Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 17:42

 

 

 

Mon chien ou mon chat a treize ans. Quel âge aurait-il si c’était un humain?
Par Annie Ross - Docteure en médecine vétérinaire | Collaboration spéciale
 

 

Ma grand-mère va, très bientôt, fêter ses 100 ans!

 

Quel moment extraordinaire, d’autant plus qu’elle est relativement en bonne santé!

 

Ce n’est pas donné à tout le monde de vivre centenaire… Loin de là!

 

Mais, qu’est-ce que ça vaut, les cent ans de grand-maman, en années de chat ou en années de chien?

 

Je pense à mon chat, Monsieur Titi, qui a vécu heureux jusqu’à l’âge de vingt ans.

 

Était-il aussi «centenaire» que ma grand-mère?

 

Et mon chien qui a maintenant treize ans?

 

Ça veut dire quoi pour lui en terme «d’années humaines»?

 

 

Comparer l’âge d’un animal avec le nôtre

Vous ne serez sans doute pas surpris de savoir que je ne suis pas la seule à m’être posé cette question!

 

En fait, il existe des tableaux de correspondance entre l’âge des chats ou des chiens et celui des humains.


On peut voir que nos animaux domestiques deviennent des adultes rapidement! Ils vivent une jeunesse très courte, mais les choses s’étalent plus longtemps pendant la maturité et la vieillesse…


On peut aussi constater que les animaux de petite taille, comme les chats et les chiens de petites races, peuvent généralement vivre plus longtemps que les chiens de grandes races.

 

Ainsi donc, un chat de vingt ans, un labrador de quinze ans ou un Saint-Bernard de onze ans, c’est un peu comme une grand-maman de cent ans... Ça se fête en grand!

 

 

Le saviez-vous?

Saviez-vous qu’un berger allemand devrait peser 45 kilogrammes?

 

Et s’il en pesait cinq de plus?

 

Un petit excès de cinq kilogrammes pour ce chien, est-ce bien grave?

 

Vous seriez surpris de savoir que l’excès de poids de ce chien correspond à un surpoids de 25 kilogrammes pour un humain.

 

Oui! Oui! C’est énorme!


La compagnie Hill’s vous offre trois outils interactifs pour la gestion du poids de votre animal sur son site internet. (www.hillspet.fr/weightloss/dog/weight-check/weightchart.aspx)


Tout d’abord, un outil pour connaître le poids idéal que devrait peser votre chien ou votre chat, selon sa race.

 

Ensuite, un outil pour faire la correspondance entre l’excès de poids de votre animal et ce qu’il représenterait chez un humain adulte.

 

Finalement, à l’aide d’une image interactive, vous pouvez évaluer, à l’oeil, la silhouette de votre animal afin de voir s’il a ou non un poids idéal.


Vous pourrez donc savoir si votre chihuahua de quatre kilos est en surpoids ou non et si votre chat domestique de quinze livres est considéré comme obèse!


http://fr.canoe.ca/artdevivre/animal/article1/2011/10/21/18858316-jdm.html

Partager cet article
Repost0
18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 15:52

Aglae-copie-1.jpg

 

Tableau récapitulatif des vaccins pour le chat (format pdf)

 

La vaccination des chats avec des vaccins viraux a non seulement pour but de prévenir la maladie (protection clinique) mais assure également une protection virologique.

 

Cette protection virologique conduit à une excrétion réduite du virus lors d’une infection par un virus sauvage, un risque d’infection plus faible et une transmission virale moins importante.

 

La vaccination vise à protéger l’individu vacciné ainsi qu’à assurer une protection temporaire des nouveau-nés par le biais d’anticorps dans le colostrum (immunité passive).

 

Le degré de protection obtenu par la vaccination dépend de l’immunité engendrée.

 

L’immunité maternelle, l’immunosuppression, la maladie et les situations de stress sont autant de facteurs qui peuvent compromettre l’édification de l’immunité après la vaccination.

 

C’est en fonction des conditions d’environnement telles que le risque d’infection, la voie d’infection et l’âge de l’animal que l’immunité engendrée par la vaccination sera en mesure ou non d’arrêter la maladie.

 

Outre la vaccination, d’autres mesures doivent impérativement être prises afin de réduire le risque d’infection : nettoyage et désinfection des locaux et du matériel, amélioration de l’aération et séparation des animaux sensibles des animaux excréteurs de virus.

 

En raison de toutes ces circonstances influentes, il est important de mettre au point une stratégie de vaccination adaptée à chaque propriétaire et à chaque animal et, si nécessaire, de prendre des mesures sanitaires supplémentaires.

 

Lignes directrices de vaccination : voir Folia Veterinaria 2007 n° 3 et Folia Veterinaria 2010 n°1.

DSCF1508

Vaccins contre la panleucopénie féline

La panleucopénie féline est engendrée par le parvovirus félin et se caractérise par de la fièvre, de la léthargie, de l’anorexie, des vomissements, de la diarrhée et de la déshydratation.

 

Une leucopénie prononcée est observée du point de vue hématologique.

 

La mortalité se rencontre surtout chez les chatons.

 

Le virus est transmis de manière orofécale mais également transplacentaire.

 

L’infection précoce d’embryons et de fœtus entraîne la mortalité suivie d’une résorption ou d’un avortement.

 

Lorsque l’infection des fœtus a lieu alors que la gestation est déjà plus avancée, elle engendre une hypoplasie cérébelleuse.

 

Le virus étant très résistant, il reste infectieux durant des mois. Il se transmet facilement par le biais de matériel ou de personnel contaminés.

 

Vaccin
Des vaccins à parvovirus atténués et inactivés sont enregistrés, et sont en général combinés (parvovirus félin et virus de la rhinotrachéite virale féline/calicivirus félin/ Chlamydophila felis/virus de la leucose féline) afin de réduire le nombre d’injections.

 

Protection
L’immunité colostrale assure une protection durant les premières semaines de la vie du chat, cette période étant celle où sa sensibilité est la plus grande.

 

Des revaccinations sont donc conseillées chez les chattes reproductrices.

 

L’immunité maternelle interférant avec l’édification de l’immunité active, la primovaccination se fera de préférence après disparition des anticorps d’origine maternelle.

 

Particularités
Vu la résistance du parvovirus, un nettoyage et une désinfection insuffisants des locaux et du matériel contaminés peuvent contribuer à augmenter sérieusement le risque d’infection.

 

Ceci pourrait avoir comme conséquence le franchissement de la barrière de l’immunité maternelle par le virus sauvage avant même la première vaccination.

 

Les résultats de la vaccination seule pourraient alors se révéler décevants.

 

C’est pour cette raison qu’il est conseillé d’assurer la séparation des chats sensibles et des excréteurs potentiels, et le nettoyage et la désinfection de l’environnement.

Vaccins multivalents

 

Boulba.jpg

 

Vaccins contre le coryza félin

Le coryza félin est un complexe respiratoire impliquant principalement deux virus : le virus de la rhinotrachéite féline (herpèsvirus félin 1) et le calicivirus félin.

 

Tous deux sont présents de manière enzootique au sein de la population féline.

 

Les infections apparaissent surtout après disparition de l’immunité maternelle.

 

La résistance de l'herpèsvirus étant faible, il perd rapidement son caractère infectieux après excrétion.

 

Il se transmet principalement par contact direct et aérogène avec de fines gouttes de sécrétion nasale éternuées par des chats contaminés ou oralement par ingestion de sécrétions contaminées (salive, sécrétion nasale ou liquide lacrymal).

 

Le calicivirus se transmet de manière analogue.

 

Ce virus étant plus stable que l’herpèsvirus, il demeure plus longtemps infectieux et peut également être transmis de manière mécanique.

 

D’un point de vue épidémiologique, les chats souffrant d’une infection aiguë constituent les principales sources virales.

 

Ils excrètent le virus en très grandes quantités.

 

L’herpèsvirus ainsi que le calicivirus peuvent cependant également rester présents chez l’hôte.

 

L’herpèsvirus est présent de manière latente dans le ganglion trijumeau et peut être réactivé et de nouveau excrété lors de situations de stress.

 

Le calicivirus peut persister après une infection aiguë au niveau de la gorge.

 

Il est alors excrété de manière continue en quantités minimes.

 

L’excrétion de virus par des chats immunisés contribue à maintenir les calicivirus et les herpèsvirus au sein de la population féline durant l’absence temporaire d’infections aiguës.

 

Les signes cliniques dépendent du virus, de la souche virale (surtout importante pour le calicivirus), de la dose d’infection, de l’âge, de la réponse immunitaire du chat et de la présence ou non d’une immunité maternelle.

 

Les infections observées chez le chat adulte sont en majeure partie subcliniques.

 

Chez les jeunes chatons sans immunité maternelle, les signes cliniques observés sont graves : fièvre, anorexie, éternuements, sécrétions mucopurulentes nasales et oculaires, ulcérations et déglutition difficile.

 

Il existe quelques différences dans les syndromes causés par les deux virus respiratoires.

 

Dans le cas d’une infection avec l’herpèsvirus, le chat présente des signes généraux et les yeux sont plus gravement atteints.

 

Dans le cas d’une infection par le calicivirus, on observe fréquemment des ulcérations dans la cavité buccale et des boiteries.

 

Vaccin
Les vaccins contre le coryza félin sont constitués des deux composantes virales, et sont disponibles sous forme inactivée et sous forme atténuée.

La bactérie Chlamydophila felispouvant être impliquée dans le coryza félin, les vaccins sont parfois complétés par cette composante bactérienne.

Afin d’éviter le nombre de vaccinations, d’autres composantes virales sont parfois ajoutées (virus de la panleucopénie et de la leucose féline, par exemple).

 

Protection
Il est conseillé de revacciner régulièrement les chattes afin d’augmenter au maximum la concentration d’anticorps dans le colostrum.

De cette façon, les chatons bénéficient d’une protection avant la primovaccination.

La vaccination contre le coryza félin est effectuée après disparition de l’immunité maternelle car celle-ci peut interférer avec l’édification d’une immunité active.

 

Particularités
Lorsque le risque d’infection est élevé, des infections à virus sauvage peuvent apparaître avant la vaccination, ce qui oblige alors de prendre des mesures supplémentaires telles que le nettoyage, la désinfection des lieux et la séparation des chats qui n’ont pas encore été vaccinés des excréteurs de virus potentiels (infections aiguës, latentes ou chroniques).

 

Cette dernière mesure peut être prise en isolant la mère et ses chatons dans un lieu bien désinfecté et de séparer la mère, qui peut être un excréteur potentiel du virus, des chatons avant la disparition de la protection assurée par l’immunité maternelle (à l’âge de 5 semaines).

Vaccins multivalents

 

IMG_0077--2-.jpg

 

Vaccins contre la leucose féline

Le virus de la leucose féline n’est pas très répandu.

 

Il apparaît principalement chez les chats errants et les chats vivant à l’extérieur, dans certaines régions.

 

Ce virus étant très instable en milieu extérieur, sa transmission n’est possible que par contact très direct.

 

Le virus est excrété par la salive d’excréteurs persistants et transmis lors de batailles ou de lèchages.

 

La transmission du virus peut également se faire lors de l’accouplement, par voie transplacentaire, pendant la mise bas et lors de l’ingestion du colostrum ou de lait.

 

Il existe trois types de virus de leucose féline: A, B et C.

 

C’est principalement le type A qui engendre des infections, tandis que les types B et C sont formés au moyen d’une recombinaison du type A avec du matériel génétique endogène de virus de la leucose féline qui a été intégré au cours de l’évolution dans le génome du chat et qui sont transmis à la descendance par le biais des gamètes.

 

Si l’animal a été en contact avec le virus de la leucose féline, il s’ensuit une multiplication dans les cellules en mitose au niveau de l’organisme entier.

 

Cette phase de l’infection se déroule de manière subclinique.

 

Par l’édification d’une immunité adéquate, le chat peut empêcher l’installation d’une virémie persistante ou repousser le virus dans un état latent dans la moelle osseuse.

 

Le virus persiste cependant chez certains chats.

 

Ils sont alors virémiques et excrètent de manière continue le virus par le biais de chaque sécrétion et excrétion.

 

De ce fait, ils constituent un danger permanent pour les chats sensibles.

 

Les signes cliniques, qui sont l’immunosuppression, l’anémie, l’apparition de tumeurs, la diarrhée et des troubles de la reproduction, ne sont observés que chez les chats virémiques persistants.

 

Vaccin
Il existe, outre des vaccins inactivés ou à sous-unités, un vaccin recombinant formé du virus de la variole de canari.

Le génome viral recombinant a intégré les gènes codant les antigènes du FeLV qui sont exprimés lors de la vaccination.

 

Protection
Il est nécessaire de déterminer l’état virologique du chat avant la vaccination. Il est en effet déconseillé de vacciner des chats virémiques car ils peuvent développer la maladie malgré la vaccination.

Ceci pourrait porter à croire, à tort, que le vaccin est inefficace.

La vaccination des chats contre la leucose féline a pour but de limiter au maximum la multiplication du virus en cas de contact avec un virus sauvage, afin d’éviter la persistance et l’excrétion du virus ainsi que les signes cliniques.

 

Particularités
La vaccination est à conseiller dans les régions où le nombre de chats virémiques est important et dans le cas où le chat pourrait entrer en contact avec des chats errants.

Les éleveurs de chats ont tout intérêt à s’assurer, outre la vaccination, à l’absence d’infection par le virus de la leucose féline.

Pour y parvenir, il faut analyser le sang des chats présents afin d’y déceler la présence ou non d’antigènes viraux, puis exclure les chats virémiques persistants.

De cette manière, on élimine toute source virale.

 

New-Odin-2.jpg

Vaccins contre la péritonite infectieuse féline

Les coronavirus félins peuvent être classés selon deux biotypes: les coronavirus félins entériques qui ne causent qu’une diarrhée momentanée et les virus de la péritonite infectieuse féline qui engendrent une pleurésie/péritonite/péricardite chroniques et exsudatives, et dont l’issue est fatale.

 

On a clairement pu observer que c’est le biotype entérique qui engendre le biotype de la péritonite par mutation.

 

Cette mutation aide le coronavirus à échapper à l’immunité, et de ce fait, à persister au sein de l’organisme hôte.

 

Le biotype entérique est présent de manière enzootique dans la plupart des élevages de chats.

 

Il infecte les jeunes chatons de manière généralisée après le sevrage.

 

Le risque de mutation étant corrélé à la quantité de virus produit, la plupart des cas de péritonite infectieuse féline apparaissent lorsque le risque d’infection par des coronavirus entériques félins est élevé.

 

Vaccin
Un seul vaccin est disponible, et contient un virus mutant thermosensible.

 

Protection
Les chats séronégatifs sont vaccinés.

Le vaccin est administré par voie intranasale, et stimule une réaction immunitaire locale (IgA et réaction immunitaire à médiation cellulaire).

 

Particularités
On peut prévenir la péritonite infectieuse féline: (a) par la protection des chatons contre une infection par le virus sauvage avant la vaccination, en séparant la mère et ses chatons des excréteurs de virus potentiels (chatons infectés et excréteurs persistants) et en anticipant le sevrage (la mère peut être un excréteur potentiel); (b) puis par la vaccination des chatons séronégatifs et, (c) par la réduction du risque d’infection au moyen de mesures sanitaires.


http://www.cbip-vet.be/fr/texts/FFEOOOL1AL2o.php

 

premier-article 0076

Partager cet article
Repost0
7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 18:54

http://imblog.aufeminin.com/blog/D20091026/394250_830098449_205974-921437560-malade-chien-h134954-l_H165804_L.jpg

Avec le temps pluvieux, gris et froid qu’on a eu au cours de la fin de semaine dernière et du début de semaine, j’avoue que je me suis sentie plutôt frileuse et sur le point d’ouvrir mon système de chauffage…


C’est donc en grelottant un peu que je me suis souvenue de cette sensation particulière associée à la fièvre : on se sent frileux et on grelotte alors même que notre température interne ou corporelle est plus élevée que la normale et que le thermomètre démontre que l’on «bout» à l’intérieur!

 

La fièvre: pareil, pas pareil...

Tout comme nous, les animaux peuvent aussi, à l’occasion, faire de la fièvre.

 

Ils font de la fièvre à peu près pour les mêmes raisons que nous et, tout comme nous, ils auront alors la même tendance à se sentir « frileux », à trembler ou grelotter.

 

Il existe toutefois une différence importante qu’il est bon de connaître pour ne pas s’inquiéter outre mesure.

 

La température corporelle de base du chat et du chien est normalement beaucoup plus élevée que la nôtre.

 

En effet, nous faisons de la fièvre lorsque le thermomètre dépasse 38 °C, mais pour un chat ou un chien, il s’agit encore d’une température tout à fait adéquate!

 

Comment savoir que votre animal fait de la fièvre

Tout d’abord, on se sert de l’apparition de certains symptômes qui devraient nous mettre la puce à l’oreille et nous faire entrevoir cette possibilité.

 

Lors de fièvre, votre animal pourra certainement trembler et sembler amorphe, léthargique ou peu réactif.

 

De même, il pourra certainement respirer plus vite.

 

Les chats respireront parfois la gueule ouverte tandis que les chiens halèteront plus que d’habitude.


Certains propriétaires rapportent aussi que leur animal semble avoir les yeux «vitreux» et que son corps semble plus chaud au toucher.

 

C’est souvent vrai!

 

Par ailleurs, ne vous attendez pas à voir votre animal suer à grosses gouttes!

 

Chiens et chats ne suent que par les pieds, au niveau des coussinets plantaires…

 

Prendre la température!

Si on a des doutes, on peut prendre la température à l’aide d’un thermomètre rectal électronique, idéalement.

 

Mettez un peu de vaseline au bout du thermomètre et insérez-le délicatement dans l’anus de l’animal.

 

Attendez le «bip» avant de prendre la lecture.

 

Si votre animal est peu coopératif, demandez de l’aide pour le tenir et lui changer les idées…


En cas de fièvre, mieux vaut contacter votre médecin vétérinaire.

 

Il pourra vous proposer de faire certains premiers soins à la maison ou vous encourager à consulter plus ou moins rapidement, selon le niveau de fièvre présente et l’état de votre animal.


Les températures corporelles des humains et des animaux sont deux histoires bien différentes.

 

Conseils: Ce qu'il ne faut surtout pas dire,penser ou faire!

- Ne pensez surtout pas que tout va bien si votre animal ne fait pas de fièvre…

Les maladies graves n’en produisent pas toujours!

L’absence de fièvre n’est pas un indicateur de santé.


- Ne trempez pas l’animal dans l’eau glacée ou très froide, car on empirerait la situation…

Le mouiller avec de l’eau tiède est tout à fait correct!


- Ne donnez pas de médication à votre animal sans vérifier d’abord avec votre vétérinaire.

 

Plusieurs médicaments utilisés couramment chez l’humain (Aspirine®, Tylenol®, Tempra®, Advil®, etc.) sont soit mal tolérés ou carrément toxiques!

 

Surtout pas d’alcool à friction !

 

On laisse tomber les vieux remèdes de grand-mère, car on sait maintenant que ce produit a un potentiel neurotoxique.


Annie Ross - Docteure en médecine vétérinaire - Collaboration spéciale

http://fr.canoe.ca/artdevivre/animal/article1/2011/10/07/18795196-jdm.html

 

http://www.brusselsbestdogwalker.com/images/chien_malade_grand.jpg

Partager cet article
Repost0
7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 15:47

 

 

chien

Chez le chien, la dysplasie ne concerne pas que la hanche mais peut aussi toucher le coude.
Une maladie qui fait partie des exclusions de votre assurance animale.

 

Trois maladies atteignant le coude des chiens sont ainsi classées sous le terme général de dysplasie du coude puisque toutes aboutissent à une arthrose secondaire.


La non-union du processus anconé se voit principalement chez les chiens de grandes races.

 

Il s’agit d’une fracture qui est sans doute le résultat d’un déséquilibre biomécanique des forces et des mouvements du coude pendant une phase de croissance rapide et provoque l’instabilité du coude.

 

Ceci entraîne une boiterie qui se développe insidieusement entre 4 et 8 mois, voire plus tard, et le développement d’une arthrose.

 

Un seul ou les deux coudes peuvent être atteints.

 

Le traitement de choix consiste à intervenir chirurgicalement.

 

La non-union de l’apophyse coronoïde médiale est elle aussi responsable d’apparition d’arthrose du coude.

 

Le traitement repose sur une arthrotomie (ouverture de l’articulation) et l’enlèvement des fragments osseux non soudés.

 

L’amélioration des signes cliniques est alors visible, mais une arthrose secondaire continuera à provoquer une boiterie intermittente.


L’épicondyle huméral médial non-soudé est la troisième forme de dysplasie du coude.

 

La maladie se rencontre chez les jeunes chiens (6 à 8 mois) de grande race.

 

Elle provoque une douleur à la flexion du coude ou à sa palpation.

 

Elle s’accompagne d’une tuméfaction de la zone concernée.

 

Le traitement consiste là encore en une intervention chirurgicale.

 

L’apparition d’une arthorose secondaire

Dans tous les cas, ces affections se traduisent par l’apparition d’une arthrose secondaire.

 

Leur pronostic dépend de la rapidité d’intervention après leur diagnostic et de l’étendue des lésions tissulaires au moment de l’opération chirurgicale.


Cependant toute boiterie des membres antérieurs n’est pas synonyme de dysplasie du coude et il peut simplement s’agir de difficultés de croissance passagère.

 

Néanmoins, il convient d’être vigilant devant un chiot de cinq à sept mois qui se soulage d’une patte avant.

 

Un problème héréditaire

La dysplasie, qu’elle soit du coude comme de la hanche, est en partie héréditaire.

 

Il est en effet désormais démontré que des facteurs externes (alimentation, exercices, etc.) peuvent jouer un rôle dans l’apparition ou l’aggravation de ces pathologies.

 

Elle est considérée comme un vice rédhibitoire.


Il existe 5 stades (degrés) :

 

stade A : indemne de dysplasie

 

stade B : état sensiblement normal

 

stade C : dysplasie légère

 

stade D : dysplasie moyenne

 

stade E : dysplasie grave.

 

Donc selon le stade atteint – et toujours en fonction de la race et principalement de sa taille – certains chiens peuvent s’en accommoder mieux que d’autres.

 

… exclue des contrats d’assurance

Comme toutes maladies héréditaires, donc « déclarées » avant la souscription d’un contrat d’assurance santé chien, les frais vétérinaires inhérents entrent dans le cadre des exclusions.


D’où l’importance lors de l’acquisition d’un chiot de demander la radiographie des géniteurs (père et mère du chiot) afin de s’assurer que les parents sont indemnes.

 

Les éleveurs, sensibilisés à ce problème, sont nombreux à faire pratiquer ces tests de leurs géniteurs.


http://www.news-assurances.com/assurance-animale-la-dysplasie-touche-aussi-le-coude-chez-le-chien/016761494

 

Miam25.02.09.jpg

Sur cette photo, vous pouvez voir Bouddha atteint d'une double dysplasie (les 2 hanches) qui joue avec Chabal, un Saint Bernard.

Partager cet article
Repost0
30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 15:46

http://www.forum-auto.com/uploads/200307/fresh_0905200201_coussinet.jpg

 

Coupures, blessures, brûlures, problèmes dermatologiques…

 

les coussinets des chiens et chats sont parfois soumis à rude épreuve.

 

Autant d’affections ou d’accidents qui sont pris en charge par la mutuelle santé chien et chat.

 

Chiens et chats sont des digitigrades, c’est-à-dire des animaux marchant et reposant sur leurs doigts ou leurs pouces.


Certaines races de chats sont polydactyles, donc avec un nombre de doigts supérieur à la normale (ce que les standards de race admettent comme n’étant pas un défaut), ce qui n’empêche pas de concourir en expositions félines de beauté.


Chez le chat ou chez le chien, on trouve les griffes puis au-dessous des pattes les coussinets.

 

Chez le chat, la surface cornée des coussinets est lisse ; les coussinets sont constitués d’un tissu adipeux dense avec de nombreuses fibres élastiques.

 

Des pelotes très discrètes et parlantes !

Les coussinets sont aussi baptisés « pelotes ».

 

La membrane élastique qui les recouvre permet au chat de se déplacer silencieusement.

 

Très sensibles aux vibrations, ces coussinets renferment dans la peau des cellules tactiles très sensibles.

 

De véritables capteurs.


Chiens et chats possèdent aussi entre leurs coussinets des glandes sudoripares.

 

Elles émettent des phéromones, qui sont de véritables moyens de communication.

 

Chez le chat, par exemple, les griffades sont un marquage permettant de signaler à leur manière leur présence sur le territoire.

 

Chez le chien, le fait de gratter le sol, notamment après les déjections, est aussi un « signal » laissé pour d’éventuels congénères.


Les coussinets bien que résistants, ne sont pas à l’abri de blessures, comme des coupures notamment.

 

Comme il existe, sous une couche importante de corne, un tissu irrigué et fragile, toute coupure peut donc entrainer un saignement abondant.


Cela peut aussi être douloureux pour l’animal.

 

Suivant la profondeur de la plaie, il est conseillé de conduire l’animal chez le vétérinaire afin qu’il procède à une bonne désinfection de la plaie et juge du traitement à mettre en place pour la guérison.

 

Il est parfois nécessaire d’avoir recours à des points de sutures en fonction de l’importance de la plaie, voire des antibiotiques et/ou anti-inflammatoires.

 

Le rôle du maître sera ensuite de veiller au bon « nettoyage » de la plaie et de faire en sorte d’éviter qu’elle ne soit souillée, ce qui n’est pas toujours facile, notamment lors des sorties, principalement dans les endroits humides (jours de pluie par exemple). 


Hormis les coupures, les accidents des coussinets peuvent aussi être des brûlures, chez le chat principalement.


http://thumbs.koreus.com/201012/pattes-nounours.jpg

Des affections cutanées à ne pas sous-estimer


Chiens et chats (plus rarement mais plus graves) peuvent aussi souffrir d’affections cutanées concernant les pieds (un ou plusieurs).

 

Elles sont nommées pododermatites.

 

Les causes sont multiples, voire complexes, et il est important de consulter alors le vétérinaire afin qu’il détermine l’origine et mette en place un traitement approprié.


Les problèmes peuvent aussi concerner ce que l’on appelle les espaces interdigités, c’est-à-dire entre les doigts.

 

Une inspection régulière de son compagnon ou le fait de remarquer une anomalie (boiterie, léchage excessif) peuvent alerter le maître.


Les frais vétérinaires en cas de blessure, coupure des coussinets ou de maladie touchant les pieds et/ou les doigts sont remboursés par l’assurance santé chien et chat.


Outre l’inspection, il est possible d’entretenir les coussinets.

 

On peut les tanner afin de protéger ceux qui sont trop mous ( tanner les coussinets avec du Solipat,solution à badigeonner (petit tampon de mousse fourni),histoire de lui "faire des semelles".).

 

Le maître peut également nettoyer les espaces interdigités et penser à bien sécher les pattes de son compagnon après une promenade, par exemple.

 

Là aussi, le vétérinaire pourra conseiller les maîtres de chiens et chats.


http://www.news-assurances.com/assurance-animale-les-pattes-

et-coussinets-des-chiens-et-chat-s%E2%80%99entretiennent-aussi/016761278

 

http://img254.imageshack.us/img254/8793/dtenduev6.jpg

Partager cet article
Repost0
25 septembre 2011 7 25 /09 /septembre /2011 19:13
vous trouvez un animal blessé ou mort sur le bord d'une route

ce qu'il faut savoir :

Un animal pucé n'est identifiable que par certaines Polices municipales équipées du lecteur de puce électronique, ou par les refuges, fourrières, vétérinaires, Associations de protection animale et brigades cinophiles.

Si l'animal est tatoué, relever le n° (dans l'oreille ou à l'intérieur de la cuisse), et contacter la centrale féline ou canine, qui vous donnera le nom et tél du maître, même si vous n'êtes qu'un particulier, pour cela horaires d'ouverture en semaine, mais pas d'accès les week end au grand public.

Concernant les week end, certains vétérinaires sont de garde et si on leur demande ce service à des heures convenables, ils ont la gentillesse de les obtenir par leur accès internet.

Un animal mort NON identifiable est normalement pris en charge par l'état si j'en crois les textes de loi précités dans le lien.

Si on trouve un animal mort sur le bord d'une route, même un équidé, on avertit soit la Police municipale, soit les pompiers qui viennent le chercher rapidement.

Par contre un animal blessé et en vie, nécessitant des soins urgents se trouvant sur le bord de la route dépend de l'agglomération où il a été accidenté.

Vous pouvez, si pas de Police Municipale locale proche ou de pompiers pouvant se déplacer, après les avoir prévenu , le mener chez un vétérinaire, si possible de cette commune, sinon celui de garde, qui vous fera simplement remplir et signer une décharge (si l'animal n'est pas identifiable et donc sans propriétaire), c'est la commune qui doit régler la note des soins en urgence de l'animal accidenté.

Il n'est donc pas question de laisser un animal souffrir sur la route après un accident ou de laisser un cadavre d'animal dans un endroit publique.

Beaucoup de gens semblent ignorer ce type d'action et laisse l'animal sur place car ils ont peur de devoir régler l'addition chez le vétérinaire

C'est toujours et avant tout un problème de manque d'infos sur le sujet.
 
Voir les articles également du code rural. (Article concernant la législation sur les animaux errants , chats, chiens, etc...)

j'ai préféré illustrer l'article avec un chien qui dort pour ne pas tomber dans le voyeurisme et par respect pour ceux qui sont morts.

http://sosanimauxdivers.allgoo.net/t265-quand-un-animal-est-mort-ou-blesse-sur-un-lieu-public-que-faireRevenir en haut

Partager cet article
Repost0
20 septembre 2011 2 20 /09 /septembre /2011 18:53

 

Un style branché en toute sécurité pour votre chien ou votre chat (même la nuit): Un (13€) Deux (22€) ou Quatre (39€) Colliers LED (Jusqu’à 72% de réduction)

Colliers LED pour chien ou chat à 13 €

 

Les Français adorent les animaux, c’est bien connu.

 

Les chiens et les chats sont en pôle positions dans nos foyers et nous les choyons le plus possible, parfois comme nos enfants.


Je ne déroge pas à la règle avec mon chat, je dirais même que j’en suis complètement gaga.

 

Sauf qu’Isis, chatte de race Européenne, a une fâcheuse tendance à sortir la nuit.

 

Elle me rapporte des petits cadeaux (mulots, souris en plastique, voire insectes) la plupart du temps. Sauf que c’est une peureuse ma petite Isis.

 

Il suffit qu’elle entende un bruit dans les fourrés et elle se roule en boule dans un coin en attendant que je vienne la récupérer.

 

Le problème c’est que moi dans le noir, si elle ne miaule pas, impossible de la repérer.


Le collier LED c’est la bonne solution pour ne plus perdre votre animal.  

 

Grâce à lui, vous repérez directement votre animal dans le noir (ce qui est impossible avec un collier classique, à moins de faire porter un gilet réfléchissant à votre boule de poils) et les autres le voient aussi.

 

Si Isis s’échappe, je serai un peu plus rassurée en me disant que les voitures la verront et pourront l’éviter.


Une sécurité en plus du tatouage ou de la puce !

 

De quoi être plus rassurée lorsque je la laisse sortir.

 

 

 

Colliers LED pour chien ou chat à 13 €

Caractéristiques de ce collier LED :

  • Etanche
  • Taille ajustable (35/45 cm) et (25cm/35cm)
  • 2cm de largeur
  • Types de clignotement : lent, rapide et fixe
  • Sangle en nylon
  • Piles au lithium incluses

http://www.mondialnews.com/2011/09/20/colliers-led-pour-chien-ou-chat-a-13-e

Partager cet article
Repost0
14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 19:49
Des accessoires vintage et écolos pour les animaux domestiques !
Les animaux de compagnies peuvent trouver leur bonheur dans des objets qui pour nous, êtres humains, n'ont plus aucune utilité.

Nouvelle règle d’or : toujours y réfléchir à deux fois avant de se débarrasser de son mobilier !

 

En plus de soulager la planète de déchets inutiles, il se trouve que même derrière les meubles et autres accessoires usés sinon ringards peuvent se cacher des deuxièmes vies insoupçonnées.

 

La société design Atomic Attic en apporte régulièrement la preuve éclatante, offrant à toutes sortes d’objets une reconversion « chic et tendance »… et parfois très pratique.


Férus de vintage,  Miles et Aimée n’ont pas leur pareil pour dénicher les produits les plus kitsch et ensuite leur trouver une utilité des plus originales. 

 

S’ils touchent à tout, offrant une cure de jouvence à de vieilles machines à écrire ou encore transformant des téléphones à cadrans d’un âge très avancé en cabanes d’oiseaux (!), leurs modèles les plus funky sont probablement ceux destinés à nos compagnons à quatre pattes…


 

Sans doute est-ce leur « armada » de chats qui a fait office de déclic et qui continue de les inspirer régulièrement, le couple trouvant toujours un nouveau meuble ou accessoire à remodeler pour ses félins.

 

Et puisque ces derniers passent le plus clair de leur temps à dormir, il est tout naturel que le produit phare d’Atomic Attic qui leur est destiné soit un panier.

 

Quiconque aura eu un coup de cœur pour un chat au moins une fois dans sa vie sait bien que ces boules de poils apprécient davantage notre mobilier – même les endroits les plus biscornus – plutôt que n’importe quelle des plus belles panières achetées à grands frais dans un magasin animalier…

 

Nul doute en tout cas que les designers d’Atomic Attic ont fait l’expérience : il n’y a qu’à voir les produits qu’ils proposent, tous conçus à partir d’objets vintage et donc recyclés.


Qui aurait cru que les vieilles valises bien lourdes des années 80/90 ou que les Macintosh « modernes » de l’époque pourraient resservir un jour ? 

 

Ou encore qu’un obsolète VCR (Video Cassette Recording) pouvait se transformer en gamelles uniques pour chiens et chats ?

 

Une chose est sûre, la revalorisation des déchets peut être synonyme d’ingéniosité et même de style.

 

Pour le plus grand bonheur des adeptes du vintage… et de leurs animaux de compagnie !


Crédits photos : Atomic Attic
Partager cet article
Repost0
11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 17:43

http://www.rsr.ch/2010/05/14/16/13/1699229.image?m=400

Mon premier cas d’urgence, à l’école de médecine vétérinaire, était un blocage urinaire.

 

Je me souviens encore du pauvre minou, agonisant de douleur, pratiquement déjà mort. Son propriétaire avait tardé à nous l’amener.


Ce jour-là, le chat a été euthanasié, faute de budget.

 

Il faut dire qu’avec un blocage urinaire, le choix est mince: on le soigne ou on l’euthanasie, afin d’abréger ses souffrances.

 

Les solutions intermédiaires n’existent pas dans ce cas-là.

 

Depuis ce jour, j’en ai vu des chats bloqués !

 

C’est un grand classique en fait d’urgences vétérinaires félines.

 

Et, c’est une urgence de vie ou de mort !

 

Un chat bloqué depuis plus de vingt-quatre heures va mourir dans les prochaines heures si rien n’est fait pour le sauver.

 

Mais, qu’est-ce que c’est au juste?

 

Qu’est-ce qui cause cela?

 

Quels sont les facteurs de risques de cette maladie?

 

Pourquoi cela survient-il presque exclusivement chez les chats mâles?

 

Et, question d’intérêt, combien ça coûte?

 

Le blocage urinaire, c’est quoi?

C’est une obstruction, partielle ou complète, de la voie urinaire, quelque part dans le trajet entre les reins et la sortie de l’urètre.

 

L’urine, produite par les reins, ne pouvant être excrétée, elle s’accumule, créant de la douleur intense et des troubles importants de plusieurs systèmes majeurs: rénal, cardio-vasculaire, nerveux, respiratoire et gastro-intestinal.

 

Le décès est inévitable si le patient n’est pas «débloqué» et «stabilisé».

 

Quelles sont les causes?

Chez les chats, la majorité du temps (85 %), les blocages urinaires sont causés par un «bouchon» bloquant l’urètre et composé de différents matériaux tels que mucoprotéines, débris, cristaux urinaires et plusieurs cellules.


Dans environ 15 % des cas, le blocage est causé par des urolithes, des «cristaux» urinaires formés de minéraux, comme du «sable» urinaire.

 

Ces cristaux sont soit des struvites (concrétion de magnésium ammonium phosphate) ou des oxalates de calcium.


Bien sûr, il y a d’autres choses qui peuvent bloquer le système urinaire mais elles sont plus rares: un caillot de sang, une inflammation de l’urètre qui la fait enfler, un spasme urétral, une masse cancéreuse ou des calculs urinaires (des pierres!).

 

Pourquoi minou et pas minette?

Même si les chattes peuvent avoir des cristaux, des pierres et plusieurs autres maladies urinaires, ce sont les chats mâles qui font des blocages !

 

La raison est simple: l’urètre du chat mâle est plus long et plus mince.

 

Il fait aussi une courbure au niveau du pénis tandis qu’il est bien droit chez la femelle.

 

Bref, les bouchons ou les cristaux vont plus facilement bloquer dans «la tuyauterie» d’un matou!

 

Comment savoir que minou est bloqué?

Beaucoup de propriétaires confondent les symptômes d’un blocage urinaire avec ceux d’une constipation !

 

C’est que le chat bloqué passe son temps à aller dans la litière et à forcer pour tenter d’uriner, mais, comme c’est un blocage, rien ou presque rien ne sort…

 

Tout au plus, on pourra voir de petites flaques d’urine teintées de sang.

 

Mais il y a plus !

 

Il se peut qu’il vocalise, qu’il vomisse, qu’il soit agressif et même qu’il se lèche plus souvent le périnée.

 

Parce que ça fait mal, le chat va associer sa litière à la douleur et peut aussi tenter d’uriner hors de celle-ci.

 

Quels sont les facteurs de risque pour mon chat?

Une nourriture riche en certains minéraux comme le magnésium et qui induit certains changements de pH urinaire après un repas est un facteur de risque classique, mais ce n’est pas tout !

 

Tout ce qui favorise la rétention urinaire (la stagnation de l’urine dans la vessie), comme une litière sale ou un chat qui ne boit pas suffisamment d’eau, est un facteur de risque.

 

L’obésité et le stress sont des facteurs de risque.

 

Les chats d’intérieur, ceux qui ont des conflits avec d’autres animaux et les anxieux de nature sont tous plus sujets au stress !

 

Finalement, les maladies urinaires (infection urinaire et cystite interstitielle) en sont aussi.

 

Combien ça coûte, docteur?

Les frais vétérinaires pour une telle urgence peuvent facilement atteindre 1000euros, mais les soins nécessaires sont majeurs: frais d’urgence, hospitalisation de quelques jours, fluïdothérapie intraveineuse, anesthésie, déblocage, radiographie, urologie, prise de sang complète, médication variée dont des antispasmodiques, des anti-inflammatoires et parfois des antibiotiques, et, probablement le plus important: un chat en vie !

 

 

À noter

Il n’y a pas que les chats mâles qui peuvent souffrir d’un blocage urinaire !

 

Les chiens mâles aussi, mais moins fréquemment.

 

Quoi qu’il en soit, les symptômes sont les mêmes et devraient vous motiver à consulter rapidement.

 

Par Annie Ross - Docteure en médecine vétérinaire


http://fr.canoe.ca/artdevivre/animal/article1/2011/09/09/18661516-jdm.html

 

http://img44.xooimage.com/files/f/7/2/chat-2-ans-1eae065.jpg

Partager cet article
Repost0
5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 17:45

 

 

Un labrador noir (Heather Buckley/Flickr/CC).

Photo : un labrador noir (Heather Buckley/Flickr/CC).


Ma chienne Tequila, un labrador âgé de 8 ans, est morte en juin après l'arrêt de son traitement au Syncortyl.

 

Ce médicament, sous forme de piqûre, permet de soigner la maladie d'Addison, une insuffisance endocrinienne qui empêche la production d'hormones par les glandes surrénales.


Pour le dire plus simplement : sans traitement, ma chienne ne mangeait plus, ne buvait plus et se mettait à trembler à cause de courbatures.

 

Sous traitement, prescrit par son vétérinaire, elle était en pleine forme.

 

Début juin, ma famille apprend auprès de notre pharmacien que le Syncortyl est en rupture de stock.

 

Une course contre la montre s'engage.

 

Chaque jour, l'état de Téquila se dégrade.

 

Elle tremble de plus en plus, ne boit plus et ne mange plus.

 

Nous tentons de trouver des produits remplaçant le Syncortyl.

 

Envisageons d'en commander auprès d'un laboratoire canadien.

 

Pour la première fois, nous explorons des sites canins, qui parlent aussi du problème.

 

Nous ne trouvons pas de solution.

 

Tequila meurt, probablement d'une crise cardiaque, une semaine après l'arrêt de son traitement.

« Ces ruptures de stock sont de plus en plus nombreuses »

Je commence par m'insurger : comment un laboratoire, en l'occurrence Sanofi-Aventis, peut-il arrêter ainsi un traitement régulier, distribué en pharmacie à de nombreux chiens ?

 

Derrière les explications simplistes qui mettraient en avant la recherche de profit du laboratoire, je me dis qu'il se cache quelque chose de plus compliqué.


J'ai raison. Après quelques coups de fil, je me rends compte que cette histoire est bien complexe.

 

Il reste des stocks de Syncortyl, qui sont destinés aux centres hospitaliers.

 

Ils servent à traiter en urgence des enfants développant la maladie d'Addison.

 

Les pharmaciens de ville ne sont plus autorisés à distribuer ce médicament.

 

La première question vient naturellement : pourquoi une rupture de stock survient-elle ainsi, menaçant la sécurité sanitaire de personnes atteintes d'une maladie très rare ?


Une représentante de la fédération des syndicats pharmaceutiques de France m'apporte une partie de la réponse :

« Ces ruptures de stock sont de plus en plus nombreuses, notamment depuis les trois dernières années. Des raisons, il y en a beaucoup…

En tout cas, c'est très embêtant, notamment dans le cas des antirétroviraux, utilisés dans le traitement du sida. »

Les labos accusent les grossistes qui accusent les labos qui…

En entendant ces exemples, je me sens un peu ridicule, à chercher à comprendre les raisons de la mort d'un chien.

 

Je me rends compte que la production d'un médicament peut s'arrêter du jour au lendemain, laissant des malades sur le bord de la route.

 

A qui la faute ?

 

Il semble que les laboratoires rejettent la responsabilité sur les « grossistes répartiteurs », chargés d'approvisionner les pharmacies.

 

Bien sîr, les grossistes accusent les laboratoires.

 

Dans tous les cas, des médicaments manquent à l'appel.

Pas d'autorisation de mise sur le marché… canin

Je contacte l'association Surrénales, qui représente notamment les personnes atteintes de la maladie d'Addison.

 

Sa présidente m'apprend que le Syncortyl ne possède en fait qu'une autorisation de mise sur le marché (AMM) pour les humains.

 

Pas pour les animaux.


Je n'ai pourtant pas rêvé.

 

Chaque semaine depuis près de trois ans, nous injections du Syncortyl à ma chienne.

 

Sans nous douter que ce médicament ne lui était pas officiellement destiné.

En m'intéressant égoïstement à la mort de ma chienne, j'ai quand même fait une découverte intéressante : les laboratoires pharmaceutiques ne contrôlent pas le circuit de distribution de leurs produits.

« Nous avons reçu les plaintes de propriétaires de chiens… »

Sanofi-Aventis me confirme la chose. Son attachée de presse déclare :

« Le laboratoire ne savait pas que ce traitement était prescrit par des vétérinaires avant qu'il n'entre en rupture de stock. C'est lorsque nous avons reçu les plaintes de propriétaires de chiens que nous avons compris. »

Pourtant, les clients venaient avec une ordonnance à la pharmacie. Ils payaient ces médicaments. Comment le laboratoire ne pouvait-il pas savoir ?

« Nous distribuons les médicaments aux pharmaciens, selon ce qu'ils commandent. Après, nous ne contrôlons pas les ordonnances. Nous ne savons pas si le prescripteur est un vétérinaire ou un médecin. »

Pourquoi les labos restent-ils dans l'ignorance ?

Etrange découverte.

 

Les laboratoires ne fonctionnent pas comme toute autre entreprise commerciale, qui vendrait son produit en étudiant précisément les usages qui en seront faits.

 

Certes, le médicament est un produit un peu particulier. Il soigne des gens.

 

Ce qui n'empêche pas de se demander : pourquoi le laboratoire reste-t-il dans cette ignorance ?


Si les laboratoires ne maitrisent pas la distribution de médicaments, se pose alors la question de leur usage.

 

N'importe quel quidam peut venir en pharmacie, muni d'une ordonnance vétérinaire, demander un produit qui n'est normalement destiné qu'aux humains. Une utilisation parallèle s'est-elle développée ?


En fait, il semble que la distribution de médicaments hors autorisation de mise sur le marché (« hors AMM ») soit monnaie courante.

Les enfants, le plus souvent soignés hors AMM

Télécharger le compte-rendu des Assises du médicament (PDF).

 

Pour en savoir plus, je m'intéresse au compte-rendu des Assises du médicament, transmis par la revue médicale Prescrire.

 

Il date du 30 mars 2011. (Télécharger le compte-rendu des Assises du médicament)


Par ce compte-rendu, je m'aperçois que la prescription hors AMM est une pratique répandue dans le corps médical.

 

J'apprends même que les enfants sont le plus souvent, soignés hors AMM :

« Globalement, on peut estimer que deux tiers des médicaments prescrits chez l'enfant le sont hors AMM. »

La recherche pharmaceutique se concentre en effet sur les adultes, les tests cliniques sur les enfants étant difficiles à effectuer.

 

Ces derniers doivent donc s'adapter aux traitements des premiers, alors que l'AMM ne les inclue pas dans son aire d'autorisation.

Pour la régulation des prescriptions hors AMM

Les prescriptions hors AMM peuvent être utiles.

 

Une autorisation de mise sur le marché ne reflète que partiellement l'état des connaissances sur un médicament.

 

Des prescriptions faites en marge de cette autorisation peuvent donc permettre d'ajuster les usages de chaque traitement.

 

Tout repose sur un équilibre entre le bénéfice et le risque de la prescription.

 

Cependant, ces utilisations hors AMM doivent faire l'objet de déclarations de la part des médecins et des pharmaciens.

 

Ce qui n'est pas toujours le cas.

 

En sachant que le but de ces prescriptions hors AMM est de faire évoluer l'AMM, il est simple de comprendre que si ces usages périphériques ne sont pas signalés, cela risque d'engendrer un désordre important dans la distribution des médicaments.


La revue Prescrire se déclare favorable à certains types de prescriptions hors AMM.

 

Pour autant, elle milite pour un encadrement de ces pratiques.

 

Le 17 mai 2011, suite aux Assises du médicament, elle préconisait la création d'une instance régulatrice des prescriptions hors AMM :

« La première mission de cette instance est de se prononcer sur la pertinence et les risques de l'usage hors AMM d'un médicament dans une situation clinique donnée. »

Aujourd'hui, ces prescriptions hors AMM restent dans le flou.

 

Il est très difficile de les mesurer et de les détecter, et ce manque d'encadrement peut avoir des conséquences très graves.

 

L'exemple du Mediator, révélé par la revue Prescrire, est flagrant.

 

Voilà comment, à partir de la mort d'un chien, je me rends compte que le circuit de distribution des médicaments s'apparente à une sorte de jungle, bien difficile à réguler.


http://www.rue89.com/2011/09/05/ma-chienne-est-morte-jenquete-sur-la-penurie-de-medicaments-220182

Partager cet article
Repost0