Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
21 août 2009 5 21 /08 /août /2009 18:25

La cynophagie est une pratique alimentaire qui consiste à se nourrir de viande de chiens. Cette habitude gastronomique surtout répandue dans les pays asiatiques (Viêt Nam, Corée, Chine) est souvent perçue avec « dégoût » par les Occidentaux.

Ce dédain est principalement causé par la logique de proximité des animaux qui sont divisibles en trois catégories : « sauvages », « domestiques » et « familiers ».
Les chiens entrant dans cette dernière classe sont donc frappés par un interdit dans la cuisine occidentale.

Cependant, cet interdit est récent.
La consommation de viande de chien était répandue dans l'antiquité romaine. Elle semble n'avoir jamais cessé en Europe ; on trouvait encore des boucheries canines en France au début du XXe siècle.
Récemment, les grandes guerres furent autant d'occasions où on dut se rabattre sur des viandes de qualité perçue comme inférieure ; pendant la guerre franco-allemande de 1870, en particulier, les boucheries de viande de chien furent nombreuses à Paris : le marché au chien se tenait alors rue Saint-Honoré.

Pendant la Première Guerre mondiale, on renverra au témoignage de Guillaume Apollinaire, dans La maison des morts (in Alcools) :

« Quelques-uns nous quittèrent
Devant une boucherie canine
Pour y acheter leur repas du soir »

La viande de chien fut consommée en Allemagne jusque pendant la Seconde Guerre mondiale, comme en témoigne l'établissement, par les autorités du Troisième Reich, d'un contrôle sanitaire sur cette marchandise en 1943.

De son côté, la cuisine vietnamienne prend en compte la proximité homme/chien en sélectionnant les chiens qui entreront dans son menu. Le procédé est simple : une assiette de viandes de chien est présentée au mammifère canin qui sera digne d'être le compagnon de l'homme s'il refuse de se cannibaliser ou sera voué à faire le régal des clients s'il en ingère.



La cynophagie est une pratique alimentaire qui consiste à se nourrir de viande de chiens. Cette habitude gastronomique surtout répandue dans les pays asiatiques (Viêt Nam, Corée, Chine) est souvent perçue avec « dégoût » par les Occidentaux (Poulain, 1997).


Ce dédain est principalement causé par la logique de proximité des animaux qui sont divisibles en trois catégories : « sauvages », « domestiques » et « familiers ». Les chiens entrant dans cette dernière classe sont donc frappés par un interdit dans la cuisine occidentale.


Cependant, cet interdit est récent.


La consommation de viande de chien était répandue dans l'antiquité romaine. Elle semble n'avoir jamais cessé en Europe ; on trouvait encore des boucheries canines en France au début du XXe siècle.

Récemment, les grandes guerres furent autant d'occasions où on dut se rabattre sur des viandes de qualité perçue comme inférieure ; pendant la guerre franco-allemande de 1870, en particulier, les boucheries de viande de chien furent nombreuses à Paris : le marché au chien se tenait alors rue Saint-Honoré.


Pendant la Première Guerre mondiale, on renverra au témoignage de Guillaume Apollinaire, dans La maison des morts (in Alcools) :

« Quelques-uns nous quittèrent
Devant une boucherie canine
Pour y acheter leur repas du soir »

La viande de chien fut consommée en Allemagne jusque pendant la Seconde Guerre mondiale, comme en témoigne l'établissement, par les autorités du Troisième Reich, d'un contrôle sanitaire sur cette marchandise en 1943.


De son côté, la cuisine vietnamienne prend en compte la proximité homme/chien en sélectionnant les chiens qui entreront dans son menu.


Le procédé est simple : une assiette de viandes de chien est présentée au mammifère canin qui sera digne d'être le compagnon de l'homme s'il refuse de se cannibaliser ou sera voué à faire le régal des clients s'il en ingère (Poulain, 1997).


Les Aztèques cuisinaient également une race de chien qu'ils engraissaient spécialement.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Cynophagie

Partager cet article
Repost0

commentaires