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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 19:42
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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 19:22

Guillemot mazouté

Premiers effets
Les oiseaux marins sont atteints fatalement de diverses façons.

Le premier effet est la perte d'imperméabilité de leur plumage.

Si l'eau glisse sur les plumes de l'oiseau, c'est que ce dernier est protégé par une couche de plumes qui se chevauchent comme les tuiles d'un toit.
Leur imperméabilité tient à leur structure.

Les brins ou barbes de chaque plume sont liés par des rangées de minuscules crochets ou barbules en un tissu serré comme celui d'un imperméable que l'eau ne peut pas pénétrer.

Les hydrocarbures détruisent cette imperméabilité en engluant les barbes et les barbules.

L'eau froide imprègne rapidement le duvet isolant et atteint la peau.

Perte de flottabilité
Chez un oiseau en bonne santé, la température de son corps est de 41°C et s'y maintient grâce à l'ingestion de nourriture, la graisse sous-cutanée jouant le rôle de réserves d'énergie et d'une couche isolante additionnelle.
Lorsque la déperdition de chaleur augmente, l'équilibre est compromis.

Par temps froid, les stress thermiques chez un oiseau englué sont deux fois plus élevés que chez un individu intact.
La quantité d'hydrocarbures est de peu d'importance, car même une petite quantité suffit à détruire cet équilibre.
L'oiseau imprégné d'eau brûle ses réserves adipeuses, perdant ainsi sa dernière couche d'isolation thermique.

Cela a pour effet une perte de flottabilité et de capacité à voler.

Oiseau au plumage imperméable
Plumage devenu perméable à cause du pétrole
Plumage IMPERMÉABLE
Plumage PERMÉABLE


On perçoit ce qui se déroule lors d'une perte d'étanchéité, l'oiseau
s'enfonce dans l'eau.


Un cercle vicieux


Il ne peut se sauver qu'en consacrant encore plus d'énergie à la recherche de nourriture, processus ralenti et entravé par le poids supplémentaire des plumes mouillées.

L'oiseau englué est pris dans un cercle vicieux qui lui laisse peu de chances de s'en sortir. L'hypothermie cause rapidement la mort des oiseaux et les oblige à gagner la côte, les rendant vulnérables aux prédateurs (goélands, chiens, renards…).


La réaction immédiate est de tenter de lisser son plumage, ce qu'il fait bien en vain. Il ne parvient pas en effet à restaurer le réseau complexe de barbes et de barbules qui assuraient initialement l'étanchéité des plumes.

Empoisonnement


Ce faisant, il inhale ou avale des hydrocarbures toxiques qui s'attaquent à son foie, ses poumons, ses reins, ses intestins ainsi qu'à d'autres organes internes.

Bien que plus insidieux, cet empoisonnement s'avère à la longue aussi fatal que la perte d'étanchéité.
Absorbées par voie gastro-intestinale, ces substances provoquent une irritation du tube gastro-intestinal, une déshydratation, une anémie hémolytique, des anomalies hépatiques et des troubles à long terme affectant la reproduction (stérilité).


Effets à long terme...


Pour se rendre compte de la toxicité, il faut savoir que le mazout qui adhère aux plumes d'oiseau couveur peut traverser les pores, pénétrer dans la coquille de œuf et provoquer la mort de l'embryon ou provoquer certaines anomalies.

 

Plus d'informations sur le site www.cws-scf.ec.gc.ca


http://www.littoral85.com/1effet_petrole.htm

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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 16:43

Chers amis de combat,

vous trouverez ci-dessous un communiqué de presse de Mme Marland-Militello qui a déposé la proposition de loi n° 228 le 27 septembre 2007 pour demander la suppression de l'alinéa 7 de l'article 521.1 du code pénal.

Cet alinéa, petite phrase dans un texte de loi qui légalise la corrida dans le sud de la France depuis 1951...
Petite phrase qui autorise la torture sous couvert de tradition...

Le coeur de notre combat est de soutenir le travail de cette courageuse députée, en sollicitant nos députés, partout en France, afin qu'ils cosignent sa proposition de loi dont vous pouvez retrouver le texte sur le site de l'assemblée nationale : http://www.assemblee-nationale.fr/13/dossiers/sevices_graves_animaux_domestiques.asp

A ce jour, 51 députés ont co-signé cette proposition de loi.
A nous tous de contacter nos députés pour augmenter ce nombre avant la fin de la législature.

Mme Marland-Militello sera présente sur le stand du CRAC Europe le dimanche 4 octobre de 11h00 à 12h00 au parc de Cimiez à Nice.
Venez la retrouver!

Un immense merci à elle pour son engagement dans la lutte contre la barbarie!

Bien à vous

Pour le CRAC Europe
Jean-Pierre Garrigues
Vice-président
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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 15:40

De plus en plus de chiens échappent au cancer car leurs propriétaires prennent des précautions simples mais systématiques à la maison pour limiter les risques de développer la maladie.


Voici quelques mesures préventives pour vous aider à protéger votre animal du cancer.


1. Donnez-lui seulement de l'eau pure.

L'eau du robinet est souvent polluée par des substances chimiques toxiques tels que le plomb, l'arsenic, et les nitrates (surtout à l’étranger).

Les vétérinaires conseillent fortement d’utiliser un purificateur d’eau de bonne qualité.

L'eau pure (mise en bouteille ou distillée) favorisera l’élimination des toxines de son corps et contribuera au sentiment de bien-être.


2. Si votre chien a déjà le cancer, évitez toute vaccination.

Les vaccins peuvent perturber le système immunitaire de l’animal.

Pour les patients atteints de cancer, évitez au moins les vaccinations pendant le traitement parce qu'elles neutraliseront les effets des médicaments. Demandez conseil à votre vétérinaire pour qu’il prescrive des remèdes homéopathiques qui n’auront pas d’effets sur l’état immunitaire de votre animal.


3. Évitez la pollution.
Gardez votre animal de compagnie loin de la fumée de cigarette.

Les études prouvent que la fumée contient des centaines de produits chimiques toxiques qui peuvent causer le cancer du poumon autant chez l'homme que le chien.

Aérez bien votre maison pour réduire la pollution atmosphérique.

Faîtes pousser des plantes d’intérieur qui filtrent l'air tel que les philodendrons, le vera d'aloès, les chrysanthèmes et les marguerites.

Par contre, mettez les plantes hors de portée de votre chien.

Aussi, n'utilisez pas les produits chimiques tels que des pesticides et des produits de nettoyage ménagers autour de la maison.

Utilisez des produits naturels.


4. Tenez votre chien loin des flaques d’eau polluée.
Elles peuvent contenir des toxines cancérigènes telles que les hydrocarbures et la poussière d'amiante contenue dans les freins.

Changez l’eau de votre chien tous les jours.

Nettoyez son bol aussi souvent que nécessaire et mettez le dans un endroit à l’abri de la poussière et toutes autres saletés.
De manière générale, faîtes en sorte que le chien ait toujours de l’eau à sa disposition pour éviter qu’il soit tenté de chercher de l’eau ailleurs car elle sera probablement sale

 

http://www.waliboo.com/chiens/dossiers/sante/10-astuces-pour-prevenir-le-cancer-chez-le-chien/17572

Les chiens autant que les hommes peuvent développer des tumeurs et des cancers.

On guérit de plus en plus de cancers chez l’homme et chez les animaux, mais il faut savoir les détecter le plus tôt possible pour que les traitements soient efficaces.

Une tumeur est provoquée par le développement anarchique et incontrôlé de certaines cellules du corps.

Au départ, un organe est touché, puis les cellules cancéreuses « métastasent » et s’étendent à tout le corps.

Si les chiens âgés sont les plus exposés, il arrive que des chiens d’âge moyen soient touchés.

Les premiers signes qui alertent le propriétaire sont des grosseurs palpées sur la peau du chien en le caressant.

Cela doit tout de suite attirer son attention, et il faut présenter le chien sans tarder au vétérinaire.


Heureusement, toutes les grosseurs ne sont pas cancéreuses.


Il peut s’agir d’un kyste ou d’une tumeur bénigne, c’est-à-dire qu’elle restera localisée, et le chien ne développera pas de métastases dans d’autres régions du corps.

Cependant, même bénignes, il vaut mieux faire enlever les tumeurs.

Les chiennes présentent souvent des tumeurs des mamelles, et les mâles peuvent développer des tumeurs des testicules.

Les grandes races sont prédisposées aux tumeurs des os longs.

Il arrive souvent que les chiens souffrent de tumeurs de la bouche ; cela les gêne pour manger et provoque des saignements et une mauvaise haleine. Il faut examiner la cavité buccale.

Le vétérinaire peut avoir une opinion sur la tumeur suivant sa nature, sa situation, sa taille, et après un examen complet. Il peut suspecter une tumeur bénigne ou maligne.

Les radiographies peuvent également apporter des informations très utiles pour faire un diagnostic et un pronostic.

Mais c’est l’analyse histologique du laboratoire, après biopsie, qui va permettre d’être sûr de la nature de la tumeur.

Les résultats d’analyse vont déboucher sur un diagnostic, un pronostic, et le vétérinaire pourra décider, avec l’accord du propriétaire, de pratiquer une intervention chirurgicale, une chimiothérapie ou une radiothérapie.

Il faut savoir que certaines tumeurs cancéreuses ont un pronostic très sombre et que les traitements envisagés ne permettent pas beaucoup d’espoir.

Toute grosseur anormale palpée sur le chien ou détectée dans sa bouche, par exemple, devra vous alerter et vous inviter à présenter votre chien au vétérinaire.

Le pronostic sera toujours meilleur si les tumeurs sont diagnostiquées assez tôt.

Michel Bolzinger

http://wamiz.com/chiens/guide/les-tumeurs-et-le-cancer-chez-le-chien-0240.html


Pensez y ,cela n'arrive pas qu'aux autres.

 

Votre chien vous ressemble à plusieurs égards.

Vous avez tous deux besoin à la base d'une nutrition appropriée et d'exercice pour demeurer actif et en santé.

Malheureusement, les chiens peuvent développer un cancer, tout comme les humains.

Heureusement, les chiens peuvent bénéficier de traitements contre le cancer, tout comme les humains.

Pour aider à prévenir le cancer, soyez informé des facteurs de risques pour votre chien afin que vous puissiez être proactif en le gardant en santé.


Voici les facteurs de risque pour le cancer :

  • Âge - Les chiens vivent plus longtemps, ce qui augmente la possibilité de cancer
  • Race - Certains types de cancer sont plus fréquents chez certaines races. Demandez à votre vétérinaire si votre chien est davantage prédisposé à certaines maladies
  • Sexe - Certains cancers sont plus fréquents chez l'un des sexes comparativement à l'autre
  • Environnement - L'exposition à des produits chimiques, comme des pesticides ou des herbicides, peuvent contribuer au cancer

Si votre chien est à risque, surveillez les symptômes suivants :

  • Une bosse anormale qui grossit ou persiste
  • Une perte de poids rapide ou extrême
  • Des plaies qui ne semblent pas guérir
  • Un changement significatif dans l'appétit
  • Saignement ou écoulement de la gueule, du nez, des oreilles ou de l'anus
  • Une odeur repoussante
  • De la difficulté à avaler ou à manger

Parmi les autres symptômes courants, on retrouve le manque d'intérêt pour l'exercice, la perte d'endurance, une boîterie ou une raideur persistante, de la difficulté à respirer et de la difficulté à faire ses besoins.

On a découvert que la nutrition est un facteur significatif pour améliorer la qualité de vie et prolonger la vie des chiens sous traitement contre le cancer. Une nourriture contenant des teneurs accrues en acides gras, en protéines et en matières grasses est bénéfique pour votre animal parce qu'elle aide à répondre aux besoins énergétiques additionnels des chiens durant le rétablissement.

Pour un diagnostic précis et des options de traitement, consultez toujours votre vétérinaire.

 

http://blog.francetv.fr/nosamislesbetes/index.php/2009/07/16/132328-le-cancer-chez-les-chiens



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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 15:05
 


Comment fonctionne le cerveau de votre vétérinaire ?

Quels sont les rouages, les méthodes, les étapes qui lui permettent d'affirmer que votre animal a ceci ou cela ?

Pourquoi va-t-il avoir besoin de faire une prise de sang, ou comment peut-il s'en passer ?

Fait-on vraiment de grands schémas sur des tableaux blancs ?

Pourquoi est-ce que votre vétérinaire ne vous écoute pas ?

Ou pourquoi vous pose-t-il toutes ces questions sans rapports avec le problème de votre compagnon ?

Est-il sûr de lui ?

Le diagnostic est-il certain ?

Ou s'il ne l'est pas, est-ce que c'est grave ?

C'est quoi cette bouteille de lait ?

Pourquoi une radio et pas une écho ?

Pourquoi est-ce si cher ?

Pourquoi est-ce que ce test n'est pas sûr à 100 % ?

Pourquoi préfère-t-il récupérer des urines et non du sang ?

Dr House est-il un fumiste ?

Ce type est-il vraiment obligé d'enfoncer son bras dans le rectum de cette vache ?

Touiller du caca, c'est diagnostique ?

Peut-on faire confiance à un type qui porte une blouse blanche ?

Un débutant est-il forcément moins bon en diagnostic qu'un vieux véto ? Jusqu'où peut-on aller dans un diagnostic, pourquoi, comment ?

D'ailleurs, c'est quoi, un diagnostic ?

Mon véto, avant, il n'avait pas besoin de tous ces examens, et c'était moins cher.

Ce billet peut-il répondre à toutes ces questions, et aux autres ?

Définitions

Je vais essayer d'être précis, mais aussi concis, ce qui risque d'être difficile. Pour gagner du temps, je vais donc employer des termes médicaux qui sont souvent utilisés à mauvais escient, remettons donc les pendules à l'heure, avec quelques définitions en cascade.


Un diagnostic est une démarche qui permet d'identifier la nature et la cause de l'affection dont un patient est atteint.


Une affection est une modification pathologique de l'organisme, c'est un ensemble de symptômes.

On la confond souvent - à tort - avec une maladie, qui est un ensemble de symptômes liés à une cause précisément identifiée.

Le terme d'affection est plus large que celui de maladie.

La pathologie est une science, l'étude de la maladie, mais ce n'est pas la maladie.

Un journaliste à la radio m'a horripilé, l'autre jour, en confondant addictologie (l'étude des addictions) et addiction.

On ne demande pas : "de quelle pathologie souffre mon chat ?"


Un symptôme est la manifestation d'une anomalie lésionnelle ou fonctionnelle.

Un symptôme repose sur la perception du clinicien, il est subjectif.

Un symptôme est la conséquence d'une lésion ou d'une anomalie fonctionnelle, il n'est pas la lésion ou l'anomalie fonctionnelle.


Un syndrome est un ensemble de symptômes.


Un signe est la manifestation d'une anomalie obtenu par un examen particulier.


Une lésion est une modification de structure d'un tissu vivant sous l'effet une cause morbide.

Une blessure, une verrue, une brûlure sont des lésions.


Une auscultation est une technique qui permet d'écouter les sons produits par les organes (cœur, poumons notamment), ce n'est pas un synonyme, mais un temps de l'examen clinique, qui est beaucoup plus global.

Un exemple ?

Passez la souris sur les mots pour savoir à quelle définition ils répondent. Non, il n'y a rien à gagner !

Un chaton arrive en consultation.

Il a les yeux collés, et un genre de muco-pus qui obstrue ses narines.

Il tremble, il semble abattu, un thermomètre me permet de vérifier qu'il a une hyperthermie à 39.5°C, ces derniers éléments me permettent de dire qu'il a de la fièvre.

L'auscultation et une radiographie me permettent d'écarter une atteinte pulmonaire.

C'est donc un coryza.

Une bactériologie et un ensemble de PCR réalisées sur un prélèvement de muco-pus vont me permettre de trouver les coupables : ''Bordetella bronchiseptica'' et un ''herpesvirus'' félin.

Mais certains d'entre vous froncent les sourcils.

On ne va quand même pas faire une radiographie, une bactériologie et des recherches virologiques sur le premier coryza venu ?

Alors, comment établit-on un diagnostic ?


Tout est une question de méthode, de connaissances et d'expérience.

Les jeunes ont les deux premiers éléments.

Les vieux, les trois... mais certaines ont tendance à délaisser la première et à ne pas entretenir la deuxième.

Enfin, ne généralisons pas.

Je vais axer mes explications sur les animaux de compagnie, mais l'essentiel reste vrai pour les animaux de rente, je préciserai certains éléments qui les concernent plus spécifiquement.

Les données de base
L'examen clinique

L'examen de l'animal commence dès sa descente de la voiture et sa traversée du parking, continue dans la salle d'attente et se poursuit en salle de consultation.

C'est une étape d'observation, qui comprend plusieurs parties.


L'examen à distance permet d'observer la posture de l'animal, son comportement, l'état de sa peau, de ses poils, son embonpoint, sa façon de respirer, son pouls jugulaire...

Il y a des dizaines d'indices à relever, certains sont essentiels pour la suite de la consultation !

D'autres sont simplement utiles, certains, enfin, sont sans intérêt.


L'examen rapproché comprend une palpation générale du corps, des nœuds lymphatiques (les mal nommés ganglions), de l'abdomen, des yeux, des muqueuses, des dents, des oreilles, la prise de température rectale, puis l'auscultation, des percussions thoraciques, palpation, pression, manipulation des articulations, observation des réflexes...

Tous ces signes et symptômes ne seront pas forcément recherchés, mais l'examen doit cependant rester le plus large possible. Il est vrai que l'examen locomoteur, par exemple, ou l'examen neurologique, sont de peu d'intérêts dans nombre de consultations.

Cependant, nous devons toujours rester vigilants et la moindre anomalie doit nous conduire à pousser plus loin nos investigations dans ces directions. Même si, a priori, tout cela n'a rien à voir avec le motif de consultation.

L'anamnèse

Cet examen clinique est réalisé avant, pendant et après une discussion avec la personne qui a amené l'animal, discussion essentielle à la compréhension du problème.

C'est ce que l'on appelle l'anamnèse et le recueil des commémoratifs. J'insiste : c'est une discussion, pas un interrogatoire.


Elle comprend l'énoncé du motif de consultation (à ce propos, ne pas se fier à ce qui est écrit sur le carnet de rendez-vous, une fois sur cinq, c'est faux !), qui doit être le plus clair possible : il faut comprendre pourquoi une personne a amené son animal !


C'est réellement essentiel, car ce n'est pas forcément le motif de consultation qui frappera le clinicien lors de l'examen clinique.

On peut par exemple m'amener un chien pour une boiterie alors qu'il a aussi de gros problèmes de peau.

En faire prendre conscience au propriétaire et le faire soigner ça n'est pas forcément évident, parce que, par exemple, cela ne le dérange pas, ou bien c'est devenu tellement habituel que, pour lui, c'est rentré dans le domaine du "normal".

Les déclarations du propriétaires ne doivent pas non plus nous amener à nous focaliser sur le problème qu'il soulève.

Combien de consultations pour boiteries pendant lesquelles nous oublions de vérifier, par exemple, le fonctionnement cardiaque.

On a l'air con, deux mois après, quand des symptômes d'une maladie cardiaque apparaissent, alors que les choses auraient pu être gérées plus tôt, ou que le propriétaire aurait pu être averti.
Et parfois, ce n'est pas facile.


"Docteur, il boite, pourquoi vous lui écoutez le cœur ?"

"C'est aux oreilles qu'il a mal."


Peu importe : méthode et rigueur sont indispensables sous peine de louper des choses essentielles, qui parfois n'ont rien à voir avec le motif de consultation, qui parfois l'éclairent sous un jour nouveau.

Il n'y a rien de pire que l'examen orienté a priori.


Cette discussion est aussi et surtout un temps de questionnement et d'écoute : depuis combien de temps ça dure, est-ce qu'il y a eu des traitements antérieurs, est-ce apparu brutalement ?

Est-ce qu'il mange bien, est-ce qu'il boit beaucoup ?

Depuis combien de temps l'avez-vous chez vous ?

Mais aussi, quel est l'âge de l'animal, est-il stérilisé, quand est-ce qu'il a eu ses dernières chaleurs ?

C'est une discussion ouverte, à bâtons rompus, qui est aussi l'occasion de faire connaissance avec le propriétaire, de découvrir son environnement familial, d'apprécier sa vision des choses et de comprendre son fonctionnement : ce sera essentiel lorsqu'il faudra le faire adhérer à un diagnostic et à un traitement.

Lors de cette étape, nous avons besoin de faits pour établir notre diagnostic, et surtout pas d'interprétations.

Il y a beaucoup de tri à faire.

A l'école, on me disait de jeter les interprétations, de ne pas en tenir compte, de ne pas me laisser orienter par elles.

Mais c'est faux, il ne faut pas les jeter : elles ne servent pas au diagnostic (sauf en nous orientant vers les faits qui les sous-tendent), mais elles sont très utiles pour comprendre le maître.
Il faut écouter le propriétaire.

Même s'il raconte des conneries en boucle.

D'une part, il vous appréciera plus si vous l'écoutez.

Quitte à le contredire en douceur (ou pas !).

En rentrant dans sa logique, vous pourrez l'amener vers la vôtre.

D'autre part, on sous-estime trop ceux qui vivent, au jour le jour, avec leur animal.

Au moins autant que ces mêmes propriétaires surestiment la valeur de leurs avis.

Un exemple ?

Nous avons soigné pendant des mois un chat pour une chlamydiose récidivante.

Ça fait une conjonctivite horripilante à soigner, qui rechute sans cesse.

Le chat n'était pas franchement très malade, mais c'était très pénible.

Une consultation spécialisée avec un confrère a permis de confirmer cette chlamydiose, son traitement, et la recommandation de vaccination pour éviter les rechutes.

La dame voulait absolument que ce soit la conséquence d'une affection dentaire.

Nous, nous avions nos chlamydiae, l'efficacité du traitement, et nos certitudes : pas de douleurs gingivales, pas de lésions visibles, un chat jeune, et même une radio dentaire (de qualité moyenne, nous n'avons pas d'appareil spécifique) sans lésion apparente.

Jusqu'au jour où, de guerre lasse, nous avons arraché sa molaire au chat.

Et découvert une toute petite lésion de la racine, vraiment une bricole.

Le chat a été mieux.

La dame était ravie.

Puis elle nous a pourri l'existence parce que nous étions des incompétents qui ont laissé souffrir son chat et ont mis sa vie en danger.

Il a fallu des heures de discussions, une arrangement financier à l'amiable et beaucoup d'explications pour la convaincre que le chat avait aussi une chlamydiose, que tous les frais engagés pour cette maladie étaient justifiés, mais que nous avions eu tort de ne pas l'écouter puisqu'il y avait aussi une affection dentaire.

Reconnaître nos torts et justifier nos positions, et nos honoraires.

Je déteste ce genre de conflits.

J'aurais du mieux écouter cette dame, et mes confrères aussi.

Même si nous ne l'aimons pas.

Avec tout ça, elle est très satisfaite et continue à venir nous voir...

Je ne suis pas sûr d'en être heureux.

Il ne faut pas hésiter à croiser les questions, à soulever les incohérences, à confronter l'aspect des lésions avec les déclarations du propriétaire.

Non, une tumeur mammaire grosse comme une orange, ça ne pousse pas en une nuit.

Une lichénification dorsale due à une dermatite allergique aux piqûres de puces, ce n'est pas cohérent avec un chien qui se gratte depuis une semaine. Tout le monde ment, comme dirait l'autre, mais ces mensonges permettent de comprendre ce qui se passe, et comment on va ensuite le gérer.

L'examen de l'environnement

Il est utile lorsque l'on va chez l'animal, ce qui est surtout le cas pour les animaux de rente.

Observer les locaux, la ventilation, l'hygiène, les abords, les pâtures, les congénères.

On peut obtenir un certains nombres d'éléments sur l'environnement lors de la discussion avec le propriétaire, ce qui est très utile dans le diagnostic : est-ce que c'est contagieux, est-ce que c'est ancien, est-ce que ça a pu être apporté par un nouvel arrivant ?

Une intoxication végétale est peu probable si le cheval ne sort pas de son box et d'un paddock sans une touffe d'herbe...

Les examens complémentaires

Les examens complémentaires interviennent toujours après l'examen clinique et la discussion avec le propriétaire.

Ils peuvent être inutiles, intéressant, ou carrément indispensables.

Ils peuvent être nécessaires au diagnostic d'affection ou, celui-ci établit, amener au diagnostic de maladie.

Ils représentent toujours un coût supplémentaire, et peuvent, ou non, être disponibles.

Ils peuvent être nécessaires au traitement et à son suivi, ou complètement inutiles de ce point de vue là.

Par exemple : soit un labrador âgé avec d'importantes difficultés locomotrices, surtout au réveil, surtout s'il fait froid et humide, qui est devenu grognon, dont l'examen clinique ne révèle rien de particulier sinon une douleur à l'extension des membres postérieurs.

Il est presque certain qu'il souffre d'arthrose.

Une radio permettra de le confirmer et de visualiser les lésions, mais elle n'est pas indispensable, puisqu'elle ne changera rien au traitement.

Je ne rentre pas dans les détails, on en reparlera en commentaires ou dans des billets dédiés.

Les examens complémentaires simples et peu onéreux

Ils sont (ou devraient être) disponibles chez tous les vétérinaires, et réalisés au moindre doute.

Ce sont :

  • l'analyse d'urines : aspect, densité, bandelette, réaction de heller (billet à venir)
  • la coproscopie
  • le frottis sanguin, coloré ou non (permet d'apprécier les différentes populations cellulaires et la présence de parasites sanguins, comme les piroplasmes)
  • le frottis vaginal (permet de déterminer la position dans le cycle œstral, la présence ou non d'une infection)
  • les raclages et autres prélèvements cutanés à la recherche de parasites
Les examens complémentaires simples mais plus onéreux

Ils demandent un matériel et/ou un savoir-faire spécifique, ou l'intervention d'un laboratoire d'analyses.

Ce sont :

  • la numération-formule : comptage des cellules sanguines
  • la biochimie sanguine : études des constituants du sang (minéraux, protéines, enzymes, hormones, métabolites etc)
  • la radiographie
  • l'échographie
  • l'électro-cardiogramme (ECG) : rythme et appréciation du fonctionnement électrique du cœur
  • la cytologie : étude des cellules d'une masse ou d'un liquide, elle peut être réalisée au cabinet mais demande des connaissances et un savoir-faire spécifiques
  • l'histologie : étude des lésions, elle est réalisée dans un laboratoire spécialisé
  • la bactériologie et l'antibiogramme : identification d'une ou plusieurs bactérie, et étude de leur sensibilité théorique aux antibiotiques
  • la virologie : recherche de virus
  • la sérologie : recherche des traces de défense du corps contre des agents pathogènes
  • l'analyse génétique : recherche de gènes corrélés avec des maladies génétiques.
Les examens lourds et/ou onéreux

On les trouve dans des structures spécialisées, dans les grandes villes, et pas dans le commun des cabinets.

Ce sont :

  • l'IRM
  • le scanner
  • l'endoscopie
  • l'électro-rétinogramme

etc...

L'autopsie

C'est un examen utile, et même indispensable dès lors que l'on envisage l'affection sous un angle collectif.

Elle n'a pas grand intérêt si l'on s'occupe d'un individu unique, à part pour expliquer au propriétaire pourquoi son chien ou son chat est mort, si aucune cause n'a été déterminée auparavant.

Je n'y reviens pas, j'en ai déjà parlé ici.

La démarche diagnostique

Grâce à la discussion avec le propriétaire, à l'examen clinique et à d'éventuels examens complémentaires, je dispose d'une masse délirante d'informations.

Il va me falloir décider si elles sont pertinentes ou non.

Les hiérarchiser par ordre d'importance.

Ces infos peuvent me permettre de reconnaître une maladie connue, ou de construire des analogies.

Ça, ça fonctionne quand on a de la bouteille, c'est très peu efficace pour un débutant.

C'est pertinent pour une maladie caractéristique sur le plan clinique, c'est inopérant sur les syndrome vagues, peu reconnaissables.

Si le chien se contente d'avoir de la fièvre, je ne suis pas avancé avec cette méthode.

Disons que la reconnaissance/analogie permet de gagner beaucoup de temps... ou d'en perdre, dans certains cas.

Je peux aussi construire une série d'hypothèses, et les confronter à mes examens, quitte à en faire de nouveau, pour vérifier leur pertinence ou les infirmer.

C'est long mais efficace.

Enfin, je peux identifier les anomalies, les explorer jusqu'à poser un diagnostic d'affection, et, petit à petit trouver la maladie causale. Long, et efficace.

En réalité, la pratique quotidienne mélange un peu de tout ça.


Dans ma tête à moi, ça se passe de la façon suivante :


J'écoute le propriétaire tout en examinant l'animal.

J'explore les pistes que me donne le maître, sans négliger les autres.

Les choses, dans les affections simples à reconnaître, vont très vite : je me contente de vérifier qu'il n'y a pas une autre blague dissimulée.

Ce sont les cas complexes qui sont intéressants d'un point de vue de la démarche.
Au fil de la découverte des symptômes et signes, je construis, dans ma tête, un arbre diagnostique.

Une liste d'affections et/ou de maladies, avec, pour chacune, les examens qui me permettront de les infirmer, ou, plus rarement, de les confirmer : en général, il est plus facile d'éliminer une hypothèse que d'en confirmer une.

Je tiens compte des examens complémentaires simples que je peux réaliser à tout instant.

J'informe le propriétaire de ce que je trouve, sans forcément lui en donner la signification finale, mais je veux qu'il visualise un peu le travail fourni, ça m'aidera pour me justifier, ou pour la facture.

La méthode, en elle-même, n'est pas très compliquée.

Elle demande trois qualités :

  • de la méthode et de la rigueur dans l'examen comme dans la réflexion
  • une base de connaissances très étendue sur le normal et l'anormal, sur la réalisation technique des gestes diagnostiques, sur l'épidémiologie des maladies (qui elles frappent, de quelle manière, quand, à quelle fréquence, à quelle vitesse...), sur leur pathogénie (qu'est-ce qui les cause, et qu'est-ce que ça implique), sur leurs symptômes, systématiques, fréquents, rares ou exceptionnels, etc.
  • une capacité permanente à se remettre en doute, à revenir à une hypothèse abandonnée, à en ajouter de nouvelles, bref, à ne pas se faire confiance.

Un exemple : un chien de 4 ans arrive avec un abattement léger, il a chassé la veille sans grand enthousiasme.

Il n'a pas mangé ce matin.

Il n'a pas d'historique médical particulier.

Je note une respiration un peu rapide mais un chien stressé et globalement en forme, des muqueuses rosées, une palpation abdominale anormale avec une rate un peu grosse.

Il a une température de 39.4°C, cohérente avec un léger syndrome fébrile. L'auscultation est normale.

Je manque d'éléments cliniques, mais j'ai déjà une hypothèse, une piroplasmose, qui est la plus probable même si je n'ai pas des muqueuses pâles.

Bien sûr, il y en a quantité d'autres : une infection pulmonaire discrète, une ehrlichiose, un cancer quelconque, mais toutes ces hypothèses sont moins probables, et je dispose d'un examen simple pour, une fois n'est pas coutume, confirmer ou infirmer directement la piroplasmose.

Un frottis sanguin va me permettre, ou non, de visualiser les babesia qui en sont responsables.

Je prends une goutte de sang et file au chevet de mon fidèle microscope. Cinq minutes de lecture, et pas de babesia.

J'en fais un second pour confirmer, car cela m'étonne, et je confirme ma première lecture.

Ce n'est donc pas une piro.

Je passe donc à ma seconde liste de suspects, les moins probables. Infection pulmonaire, ou ehrlichiose ?

Une numération-formule va me donner des indices sur les deux cas.
Lors de la prise de sang, je note que le sang est trop liquide dans ma seringue, il y a une anomalie, probablement une anémie.

La machine, dont je dispose dans ma clinique, me le confirme trois minutes plus tard : ce chien manque sérieusement de globules rouges, de globules blancs et de plaquettes.

Ça élimine la pneumonie, mais ça rend l'ehrlichiose hautement probable.

Je décide donc de commencer le traitement pour cette maladie, mais j'envoie également un échantillon de sang au labo pour une recherche d'ehrlichia, car certaines causes (catégorie : improbable) pourraient aussi offrir ce tableau clinique.

En attendant les résultats, qui arriveront dans une petite semaine, je prendrai régulièrement des nouvelles du chien pour vérifier que la réponse au traitement est cohérente avec mon hypothèse.

Le diagnostic, c'est ça : confronter en permanence des informations à des probabilités, dans le cadre d'un socle étendu de connaissances.

Les questions que tout le monde se pose
Établir un diagnostic, est-ce utile ?

Oui, non, peut-être.
Établir un diagnostic d'affection, oui, c'est indispensable.

Celui de maladie, pas forcément.

La plupart des coryzas non compliqués, par exemple, se traitent de la même manière, quel que soit l'agent causal.

Dépenser 120 euros en recherches d'agents pathogènes spécifiques pour un traitement qui coûte une dizaine d'euros et une maladie qui ne met pas en danger le chaton, ça n'a pas beaucoup de sens.


Évidemment, j'insiste : c'est dans le cas où les choses évoluent bien, où il n'y a pas de facteurs de risque particulier, ni de complications.


Autre chose : il est impensable qu'un propriétaire d'animal reparte sans réponse.

Nous ne sommes plus à l'âge des vieux bonzes en blouse blanche adeptes de la rétention d'information.

Les propriétaires ont le droit et la capacité de comprendre ce qui arrive à leur animal.

Pas besoin de leur faire un cours sur la maladie : une explication simple, adaptée à l'auditoire, de son origine, de ses conséquences et de son traitement suffit.

Cette transparence nous offre la confiance de nos clients, la crédibilité de notre démarche, l'adhésion au traitement proposé, la justification de nos honoraires.

Et puis zut, c'est une obligation morale !

Je déteste entendre quelqu'un revenir de chez son médecin et être incapable de me dire ce qu'il a.


Il faut aussi savoir dire à un client qu'on ne sait pas (encore !) ce qu'a son animal.

Qu'il va falloir faire tel ou tel examen, ou prendre un peu de recul en observant une réponse à un traitement, donner les possibilités, les alternatives, expliquer pourquoi on peut attendre - ou pas.


Ne prenons pas les gens pour des cons !


A mon avis, ne pas donner son diagnostic à un client, ou l'enfumer, est surtout une belle preuve de manque de confiance en soi.

Etablir un diagnostic, moi, propriétaire d'animal, en suis-je capable ?

La réponse courte, c'est non.

Oui, vous pouvez reconnaître un coryza, des coliques sur un cheval, une diarrhée ou une toux.

D'autant plus facilement que votre animal, ou l'un de ses prédécesseurs, ou celui de votre coiffeur, a déjà présenté les mêmes symptômes.


Mais... des coliques, une diarrhée ou une toux, ce ne sont pas des maladies. A peine des affections, plutôt des symptômes.

Pourquoi, comment ?

Pouvez-vous répondre à ces questions ?

Et si vous donnez un médicament qui améliore votre animal, est-il guéri pour autant ?

Un exemple : mettons que votre chien tousse, comme l'année dernière.

Votre véto vous avait filé des antitussifs et des anti-inflammatoires, diagnostiquant un collapsus trachéal et vous expliquant que ces symptômes reviendraient.

Vous retournez chercher ces médicaments sans consulter, pourquoi pas. Cette fois encore, les symptômes disparaissent mais vous trouvez, peu à peu, votre chien de plus en plus fatigué.

Pourtant, il tousse moins.

Et si ça se trouve, cette fois, c'était une bronchite qui devient une pneumonie.
Le bon sens, c'est bien.

Et je ne sous-estime pas la capacité des propriétaires d'animaux à observer leurs compagnons.

Ou leur élevage.

Mais il faut aussi savoir se remettre en doute... et ce n'est pas si facile.


Un autre exemple : votre chien se gratte, et votre coiffeur vous explique que son véto lui a filé de la cortisone pour son chien qui se gratte exactement comme le vôtre.

Il vous donne une plaquette, ou vous filez chez le pharmacien en chercher (celui-ci n'a pas le droit de vous les délivrer, mais il le fera probablement). Votre chien ne se gratte plus, ça marche au poil, quels arnaqueurs, ces vétos.


Et puis votre chien a la peau qui s'épaissit et se gratte à nouveau, mais si vous augmentez la dose, ça passe.
Au bout de trois semaines, vous allez voir votre vétérinaire.

Qui va avoir un mal de chien à poser son diagnostic car la cortisone dissimule beaucoup de symptômes.

Et puis, avec beaucoup de persévérance, sur un raclage cutané, il va trouver un demodex responsable d'une pseudo-gale.

Le traitement, c'est tout sauf des corticoïdes.

Ils sont même contre-indiqués dans ce cas, comme dans de nombreuses affections dermatologiques.

Ces cas sont fréquents. Très. Ce ne sont pas des maladies rares !

Et je pourrais multiplier les exemples, concernant les chevaux, les bovins, et pas seulement les chiens ou les chats.

Le principal défaut des propriétaires d'animaux est leur incapacité à se remettre en question et à identifier la cause d'une "défaillance".


De plus, nous avons naturellement tendance à voir dans un évènement la conséquence d'une action que nous avons entreprise : si mon chien va mieux, c'est parce que j'ai fait cela.

Sauf que... peut-être pas.
Si je ne suis pas mouillé, c'est parce que j'ai sorti mon parapluie.

Ou alors, c'est parce qu'il ne pleut plus.

Ou bien c'est parce que suis juste sous un arbre sur lequel va tomber la foudre. On appelle ça l'imputabilité.

Un jeune véto est-il forcément moins bon qu'un vieux ?

Non, non, et non !

La formation vétérinaire est excellente, même si les jeunes confrères ne s'en rendent pas compte.

On sort de l'école avec une méthode implantée au fer rouge dans le cerveau, à nous de ne pas l'abandonner en chemin.

Ce qui manque à un jeune véto, c'est la capacité à mobiliser ses connaissances et à les hiérarchiser.

D'où l'intérêt de prendre son temps, ou de consulter un bouquin.

Le diagnostic thérapeutique, c'est quoi ?

Cette démarche consiste à donner un médicament à un animal et à voir si cela le guérit.

Dans le cadre d'une réflexion globale et d'une démarche diagnostique étayée, cela peut être une méthode tout à fait valable.

Totalement déconseillée à la maison sans contrôle vétérinaire, cf. les exemples ci-dessus.

Puis-je faciliter le boulot de mon vétérinaire (ou de mon médecin) ?

Oui : donner des faits, pas des interprétations.

Ne dites pas : mon chien a de la fièvre, il a la truffe sèche.


Donnez toutes les informations, même celles dont vous avez "honte" : avoir déjà consulté, avoir donné des médicaments, mais aussi des informations qui vous semblent sans importance. Si vous les jugez sans importance, vous interprétez déjà.


Faites attention avec internet/votre coiffeur/votre maman/votre docteur (rayez la mention inutile) : les informations obtenues par ces canaux sont forcément tronquées.

Une monographie consacrée à une maladie sur internet peut être exacte, vous pouvez y trouvez les symptômes de votre chien, mais cela ne veut pas dire que c'est ce qu'il a !

Et ce n'est pas non plus parce que le vétérinaire de tel forumiste a mis le chien sous marbofloxacine que la céfalexine n'est pas l'antibiotique adapté à votre animal.

En conclusion ?

Établir un diagnostic est, dans le principe, une démarche simple et logique qui demande une très importante base de connaissance, et qui est accélérée par l'expérience.
Cela demande beaucoup de rigueur.
Et cela oblige à prendre beaucoup d'éléments qui ne sont pas forcément liés directement à la médecine : la tendance des propriétaires à interpréter au lieu de donner des faits, notamment.

Ou des facteurs financiers, ou organisationnels.

Certains examens ont, dans certains cas, un rapport intérêt/coût disproportionné.

On a parfois intérêt à choisir un examen plutôt qu'un autre tout simplement parce que faire 200km pour trouver un scanner n'est pas très malin dans certaines situations.

Ou parce que certains vont permettre d'éliminer une hypothèse, même mineure, en deux minutes et pour un coût minime.


N'oublions pas non plus que l'on peut obtenir de très beaux diagnostics sans examens complexes, les ruraux et les canins de petits cabinets sont les spécialistes de ces démarches cliniques "pures".


Ce qui ne veut pas dire qu'il ne faut pas faire d'examen complémentaire... !


Il ne faut pas non plus hésiter à référer un cas à des collègues plus spécialisés, ou plus équipés.

A en discuter avec les autres vétos de la structure (nous le faisons énormément dans notre clinique, quitte, parfois, à faire les consultations à deux ou trois), ou à demander son avis à un confrère d'une autre clinique. Nous avons tous nos réseaux, sachons les mobiliser !


Enfin, n'oublions jamais que les patients et les microbes qu'ils trimbalent n'ont pas lu les bouquins : manifestement, dans certains cas, ils choisissent de défier les règles de l'art... et c'est au clinicien de réussir à démêler ces pièges !

http://www.boulesdefourrure.fr/index.php?post/2009/09/27/Etablir-un-diagnostic

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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 19:35

recherche en urgence avant samedi au matin au plus tard ou euthanasie sans délai!!!!!!

un co-voiturage du 23320 FLEURA au 25 montbéliard

ou du 23320 FLEURA au 90 Belfort

pour 2 chiots rott de 7 et 12 mois (mâle et femelle) avant euthanasie!!!

CLIC SUR LE LIEN POUR VOIR L'IMAGE EN GRAND:
http://img8.hostingpics.net/pics/740792imgp0110.jpg

http://img8.hostingpics.net/pics/539567imgp0111.jpg

http://img8.hostingpics.net/pics/951987imgp0112.jpg

ils doivent rejoindre leurs adoptants avant samedi au + tard,

aucun délai accordé pour ces 2 loulous adorables.

merci de diffuser un max pour ces 2 bébés

si quelqu'un à côté de FLEURA 23320 peut aller les tester avec enfants et hors de leur enclos nous vous remercions par avance
CLAUSE IMPERATIVE PR ADOPTION: ok enfants.

Toute personne pouvant nous aider :

contact:
ROSE PAR MAIL: sheer.faither@hotmail.fr
06.29.67.26.16

merci à tous pour eux

A diffuser au maximum svp on n'aura aucun délai pour ces 2 chiens, et il faudrait absolument une bonne âme pour aller voir si les chiens sont ok enfants et à la limite chien ou chienne....

Ce sont encore des chiots 7 mois et 12 mois mais on ne peut obtenir aucune info de la dame qui les donne ils étaient à son fils.

Ok adultes, adorables, calins.... ils ont trouvé un adoptant ensemble c'est une chance exceptionnelle mais il faut savoir si ok enfants!

merci à tous
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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 18:01

Depuis plusieurs semaines, l'association La Forêt de Léa qui sauve des cochons et des sangliers, vit une véritable tragédie.

Sa présidente et sa trentaine de pensionnaires sont sous la menace d'une expulsion.


Sans compter que depuis peu, l'horreur s'est ajouté au dramatique de cette situation : dimanche 27 septembre 2009, Léa, la mascotte de l'association aurait été abattue, victime d'un acte malveillant. La Fondation 30 Millions d'Amis se mobilise.


Au cœur de la Sarthe (72), La Forêt de Léa abrite des cochons et des sangliers sauvés par Valérie Porta, la présidente de l'association.

Une quarantaine d'animaux y ont trouvé refuge, qui sauvés de l'abattoir, qui victimes d'abandon par des maîtres pour lesquels ces NACS d'exceptions sont devenus trop encombrants, qui devenus simplement orphelins après que les chasseurs aient tué les parents.

Mais depuis quelques mois, le sort semble s'acharner sur cette petite structure.

Dimanche 27 septembre 2009, à l'heure du petit déjeuner, Valérie remarque que son sanglier mascotte, Léa (que les caméras de 30 Millions d'Amis ont mis à l'honneur en 2004), manque à l'appel.

A midi, Léa n'est toujours pas réapparue.

Valérie fait le tour du parc et découvre, effondrée, une trouée béante dans le grillage dit "à gibier" qui clôture son terrain.

Catastrophée, elle rentre chez elle alors que le téléphone sonne.

C'est un garde chasse qui l'appelle pour lui dire: "je crois que votre sanglier n'est plus".

Ce dimanche-là est le jour d'ouverture annuel de la chasse.

Le grillage découpé par lequel serait passée LéaValérie téléphone immédiatement à la gendarmerie. Deux techniciens de l'ONCFS (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage) et des gendarmes se rendent chez elle et constatent le grillage éventré.


Quelques mètres plus loin, des touffes de poils bruns - typiques du sanglier - ainsi que du sang, maculent le sol.

Deux douilles, de gros calibre, provenant d'un fusil de chasse auraient été découvertes à proximité selon une source proche de l'enquête.


Vendredi 30 septembre 2009, Valérie Porta dépose plainte contre X avec constitution de partie civile pour "acte de cruauté sur un animal, acte de malveillance, vol, dégradation volontaire d'un bien et violation de domicile" à la gendarmerie de Pontvallain (72).

Une enquête préliminaire est ouverte.


Léa au repos dans son nid de paillePour Valérie, s'en est trop. Depuis un mois déjà, elle fait une grève de la faim pour manifester contre son expulsion du terrain - qu'elle occupe depuis février 2006 - au motif de "violation de ses obligations de locataires".

Comprendre : parce que ses animaux entrent dans son domicile.

Une expulsion réclamée par le propriétaire des lieux, notifiée par le Tribunal d'Instance de La Flèche (72) et qualifiée de "surréaliste" par Me Grillon, l'avocat de Madame Porta, dont la cliente a interjeté appel en annulation du jugement d'expulsion.

Léa et Valérie, la preuve par l'amitiéA ce jour, c'est le sort de Valérie Porta et de ses protégés qui est en jeu. Alertée, Reha Hutin, Présidente de la Fondation 30 Millions d'Amis, a écrit au préfet de la Sarthe, Emmanuel Berthier, pour l'enjoindre d'aider Valérie à trouver un nouveau terrain pour son association et mettre ses animaux à l'abri.

 

Une pétition est en ligne pour sauver La Forêt de Léa. Pour la signer, cliquer ici...

Article publié le : 01-10-09

http://www.30millionsdamis.fr/acces-special/actualites/detail/article/1254-imbroglio-a-la-foret-de-lea.html
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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 15:47

Le transport des chevreaux se fera désormais dans des conditions conformes à la réglementation.

En 2005, un ex-éleveur de chèvres a alerté la PMAF sur les conditions dans lesquelles sont transportés les chevreaux males issus des exploitations laitières, vers les abattoirs.

Traditionnellement, les chevreaux étaient collectés dans les fermes par des volaillers, et donc transportés dans des petites cages normalement destinées au transport de volailles.

Lors d’une enquête menée en 2005 et 2007 sur le marché aux bestiaux de Parthenay, la PMAF a constaté que ces conditions de transport perduraient.


Une enquête alors filmée par nos enquêteurs a révélé que les chevreaux étaient projetés sans ménagement, dans des cages à poules superposées sur plusieurs niveaux.

Dans ces cages, les chevreaux ne pouvaient pas se maintenir debout sans plier les genoux.

De plus, elles ne contenaient pas de sol solide et de ce fait, les chevreaux se trouvant aux étages inférieurs n’étaient pas protégés de la chute des déjections de leurs congénères.

La PMAF a immédiatement jugé ces conditions de transport illégales au regard de la Directive européenne qui protège les animaux en cours de transport.

Nous avons donc alerté le ministère de l’Agriculture, et la Direction départementale des services vétérinaires qui ont alors porté à notre connaissance une note de service ministérielle, donnant une toute autre analyse de la réglementation et autorisant les transports des chevreaux en cages à poules !!??


En 2006, en 2007 et en 2009, la PMAF a dès lors interpellé la Commission européenne et lui a proposé de diligenter au plus vite une inspection sur le marché de Parthenay, en envoyant des inspecteurs de son bureau vétérinaire et alimentaire (Food and Veterinary Office).


En avril dernier, la Commission de Bruxelles a répondu à notre demande, puisque ses inspecteurs se sont rendus sur le marché concerné. Le résultat ne s’est pas fait attendre !


Lors d’une réunion qui s’est tenue le 24 septembre dernier au ministère de l’Agriculture, à laquelle la PMAF avait été conviée, il nous a été annoncé que la note de service autorisant le transport de chevreaux dans des cages à poules sera abrogée, et que le transport des chevreaux se fera désormais dans des conditions conformes à la réglementation.


La PMAF a rappelé qu’elle continuerait à être vigilante sur ce dossier, et notamment sur les conditions de manipulation des chevreaux.


Grâce à vous, la PMAF reste mobilisée sur les routes de France !


Les images tournées en 2005 par la PMAF, que nous n’avons pas souhaité rendre publiques jusqu’à aujourd’hui, montrent des conditions de manipulation des chevreaux inacceptables.

http://pmaf.org/news/49/15/Les-chevreaux-ne-seront-plus-transportes-dans-des-cages-a-poules.html#video

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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 15:37

Aujourd’hui, mercredi 30 septembre, s’ouvre à Paris la semaine de la mode ou « Fashion Week ».
Or, si celle-ci reste le rendez-vous inconditionnel des adeptes de la haute couture, elle pourrait toutefois prendre une tournure différente cette année.
 En effet, la fondation Brigitte Bardot marquera également l’événement afin de manifester contre le recours à la fourrure, encore largement ancré de nos jours.
Ainsi, du 30 septembre au 7 octobre 2009, trois véhicules aux couleurs de la campagne et arborant des slogans tels que « Fourrure, signe extérieur de cruauté » défileront, elles aussi, symboliquement sur le parvis de la gare de Lyon.

Loin d’être de l’histoire ancienne, la fourrure a connu une recrudescence au cours des dernières années au sein de l’univers de la mode.
D’après l’association de protection animale One Voice, 50 millions d’animaux seraient sacrifiés chaque année (hors lapins) pour l’industrie de la mode.
En 2007, le chiffre d’affaires de l’industrie de la fourrure a atteint 15 milliards de dollars.
L’Europe est loin de faire figure d’exemple, 70 % de la fourrure d’élevage mondiale y étant produits.
Si certains animaux sont piégés et tués directement dans la nature, généralement illégalement, la filière d’élevage dédiée au commerce de la fourrure fait appel à des procédés guère plus reluisants.
Outre des conditions de détention et d’abattage faisant peu de cas du bien-être animal, celle-ci fait fi d’un réel manque de transparence quant à la provenance, voire la race même, des animaux.
En illustre la saisie effectuée en France chez quatre fourreurs en septembre 2006, lors de laquelle fut découverte une vingtaine de sacs contenant des peaux d’animaux interdits de commercialisation tels que le loup, le lynx, le puma mais également le chat et le chien.
Ce cas, non isolé, reflète la pratique de certains fourreurs qui consiste, par exemple, à vendre de la fourrure de chien sous l’appellation « Loup de Corée » ou « Dogue de Chine ».
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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 15:29


La dépouille d’un ourson d’un an et demi a été retrouvée dans le parc national des Abruzzes (Italie) sur la commune de Pescasseroli.


D’après le directeur du parc, Vittorio Ducoli, l’ourson a été tué par des chiens, peut être des loups, mais il est plus probable qu’il s’agisse de chiens.


La mort n’a pas été immédiate ; l’ours avait des problèmes et quelqu’un l’a vu mal en point les jours précédents la découverte du cadavre.


D’autres examens sont en cours mais le choc avec une voiture est d’ores et déjà exclu.

« Cet épisode – indique Vittorio Ducoli - confirme le problème de la divagation et des dommages que les chiens causent au patrimoine zootechnique et naturel. Nous avons déjà des projets concernant sur la divagation des chiens. Mais celle-ci n’est pas de la compétence directe du parc, plutôt des communes et de l’Asl (autorités sanitaires) ; nous sommes toutefois prêts à travailler pour contenir un phénomène qui provoque des conséquences assez graves ».


Cette année, on compte au moins 16 oursons dans les Abruzzes (oursons de l’année et de l’année dernière).

Les oursons de l’année bénéficient de la protection de leur mère ; par contre, les seconds sont assez vulnérables.


Deux sont morts en effet : un sur la commune de Molise et l’autre celui de Pescasseroli.

La population d’ours marsicains, vivant dans les Abruzzes, est estimée à environ 50 animaux.

Sources :

http://www.ferus.org/spip.php?article1764
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