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29 avril 2013 1 29 /04 /avril /2013 14:21
Un chien dans un appartement.

Un chien dans un appartement. Giese Ken/SUPERSTOCK/SIPA

Un bouledogue dans 25m2, un chat enfermé toute la journée ou un poisson rouge?

Si l’envie d’avoir un animal de compagnie n’épargne pas les citadins, il est souvent difficile de savoir si le toutou chéri ou le minou à sa maman sera vraiment heureux dans un petit logement souvent sans balcon, et avec des maîtres absents toute la journée.

Ce n’est pas la taille qui compte

L’idée qu’un petit chien serait plus adapté à la vie citadine qu’un gros est fausse.

 

«Il est même plus facile d’avoir un gros chien car ils sont moins exubérants», explique Jérôme Mascarin, éducateur canin et fondateur de L’Ecole des chiens.

 

Plutôt qu’un terrier qui courra dans tous les sens, Jérôme conseille certains gros chiens qui, comme le dogue allemand, sont des grands tranquilles.

 

Cécile, de l’association Dogue allemand nôtre, confirme: «Il peut vivre en appartement sans problème tant qu’on le sort régulièrement et qu’on l’emmène en balade le week-end.»

 

Malgré sa taille impressionnante, jusqu’à 90 kilos pour un mâle, Cécile assure qu’un «canapé deux places» suffira à ce «gros pépère» assez pot de colle, qui a surtout besoin d’être avec son maître.


Si l’idée d’avoir un chien plus lourd que vous vous fait quand même peur, la Société centrale canine conseille quelques races qui peuvent bien apprécier la vie parisienne: les cavalier King Charles, coton de Tulear ou carlin feront de bons compagnons. A condition, comme pour tout animal, de s’occuper de lui et de le sortir le plus souvent possible.

Attention, chihuahua

Certains chiens souffrent de préjugés sur leurs races.

 

Ainsi, le chihuahua n’est pas exactement le chien adapté pour des virées en décapotable chez la manucure dans le 16e arrondissement.

 

«Le chihuahua est un chien très actif, qui a besoin de courir, de se dépenser, explique Pauline Chartiel, de l’association SOS Chihuahua.Ce n’est pas un chien qu’on tient dans les bras.»

 

Le nom de son association est parlant: trop de chihuahuas sont enfermés dans des petits appartements avec des jouets en plastique pour tout divertissement.

 

«On en fait des chiens malheureux, qui ont peur de tout», alerte Pauline Chartiel.


Le chat semble plus adapté à une vie en appartement, même si sa nature voudrait qu’il se balade librement.

 

Quelques races sont plus casanières que le chat de gouttière, qui n’hésitera pas à vous fausser compagnie si un oiseau sur le toit lui allèche les babines.

 

Nelly Fort, de la fédération pour la gestion du Livre officiel des origines félines, recommande ainsi le siamois, le sacré de Birmanie ou le persan, qui «adorent rester dans le confort à dormir sur les radiateurs ou les coussins».

 

Si vous n’avez pas envie d’avoir des poils partout dans la maison, optez pour le sphinx, chat «nu» qui sort très peu car «il faut faire attention aux coups de soleil».

Ne pas alimenter les trafics de chiens

L’important est donc de choisir un animal qui sera adapté à votre style de vie.

 

«Je ne conseillerais pas à une petite mamie de prendre un chiot, précise Jérôme Mascarin. Mais chaque maître, chaque chien, chaque environnement est différent et il faut adapter au cas par cas.»

 

Pour trouver la perle rare, les professionnels conseillent tous de s’adresser directement aux élevages canins: «Il faut en visiter plusieurs, prendre son temps et surtout voir dans quelle condition vit la mère», poursuit l’éducateur canin, qui prévient que les chiens venant d’un refuge de la SPA peuvent présenter des pathologies liées à des traumatismes. 

 

Et surtout, tous déconseillent les achats entre particuliers, souvent alimentés par des réseaux de chiens illégaux.

 

* Audrey Chauvet le 25/04/2013

http://www.20minutes.fr/planete/1145093-20130425-gros-chien-cherche-petit-f2-parisien

 

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29 avril 2013 1 29 /04 /avril /2013 14:09

 

Au Québec, selon le Code de la route,... (Photo : archives La Presse)

Photo : archives La Presse

Dès que vous montez en auto, votre premier réflexe est de boucler votre ceinture de sécurité et demander à ceux que vous aimez d'en faire tout autant. Seul votre compagnon à quatre pattes échappe à la règle.

 

Pourtant, en plus d'être une source de distraction, c'est une pratique dangereuse, autant pour vous que pour pitou.


C'est avant tout une question de sécurité.

 

Projeté contre le pare-brise lors d'un arrêt d'urgence ou d'un accident, le choc pourrait infliger de multiples blessures ou causer la mort de votre animal.

 

Plus la vitesse est grande, plus c'est dangereux.

 

Lors d'un déplacement sur l'autoroute, attacher votre chien devrait alors devenir un réflexe.


Un freinage brutal à 50 km/h multiplie par 30 le poids de votre animal.

 

Alors, faites le calcul! Même dans le cas de petits chiens, à 100 km/h, l'impact sera violent et même mortel.

 

À 50 km/h, un petit chien comme un caniche de 10 kg devient un projectile vivant de 250 kg capable de tuer en quelques dixièmes de seconde le conducteur ou son passager avant.


Or, avec pitou sur les genoux, ça peut devenir rapidement très difficile!

 

Tout comme parler au téléphone en conduisant, laisser circuler son chien peut perturber votre attention.

 

Chez nos voisins américains, selon l'Association américaine automobile, 30 000 accidents seraient d'ailleurs causés par des animaux en voiture.

 

En France, par exemple, une amende de 90 euros et jusqu'à 3 points d'inaptitude peuvent être imposés en cas de non-respect du règlement.

 

Quelles solutions?

Pour les gros chiens, le filet de sécurité ou la barrière sont les plus efficaces, séparant l'avant de l'arrière du véhicule de manière sécuritaire.

 

Avantage supplémentaire, votre passager canin ne viendra pas vous distraire pendant la conduite.


La cage de transport est offerte en plusieurs tailles, pour tous types de chiens.

 

C'est un bon choix pour autant qu'elle soit bien stable, fixée au plancher ou à la banquette avec une ceinture.

 

Sinon, les risques de projection seraient les mêmes, sinon pires!

 

Pour les chiens familiarisés avec son usage, la cage sera un endroit sécuritaire où il se sentira à l'aise.

 

Attention à ce que la cage soit bien ventilée et surtout, assez grande pour que votre chien puisse se tenir debout et se tourner.


Très simple d'utilisation, le harnais pour chien se fixe sur la boucle de ceinture de sécurité. Il existe plusieurs modèles, adaptés à la morphologie de votre animal.


N'attachez surtout pas le collier de votre chien à la ceinture de la banquette arrière: en cas d'impact, vous pourriez lui briser le cou.


Dernières recommandations

Si vous comptez faire un long trajet en voiture, prévoyez des pauses à intervalles réguliers afin de dégourdir les pattes de votre chien et surtout de le réhydrater.


Ne laissez jamais votre animal seul dans votre véhicule, particulièrement l'été, même avec les fenêtres ouvertes: un coup de chaleur est si vite arrivé.

 

Votre chien va haleter pour gérer sa température, ce qui va rapidement faire augmenter celle de votre voiture, jusqu'à l'amener en quelques minutes à 60 degrés!

 

Bien que les chiens adorent glisser leur tête par la fenêtre, il est très important de se rappeler que c'est très dangereux.

 

Un projectile comme un caillou ou une abeille peut causer d'importantes blessures oculaires, même à faible vitesse.

 

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16 décembre 2012 7 16 /12 /décembre /2012 15:07

La socialisation.


Cette phase doit être la continuité du travail de l’éleveur.

 

Trop de maîtres la négligent ou l’occultent.

 

Mais en quoi consiste-t-elle ?

 

Tout simplement à placer le chiot ou le jeune chien dans des situations variées qui lui permettront de connaître mieux son environnement, pour ainsi éviter qu’il ne l’appréhende.

 

En somme, plus vous promènerez votre chiot en différentes circonstances, plus il sera à l’aise dans ses “pattes”.

 

La première fois qu’il entendra un bruit ou un son qu’il ne connaît pas, votre chiot risque d’adopter une attitude de crainte ou de peur.

 

C’est normal.

 

À ce moment-là, le maître doit continuer de marcher, sans prêter attention à son chien.

 

Car la plupart des maîtres s’arrêtent près du chien, lui causent, tentent de le rassurer en l’encourageant, en le caressant, l’incitent gentiment à continuer.

 

En agissant de la sorte, vous laisser le temps au chien de s’installer dans sa peur, voire le renforcer dans celle-ci.

 

En effet, imaginez que quand votre chien a peur, il refuse d’avancer.

 

Vous, vous vous arrêtez, votre corps, sans le savoir, cautionne son refus de prendre sur lui.

 

En plus, vous lui parlez pour le calmer, vous allez même jusqu’à le dorloter.

 

Sachant que le contact physique chaleureux et qu’une voix rassurante sont perçus par le chien comme une gratification, votre attitude, inconsciemment, félicite l’animal d’avoir peur !

 

Au contraire, ne vous arrêtez pas, allez même jusqu’à tirez un peu sec sur le collier, naturellement pour un jeune chien qui marche convenablement en laisse, en lui donnant un “on y va” ferme.

 

Le chiot n’aura pas le temps de réfléchir.

 

De plus, il passera rapidement sur ce qui l’inquiétait et, par le phénomène d’habituation, petit à petit, il comprendra que, quand il entend ce bruit ou qu’il aperçoit cette forme, rien ne lui arrive.

 

Il apprendra à prendre sur lui et deviendra de plus en plus à l’aise dans son environnement.


le 09/12/2012 à 05:00 par ÉTIENNE GIRARDET Éducateur canin

http://www.bienpublic.com/grand-dijon/2012/12/09/la-socialisation-du-chien

 

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16 décembre 2012 7 16 /12 /décembre /2012 14:54
Pour les chiens et chats la solitude est difficile à supporter.Pour les chiens et chats la solitude est difficile à supporter.

Devoir rester seul durant les absences de leurs maîtres est le lot quotidien de nombreux animaux de compagnie.

Il est souvent difficile de faire autrement.

Une solitude que les animaux doivent apprendre à gérer.

Emmener son chien au travail n'est pas toujours possible.

 

Cela aurait pourtant bien des avantages si l'on en croit Randolph Barker de l'Université Virginia Commonwealth (Etats-Unis) et cinq de ses collègues.

 

Ceux-ci ont mené une étude* auprès de 76 personnes travaillant dans une entreprises de 550 employés, autorisant depuis une quinzaine d'années la présence de chiens.


Selon les conclusions des auteurs, les propriétaires de chiens ayant la possibilité d'avoir à leurs côtés leur compagnon seraient plus productifs.

 

Et cela profiterait aussi aux collègues, y compris ceux qui ne vivent pas avec un animal.


En France, «pour certains chefs d'entreprise, l'animal constitue un antistress très efficace, en plus d'être un facilitateur de communication aussi bien en interne qu'avec leurs clients».


Mais voilà, les entreprises acceptant les chiens restent tout de même au rang des exceptions.

 

Il est donc difficile de faire autrement que de laisser son chien - et a fortiori son chat - à la maison.


Tous les animaux ne vivent pas ces moments de solitude de la même façon.

 

Le chien ne passerait que 18% de son temps à dormir.

 

Le chat en consacrerait quant à lui la majorité au sommeil.

 

Et certaines races supportent moins bien que d'autres la solitude.

Dégradations, nuisances sonores, malpropreté…

Une étude réalisée en Allemagne sur 1177 chats a mis en évidence que ceux laissés seuls longtemps dans la journée, et cela de manière répétée, présentent le plus fréquemment des signes d'anxiété qui se caractérisent par des léchages compulsifs, de la malpropreté ou des miaulements.


Chez les chiens, les nuisances peuvent être du même ordre: destructions, aboiements, comportements compulsifs…


Plus que du temps qui passe, les animaux souffrent du manque de contacts et de l'interaction avec leur maître ou un autre animal (de leur espèce ou d'une autre).


Pour estimer si l'on est bien en présence de troubles de l'anxiété de séparation, le vétérinaire s'assure tout d'abord que ceux-ci ne résultent pas d'une maladie.

 

Tout comme l'accident, les pathologies dont peuvent souffrir les animaux sont prises en charge et remboursées pour les maîtres ayant souscrit une assurance santé animale.


S'il s'avère qu'il s'agit d'un trouble du comportement, le vétérinaire peut orienter l'animal vers un confrère comportementaliste.

 

Un «recadrage», voire un traitement médicamenteux, peuvent alors être mis en place.

Apprendre à rester seul

Une des premières choses à faire lorsqu'un chiot arrive dans son nouveau foyer, après son acquisition est de lui apprendre à rester seul.


Il existe certaines «astuces» pour cela.

 

Comme la méthode dite des faux départs.

 

Petit à petit, on habitue son compagnon à rester de plus en plus longtemps seul.

 

Au départ, tout comme au retour, le maître ne doit pas faire preuve d'empathie.


*Source: International Journal Of Workplace Health Management.

 

Par Claude Pacheteau Publié le 14/12/2012

http://www.lefigaro.fr/assurance/2012/12/14/05005-20121214ARTFIG00451-chiens-et-chats-les-affres-de-la-solitude.php

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10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 14:53

 


LG 3D

 

LG tente aujourd’hui de prouver par A + B que les chiens sont également sensibles à l’effet 3D dégagé par les écrans. Vidéo témoin à l’appui. 

 

En s’appuyant sur ses téléviseurs Smart TV 3D, LG a tenu à monter une expérience plutôt originale, dans le but de prouver que les chiens étaient également sensibles à la 3D.


Et par extension, à l’affichage 3D qui pourrait leur être offert par le port de lunettes dédiées.

 

Vous avez bien lu : LG a fait porter des lunettes 3D à des chiens, et les a placé devant des Smart TV 3D.


Le résultat est étonnant, et il tend à prouver que si vous montrez à un chien portant des lunettes 3D une vidéo de frisbee se dirigeant vers lui, il va tenter d’attraper ce même frisbee !

 

Mettez en un autre devant une vidéo de chat, toujours en 3D, et il se mettre à aboyer !

 

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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 15:34
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Des chercheurs britanniques ont montré expérimentalement qu’un chien auquel on apprend le nom d’un objet associe ce nom à la taille ou à la texture de cet objet plutôt qu’à sa forme, se distinguant en cela de l’être humain.


Les processus cognitifs de nos compagnons à quatre pattes se dévoilent un peu plus !

 

Des études antérieures ont montré que les enfants âgés de deux à trois ans à qui l’on apprend le nom d’un objet associent plutôt ce nom à la forme de l’objet qu’à sa taille ou à sa texture.

 

Ceci les amène à appeler par exemple "balle" tout objet sphérique, quels qu’en soit la taille et le matériau.

 

Or, on sait d’autre part que les chiens sont eux aussi capables, dans une certaine mesure, d’associer un nom à un objet.

 

Mais est-ce grâce aux mêmes mécanismes cérébraux ?


Pour le savoir, Emile van der Zee et ses collègues de l'Université de Lincoln (Royaume-Uni) ont  formé un Border Collie de cinq ans nommé Gable à de telles associations objet-nom.

 

Ils ont ainsi constaté qu’après une brève période de formation, le chien arrivait à faire le lien, mais avec comme ‘critère’ la taille de l’objet, reconnaissant par le même nom tout autre objet de taille similaire.

 

Néanmoins, en allongeant la durée de l’apprentissage, les chercheurs ont constaté que c’était alors la notion de texture de l’objet qui prenait le pas, selon l'étude publiée dans la revue PLoS ONE.


"Là où, pour vous, la forme importe le plus, la taille ou la texture sont plus importantes pour votre chien. Cette étude montre pour la première fois qu'il y a une différence qualitative entre la compréhension des mots chez le chien et la compréhension des mots chez l'homme", soulignent les auteurs.

 

Selon eux, cela peut être dû à la façon différente dont l'histoire évolutive a façonné la perception de la forme, de la texture ou de la taille chez l’homme et chez le chien.

 

Publié le 25 novembre 2012 par Maxime Lambert

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13 novembre 2012 2 13 /11 /novembre /2012 15:57

 

MP900178656 300x199 10 idées reçues sur les chiens

 

 

Bien que le chien soit le meilleur ami de l’homme, nous ne le connaissons pas aussi bien que nous le prétendons au vue du nombre d’idées reçues qui courent à son propos.


Véhiculées depuis des décennies, certaines d’entre elles peuvent être dangereuses pour nos compagnons à quatre pattes.

 

Faisons un point sur 10 des idées reçues les plus courantes sur les chiens :

Les chiens ne voient pas les couleurs :

Faux !

Les chiens perçoivent les couleurs hormis le rouge et le vert, ils ne voient donc pas en noir et blanc mais bien avec certaines nuances de couleurs.

Comme expliqué dans notre article sur les sens chez chien, ils perçoivent surtout les objets en mouvement et ont une très bonne vision nocturne.

Chiens et chats ne se supportent pas

Faux !

Seuls les caractères des uns ou des autres peuvent faire qu’ils ne s’entendent pas mais les deux races, à proprement dit, peuvent s’entendre à merveille.

Pour punir un chien, il faut lui mettre la tête dans ses déjections

Faux et barbare !

Lui mettre la tête dans ses déjections n’est pas une punition pour lui car c’est un comportement naturel propre à beaucoup d’animaux qui ne les répugnent pas le moins du monde (plus d’informations sur la propreté du chiot ici). 

Préférez donc une réprimande verbale.

Les chiens de catégorie 1 et 2 sont les plus agressifs

C’est de loin la plus répandue et les médias en abusent comme pas possible.

 

Alors on va le répéter une nouvelle fois : un chien ne naît pas agressif,  n’hérite pas d’agressivité et il n’existe pas de races « agressives » ou qui mordent plus que d’autres.


Certes, certains chiens ont des mâchoires plus puissantes mais seule l’éducation ou d’ailleurs souvent l’absence d’éducation, du chien ou de l’homme, induit des cas d’agressivité ou de morsures.


Rappelons que le Labrador est le chien qui mord le plus en France,  forcément, c’est la race la plus répandue  mais il n’y a pas plus de cas de morsures chez les chiens dits de « catégorie » que chez les chiens d’autres races.

Un chien qui remue la queue est content

Oui et non, la plupart du temps les chiens qui remuent la queue sont effectivement contents mais ils peuvent également remuer la queue lorsqu’ils sont excités ou sur leur garde.

 

Donc ne pas interpréter ce seul signe pour savoir si un chien est content ou non.

Un chien est malheureux en appartement, il doit vivre en maison avec jardin

Ça ne veut strictement rien dire !

Avoir un chien qui passe sa vie dans un  jardin sans sortir et sans rencontrer ses congénères sera malheureux et isolé.

 

À l’inverse, un chien qui vie en appartement, sorti très régulièrement, qui rencontre et joue avec ses congénères, sera bien plus heureux.

Lui donner nos restes de repas lui est bénéfique

Si vous suivez un régime carnivore et cuisinez pour vous et votre chien, là oui, mais sachant que l’homme est omnivore et le chien carnivore, un problème se pose…


En donnant uniquement les restes de votre repas (généralement omnivore) à votre chien, il risque de développer des carences ou des problèmes gastriques.

 

A contrario, on peut cuisiner pour son chien sans problème, mais en respectant ses besoins alimentaires et son régime carnivore.

Mon chien détruit tout quand je ne suis pas là car il se venge

Arrêtons l’anthropomorphisme, les chiens sont très intelligents mais ne ressentent pas le sentiment de vengeance, dommage…


Plus sérieusement, un chien qui est destructeur, hurle ou fais ses besoins en votre absence, ne signifie pas qu’il se venge mais qu’il existe bel et bien un problème comportemental (stress, phobie, anxiété…) qui peut être résolu avec l’aide d’un éducateur canin, comportementaliste ou vétérinaire.

La truffe tiède indique que le chien est malade

Faux !

La seule façon de savoir si votre chien a de la fièvre est de lui prendre la température ou de l’emmener chez le vétérinaire.

 

 La température de la truffe n’a aucun rapport avec son état de santé.


Paru le le 06/11/2012

http://www.guide-du-chien.com/10-idees-recues-sur-les-chiens/

 

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13 novembre 2012 2 13 /11 /novembre /2012 15:27
Capture d'écran du documentaire de PBS

 

Un documentaire diffusé sur la chaîne PBS aux Etats-Unis montre la relation d’un chien et d’un daim, et l’affection qu’ils se portent en dépit de leur différence d’espèce.


Kate, le chien danois, a adopté Pip quand il était encore un faon, abandonné par sa mère.

 

Les deux animaux ont depuis une relation unique, selon Isobel Springett, propriétaire du chien. La propriétaire de Kate explique:

«Quand ils se disent bonjour, c’est vraiment quelque chose d’unique. Ce n’est pas propre à la façon dont les daims disent bonjour, pas non plus propre à la façon dont les chiens se disent bonjour. C’est manifestement quelque chose qui n’existe qu’entre eux.»

 

 

 

Le magazine Psychology Today souligne que les scientifiques évoquent de plus en plus la possibilité d’attachements émotionnels au-delà des espèces:

«Ces amitiés, improbables dans de nombreux cas, montrent que nombre d’émotions incluant notamment la joie, l’amour, l’empathie, la compassion, la gentillesse, et la peine face à la mort peuvent être partagés par des amis inattendus, y compris un prédateur et sa proie, comme le chat et l’oiseau, le serpent et le hamster, une lionne et un bébé éland. Et bien sûr, les meilleurs exemples d’émotions complexes partagées par différentes espèces sont les relations proches et durables que nous, humains, entretenons avec les animaux de compagnie, avec lesquels nous partageons nos maisons.»

Le fait que les animaux ressentent des émotions, longtemps totalement nié, ne fait pas encore tout à fait consensus.

 

Notamment parce que les chercheurs se penchant sur la question dépendent beaucoup d’observations propres plus que de résultats scientifiques rigoureux, et leurs détracteurs soulignent le problème de l’anthropomorphisme.

 

Mais de plus en plus de chercheurs assurent néanmoins que ces émotions animales existent véritablement, et non seulement pour les chimpanzés par exemple, mais aussi les porcs ou les baleines.


A défaut d’émotions complexes, les émotions simples sont ainsi de plus en plus admises.

 

Dans un entretien donné à l’Express en 2004, Antonio Damasio, directeur du département de neurologie à l'université de l'Iowa, et auteur de Spinoza avait raison, expliquait:

«Même les organismes très simples éprouvent des émotions, c'est-à-dire des réactions naturelles, automatiques, qui les conduisent, directement ou indirectement, à préserver leur corps et à assurer son équilibre interne. Face à une menace, par exemple, un animal va éprouver de la peur et se mettre en retrait. Avant même qu'il fuie ou qu'il se fige, il se produit des changements dans son organisme: la distribution du flux sanguin se modifie, des hormones sont sécrétées? C'est cette série de réactions, visibles ou non, qui constitue ce que l'on appelle "émotion".»

Photo: Capture d'écran du documentaire de PBS
Publié le 09/11/2012
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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 15:46

 

Sont-ils toujours destinés à "s'entendre comme chien et chat" ? Cette haine est-elle ancestrale ?

 

Voici quelques conseils pour s'adapter au caractère de chacun et ne pas commettre d'impair.

 
Baballe Corto
 
 
Pourquoi sont-ils si différents ?
Le chien et le chat ont d'abord une différence fondamentale.
Le chien est un animal vivant en meute, comme de très nombreux canidés.
Bien qu'ancienne, sa domestication n'a pas fait disparaître l'instinct de meute.
Elle a même approfondi ce besoin de compagnie.
Le chien est donc dépendant de l'homme.
Il cherche sa présence, et même sa domination pour se sentir en sécurité.

Un chat est plus autonome, sauf dans le cas où il n'a jamais posé une patte dans un jardin.
Très indépendant, il n'apprécie pas toujours les démonstrations affectueuses.
Le comportement de ces deux animaux est donc régi par ses caractéristiques.
Il est important de connaître leurs différences, et de s'y adapter !

Vous avez encore des doutes sur leurs différences ?
Voici un exemple concret. Un chien qui remue la queue, c'est un chien heureux.
Or pour un chat, cela signifie un vif agacement.

Quelques conseils pour ne pas les bousculer
L'idéal est que les animaux aient eu, le plus tôt possible, un contact avec d'autres races. N'hésitez pas à poser la question à l'éleveur ou à la responsable du refuge.

Quelque soit la situation, prévoyez une rencontre en douceur, sans jamais tenir vos animaux.
Parce que ce sont des animaux territoriaux, il leur faut un espace bien à eux, où ils se sentent en confiance.
La curiosité finit toujours par l'emporter sur l'agressivité.
Un chaton éveille toujours l'intérêt d'un chien, et un chiot n'est pas encore assez grand pour effrayer un chat... selon la race, bien sûr !
L'essentiel est de les laisser prendre leur temps.
Ne cherchez pas l'amitié, mais la tolérance.

Avant d'imaginer votre chat et votre chien dormir dans le même panier, revoyez lucidement vos objectifs à la baisse et exigez seulement d'eux un petit effort (qui est en soi énorme) : tolérer la présence de l'autre et l'accepter comme un membre de la famille.
C'est auprès du premier arrivé qu'il faudra insister sur ce point.
Le chien ou le chat qui est déjà à la maison perçoit le nouvel arrivant comme un intrus.
Il peut ressentir une jalousie aigue envers le petit nouveau.
N'hésitez pas à lui faire comprendre que votre affection n'est en rien changée.
Mya
Match entre chien et chat : ce n'est pas à l'homme d'arbitrer
On ne peut pas exiger d'un chat ou d'un chien une entente parfaite.
De la même façon, on ne peut forcer un individu à apprécier un autre individu.
Les professionnels et les particuliers sont formels.
C'est aux animaux de décider si l'entente est possible.

En réalité, un chien et un chat ne vont pas se détester (ou s'adorer) à cause de l'incompatibilité ancestrale supposée de leur espèce.
C'est leur personnalité et leur vécu qui influera sur leurs futures relations.
Le rapport entre chien et chat est donc propre à chaque animal.

 

Johanna Strugeonoctobre 2012

http://www.linternaute.com/nature-animaux/pratique/education-et-comportement/1080/faire-vivre-chien-et-chat-ensemble.html

07 Soul baballe

Les débuts entre un chien et un chat sont quelquefois un peu difficiles… Mais ce n’est pas pour autant que cela se passera toujours mal, du moins c’est ce que je vous souhaite.

 

Quoi qu’il en soit, soyez rassuré, même si votre chien est voué à ne jamais accepter votre chat, celui-ci saura se défendre en grandissant, et votre chien ne le croquera pas!


Pourquoi votre chien se comporte-t-il de la sorte?

Il n’y a pas de solution toute faite.

 

Tout dépend de la raison pour laquelle votre chien se comporte de la sorte.

 

C’est peut-être un chien que vous avez trop choyé parce qu’il était votre seul compagnon.

 

Dans ce cas, c’est de la jalousie pure et simple: il ne veut pas que ce chat prenne sa place à vos yeux.

 

Cela peut être dû au fait qu’il ne supporte pas d’avoir un autre animal sur son territoire, et dans ce cas, il doit comprendre qu’il ne s’agit pas de son territoire, mais du vôtre, et que vous y faites entrer qui vous voulez.

Soul et Mya

Comment faire pour les rendre amis?

Si vous pensez que c’est de la jalousie, il va falloir faire comprendre à votre chien qu’il est toujours le même à vos yeux.

 

Pour cela, ne le négligez pas, occupez-vous de lui comme avant, mais s’il vient agresser votre chaton quand vous vous occupez de ce dernier, faites attention.

 

S’il vient, agressif, pour le chasser, réprimandez-le, et continuez avec votre chaton.

 

Par contre, s’il vient renifler, et même mettre des coups de patte au chat, laissez-le faire, et encouragez sa gentillesse.

 

Le chat saura se cacher s’il se sent menacé.

 

Réprimandez systématiquement tout acte méchant envers le chaton, mais laissez faire votre chien s’il ne semble pas agressif.


Si vous pensez que votre chien ne veut pas partager son territoire, dans ce cas, il va falloir lui laisser du temps pour se faire à cette nouvelle situation.

 

Il arrive que les chiens grognent sur les chatons parce qu’ils sont paisiblement allongés sur leur coussin, et que ces petits trouble-fêtes viennent leur chatouiller les moustaches.

 

C’est impressionnant, et on a vraiment peur que le chaton se fasse croquer, mais la plupart du temps, ces grognements ne sont faits que pour impressionner le nouveau venu, et lui signifier qu’il n’a rien à faire ici.


Votre chaton sentira toujours le danger, et il ira se cacher s’il sent que cela tourne mal pour lui.

 

Soyez vigilant, mais si votre chien n’a jamais eu un tempérament agressif en temps normal, en principe, il ne lui viendra pas à l’esprit de mordre réellement le chaton.

 

Il grognera pour l’avertir, puis finira par s’habituer à sa présence.

 

Bien sûr, ils ne seront peut-être jamais de grands amis, mais ils pourront finir par cohabiter sans soucis particuliers.


par laly

http://www.topfouine.com/questions/que_faire_pour_que_mon_chien_accepte_mon_chat-2831.html

 


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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 15:33
Atari et Bast sont maintenant moins anxieux quand... (Photo fournie par Élodie Parthenay)

Atari et Bast sont maintenant moins anxieux quand leur maîtresse Élodie Parthenay quitte le domicile.

Photo fournie par Élodie Parthenay

 

Vous partez travailler et vous devez mettre toutou dans sa cage.

 

«Pauvre petit chien. Maman reviendra bientôt», lui dites-vous en lui donnant des bisous et en le caressant. Vous êtes triste.

 

À votre retour, il a déchiqueté son coussin en mille morceaux.

 

C'est un peu de votre faute, mais probablement pas pour les raisons que vous croyez.


«Le chien ne comprend pas l'émotion de la tristesse. Cette période où vous lui dites bye ne fait que lui donner un stress avant votre départ», affirme Karyne Millette, maître-chien, propriétaire du Centre éducatif canin Le Prestige, à Magog.


 

La destruction est en fait un symptôme de l'anxiété de séparation liée, comme son nom l'indique, au départ du maître.


 

«Il y a d'autres symptômes, ajoute Karyne.Votre chien peut être malpropre, aboyer, baver. Dans les cas plus graves, le chien peut s'automutiler: se manger les pattes, se gratter, s'arracher des poils.»


 

Des trucs

 

Élodie Parthenay a su que ses deux chiens aboyaient sans arrêt lorsqu'ils étaient seuls à la maison par un mot anonyme déposé dans sa boîte aux lettres: «Vos chiens aboient. C'est inadmissible. Faites-les taire ou débarrassez-vous-en.»


 

Que doit-on faire lorsqu'on réalise que son chien souffre d'anxiété de séparation?


 

Karyne Millette affirme qu'ignorer l'animal est la clé.

 

Quinze minutes avant son départ, il ne faut pas donner d'attention à son chien.


 

«On fait la même chose au retour. Lorsque le chien a renoncé à attirer l'attention du maître, on l'invite vers soi. Si on le met en cage lorsqu'on est absent, on le met 15 minutes d'avance. Au retour, on attend qu'il soit totalement calme avant d'ouvrir la porte de la cage.»

 

 

Un peu plate non?

 

«Oui! J'avais tendance à dire bye à mes chiens et à les prendre dans mes bras à mon retour, car je m'ennuyais d'eux pendant la journée», confesse Élodie.


 

Karyne explique que le chien doit comprendre que lorsque son maître arrive, il ne se passe rien de positif.


 

«Sinon, il peut anticiper l'arrivée du maître et aboyer, explique-t-elle. Il faut déprogrammer le chien pour qu'il gère mieux ses émotions.»


 

Selon Karyne, en ignorant l'animal, vous pourrez voir après trois semaines que le chien n'a plus d'émotion très forte reliée à votre arrivée.

 

«Il ira vous voir, il sera content, mais c'est tout.»


 

Elle affirme que cela peut faire toute une différence dans l'anxiété de séparation.

 

Par contre, elle précise que votre cheminement pourrait être plus long si votre chien est le patron chez vous.


 

Ce fut le cas d'Élodie.

 

«J'ai dû travailler mon leadership: refuser les chiens sur le canapé, leur interdire le lit le dimanche matin, etc. J'ai senti une grande différence quand j'ai commencé à marcher devant eux lorsqu'ils sont en laisse et quand je les ai empêchés d'aller à la porte lorsque des gens arrivent.»


 

Quelques trucs aident aussi ses chiens à demeurer calmes pendant son absence: fermer les fenêtres et mettre de la musique pour limiter le bruit.

 

Sans oublier l'activité physique.


 

«Si mes chiens n'ont pas leur dose d'activité, ils sont plus portés à tester l'autorité et ils sont plus stressés, remarque Élodie. Aujourd'hui, ils n'aboient presque plus, mais je dois demeurer vigilante parce qu'ils testent encore souvent mon autorité.»


Martine Letarte
La Presse Publié le 02 octobre 2012

http://www.lapresse.ca/vivre/animaux/201210/02/01-4579603-anxiete-de-separation-pauvre-petit-chien-maman-reviendra-bientot.php

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