, 20 kg de cornes de rhinocéros et plusieurs armes automatiques militaires.


L’opération WORTHY, menée conjointement par INTERPOL et le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW), vise à combattre les organisations criminelles impliquées dans le commerce illicite d’ivoire.

 

Des peaux de lion, de léopard, de guépard, de crocodile et de python, ainsi que des oiseaux tropicaux vivants, des tortues et d’autres espèces protégées ont également été retrouvés dans des cargaisons destinées à alimenter le trafic international.


Plus de 320 représentants issus des différents services de police, des douanes, des agences de protection de l’environnement, des services vétérinaires, des services de sécurité aéroportuaire, du ministère du tourisme et de la justice étaient réunis dans le cadre de l’opération Worthy. Celle-ci a donné lieu à des interventions sur les marchés, dans les ports, les boutiques, aux frontières et sur les routes.


« Pour IFAW, aucune mort d’éléphant ne peut se justifier. Nous ne resterons pas les bras croisés alors que des éléphants continuent d’être massacrés pour rien », a déclaré Kelvin Alie, Directeur du programme Criminalité faunique et sensibilisation des consommateurs chez IFAW.

 

Certains pays de l’aire de répartition des espèces concernées se mobilisent d’ores et déjà pour protéger leurs éléphants.

 

Nous devons faire tout le nécessaire pour les aider dans leur tâche.

 

Les pays développés doivent se joindre à IFAW pour former des agents de protection de la faune sur le terrain, étudier les dynamiques du trafic et préserver l’avenir de notre patrimoine naturel mondial.


« Jamais dans son histoire INTERPOL n’a mené d’opération d’une telle envergure pour combattre le commerce illicite d’ivoire. Outre le grand nombre de saisies et d’arrestations, elle a permis de mieux connaître les organisations criminelles qui lèvent des millions de dollars en détruisant la faune sauvage et son habitat, et qui sont bien souvent aussi responsables de meurtres, de corruption et de blanchiment d’argent », explique David Higgins, responsable du programme sur la criminalité environnementale pour INTERPOL.


« Les informations collectées au cours de l’opération Worthy nous permettront de préciser les liens entre les braconniers et les grands réseaux criminels. En identifiant les itinéraires internationaux des produits de contrebande, en arrêtant les cerveaux du trafic et en s’attaquant aux différents maillons de la chaîne, nous pouvons faire progresser la protection de l’environnement et de la biodiversité sur notre planète », a conclu M. Higgins.

 

L’Éthiopie, le Botswana, le Ghana, la Guinée, le Kenya, le Liberia, le Mozambique, la Namibie, le Nigeria, le Rwanda, l’Afrique du Sud, le Swaziland, la Zambie et le Zimbabwe ont pris part à l’opération Worthy.


Alors même que l’opération WORTHY était en cours, le Bureau de la police forestière chinoise (BPF) découvrait, grâce aux informations fournies par IFAW, 700 cas de trafic d’ivoire lors d’une opération menée sur Internet et sur les marchés d’antiquités. Dans le cadre de cette opération, 13 réseaux ont été démantelés, 1 031 contrebandiers appréhendés et 130 000 animaux sauvages et produits dérivés saisis. 7 155 boutiques avec pignon sur rue et 628 sites web vendant illégalement des animaux ont été fermés et 1 607 messages en ligne ayant trait au trafic de vie sauvage ont été supprimés.

 

Pour mener à bien ces interventions, pas moins de 100 000 agents venant de différentes provinces du pays ont été mobilisés.


À la demande du BPF, IFAW apporte son concours en analysant les annonces illégales identifiées et en assurant le suivi de l’activité des sites concernés.


« IFAW est fier de voir que les efforts déployés et les informations collectées par ses membres ont contribué à la réussite de ce grand coup de filet » a déclaré Grace Ge Gabriel, Directrice régionale d’IFAW pour l’Asie.

 

« Nous tenons à saluer les forces de l’ordre chinoises pour leur initiative. IFAW se tient prêt à les aider et à leur fournir davantage d’informations. »


La situation est particulièrement alarmante pour les éléphants.

 

Cette année, IFAW a tiré la sonnette d’alarme après le massacre de centaines d’éléphants au Cameroun.

 

Un récent rapport publié par IFAW explique que la demande en ivoire en provenance de la Chine et des autres pays asiatiques est largement responsable du braconnage.

 


IFAW forme les membres des forces de l’ordre à endiguer le trafic de faune sauvage dans plusieurs pays d’Afrique, du Moyen Orient, d’Asie, d’Océanie et des Caraïbes.

 

Depuis 2006, plus de 1 300 agents gouvernementaux à l’avant-garde de cette lutte ont été formés.

 

Au cours du seul mois de juin, IFAW a organisé des formations au Bhoutan, à Brazzaville (Congo), à Dubaï et au Kazakhstan.


AuteurFonds international pour la protection des animaux

 

Paru le 20.06.12

http://www.natura-sciences.com/biodiversite/actions-protection/interpol-commerce-illicite-animaux.html

 

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