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11 août 2009 2 11 /08 /août /2009 18:21

Texte publié dans le magazine "Molosses News" n°46 Décembre 2006/Janvier 2007.

On déménage… le molosse aussi, mais de la tête !


Que déménager soit un choix ou que les aléas de la vie nous y poussent, c’est en tout cas un moment de la vie reconnu pour être très stressant.


Tout déménagement entraîne les personnes qui s’y engagent, dans une inévitable recherche d’équilibre nouveau, face à un quotidien modifié.


Cet évènement est encore plus particulièrement déstabilisant pour un chien, qui lui, sans en avoir rien décidé, se trouve abruptement confronté à une totale rupture des repères de son quotidien.


Suivant le type de relogement, la sensibilité du molosse, son habitude ou non des changements, son âge et son état de santé, cette aventure aura un retentissement plus ou moins fort sur son équilibre psycho comportemental et même physiologique.

 

Changements et sensibilités inégales

 

Tel molosse vivra relativement bien les changements en général, les déplacements et autres « surprises » de la vie, tel autre en sera plus ou moins affecté sans que l’on mesure bien l’impact de ces diverses variations, modifications et passages d’une vie à l’autre.


Les plus jeunes (pas encore très équilibrés), les plus vieux (très attachés à leurs habitudes) les malades ou fragiles de santé (qui ont besoin de calme et stabilité) les très émotifs (que tout inquiète et perturbe) seront à ménager plus spécialement.

 

Pour le choix du relogement, et dans la mesure du possible, il est sage d’anticiper sur les difficultés d’adaptation du chien à une nouvelle vie.


Si l’on tient compte des besoins et habitudes de l’animal, on peut prévoir que tel nouveau contexte sera plutôt facilitateur pour lui, ou que tel autre pourrait être stressant (auquel cas, il faudrait prévoir quelques aménagements).


Pour exemple, gare au chien que l’on fait passer sans transition de la campagne à la ville et qui a bien du mal à gérer les promiscuités (d’humains et de congénères) sur les trottoirs ou dans l’ascenseur de l’immeuble.


Gare aussi au molosse citadin que l’on propulse dans un jardin, et qui a bien du mal à gérer émotionnellement la proximité du voisinage, dont il est séparé par une simple et fragile clôture.


Autant de cas de figures qui peuvent soulever, plus ou moins passagèrement, des difficultés d’adaptation de l’animal (et entraîner des complications pour ses maîtres !)


Il est possible de minorer l’impact de tout ce chambardement dans la vie d’un chien, et d’autres précautions peuvent encore être prises pour l’aider à passer le cap plus facilement.

 

Visite et découverte des lieux avant d’emménager

 

Soudaineté et nouveauté sont des dimensions stressantes, alors faire découvrir d’avance son nouveau lieu de vie au chien (avant même l’emménagement) lui permet déjà de prendre quelques repères sur cet espace et son environnement, pour lui faciliter la transition et pour un moindre impact lors de l’installation.


Ce qui compte pour un chien c’est d’être avec ses maîtres, et si la découverte du nouveau logement est un moment agréable pour lui, l’animal en gardera un souvenir positif :

  • On peut prévoir par exemple d’y faire un peu de bricolage en sa compagnie (pas trop longtemps la première fois !) Si une rénovation préalable s’installe un peu dans la durée, ces moments peuvent être vécus dans la complicité, avec un chien qui « participe » un peu et « apprivoise » ce nouvel endroit.


  • On peut aussi organiser des pause casse-croûte sur les lieux (en prévoyant un petit en-cas pour le chien dans sa gamelle)


  • On peut jouer un peu avec l’animal (sans aller jusqu’à des surexcitations !) et y laisser des jouets pour la fois suivante


  • On peut emmener le chien (en laisse) faire quelques courtes balades alentour, histoire de le familiariser un peu avec ses futurs coins de détente et d’aisance, et de faire un premier inventaire des « 4 pattes » chiens ou chats du quartier.

  • Tous ne sont peut-être pas sociables ! mieux vaut les localiser.

Attention que pour certains, la découverte de la vie rurale et d’animaux peu ou jamais rencontrés (ex : bovins, ovins, volailles, etc.) peut soulever des peurs et réactions vives auxquelles il faudra faire face adroitement.


Pour d’autres molosses, c’est se frotter à la ville et au tumulte urbain qui peut faire des peurs et difficultés.


On comprendra suivant les cas, qu’un travail de familiarisation sera nécessaire avec peut-être l’aide d’un professionnel.

 

Le jour J

 

Si l’on a la possibilité de confier son chien pour ce moment de grande agitation générale, c’est mieux pour tout le monde.

D’une part pour le chien qui n’est pas soumis au stress de la valse des cartons et des meubles qu’on embarque.

D’autre part aussi pour les humains, qui n’ont pas à gérer la désorientation du chien, qui souvent les cramponne pour être sûr « qu’on ne l’oubliera pas ! ».

 

Attention également aux enfants, (généralement bien agités eux aussi dans ces circonstances) qui peuvent ajouter au stress collectif, et indisposer un peu plus l'animal (le conduisant à de possibles réactions vives dont on connaît les risques !)


Sinon, suivant les situations et comme évoqué plus haut (selon la sensibilité, l’âge et l’état de santé de l’animal) on peut le soustraire à toute cette effervescence, le temps de vider la maison ou l’appartement, en l’isolant dans une pièce avec quelques-unes de ses « affaires personnelles », ou bien le mettre dans sa boîte de transport s’il en a une, et dans la voiture (bien appréciée par certains, lors des préparatifs de départs en vacances notamment).

 

Installation dans le nouveau lieu de vie

 

Les premiers points de repères rassurant pour le chien sont ses lieux de repos et de prise de nourriture.


Il doit donc lui être tout de suite alloué des emplacements matérialisés avec gamelle et tapis (ou panier) où il pourra trouver refuge et tranquillité pour boire, manger et se reposer (à propos de gamelle, il faudra veiller à ne modifier en rien son contenu habitue, pour moins de chahut intestinal !)


On peut s’attendre à ce que la première nuit soit un peu difficile pour les plus sensibles, qui risquent de vocaliser leur détresse devant ces changements perturbants. Il faudra alors doser entre indulgence et fermeté suivant les cas.

Si possible, il est préférable de ne pas livrer l’animal à la solitude dès le lendemain d’un déménagement, ce qui ne serait pas pour initier sa confiance sur son nouveau lieu de vie.


Les bruits inconnus du voisinage, les odeurs environnantes nouvelles, les rythmes de vie quotidienne bousculés… tout peut faire passagèrement difficulté d’adaptation pour l’animal, qui peut alors l’exprimer à travers des conduites inattendues autant que gênantes parfois.


Ne sont pas rares, les chiens qui détruisent ou/et aboient dans l’appartement, la maison ou dans le jardin, dès que les maîtres s’absentent, alors que cela n’était pas dans leurs habitudes.


D’autres deviennent malpropres, « pots de colle », impatients, très agités et grognons ou au contraire apathiques… autant de manifestations diverses d’un même inconfort devant tout ce « nouveau » auquel il faut petit à petit trouver à s’adapter.


Tout radical changement de vie chahute émotionnellement plus ou moins un animal,  et peut  l’entraîner à des conduites inadaptées (genre d’essais/erreurs) dans une recherche de repères stabilisants.  

 

La patience et l’indulgence sont donc globalement de rigueur devant certains comportements gênants du molosse, pour ne pas ajouter encore un peu plus à sa maladresse ou à son possible désarroi.


Passé quelques jours, des habitudes nouvelles viendront ritualiser un quotidien dans lequel l’animal devrait retrouver rapidement un équilibre, et des comportements plus adaptés et attendus.


A défaut, un comportementaliste peut aider à comprendre telle ou telle altération du comportement de l’animal et guider ses maîtres pour mieux passer le cap.

 

En conclusion, anticiper et comprendre qu’un déménagement provoque la transitoire désorientation d’un chien, est déjà lui faciliter (et se faciliter soi-même) le passage d’une vie à l’autre.

Danièle Mirat

http://www.communicanis.com/demenagement.html

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11 août 2009 2 11 /08 /août /2009 18:06



Tous les ans, au Japon, 350 000 à 600 000 chiens et chats sont abandonnés dans les rues de Tokyo et des grandes villes du pays.


Ils sont ramassés par les services spécialisés qui les envoient dans des refuges.

Tous ceux qui au bout de 5 jours n’ont pas été adoptés ou remis à leurs propriétaires, sont supprimés.


C’est la dure loi nippone.


Dans la banlieue de Tokyo, un refuge a installé une chambre à gaz, la dream box (boîte à rêve), pour tuer en trois à quatre minutes, une dizaine de chiens au dioxyde de carbone.


Avant de s’écrouler les pauvres bêtes aboient, tremblent et suffoquent. Ils sont ensuite incinérés en groupe.


“C’est plus rapide. Un vrai progrès”, a confié un des responsables du centre au correspondant de Libération à Tokyo.


Triste progrès! Chaque ville a ses méthodes.


A Yokohama, les chats et les chiens qui ne peuvent pas être gardés, reçoivent, eux, des injections létales.


Yuko Ogura, le propriétaire d’un pet shop (boutique d’animaux de compagnie) explique les raisons qui poussent les Japonais à se débarrasser de leurs toutous ou matous.


“Un déménagement, la plupart des résidences interdisent chiens et chats dans les logements, une séparation dans un couple, un chien qui aboie trop…Ceux qui habitent en province et ont un gros chien n’ont parfois aucun scrupule. Ces maîtres ne réalisent pas qu’en agissant ainsi, ils programment la mort de l’animal.”


Les Pet shops aussi n’hésitent pas à abandonner les boules de poils qu’ils n’ont pas vendues.


Plus un animal grandit moins il a de chances d’être adopté.


Il faut savoir que le pet business génère des milliards de yens. 


Le prix d’un chien de race rare peut atteindre 5000 euros et un chaton siamois ou angora 2000 euros. 


La mafia nippone a mis la main sur ce marché juteux et contrôle les animaleries qui sont sur leur territoire.


Les célibataires, les couples qui ne veulent pas d’enfants adoptent un animal pour ne plus être seuls ou bien louent pour 5 euros de l’heure un petit compagnon.


C’est la nouvelle tendance à Tokyo.


Il n’empêche. Des milliers de chiens et de chats sont gazés ou euthanasiés, puis incinérés chaque semaine.


C’est la douloureuse réalité de nos amis les bêtes au pays du Soleil levant!


Source : Libération

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11 août 2009 2 11 /08 /août /2009 17:36

RAPPEL, MANQUE CRUEL DE SIGNATURES

This kitty is one of the victims of gas chambers.


Actuellement, il existe un certain nombre de lois qui, à des degrés divers, protègent les droits des animaux dans les refuges, mais nous avons besoin d'une approche centralisée.
Aux Etats Unis, trop d'animaux souffrent encore d'une mort atroce dans les chambres à gaz, ou en raison d'être euthanasiés par du personnel non qualifié.

Les chiens et les chats sont jetés dans des boîtes de métal qui sont scellées et remplies de gaz toxique.
Les animaux devraient être en premier lieu mis sous sédatif, mais cela ne se fait pas.
Ils meurent d'une mort atroce lente, parfois agonisants pendant plusieurs minutes.
Il n'est pas rare pour les jeunes et les vieux animaux de survivre à cette horrible procédure, et ils doivent être à nouveau gazés ou tués d'une autre manière.

Cette pétition a été créée pour : 

1. Interdiction de l'utilisation des chambres à gaz et des piqûres intra-cardiaque comme méthodes d'euthanasie( Valable pour la France), comme inhumainement et éthiquement inacceptables.

Où l'euthanasie est inévitable, nous demandons qu'elle soit réalisée avec des méthodes telles que les injections létales humaines et sous contrôle vétérinaire. 
   
2. Soutien des refuges pour adopter une politique de "non mort". 
   
3. Soutenir la politique de trappage-stérilisation-relâchage des colonies de chats sauvages et permettre à des bénévoles de prendre soin de ces colonies. 
   
4. Rendre la castration / stérilisation obligatoire dans les refuges, à la discrétion de l'autorisation des vétérinaires.

Merci pour votre soutien.

Click on the yellow "PETITION" for signing

PETITION

Merci pour les chats et les chiens
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11 août 2009 2 11 /08 /août /2009 17:22


Chaque année les Français grignotent 4000 tonnes de cuisses de grenouilles, mais c'est l'énorme quantité mangée ailleurs qui poussent les grenouilles vers la disparition.


Frogs in a restaurant in Saigon, Vietnam

Des grenouilles vivantes suspendues du plafond d'une cuisine dans un restaurant à Saigon, Vietnam. Photo: Christine Kokot/dpa/Corbis


Dans la grande salle communale de la ville de Vittel dans les Vosges, un homme grand et lugubre, sa femme petite et bavarde, et 450 autres personnes dinent ensemble.  Il y a beaucoup de bruit.


- Je ne sais pas pourquoi nous les mangeons, crie l'homme, qui s'appelle Jacky. 

Elles n'ont pas de gout. 

Blanches. 

Insipides. 

Sans la sauce ça serait comme du caoutchouc mou.  


Comme la  nourriture anglaise, au fait.  Hi hi!


Dans la rue dehors il y a plein de monde. 

Il y a même une fête foraine. 


Les restaurants le long de la rue principale ne manquent pas de clients, et des gens font la queue devant des stands organisés par des associations locales. 

Partout les plats se ressemblent:  des cuisses de grenouille à la provençale ou bien cuisses de grenouille à la poulette. 

Sept euros avec frites sur une assiette en carton. 

Neuf euros avec une bière ou un verre de riesling tiède. 


On peut même trouver des cuisses de grenouille à la vosgienne, à l'andalouse, à l'ailloli.  Il y a une pizza à la grenouille, quiche à la grenouille, tourte à la grenouille. 

Omelette de grenouille aux fines herbes. 

Soufflé, cassolette et gratin de grenouilles.

Partout des gens grignotent des grenouilles, la graisse dégouline, ils lèchent leurs doigts et crachent de petits os.


- C'est formidable, non?

crie Frédérique, la petite femme de Jacky.

Nous faisons cela chaque année. 

C'est notre tradition. 

Notre tribut à la noble grenouille.


C'est la 37ème Foire aux grenouilles de Vittel. 

Selon Roland Boeuf, le septuagenaire président de la Confrérérie de taste-cuisses de grenouilles de Vittel qui organise l'évènement depuis le début, la foire attire plus de 20000 aficionados de la grenouille à la ville pour deux jours de réjouissances amphibiennes. 


Sept tonnes de cuisses de grenouilles seront consommées.


Mais, il y a un petit problème. 

Quand la foire a débuté, son créateur René Clément, héros de la resistance, restaurateur et le dernier grand éleveur de grenouilles en Lorraine, fournissait toutes les amphibiennes nécessaires de ses lacs à 20 kilomètres de distance.

Aujourd'hui, aucune des grenouilles n'est française.


Selon M. Boeuf, Clément, de son vrai nom Hofstetter, est venu s'installer dans la région dans les années 50 avec l'intention d'élever des langoustines dans la rivière Saone; mais parce que l'eau était saumâtre il a choisi des grenouilles à leur place.


Il disait souvent que les grenouilles "ressemblent aux femmes;  les jambes sont la meilleure partie de leur anatomie".


Selon Gisèle Robinet, Clément fournissait au moins 150kg de grenouilles pour chaque foire, toutes attrapées par lui dans ses lacs. 


Mme Robinet est propriétaire de la patisserie Au Pêché Mignon (tourte aux grenouilles pour six personnes 18€; des grenouilles au chocolat 13€ pour 12).


M. Boeuf se souvient de la chasse aux grenouilles dans les ruisseaux et les mares autour de Vittel. 

"On pouvait attraper une espèce, la savatte, avec les mains nues.  Et les rainettes étaient partout quand on faisait les recoltes.  On pouvait attirer une grenouille par un foulard rouge qu'on mettait à côté d'elle.  Elle sautait au milieu du foulard, parce que les grenouilles adorent le rouge."

 

Comme partout dans le monde, l'habitat des amphibiens en France est de plus en plus à risque de la pollution, des pesticides, et d'autres torts créés par l'homme. 

Les mares ont été sechées et remplacées par des céréales et des vaches.  Des maladies ont tué des grenouilles, et les insectes qu'elles aiment manger disparaissent aussi. 

Après une chute dramatique dans le nombre des grenouilles en France, le ministère de l'agriculture et de la pèche a commencé à les protéger en 1976; en 1980 la chasse commerciale des grenouilles a été interdite.

 

Aujourd'hui, quelques communes permettent toujours la chasse aux grenouilles en nombre limité, et seulement pour une consommation personnelle.  Il y a des braconniers, par exemple l'homme qui a admis au tribunal de Vésoul qu'il avait attrapé lui même 10000 grenouilles, qu'il avait vendu aux restaurants pour 32 centimes chacune.


Cependant, en générale les lois de protection, renforcées par des amendes qui vont jusqu'à 10000€, plus confiscation des véhicules et du materiel, marchent bien.  C'est pourquoi les sept tonnes de cuisses de grenouille dévorées à la foire de Vittel cette année ont été importées congélées de l'Indonésie, officiellement au moins.

 

Des scientifiques croient que la grenouille va disparaître. 

Basé sur une analyse de données commerciales des Nations Unies, des chercheurs pensent que 1 milliard de grenouilles sauvages sont consommées chaque année.


"Les amphibiens sont le groupe animal le plus menacé; un tiers de toutes les espèces amphibiennes sont à haute risque  (pour les mammifères c'est 23%, et 12% pour les oiseaux)", dit Corey Bradshaw, professeur à l'Institut de l'environnement de l'Université d'Adélaide. 


"On croyait toujours que les causes principales de disparition étaient la perte de l'habitat et les maladies.  On croyait que la chasse par des humains était mineure.  Puis on a découverte cette énorme commerce mondiale.  Donc nous détruisons leur habitat, et maintenant nous les mangeons jusqu'à la disparition."


La France est la coupable principale. 


Selon des chiffres du gouvernement, les Français consomment 70 tonnes de grenouilles françaises chaque année, mais aussi ils importent 4000 tonnes chaque année depuis 1995.


La Belgique et le Luxembourg sont aussi des pays où on mange des grenouilles, mais le pays où on importe presque autant qu'en France c'est les Etats Unis.  

Les cuisses de grenouille sont très appréciées en Louisiane, ancienne colonie française, mais aussi en Arkansas et au Texas, où on les sert frites.

Les plus grands mangeurs des grenouilles habitent en Asie, dans des pays comme l'Indonesie, la Chine, la Thaïland et le Vietnam.  Il y a aussi un grand marché en Amérique du Sud. 

L'Indonésie exporte plus de 5000 tonnes de grenouilles chaque année.

La plupart des grenouilles qui finissent dans vos assiettes ne sont pas élevées mais chassées dans l'état sauvage. 

Bradshaw estime que l'Indonésie consomme jusqu'à sept fois le nombre des grenouilles exportées.

 

De retour à Vittel, M. Boeuf dit qu'il n'avait aucune idée que les grenouilles étaient en train de disparaître. 

"Je sais que c'est une espèce en danger en France.  Mais si on peut les acheter en énormes quantités de l'Indonésie, la situation là doit être meilleure", dit-il. 


Malheureusement, la situation des grenouilles n'est bonne nulle part. 

On fait disparaître une espèce d'animal seulement à cause de sa chair huileuse et sans gout.

 

Il y a des gens qui disent que le gout les grenouilles ressemble à une mélange du poisson et du poulet. 


Au fait, le gout des grenouilles ressemblent à rien sauf la sauce qui les couvre.

http://dogblog.over-blog.com/article-34654500.html
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10 août 2009 1 10 /08 /août /2009 18:07
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10 août 2009 1 10 /08 /août /2009 14:41




Au niveau de la legislation voici ce qui est dit :

" Si vous trouvez un animal, vérifiez d'abord s'il est tatoué et relevez :
- Les 3 lettres et les 3 chiffres qui constituent le tatouage d'un chien, parfois le chiffre 1 ou 2 peut être situé avant les 3 lettres (exemple : 2 A.B.C 999)
-Les 3 lettres et les 3 chiffres , s'il s'agit d'un chat.

Ce tatouage est généralement fait sur la face interne de l'oreille ou de la cuisse. Un nettoyage à l'alcool est parfois nécessaire pour lire le tatouage.

* pour un chien tatoué : 01 49 37 54 54
* pour un chat tatoué : 01 55 01 08 08
* pour un cheval : 02 31 31 54 22
* à la gendarmerie et au commissariat de police
* à la fourrière de votre commune
* au Service de Recherches de la SPA : 01 47 98 43 72



Il se peut que le chien ou le chat possède une puce électronique d'identification, il est nécessaire alors de se déplacer chez un vétérinaire, ou à la gendarmerie, à la police, ou vers un refuge qui dispose d'un appareil de lecture.

On vous donnera les coordonnées du propriétaire que vous aviserez aussitôt.
Si l'animal n'est pas tatoué et ne porte aucune adresse sur lui, appelez le Service des recherches de la SPA : 01 47 98 43 72.

Prévenez le commissariat de police, la gendarmerie ou l'association locale de protection animale, en leur demandant de noter votre appel et vos coordonnées, de manière que vous ne puissiez pas être accusé du vol de l'animal si vous avez décidé de le garder.

Si vous ne souhaitez pas garder cet animal non tatoué et non identifiable, même provisoirement, conduisez-le au refuge le plus proche, pour lui éviter une mise en fourrière et l'euthanasie.

Il arrive qu'un animal errant soit difficile à capturer, parce qu'il a peur ou parce qu'il est menaçant. Ce sont les maires qui sont compétents pour les mesures à prendre, en vertu des Articles L.211-21 du Code rural et L.131-8 du Code des communes.

Vous devez donc alerter les services municipaux ; mais il en résultera pour l'animal une mise en fourrière et sa mise à mort ultérieure, s'il n'est pas repris par son propriétaire ou placé dans un refuge par la fourrière. Quand l'animal a été capturé, proposez-vous si cela est possible, pour l'emmener dans un refuge ou téléphonez à la SPA pour qu'elle vienne le chercher.

La gendarmerie ou les pompiers acceptent parfois de récupérer un animal dangereux ou se trouvant dans une situation fâcheuse.


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10 août 2009 1 10 /08 /août /2009 14:33


La consommation de viande de chien en Asie est un phénomène très connu mais on parle beaucoup moins de l'abattage des chats pour la cuisine. Pourtant, on estime tout de même à près de 4 millions le nombre de félins consommés en Chine chaque année.
C'est dans la province de Guangdong, à Guangzhou (ou Canton), que l'on cuisine le plus de chats, car il est l'un des ingrédients principaux d'un plat local traditionnel.
La soupe "Tigre, Phénix et Dragon", à base de viande de chat, poulet et serpent, semble en effet encore très appréciée de nos jours pour ses qualités nutritionnelles.

Tout commence sur le marché des trois oiseaux (Three Birds' Market).
Ce marché, officiellement marché à volailles, est connu pour être le lieu où il se vend le plus de chats ou viande de chat de tout le pays.
Selon le quotidien Yangcheng Evening News, un seul étalage du marché peut vendre à lui seul 300kg à 400kg de viande de chat par jour en hiver; on compte des dizaines d'étalages proposant du chat sur le Three Birds' Market. Ce sont plus de 10'000 animaux qui peuvent être vendus dans la journée. Parfois la demande est tellement élevée que certains n'hésitent pas à voler les chats de monsieur et madame tout le monde.
Un article du très sérieux New York Times évoquait d'ailleurs ce problème dans un article de janvier 2000.
Ce phénomène est également encouragé par le fait que la viande de chat n'est pas très chère alors que l'animal coûte relativement cher à élever. De plus, le chat n'est en général pas consommé avant l'âge adulte, car manger du chaton porterait malheur selon une vieille croyance (et on ne pourrait que ronger les os).


Les chats sont apportés au marché en camions, entassés par dizaines dans de petites cages.
Souvent souffrants, parfois blessés ou malades, il est indéniable que les animaux sont maltraités bien avant de finir dans la casserole du cuisinier.
Par moments, ils sont abattus et découpés directement au marché mais, souvent, ils sont préparés au restaurant selon la méthode choisie par le client. Les techniques d'abattage sont très variées et vont du saignement au battage à mort, parfois les félins sont même bouillis vivant.
Beaucoup pensent que la viande gagne en goût et en valeur nutritive lorsque l'animal a souffert avant de mourir, or c'est là que les amis des bêtes interviennent à grands coups de pancartes.


De plus en plus, les Chinois s'insurgent contre la cuisine du chat et les maltraitances que subissent les animaux. Il n'est pas rare de voir des manifestants devant un restaurant proposant des plats à base de chat sur sa carte. Certains vont même jusqu'à saccager les établissements.
Un grand marché, le Xinyuan animal market, a même été fermé, il y a peu, à cause de la mauvaise image de la Chine qu'il dégageait.
A ces problèmes d'éthique s'ajoute un problème sanitaire.
Aucune législation chinoise ne régissant la consommation de viande de chat, les conditions d'élevage, d'abattage ou de préparation ne font l'objet d'aucun contrôle.
Ainsi, il est déjà arrivé de voir des personnes victimes d'empoisonnement après avoir consommé un chat porteur de parasites ou ayant lui-même consommé du poison comme de la mort-aux-rats.

Dans le chat tout est bon.
En soupe ou en boulettes, on utilise principalement les cuisses, l'estomac et les intestins de l'animal.
D'autres parties comme les yeux et les testicules sont parfois considérées comme les parties les plus raffinées.
Les pattes de chat sont également appréciées en friture avec de l'ail. Un plat coûte la plupart du temps entre 2 et 6 euros.
Les restes de l'animal sont de temps en temps utilisés pour la confection de médecines ou objets divers.

Dans une moindre mesure, le chat est également consommé dans d'autres pays asiatiques comme au Vietnam, à Singapour ou encore en Corée, ou, après lui avoir parfois broyé les os au marteau et ébouillanté vivant, on le consomme en "cat tonic", bon pour les rhumatismes.
Si c'est le médecin qui le recommande...



Sources

Sarah Hartwell, CATS - FRIEND OR FOOD?, www.messybeast.com, visité le 01 avril 2007

Tom Scott et Richard Jones, Back in barbaric business - the caged cats of China, www.dailymail.co.uk, visité le 02 avril 2007

Ian Gallagher, The cat meat trade in China, www.chinasucks.org, visité le 01 avril 2007

The Shenzhen Cat Meatball Restaurant, www.zonaeuropa.com, visité le 01 avril 2007

Amis ... ou nourriture ? - Viande de chien & chat en Chine, www.animalsasia.org, visité le 01 avril 2007

Cat meat, Wikipedia, visité le 01 avril 2007

http://www.ici-asie.com/articles/tout-est-bon-dans-le-chaton.php?-&page=40&PHPSESSID=a02c56f34ce86feb5612198121a11a14
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10 août 2009 1 10 /08 /août /2009 14:25

Les chats n'aiment pas les changements, ils aiment l'habitude et la routine.
Voici comment procéder pour éviter de traumatiser ou perdre vos chats lors du déménagement.

Une semaine avant le déménagement : Choisissez une pièce où les personnes chargées du déménagement n'auront pas besoin d'aller.
Cette pièce doit se fermer à clé.

Mettez les affaires des chats dans cette pièce (griffoir, bacs de litière, jouets, paniers de transport et bols) et nourrissez-les dans cette pièce désormais pour qu'ils s'y sentent bien.

Juste avant de mettre la nourriture à leur disposition, appelez-les quelques secondes même s'ils sont déjà sur place.
Cela les entraîne à venir sur demande.

Dans cette pièce sécurisée, les chats seront à l'abri de l'agitation.
Le jour avant le déménagement : assurez-vous que les chats sont dans "leur" pièce, puis fermez la porte à clé pour qu'elle ne soit pas ouverte par inadvertance.
Gardez la clé sur vous, à l'aide d'une ficelle par exemple, en pendentif, ou à votre ceinture.

Le matin du déménagement : Avant que le travail ne commence, nourrissez les chats, changez leur eau et nettoyez leurs bacs d'hygiène puis refermez la porte à clé.

Occupez-vous de votre déménagement l'esprit tranquille !

En dernier : Une fois toutes vos affaires chargées dans le camion, allez dans la pièce des chats et mettez-les dans leurs paniers de transport.
Rassemblez toutes les affaires des chats.
 
Mettez les paniers des chats dans la voiture, suivis rapidement de leurs affaires.

En arrivant : Avant tout, emmenez les affaires des chats dans une pièce qui se ferme à clé, y déposez les paniers des chats, fermez la porte, déballez les affaires des chats (surtout le bac de litière et les griffoirs) avant d'ouvrir les paniers.

Laissez-les dans leurs paniers ouverts, ils exploreront la pièce lorsqu'ils seront prêts.
 
Fermez la porte à clé et attachez la clé en pendentif ou à votre ceinture.
Pendant que vous êtes occupé à décharger le camion, les chats se sentiront en sécurité grâce à la présence de leurs affaires familières.
Nourrissez-les dans cette pièce quelques jours, avec leur nourriture habituelle.

Ils vont s'habituer aux odeurs et sons de leur nouvel environnement, (bruits de la maison, sons de l'extérieur).
Ensuite ils verront cette pièce comme point de référence de leur territoire.

Quelques jours après le déménagement : Lorsqu'ils mangent et jouent normalement, vous saurez qu'ils sont prêts à explorer un peu plus de la maison.
Vérifiez que toutes les portes, fenêtres et chatières sont fermées et signalez à toutes les personnes de la maison l'importance de ne pas laisser sortir les chats.
Pour aider les chats à se sentir détendus et tranquilles dans toute la maison, vous leur accorderez davantage de votre temps de jeu et de caresses, et vous pourrez placer leurs jouets préférés dans une nouvelle pièce avant de leur en donner accès, ainsi ils se sentiront en sécurité lors de leurs explorations.

Trois semaines après : Au bout de trois semaines, les chats auront eu le temps de bien se familiariser avec l'intérieur de la maison.
Le meilleur moment pour la première sortie des chats est juste avant l'heure d'un repas.
Ouvrez la porte et allez dehors, ne portez pas les chats et ne les appelez pas : il est mieux de les laisser sortir quand ils auront écouté et sentent qu'il n'y a pas de danger.

Sinon ils pourront paniquer, courir à l'aveuglette et se perdre.

Il leur faut explorer progressivement pour apprendre leur nouvel environnement.

Il est préférable de leur faire porter un harnais si le jardin n'est pas efficacement clôturé.

Autrement, le chien d'un voisin pourrait profiter de leur désarroi pour les chasser puis ils seront perdus ou tués.
Chaque jour, vous les laisserez deux minutes de plus avant de les rappeler pour manger.

Il y a des informations pour faire une clôture pour chats, et les astuces de jardinage, à la page Jardin félin et Jardin et chat.

http://foyerfelin.free.fr/Ademenagement.html
Un super site pour tous les amis des chats!
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9 août 2009 7 09 /08 /août /2009 10:14

 

Alors que dans la Nouvelle-Orléans après l'ouragan Katrina, le réalisateur Tom McPhee a été témoin d'atrocités et de meurtres de nombreux animaux impuissants.

Une partie du travail de McPhee est de jeter la lumière sur ces atrocités. Cependant, la lutte est loin d'être terminée.


Des millions d'animaux meurent chaque année parce qu'il y a tout simplement trop d'animaux sans foyer.


Il est estimé que seize millions d'animaux sont euthanasiés chaque année aux États-Unis.

Ce nombre est en augmentation en raison du ralentissement de l'économie.

L'activité de la vente d'animaux est fondée sur leur élevage.

Chaque animal de compagnie à la vente a été obtenu pour cette vente.


Chaque fois qu'un animal est vendu dans un magasin, un meurt dans un refuge.


Des millions d'animaux sont élevés pour la vente et des millions d'animaux meurent chaque année. C'est choquant et simple.

McPhee a appelé pour une période de cinq années d'interdiction de la vente d'animaux de compagnie afin d'aider les efforts de contrôle de la surpopulation des animaux de compagnie.

Des animaux de compagnie ne devraient pas être élevés alors que des animaux de compagnie meurent.

Nous pensons que les bons éleveurs seront d'accord avec cette initiative, parce qu'elle permettra d'assainir l'industrie des éleveurs d'arrière-cour, les propriétaires de chiots / chatons, et les fermes de lapin / furet.


Nous ne cherchons pas une interdiction permanente de la vente d'animaux de compagnie, mais dans ces moments extraordinaires économiques, elle est absolument nécessaire.

Nous ne devons pas être d'accord avec seize millions d'animaux qui meurent chaque année.

Avec nos signatures, nous espérons mettre en place les cinq années d'interdiction de la vente des animaux le 30 août 2010 : le cinquième anniversaire des efforts de sauvetage des animaux de la Nouvelle-Orléans après l'ouragan Katrina.

Click on the yellow "PETITION" for signing

PETITION

Merci pour les animaux de compagnie

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9 août 2009 7 09 /08 /août /2009 09:45

Animaux à donner : Une condamnation à mort !
 
  Malheureusement, à donner (« gratuit ») se traduit « sans valeur » aux yeux de beaucoup parmi le public.
Ainsi certaines personnes considèrent vos animaux à donner en tant que :
   
 

de l'appât GRATUIT servant au dressage des chiens de combat et des lèvriers
de la nourriture GRATUITE pour serpents
des sacrifices GRATUITS pour rituels sataniques
des objets GRATUITS pour actes de malveillance
des reproducteurs GRATUITS à faire reproduire sans discrimination
de la nourriture GRATUITE pour poissons
de l'argent GRATUIT de la part des laboratoires de recherches
des animaux GRATUITS à mettre à feu
des animaux GRATUITS où insérer des pétards

   
  PAR PITIE, ne donnez jamais vos animaux de compagnie GRATUITEMENT à un bon foyer
sauf si vraiment vous n'êtes absolument pas concerné(e) par ce qui peut leur advenir.
Des bénévoles travaillant des heures sans cesse afin de sauver des animaux de compagnie
de l'horreur de l'abus et de l'abondon vous envoient ce message.
   
 
   
   
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs :
REVEILLONS-NOUS ! NOUS AVONS TROP DORMI !
" Ne croyez jamais que quelques individus bien intentionnés ne peuvent pas changer le monde

En fait, on ne l'a jamais changé autrement. "

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