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17 juin 2009 3 17 /06 /juin /2009 16:59

«  Quelques heures après le début de la garde à vue, on m’a amené dans une salle où un policier, muni de gants, m’a demandé d’ouvrir la bouche. Quand j’ai compris qu’il s’agissait d’un prélèvement ADN, il a ajouté qu’en cas de refus je risquais un an d’emprisonnement et quinze mille euros d’amende, ça ne servait à rien de m’opposer ». ADN ? Survol juridique.

Nombreux sont celles et ceux qui pleurent désormais sur leur vieux code civil qui déclarait, il y a peu : « L’étude génétique des caractéristiques d’une personne ne peut être entreprise qu’à des fins médicales ou de recherche scientifique. Le consentement de la personne doit être recueilli préalablement à la réalisation de l’étude. »


Petite histoire du fichage de votre ADN
Le premier coup de canif a été habilement donné en agitant devant les yeux des député-es les crimes les plus moralement choquants. C’est le tribut que doit le Code Pénal à la sur-médiatisation des crimes de nature sexuelle : Le premier Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques (FNAEG), en 1998, ne concerne que les délinquant-es sexuels condamnés, mais il fait tellement débat que les décrets d’application sont reportés aux calendes grecques.

http://www.marianne2.fr/Petite-histoire-du-fichage-de-votre-ADN_a180893.html?preaction=nl&id=5913144&idnl=25706&
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