Suisse - "Quand mes chiens ne valent plus rien, je les mange!" ( lematin.ch)

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Un paysan appenzellois a reconnu manger régulièrement les chiens qui ne donnaient plus satisfaction à la ferme.

Victor Fingal - le 21 janvier 2011
LeMatin.ch

Une façon discutable de se débarrasser du plus fidèle ami de l’homme qui a servi consciencieusement son maître: B.H., un paysan appenzellois, a confié à 20 Minuten Online qu’il mangeait de la viande de chien fumée, au moins une fois par an, au cours d’un festin partagé avec des collègues.

«J’ai besoin des chiens à la ferme, quand ils ne valent plus rien, je les mange!» a encore précisé l’agriculteur.

Mais l’Appenzellois se défend d’être une exception.

«Je ne suis pas le seul en Suisse.»

Pour mieux connaître le goût que peut avoir Médor au menu, les confidences du Prince Henrik, époux de la reine Margrethe II du Danemark, évitent à beaucoup de faire l’expérience.

«C’est une viande assez sèche», a confié le sang bleu, «que l’on peut comparer à la viande de veau.»

Il n’empêche, manger du chien ou du chat, n’est pas formellement interdit en Suisse.

Seul le commerce de la viande de Médor ou Mistigri est illégal.

http://www.lematin.ch/chien-menu-376608

Comments

[Lilirose]

Je ne vois pas où est l'amour dans tous ça? je le vois plutôt auprès de mon vieux chien couché auprès de moi, cherchant les caresses et mes yeux pour y plonger les siens, et préférant finir ses
vieux jours, en trainant sa vieille carcasse jusqu'à la fin de jours auprès du maitre qu'il a toujours aimé (LUI)
si ce n'est pas nous qui agissons ce sera qui? si ce n'est pas maintenant ce sera quand?

[Oupaoupa]

Quelle belle preuve d'amour au contraire ! Votre vision occidental des choses ne prend pas en compte ce que ça implique. Moi je préfèrerais nourrir ma famille que les vers.

[Fashionvictim]

C'est inimaginable

[Kyra]

Je suis d'accord avec yves cateloin! Cannibalisme! Je ne vois même pas comment ça peut venir à l'esprit, à vrai dire!?

[yves catteloin]

Manger "du" chien est une chose. Manger "son" chien, c'est autre chose. Un animal qu'on a vu vieillir et à qui l'on a confié des travaux est devenu un compagnon. Manger son compagnon, c'est du
cannibalisme.