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15 juillet 2012 7 15 /07 /juillet /2012 15:03

 

Votre chien aboie pour un oui ou pour un non ?

Vous en avez assez de le reprendre et vos voisins n’en peuvent plus tout court ?
Il est temps de faire cesser cette cacophonie.
Voici quelques conseils pour retrouver la sérénité.

 

Le chien a un instinct de protection particulièrement fort, il est donc normal qu’il aboie lorsque quelqu’un sonne, lorsque quelqu’un marche autour de la maison ou quand il y a un bruit suspect.

 

En revanche, si votre compagnon aboie à tout bout de champ, en votre absence ou à l’encontre de vos visiteurs, il est important de prendre les choses en main.

 

Si vous êtes certain qu’il est en bonne santé, il faut alors trouver les causes de son trouble.

 

« Ce comportement peut avoir plusieurs origines mais il est toujours révélateur de stress, commente un vétérinaire de Nouméa. Il est quasiment certain que la cause se trouve dans la relation entre la famille et l’animal. »


Si votre chien ne se manifeste que quand vous n’êtes pas là, il est probable qu’il exprime une anxiété liée à la solitude, à l’hyperactivité ou à des peurs.

 

Plusieurs questions peuvent alors être posées : « Comment vous comportez-vous quand vous quittez la maison ?

Quand a-t-il été séparé de sa mère ?

Fait-il suffisamment d’exercice ?

Ses habitudes ont-elles été modifiées ? »

 

Par ailleurs, s’il aboie constamment, il se peut également qu’il y ait des raisons que l’on pourrait qualifier de plus sociales.

 

« Votre chien a peut-être du mal à se situer au sein de la famille, est-il par exemple en position de dominé ?

Ou trop dominant ?

Est-il jaloux ou frustré ? »

La liste, malheureusement, est longue…

Les solutions.

Si le problème est invivable, il peut être judicieux d’aller consulter un professionnel.

Celui-ci pourra vous conseiller un traitement.

 

« La première solution, c’est la thérapie comportementale, précise le vétérinaire. Il s’agit d’une rééducation du chien et du maître où l’on apprend à corriger les mauvaises habitudes. »

 

On peut par exemple lui apprendre à se détacher de son maître en ne répondant pas toujours à ses sollicitations, à rétablir la hiérarchie au sein de la famille.

 

Dans les cas les plus ennuyeux « on peut aussi envisager un collier anti-aboiement à air.

Mais dans ce cas, on n’agira que sur les effets, pas sur les causes.

Le résultat est d’ailleurs le même pour les médicaments antistress qui peuvent êtres administrés sur les chiens trè stressés.

C’est pourquoi il vaut mieux combiner ces traitements à une thérapie. »

 

Notez que l’ablation des cordes vocales est interdite.

 

Elle handicaperai votre chien et ne ferai qu’accentuer son mal-être.

 

Enfin, n’oubliez pas, le stress est très communicatif.

 

Alors, essayez de rester zen et surtout ne malmenez pas votre compagnon à quatre pattes.

 

Publié le dimanche 08 juillet 2012 Par Celia Delors

http://www.lnc.nc/article/coco-tv/mon-chien-aboie-tout-le-temps-que-faire


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15 juillet 2012 7 15 /07 /juillet /2012 14:48

 

Thérapeute. Voilà le job de Max, le chien de Rachel Lehotkay, docteure en psychologie spécialisée en zoothérapie.

 Chien à lunettes / The Giant Vermin via FlickrCC Licence by

- Chien à lunettes / The Giant Vermin via FlickrCC Licence by -

Une thérapie assistée par l'animal. C'est l'idée de la zoothérapie.

 

«L'animal fait partie du monde spirituel et physique des humains depuis des millénaires», explique Rachel Lehotkay, psychologue-zoothérapeute aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG).


Certes, mais pourquoi le chien?

 

«C'est le premier animal à avoir été domestiqué, au début c'était d'ailleurs plus pour l'affection que pour la chasse.»

 

Et les chiens sont plus sociables que les félins, qui sont solitaires.

 

Max est un labrador, «une race connue pour être calme et aimer tout le monde».

 

Pour être thérapeute, un chien doit être évalué et éduqué.

 

«J’ai suivi 4 ans d'éducation canine avec Max», précise la psychologue.

 

Qui ajoute:

«On s'attache aux animaux de compagnie, ce sont comme des enfants. Je dirais même que l'animal est un enfant perpétuel, un stimulus de l'attachement. C'est un animal social, on peut projeter sur lui et il provoque un comportement maternel. Qui permet aussi de recevoir et d'exprimer de l'attention.»

 

bibox.png

Médiation via l’animal

Comment un chien devient-il thérapeutique?

 

On l'utilise pour des thérapies complémentaires, de médiation.

 

L'animal devient alors un auxiliaire qui facilite le lien thérapeutique.

 

Un intermédiaire, un médiateur entre patient et thérapeute.

 

Concernant cette création du lien thérapeutique, la psychologue précise que «les patients veulent voir Max» et qu’elle n’est elle-même que celle qui tient la laisse.

 

C'est le chien qui prime.

 

Mais l'animal reste un adjoint thérapeutique, il ne remplace pas la relation entre deux humains.


A Genève, cette thérapie est surtout utilisée chez des adultes avec un handicap mental:

«Ces gens souffrent de troubles du comportement liés à des difficultés de communication et à de l'isolement. La thérapie à médiation animale permet de réduire ces troubles. Ces patients sont des personnes non verbales pour qui  l'aspect lien et communication est important. Le chien est une source de motivation sensorielle, motivationnelle, socialisante. Promener Max, cela suscite contact et activités. Et le stimulus est positif car multisensoriel: sons, odeur, vision (un chien attire l'attention), toucher (la fourrure est agréable à caresser). On peut vraiment parler d'effets bénéfiques tant physiologiques que psychologiques liés à la compagnie des animaux.»

Autisme et zoothérapie

La zoothérapie est aussi utilisée pour l'autisme. Rachel Lehotkay:

«Dans cette pathologie, l'importance de la stimulation sensorielle n'est plus à démontrer car le patient souffre de repli sur soi. Le chien permet donc de l'aider à se tourner vers l'extérieur, d'apprivoiser le contact physique et de développer des aptitudes sociales. La zoothérapie permet la médiation entre le rejet des contacts sociaux et l'acceptation des relations interpersonnelles. Ce qui permet de diminuer la tendance au retrait des autistes et les comportements inappropriés, comme les automutilations, les mouvements stéréotypés tout en  augmentant les comportements sociaux appropriés grâce au contact visuel, à l'imitation des gestes.»

Comment se passent les séances?

 

Elles sont hebdomadaires, de 30 minutes ou d'une heure, en groupe ou individuelles:

«Dans mon groupe d'autistes avec retard modéré, je place mon chien Max au centre de la pièce sur un tapis rouge pour qu'il focalise l'attention. Au fil des séances, les patients ressentent un sentiment d'utilité et de responsabilité quand ils promènent Max. Et pour un enfant mutique qui va parler au chien, cela lui permet de restaurer une connexion saine via une relation avec des animaux. Le chien fait office d’objet transitionnel: quand ils disent “Max est triste”, les patients parlent d'eux via le chien, c’est un moyen de faire sortir l'émotion. En outre, ce sont souvent des patients très médicalisés, qui voient beaucoup de médecins. Leur proposer le chien, c'est différent!»

Cécile Aubert

Publié le 05/07/2012

http://www.slate.fr/story/58909/chien-psychoterapeuthe-autisme

 

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15 juillet 2012 7 15 /07 /juillet /2012 14:41
Ella the Snow Dog / jpctalbot via FlickrCC License by

 

Le chien est plus qu’un ami fidèle: il peut prévenir l’asthme de l’enfant.

Selon une étude présentée au 112e congrès de la American Society for Microbiology à San Francisco, les micro-organismes qui habitent sur le chien renforcent le système immunitaire des enfants et les protègent contre le virus respiratoire syncytial, dont un des symptômes est l’asthme.


«Dans cette étude, on a trouvé que, quand on expose des souris à de la poussière qui vient de maisons dans lesquelles vivent des chiens, elles sont protégées contre le virus respiratoire syncytial (VRS)», explique Dr Kei Fujimura, une biologiste moléculaire à l’université de Californie-San Francisco.

 

Elle ajoute:

«Ces résultats sont la première étape vers une thérapie qui protège les enfants contre le VRS et donc diminue l’occurrence de l’asthme à long terme.»

 

Comme le souligne Discovery News, de précédentes études avaient montré qu’il y avait des différences entre la poussière d’une maison avec ou sans chien et aussi que les enfants qui avaient un chien étaient moins sujets à l’asthme.


Les biologistes ont voulu savoir s’il y avait un lien. Pour cela, ils ont mis la poussière dans une solution et l’ont donnée à manger à des souris.

 

Après huit jours, ils ont inoculé le virus VRS aux souris.

 

Celles qui avaient ingéré la poussière n’ont pas développé les symptômes du VRS.


Pour Kei Fujimura, ces résultats confirment l’hypothèse selon laquelle être en contact avec des animaux pendant l’enfance stimule le système immunitaire pour défier le développement de l’asthme et d’autres allergies.

 

Pour le professeur Suresh Mahalingam, virologiste à l’université Griffith à Brisbane, cette recherche est très importante parce que le VRS touche 90% des enfants (tous ne développent pas d’asthme).


Comme le souligne ABC News, il n’y a pas que pour combattre l’asthme que le chien est bon pour notre santé: il nous protège contre les maladies cardiovasculaires, contre l’anxiété, contre la solitude (et il nous rend plus sociable), il nous aide dans la convalescence, nous pousse à être plus actif et apparemment nous fait moins aller chez le médecin, selon une étude australienne qui a montré que les propriétaires de chiens et de chats consultaient moins.


Photo: Ella the Snow Dog / jpctalbot via FlickrCC License by
Publié le 05/07/2012
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14 juillet 2012 6 14 /07 /juillet /2012 16:00

 

Neko Café Club. Haya BS via Flickr CC Licence by

Vous avez un chat?

 

Vous êtes une femme?

 

Tremblez...

 

Selon le Telegraph, une recherche, menée sur plus de 45.000 femmes, révèle que celles-ci sont plus sujettes au suicide si elles ont un chat.

 

Non parce que les chats seraient des êtres déprimants, ou parce que les femmes qui en posséderaient se projetteraient en vieille femme, seule, aigrie, dans un appartement plein de matous (de quoi vous suicider), mais parce les défécations de chats contiennent des parasites pouvant pousser au suicide.

 

Les personnes qui sont en contact avec ces matières (de même que celles qui mangent de la viande crue ou des légumes non lavés), encourent donc un danger plus grand.

 

Le parasite en question est appelé Toxoplasma gondii.


Environ un tiers de la population mondiale est infectée par le parasite en question, selon le Telegraph, «qui ne niche dans les cellules du cerveau et des muscles, souvent sans produire le moindre symptôme».

 

Selon Le Figaro, l’infection, appelée toxoplasmose (et que les femmes enceintes connaissent bien), sévit «partout dans le monde avec une fréquence variant en fonction du climat et des habitudes alimentaires».

 

Le quotidien précise:

«En France, un rapport de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) publié en 2005 indiquait que près de la moitié des adultes sont infectés et que le nombre de cas survenant chaque année atteint 200.000 à 300.000 dont environ 6.000 femmes concernent des femmes enceintes.»

Très souvent, l’infection est tout à fait bénigne, mais chez les personnes dont les défenses sont faibles (un individu immunodéprimé), la toxoplasmose peut entraîner des lésions cérébrales et sans traitement, la toxoplasmose cérébrale, très grave, peut engendrer des troubles psychiatriques.

Selon Teodor Postolache, professeur de psychiatrie associé à l’université de Médecine du Maryland, et co-auteur de l’étude citée par le Telegraph:

«Nous ne pouvons pas dire avec une certitude absolue que le T. gondii a provoqué les tentatives de suicide, mais nous avons trouvé une association prédictive entre l’infection et les tentatives de suicide plus tard dans la vie de l’individu, une association qui commande de conduire les études.»

Photo: Neko Café Club. Haya BS via Flickr CC Licence by
Publié le 03/07/2012
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eric-rosier-portrait-femme-chat-flou-7506.jpg

Cette photographie d'Elise est ...

erosfoto.over-blog.com

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14 juillet 2012 6 14 /07 /juillet /2012 15:45

Une association de protection des animaux dénonce la vente à la sauvette de chiens dans la rue.

 

La police confirme être de plus en plus sollicitée à ce sujet.

Des chiots, dont on n'ignore la provenance, sont vendus illégalement dans les rues bordelaises.
Des chiots, dont on n'ignore la provenance, sont vendus illégalement dans les rues bordelaises.
(photo archives François Trasbot)

"C'était la semaine dernière, rue Porte-Dijeaux, pendant la pause déjeuner.

 

Fabienne qui partait faire les soldes en est revenue bredouille et écœurée. Alors qu'elle marchait dans la rue, elle a aperçu, allongée à côté d'un homme qui mendiait, une chienne entourant des chiots, mamelles gonflées, sans eau malgré la chaleur.

Elle s'est approchée pour caresser les animaux et a tout de suite compris qu'elle gênait une transaction.

« Cela m'a choquée qu'on vende ainsi des chiens dans la rue, témoigne-t-elle. Il y a deux mois, on m'a déjà proposé deux chats à 10 euros, rue Sainte-Catherine. C'est insensé ! ».

La jeune femme a alors posé des questions sur l'origine des animaux, a volontairement haussé le ton en parlant d'activité illégale avant d'être littéralement dégagée par ses interlocuteurs."


Rarement en flagrant délit

Quand la police est arrivée, il n'y avait ni mendiant ni chiens à l'endroit indiqué.

 

Les services de police confirment cependant qu'ils sont de plus en plus sollicités pour ces ventes à la sauvette d'animaux dans les rues de Bordeaux, notamment à Sainte-Catherine ou Porte-Dijeaux.

 

Suite à des courriers de riverains, de commerçants, d'élus eux-mêmes alertés par leurs administrés, des vérifications et enquêtes ont été menées.

 

Sans grand résultat tant il est difficile de surprendre la vente illégale en flagrant délit.

 

« Le mieux est de prévenir le 17 dans l'instant », conseille un policier que cette problématique touche.

(Prenez des photos si vous le pouvez)


Attention cependant à ne pas faire l'amalgame avec les chiens de sans domicile fixe, fidèles compagnons de route avec lesquels ils partagent la même galère, qu'ils ne quitteraient pour rien au monde, quitte à dormir dehors si l'animal n'est pas le bienvenu en halte d'accueil.

 

Erik, rencontré en fin de semaine dernière rue Sainte-Catherine le prouve et tient à le montrer : alors qu'il ne sait pas de quoi son dîner sera fait, il extirpe un sac de croquettes pour chien de son baluchon. « Sans lui, je ne serais plus là alors je m'occupe déjà de lui ».


Les animaux servent souvent à amadouer le passant.

 

« Mais là, quand on discute un peu avec ces mendiants, sous couvert de mendicité, ils le proposent clairement à la vente », explique Laurent Blanchard, passionné et inconditionnel de la cause animale au sein de « Vénus ».

 

Il y a deux ans, son association a récupéré plusieurs chiots de type labrador ainsi vendus dans la rue « par des gens des pays de l'Est et confisqués en tant qu'objet du délit de vente à la sauvette. Nous les avons fait adopter ».

 

« Je comprends la misère énorme de certains, mais je ne conçois pas qu'on fasse du business sur le dos des animaux, en se moquant de leur confort, ce qui revient à de la maltraitance. Avant, pour faire craquer les gens et les convaincre de donner un peu d'argent, certains amenaient leurs enfants ou leurs bébés dans la rue, maintenant, ce sont les chiens », ne décolère-t-il pas.

 

Pour certains passants, pris de pitié ou frappés d'un coup de foudre pour le petit animal aux yeux implorants, c'est comme un achat compulsif.

 

Mais cet animal sans papiers, sans passé, sans suivi vétérinaire est aussi la garantie de nombreux problèmes à venir.


Il y a des endroits réglementés - animaleries, éleveurs, voire petites annonces - pour vendre des animaux.

 

« Au-delà de six mois, ils doivent être identifiés », rappelle Laurent Blanchard.

 

Car une question le taraude : d'où viennent ces chiens vendus dans la rue ?

 

L'animal devenant produit de consommation, il peut faire l'objet d'un trafic, être volé et revendu.

 

D'où les appels à la vigilance de certaines associations de défense des animaux, comme la Fondation 30 millions d'amis, qui préconisent de ne jamais laisser un animal sans surveillance, même dans une voiture ou dans un jardin clôturé un jour d'absence de propriétaire.

 

« Cela pourrait alimenter les trafics de certains qui font la manche avec un animal ».

 

Publié le 02/07/2012 Par Florence Moreau

http://www.sudouest.fr/2012/07/02/chiots-sous-le-manteau-759208-2780.php

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14 juillet 2012 6 14 /07 /juillet /2012 15:34

 

Ils sont nés au milieu du printemps, et le film ci-dessous, depuis, n'en finit plus de faire le tour de la Toile.

 

Diffusé par le zoo Skazka de Yalta, dans le sud de l'Ukraine, il annonce à la terre entière que la tigresse blanche Tigrioulia, ainsi nommée en l'honneur de l'opposante et ex-première ministre Ioulia Timochenko, a mis au monde quatre tigreaux de même couleur (l'un d'eux est même albinos). Irrésistibles, n'est-ce pas?  Mais ces quadruplés, s'ils assurent à leurs détenteurs un beau succès pour l'été, font grincer bien des dents.

 

 


"Nous sommes heureux que ces bébés soient sains et forts", ont commenté les responsables du zoo.

 

Ils peuvent l'être!

 

Car si les tigres blancs sont si rares,  ce n'est pas parce que leur habitat naturel est ravagé par la déforestation - une fois n'est pas coutume -, mais  parce qu'ils résultent d'une anomalie de la nature.

 

Anomalie magnifique, mais qui ne suffit pas à en faire une sous espèce à part entière.


Le tigre blanc n’a rien à voir non plus avec le fameux « tigre des neiges », ou tigre de Sibérie, comme on le croit souvent.

 

Il s'agit tout simplement d''un tigre du Bengale (la sous-espèce la plus répandue), auquel une mutation génétique - appelée leucisme - a ôté  sa couleur fauve.

 

Le tigre blanc peut donc se reproduire avec les autres tigres du Bengale.

 

Mais sa mutation étant récessive, il perd alors sa somptueuse fourrure crème rayée de noir.


Voilà pourquoi le tigre blanc n’existe pas dans la nature.


Comme le rappelle le site militant Code animal, cette lignée  trouve son origine dans un unique individu, nommé Mohan et capturé en 1951 par le maharajah de Rewa (nord de l’Inde).

 

Accouplé avec sa propre fille, Mohan donna naissance à quatre tigreaux  blancs, qui furent eux-mêmes mis à contribution pour transmettre leur mutation de façon visible.


Voilà donc le hic: pour conserver sa robe si prisée, le tigre blanc doit se reproduire avec ses cousins les plus proches - ou mieux encore, avec sa propre fratrie ou descendance.

 

Une consanguinité qui fragilise un peu plus les animaux à chaque génération, et qui se traduit par une forte mortalité à la naissance.

 

Avec, pour les survivants, des risques non négligeables de présenter d’autres anomalies  – strabisme, déficience immunitaire, scoliose ou malformations.


Le tigre blanc est un tigre du Bengale, mais privé de sa robe fauve


Pourquoi, alors, perpétuer la lignée?

 

Parce que le public se l'arrache!

 

Celui des cirques  tout d'abord, auxquels la blanche créature fut longtemps destinée en priorité.

 

Et plus récemment celui des zoos.

 

On estime qu'il y a aujourd'hui plusieurs centaines de tigres blancs dans le monde,  répartis pour l'essentiel  dans des parcs nationaux et zoologiques.

 

Rien qu'en France, plusieurs zoos en possèdent.

 

En 1991, celui de Beauval fut le premier à accueillir un couple: il y est toujours, et fit aussitôt grimper ses recettes en flèche.


Ces établissements privés  peinant souvent à joindre les deux bouts, comment résister à cette manne?

 

C'est en tout cas l'opinion de Marc Muguet, directeur du Domaine des Fauves (ancien zoo des Abrets, dans l'Isère), où Sanka,  née le 7 mai 2011 à Touroparc (Saône et Loire), est arrivée en mars.

 

Un compagnon nommé Kalan  l'a rejointe depuis, né le 5 juin 2011 au zoo de Maubeuge.


Dans un communiqué diffusé le 9 avril, Marc Muguet justifie ce choix:

" C'est vrai qu'au niveau de la conservation des espèces, il n'y a pas d'intérêt zoologique à détenir ces animaux. Mais ils sont là, ils existent dans de nombreux parcs, et je trouve normal que les Rhônalpins puissent voir un tigre blanc sans être obligés de faire plus de 150 km. C'est aussi ça la nature, des anomalies génétiques, et je pense que c'est intéressant aussi d'expliquer aux visiteurs à travers plusieurs panneaux pédagogiques comment de tels animaux existent. Enfin c'est une manière de sensibiliser le public sur la grave menace d'extinction qui pèse sur les tigres en général".


Tous ne sont pourtant pas d'accord avec cette philosophie.

 

Aux Etats-Unis, l'Association des zoos et des aquariums (AZA) a publié l'année dernière un livre blanc (White paper) recommandant l'interdiction de ces pratiques de reproduction "destinées à augmenter l'expression phénotypique de certains allèles rares", dont les conséquences physiques et biologiques "compromettent sérieusement le bien-être des animaux". 


"Ces pratiques d'élevage sont également problématiques dans une perspective de conservation", ajoutent les experts de l'AZA. Une opinion que partage Pierre Gay, ex-directeur du Bioparc zoo de Doué-la-Fontaine (Maine-et-Loire), très impliqué dans la conservation d'espèces menacées et membre de l'Association européenne des zoos et des aquariums (EAZA):

"On compte environ mille parcs zoologiques dans le monde susceptibles d'accueillir des tigres dans de bonnes conditions. Or, ces lieux ont pour mission de conserver la biodiversité et de garantir la survie des espèces en voie d'extinction. Il est donc nécessaire d'y réserver  les enclos à tigres aux sous-espèces pures les plus menacées dans leur milieu naturel. Pas  à des tigres de cirque", juge-t-il.

 

Quatre d'un coup

 

Toutes sous-espèces confondues, il reste actuellement moins de 3 500 tigres à l'état sauvage, répartis dans treize pays du continent asiatique et pour la plupart regroupés dans des biotopes fragmentés représentant moins de 7 % de leur ancienne aire de répartition.

 

Parmi les plus menacés: le tigre de Sumatra et celui de Sibérie.


Une fois tout cela en tête, on regarde autrement les  petits de Tigrioulia, non? Et pourtant, c'est vrai qu'ils sont sacrément mignons...

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14 juillet 2012 6 14 /07 /juillet /2012 15:11

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Le mercure monte dans l'hémisphère nord et les vétérinaires en profitent pour rappeler quelques conseils pour prendre soin des chiens par temps de canicule.

 

"La plupart d'entre nous adorons profiter du soleil, mais la chaleur peut avoir un impact négatif sur votre santé et celle de votre animal domestique", rappelle Carolynn MacAllister, vétérinaire à Oklahoma State University, dans un communiqué.

 

"Les coups de chaleur sont tout aussi dangereux pour les animaux que pour les humains".


Il est recommandé de privilégier les promenades pendant les heures les plus fraîches de la journée et laisser son chien à la maison en cas d'humidité.  

 

"Les chiens ne suent pas comme nous les humains", ajoute la spécialiste.

 

"Ils ont besoin d'haleter pour rester au frais".

 

Cela veut dire qu'il faut laisser son chien dans un endroit frais et bien aéré (pas une voiture ou un garage).


Si le chien halète de façon excessive, s'il vacille un peu ou se met à vomir, ce sont des signes qu'il souffre de la chaleur.

 

Dans ce cas, mieux vaut appliquer une éponge imbibée d'eau froide sur le cou et l'entrejambe du chien afin de faire baisser la température de son organisme.

 

Et si cela ne suffit pas, un appel au vétérinaire s'impose immédiatement.

 

Carolynn MacAllister rappelle également qu'une coupe au ras des poils peut entraîner d'autres problèmes, comme les coups de soleil.

 

Et certaines races de chiens possèdent un pelage qui retient l'air frais plus près de la peau.


"Je ne recommande pas la tonte des chiens, sauf pour certaines races qui possèdent une épaisse fourrure", ajoute Carolynn MacAllister, "Parlez à votre vétérinaire pour savoir quelle longueur convient le mieux".

RelaxNews

Publié le 29/06/2012

http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/29/1390360-canicule-comment-eviter-de-transformer-son-toutou-en-hot-dog.html

 

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6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 15:55

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Chiens et chats sont attirés par le goût sucré de l’antigel, mais aussi de certains appâts utilisés contre les fourmis.

Le risque d’intoxication n’est pas nul.


Les appâts utilisés contre les fourmis se présentent parfois sous la forme de petites boîtes en plastiques munies de trous.

 

A l’intérieur, un insecticide.

 

Celui-ci varie d’une marque à l’autre et est mentionné sur l’emballage.


Le goût sucré de ces insecticides peut attirer le chien et le chat et l’animal peut être tenté de jouer avec cette boîte de plastique et la déchiqueter.

 

Le risque d’intoxication n’est donc pas nul, même si la concentration d’insecticide est généralement faible.

Les animaux de petite taille plus sensibles

Une irritation locale peut apparaître chez certains compagnons, mais chez les chiens de petite taille, les chiots et les chats, le risque d’intoxication est plus élevé.


Aussi, il faut veiller à placer ce genre d’appâts dans des endroits inaccessibles et l’été, il faut également se méfier des produits servant à traiter le jardin ou encore l’allume barbecue, eux aussi sources d’intoxication potentielle.


En cas de troubles – encore faut-il s’en rendre compte rapidement – une consultation vétérinaire s’impose. 

 

La prise en charge, remboursée par l’assurance santé animale, dépendra de la substance en cause.

 

Aussi, lorsque cela est possible, il faut amener chez le vétérinaire le produit ou bien son emballage.

 

Cela facilitera le diagnostic du praticien.


Publié par Claude Pacheteau le 29/06/2012

http://www.news-assurances.com/actualites/assurance-animale-appats-anti-fourmis-un-danger-potentiel-pour-chiens-et-chats/016768273

 

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6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 15:42

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PALANGKARAYA - A Bornéo, une radio créée par un Français appâte la jeunesse en diffusant de la musique branchée, pour la sensibiliser à la cause animale et désigner à la vindicte publique les personnes, même haut placées, qui encagent des espèces menacées. Un pari risqué.

Good morning! Selamat Pagi!: c'est en anglais et en indonésien que l'animateur lance son bonjour sur les ondes de Radio Kalaweit.

 

Justin Bieber succède à Rihanna, Linkin Park à Katy Perry.

Mais, parmi le hit-parade commercial dont la jeunesse indonésienne raffole, des messages d'une toute autre profondeur sont distillés.

 

S'invitant entre deux tubes, un jingle choc s'ouvre sur des claquements de coups de feu, entrecoupés de cris de gibbons, des grands singes très menacés, et des pleurs déchirants d'un bébé qui vient de se faire capturer après le massacre de sa famille.

 

Pour ce petit gibbon, cinq d'entre eux ont été tués, lance une voix sur un ton glacial.

Dieu n'a pas créé les animaux sauvages pour servir de décoration dans notre jardin, insiste un autre jingle, entre un morceau de pop coréenne et la dernière nouveauté de David Guetta.

On sait que si on parle directement de la défense des animaux, les gens vont fuir, reconnaît Chanee, de son vrai nom Aurélien Brulé, qui a fondé Radio Kalaweit en 2003.

 

Le Français vit depuis l'âge de 18 ans dans la jungle de Kalimantan, la partie indonésienne de Bornéo, pour tenter de sauver de la disparition les gibbons, des grands singes décimés par la déforestation massive dont souffre l'île d'Asie du Sud-Est.

Je me suis demandé comment on pouvait arriver à faire entendre notre message aux jeunes, explique Chanee, un nom qu'il a adopté parce qu'il signifie gibbon en thaïlandais.

Le Français s'est alors souvenu que, adolescent, il écoutait Fun et NRJ.

 

L'idée est donc venue d'une radio qui fait du divertissement pour sensibiliser à la cause animale.

 

Le but premier est de faire de l'audience, admet sans honte Chanee.

Et le pari est réussi: Nous sommes devenus le numéro un dès début 2003, se félicite Willius Tinus, directeur musical et animateur.

 

La musique est aussi importante que le message.

 

Si on fait une radio qui ne parle que d'environnement, on sait qu'on n'aura pas d'auditeurs, ajoute-t-il.

 

Sur les ondes, la douce voix de la chanteuse franco-indonésienne Anggun implore: N'ayez pas de gibbon comme animal de compagnie.

Justicier

Grâce à un packaging sexy, dit Chanee, on touche les 15-22 ans, à un âge où il n'est pas encore trop tard pour changer les mentalités.

Diffusant sur un rayon d'une soixantaine de km à Palangkaraya, capitale de la province de Kalimantan-Centre, la radio touche 10 à 15.000 auditeurs par jour et est totalement financée par la publicité, selon Chanee.

Kalaweit, c'est cool, confirme Zébi (de son vrai nom Rabyatul Adawiyah), une lycéenne de 17 ans qui vient de temps en temps après les cours faire un peu d'animation dans les minuscules studios à peine climatisés de la station.

Beaucoup l'écoutent au lycée, assure l'élève de terminale, qui anime dans son strict uniforme d'écolière.

Mais sensibiliser n'est pas tout. Kalaweit (nom qui signifie gibbon en dialecte local) se fait également justicier.

On diffuse le nom des personnes qui détiennent un gibbon en cage, même s'il s'agit d'un haut placé comme le chef de la police ou le gouverneur.

 

La plupart du temps, on reçoit l'animal deux à trois mois plus tard, lance fièrement Chanee.

 

Il y a peu de différence entre un officiel ayant un singe en cage et un criminel, accuse un des messages-chocs de la radio.

Ainsi, plus de 60% des animaux accueillis dans le refuge que Chanee a ouvert dans la jungle viennent de gens qui ont écouté la radio.

 

On diffuse le numéro de téléphone sur les ondes: des enfants font pression sur leurs parents, des gens appellent pour dire qu'ils ont un animal malade ou parce qu'ils veulent le libérer de sa cage, explique Chanee.

Mais clouer au pilori les puissants bureaucrates indonésiens comporte des risques.

 

En 2006, la police a fait irruption dans les petits bureaux de la radio, situés dans un quartier modeste de Palangkaraya. Ils voulaient nous confisquer l'émetteur, se souvient Chanee.

 

Mais les animateurs se sont enfermés et ils ont lancé un appel sur les ondes.

 

Cinq, puis 10 puis 15 villageois sont arrivés: la police est repartie.


(©AFP / 28 juin 2012

http://www.romandie.com/news/n/_A_Borneo_une_radio_branchee_sauve_les_animaux_

menaces12280620120617.asp

 

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6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 15:27

Aux États-Unis, la législation sur l'écoterrorisme condamne de simples activistes à des peines de prison lourdes souvent plus élevées que pour des meurtriers.

Le récent rapport d'Europol et un certain nombre de procès sur le sol européen font craindre des dérives semblables malgré l'absence de législation claire sur le sujet.


 

Aujourd’hui, aux États-Unis, le simple fait de filmer, de photographier ou de faire un enregistrement dans une ferme ou une entreprise animale pour une utilisation politique peut constituer un délit relevant de l’écoterrorisme.


En 2001, Jeff Luers est condamné à 22 ans de prison  pour avoir brûlé  trois voitures de sport chez un concessionnaire automobile dans le but d’attirer l’attention sur la consommation excessive de pétrole.

 

Il sera relâché au bout de 10 ans.


Mai 2008, Eric McDavid est condamné à 20 ans de prison pour complot visant à saboter les installations fédérales (antennes relais téléphoniques et autres) au nom de l’environnement.


Aucun mort dans ces actions.

 

Les condamnations de ce type se comptent par dizaines.

 

Michael Hough, directeur de la section justice criminelle et sécurité intérieure au FBI estime que les actions d’écoterrorisme ont entraîné plus de 200 millions de dollars de dégâts entre 2003 et 2008.

 

Apparue au Royaume-Uni dans les années 70, la notion d’écoterrorisme est arrivée aux États-Unis dans les années 80.

 

Elle est devenue, en l’espace de deux décennies, une expression utilitaire bâtarde, emblématique de l’Amérique sécuritaire post-11 septembre.


L’expression écoterrorisme était initialement utilisée pour désigner une minorité d’activistes environnementaux et de défense des animaux. 

 

Malgré leur caractère non violent revendiqué, ces derniers utilisaient des techniques de protestations potentiellement dangereuses pour la vie humaine: techniques de “tree spiking” pour empêcher les exploitants  de couper les arbres, incendies, bombes artisanales, etc.


Les États-Unis s’attaquent déjà aux activistes des droits des animaux en 1992 par le biais d’un Acte de protection des sociétés animales condamnant les militants à de lourdes amendes.

 

Puis, c’est dans le contexte d’une Amérique meurtrie par les événements des tours jumelles et avec le vote du Patriot act, que l’expression écoterroriste va progressivement se généraliser jusqu’à concerner n’importe quel activiste environnemental causant des dégâts matériels.


En 2002, le FBI envoie un rapport au congrès américain intitulé “La menace de l’écoterrorisme” (The threat of ecoterrorism), stipulant qu’il s’agit de la plus grande menace terroriste aux États-Unis.

 

Il définit l’écoterrorisme comme:

"L’utilisation ou la menace d’utilisation de la violence de nature criminelle contre des personnes ou des biens par un groupe environnemental, infra-national pour des raisons politico-environnementales, ou destiné à un public au-delà de la cible visée, souvent de nature symbolique"

Le glissement sémantique et symbolique élevant l’attaque contre des biens au rang du terrorisme est définitivement franchi en 2006, lorsque le Congrès américain vote sa première loi sur l’écoterrorisme.

 

Il classifie dès lors certains actes de résistance passive tels que le blocus, la violation de frontières, l’atteinte à la propriété privée ou la libération d’animaux comme des actes “terroristes”, les mettant sur le même plan d’égalité que des attentats à la bombe, des agressions racistes ou encore des tueries à l’arme à feu.

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La loi annonce également que plus les dégâts matériels sont élevés, plus la peine de prison sera lourde.

 

Jusqu’à 5 ans pour moins de 10 000 dollars, jusqu’à 20 ans si les pertes dépassent un million de dollars.

 

Loin de rester lettre morte, les condamnations pour écoterrorisme vont alors tomber en cascade.


Will Potter, journaliste américain indépendant auteur d’un ouvrage consacré à la question, Green is the new red (“Les verts sont les nouveaux rouges”, allusion à l’ex-menace communiste) montre qu’il y a depuis une trentaine d’années un retour progressif de la rhétorique et des enquêtes relatives au terrorisme.

 

C’est ce qu’on appelle désormais communément la “peur verte“.

 

Si ce type de langage était initialement réservé à des crimes contre des biens ou du harcèlement essentiellement effectués par le Front de libération des animaux et le Front de libération de la planète, cette législation a étendu sa classification du terrorisme.


Loin de n’être qu’une lubie sécuritaire américaine, l’écoterrorisme est devenu un appareil législatif hautement répressif qui semble avoir été repris pour la première fois dans des textes européens en 2003.

 

C’est cependant depuis 2008 qu’Europol, le bureau de police criminelle intergouvernemental consacre une place à l’activisme environnemental dans son rapport sur le terrorisme.

Le terrorisme sauce Europol

Le rapport souligne qu’aucune attaque terroriste ou arrestation liée aux droits des animaux n’a été rapportée par les États membres en 2011 mais qu’un grand nombre d’incidents ont été signalés par la France, l’Italie, les Pays Bas, le Royaume-Uni et l’Irlande.

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Par ailleurs, une analyse des informations publiques mises à disposition par les États montre qu’un grand nombre d’incidents ne sont jamais signalés à l’Union Européenne.


L’office précise que les activités menées par les extrémistes des droits des animaux et de l’environnement utilisant la violence regroupent aussi bien “des actes de vandalisme de faible niveau (tags, détérioration de serrures, etc.) que des actes de destruction avec usage de matériel incendiaire et dispositifs explosifs improvisés”.


Si l’on en croit le rapport, l’industrie pharmaceutique a rapporté 262 incidents dans le monde en 2011.

 

La majorité des attaques  visaient des laboratoires, des écoles et cliniques procédant à des tests sur les animaux pour des produits alimentaires, cosmétiques ou médicinaux.


Viennent ensuite des sociétés variées liées à ces enjeux : des institutions bancaires qui financent ces recherches, des sociétés qui développent des nanotechnologies, une compagnie aérienne ayant organisé des transports d’animaux entre différents labos, ou encore des fast foods…


En France, le rapport pointe du doigt des protestations contre la construction de deux aéroports qui ont tourné à une escalade de violences causant 8 blessés du côté des forces de l’ordre.

 

Il relate également des protestations contre la construction de la ligne de train à grande vitesse Lyon_Turin.

 

Les analystes avancent par ailleurs que l’utilisation de l’énergie nucléaire reste une question centrale pour les groupes écologistes extrémistes qui continuent les actions traditionnelles contre le transport des déchets radioactifs entre États membres.

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Malgré le faible nombre d’incidents majeurs dont le rapport rend compte, c’est bien l’argument économique qui est souligné pour justifier la lutte contre ces groupes ainsi que leur potentiel rapprochement avec des groupes d’extrême gauche.

 

On peut en effet lire que ces incidents causent des millions d’euros de dommage aux compagnies et institutions impliquées dans ces activités.

 

Le rapport précisant que “des individus liés à ces entreprises, ou parfois même des personnes aléatoires sont ciblées comme victimes”

 

D’après Europol et malgré l’absence  de prototype de groupes ou d’acteurs extrémistes liés à une cause politique environnementale, certaines caractéristiques générales permettent de dégager un “portrait” de l’écoterroriste européen:

La majorité sont relativement jeunes et peuvent être trouvés dans des groupes idéalistes, souvent relativement défavorisés, des jeunes qui ne sont pas d’accord avec certaines tendances à l’oeuvre dans la société et qui, par conséquent cherchent à atteindre leurs objectifs grâce à l’action violente.

 

Ces groupes tendent à avoir des similarités avec des groupes d’extrême gauche, c’est peut-être une explication de leur coopération grandissante.

 

Ils continueront à attirer des individus radicaux qui sont prêts à utiliser des tactiques violentes.

 

Le professionnalisme et les compétences élevées des membres de ces groupes, tout comme l’usage d’Internet pour le recrutement et la propagande augmente la menace qu’ils constituent

 

Le 26 juin 2012

Lire le suite de l'article :


http://owni.fr/2012/06/26/lecoterrorisme-debarque-en-europe/

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