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25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 14:50

France Info - 23 août 2009

Le ministre de l’Ecologie a envoyé une circulaire fin juillet aux préfets de départements pour mettre fin à la surpopulation des sangliers.

Ces derniers sont à l’origine de 60% des accidents de la route impliquant des animaux.

Les chasseurs estiment à plus d’un million le nombre de sangliers en France.

Cette surpopulation s’explique notamment par des printemps plus doux depuis plusieurs années ou encore la hausse des surfaces cultivées en maïs.

 

Il y a trop de sangliers en France.

C’est sur la base de ce constat que Jean-Louis Borloo a décidé de partir en guerre contre les bestiaux.


Fin juillet, l’ensemble des préfets de départements ont reçu une circulaire signée du ministère de l’Ecologie leur demandant de renforcer “l’effort de régulation”, excluant cependant toute nouvelle réglementation.


L’initiateur du Grenelle de l’environnement souhaite avant tout établir un état des lieux pour faire face aux nombreux problèmes causés par les sangliers : risques de contagions de maladies sur des animaux d’élevage, accidents de la route, présence croissante en zones urbaines.


Jean-Louis Borloo entend dresser un premier bilan à l’issue de la saison de chasse, à la fin du mois de février 2010.


Les sangliers, dont la population est estimée à plus d’un million, sont responsables de 60% des accidents de la route impliquant des animaux.


15 000 collisions avec des véhicules sont enregistrées chaque année.


Les raisons de cette surpopulation sont diverses : printemps plus doux depuis quelques années, conséquences de la tempête de 1999, augmentation des surfaces cultivées pour le maïs.


La cause initiale, il ne faut pas la négliger, c’est qu’on a tous souhaité faire augmenter les populations de sangliers dans les années 60, 70 et 80” , précise François Klein, le responsable du Centre national d’étude et de recherche appliquée sur les cervidés et les sangliers à l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).


Les chasseurs et les autorités n’auraient pas anticipé le fort taux de reproduction des espèces (5 à 7 marcassins par portée).

Chaque année, un plan de chasse national fixe un nombre précis d’animaux à chasser sous peine d’amendes.

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