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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 15:34
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Des chercheurs britanniques ont montré expérimentalement qu’un chien auquel on apprend le nom d’un objet associe ce nom à la taille ou à la texture de cet objet plutôt qu’à sa forme, se distinguant en cela de l’être humain.


Les processus cognitifs de nos compagnons à quatre pattes se dévoilent un peu plus !

 

Des études antérieures ont montré que les enfants âgés de deux à trois ans à qui l’on apprend le nom d’un objet associent plutôt ce nom à la forme de l’objet qu’à sa taille ou à sa texture.

 

Ceci les amène à appeler par exemple "balle" tout objet sphérique, quels qu’en soit la taille et le matériau.

 

Or, on sait d’autre part que les chiens sont eux aussi capables, dans une certaine mesure, d’associer un nom à un objet.

 

Mais est-ce grâce aux mêmes mécanismes cérébraux ?


Pour le savoir, Emile van der Zee et ses collègues de l'Université de Lincoln (Royaume-Uni) ont  formé un Border Collie de cinq ans nommé Gable à de telles associations objet-nom.

 

Ils ont ainsi constaté qu’après une brève période de formation, le chien arrivait à faire le lien, mais avec comme ‘critère’ la taille de l’objet, reconnaissant par le même nom tout autre objet de taille similaire.

 

Néanmoins, en allongeant la durée de l’apprentissage, les chercheurs ont constaté que c’était alors la notion de texture de l’objet qui prenait le pas, selon l'étude publiée dans la revue PLoS ONE.


"Là où, pour vous, la forme importe le plus, la taille ou la texture sont plus importantes pour votre chien. Cette étude montre pour la première fois qu'il y a une différence qualitative entre la compréhension des mots chez le chien et la compréhension des mots chez l'homme", soulignent les auteurs.

 

Selon eux, cela peut être dû à la façon différente dont l'histoire évolutive a façonné la perception de la forme, de la texture ou de la taille chez l’homme et chez le chien.

 

Publié le 25 novembre 2012 par Maxime Lambert

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