Auteur : Kathy Archibald Traductrice : Carine Dos santos L’original de l’article "Animal testing : science or fiction ?" fut publié dans le journal The Ecologist, le 04/03/05 Des médecins généralistes, des professionnels médicaux et des scientifiques s’unissent pour exiger une évaluation complète de l’utilité de la vivisection. La plupart d’entre nous savent que le cancer, les maladies cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux sont les causes majeures de décès en Occident. Mais de nombreuses personnes seraient surprises par la grande cause de décès qui vient juste après : les effets secondaires des médicaments. Les effets indésirables tuent plus de 10 000 personnes chaque année au Royaume-Uni, ce qui coûte environ 466 millions de livres sterling (environ 68.618.310_) au National Health System (l’équivalent de notre sécurité sociale). L’industrie pharmaceutique nous rassure constamment quant à la sûreté et à l’efficacité des médicaments qui sont testés sur des animaux avant toute administration à des humains. Lorsqu’on les interroge sur l’éthique de la vivisection, ils se défendent généralement ainsi : "A quoi accordez-vous le plus d’importance ? À la vie de votre enfant ou à celle d’un rat ?" À choisir, la plupart des gens sacrifieraient le rat. Mais que se passerait-il si on vous annonçait que les procédures actuelles de tests sur animaux sont sérieusement erronées ? Réfléchissez à cet exemple : Le Vioxx, un anti-inflammatoire non stéroïdien , retiré du marché en septembre 2004, semblait sûr et même profitable pour le cœur des animaux, mais a provoqué 140,000 crises cardiaques et accidents vasculaires cérébraux rien qu’aux Etats-Unis. Le directeur associé de la sécurité au sein de la FDA (Food Drug Administration a décrit le phénomène comme " la plus grande catastrophe pharmaceutique de l’histoire". De nombreuses études parues dans les revues scientifiques comparant les effets secondaires chez les animaux et les humains ont révélé que la capacité prédictive des tests sur animaux revenait à jouer à pile ou face. Une revue de la corrélation animal-humain concernant les médicaments retirés du marché en raison de leurs effets secondaires a dévoilé que les tests sur animaux prévoyaient ces effets chez l’homme seulement 6 fois sur 114. Des centaines de médicaments traitant les accidents vasculaires cérébraux comme le Cerestat, le MaxiPost, le Zendra, le Lotrafiban, le Gavestinel, la Nimodipine ou le Clomethiazole ont été certifiés sûrs et efficaces par les études animales, mais ont blessé ou tué des patients au cours d’études cliniques. L’hormonothérapie substitutive , prescrite à des millions de femmes car elle diminuait le risque de maladies cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux chez les singes, augmente les risques liés à ces problèmes de façon significative. Le président de la Commission Allemande sur la Sécurité Médicamenteuse a qualifié l’hormonothérapie substitutive de "nouvelle thalidomide ". En août 2003, le journal The Lancet estimait que l’hormonothérapie substitutive était à l’origine de 20 000 cas de cancer du sein sur la dernière décennie au Royaume-Uni, en plus de plusieurs milliers de crises cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux. Le Dr Richard Klausner, ancien directeur de l’Institut National du Cancer aux Etats-unis regrette : " L’histoire de la recherche sur le cancer se résume à chercher un traitement du cancer chez la souris. Nous soignons des souris depuis des dizaines d’années, mais ça ne marche tout simplement pas chez l’homme. " L’Institut National du Cancer pense que nous sommes passés à côtés de certains traitements car ils ne fonctionnaient pas chez les souris. La fumée de cigarette, l’amiante, l’arsenic, le benzène, l’alcool et les fibres de verre sont tous surs à la consommation, selon les études animales. Sur 22 médicaments ayant permis de soigner les blessures de la moelle épinière chez les animaux, une seule est efficace chez l’homme. Sur 20 composés connus pour être cancérigènes chez l’homme, 19 sont à l’origine de cancers chez les animaux. Le Dr Albert Sabin, inventeur du vaccin contre la polio, a juré sous serment que le vaccin " a longtemps été retardé par la conception erronée de la nature de la maladie humaine basée sur des modèles expérimentaux inexacts observés chez les singes". La découverte de la pénicilline, premier antibiotique, a été retardée de plus de 10 ans par des résultats inexacts provenant d’expériences sur des lapins, et aurait été complètement mise de côté si on l’avait testée sur des cochons d’indes pour lesquels elle est mortelle. Sir Alexander Fleming a personnellement déclaré : " Quelle chance nous avons eu de ne pas avoir fait ces tests sur animaux dans les années 1940, sinon la pénicilline n’aurait jamais eu d’autorisation de commercialisation et les antibiotiques n’auraient probablement jamais vu le jour". La thalidomide, cause tristement célèbre de malformations congénitales chez plus de 10,000 enfants au début des années 1960, provoque des malformations chez très peu d’espèces. Le DR James Schardein, doyen des études sur les malformations congénitales, déclare : " Sur environ 10 souches de rats, 15 souches de souris, 11 élevages de lapins, 2 élevages de chiens, 3 souches de hamsters, 8 espèces de primates et chez d’autres espèces aussi variées que les chats, tatous, cochons d’inde, suidés et furets chez qui l’on a testé la thalidomide, les effets tératogènes ont été constatés que très rarement. Ironie du sort, si la thalidomide, substance qui a rendu les tests sur animaux obligatoires, devait être certifiée uniquement sur les résultats de tels tests, elle serait encore autorisée aujourd’hui. Le Manuel de la Science des Animaux de Laboratoire lui-même admet que " compter aveuglément sur les résultats de l’expérimentation animale peut être dangereusement trompeur et peut coûter la santé et la vie de dizaines de milliers d’humains". Alors pourquoi tester les nouveaux médicaments sur des animaux ? Les tests sur animaux sont devenus obligatoires à la suite de la tragédie de la thalidomide. Le UK Medicines Act (1968, AU Royaume Uni) a suivi le US Kefauver-Harris Act (aux Etats Unis), mis en place en 1961 en plein milieu du scandale de la thalidomide afin de s’assurer que la FDA disposait de preuves de sécurité et d’efficacité pour tout nouveau médicament. L’intention était louable, mais la confiance placée dans l’expérimentation animale pour certifier la sécurité des médicaments reflétait un manque tragique d’information. Les scientifiques et l’industrie pharmaceutique savent depuis des décennies que l’expérimentation animale n’est scientifiquement pas fiable. En septembre 1962, The Lancet commentait déjà : " Nous devons reconnaître que les tests animaliers les plus attentionnés sur les effets de nouvelles substances peuvent ne pas nous en apprendre beaucoup sur les effets chez les humains." En 1964, le Dr J. Gallagher, directeur médical des Laboratoires Lederle, admettait : "Les études animales sont effectuées pour des raisons légales et non pour des motifs scientifiques." Les entreprises pharmaceutiques mènent donc des expériences sur animaux pour satisfaire les organismes de régulation du gouvernement. Les données animales fournissent une protection civile cruciale lorsque des médicaments blessent ou tuent des personnes. L’industrie peut sortir la carte des rigoureux tests sur animaux et déclarer que le mieux a été fait pour s’assurer qu’il n’y aurait pas de tragédies, ce qui minimise les dommages et intérêts qui peuvent être demandés. Pour ce qui est de satisfaire les organismes de régulation, la sélection pragmatique des espèces illustrera ce que l’on attend d’une substance, que ce soit la sécurité ou l’efficacité. Les entreprises ne sont pas tenues de fournir toutes leurs données animales mais seulement celles de deux espèces : rongeur et mammifère supérieur. Le Dr Irwin Bross, ancien directeur du plus important institut de recherche sur le cancer, Sloan Kettering, observe : " Quand les agences gouvernementales ou les entreprises polluantes veulent couvrir un danger écologique, elles trouvent toujours une étude animale pour justifier leur déclaration. Elles peuvent même mener une nouvelle étude pour corroborer ce qu’elles expriment en choisissant le bon modèle animal". Accorder une importance massive à la sécurité des données animales a également permis aux entreprises pharmaceutiques d’éviter les dépenses d’essais cliniques qui devraient avoir lieu. Depuis les années 1950, les médecins ne cessent de dire que les essais cliniques devraient impliquer plus de monde, durer plus longtemps, et utiliser des échantillons sociaux plus diversifiés en complément des hommes blancs, jeunes et standards. On ne fait généralement pas appel à des femmes car elles peuvent être enceintes : le fabricant s’exposerait donc à un risque civil face à des malformations de naissance non anticipées. Très souvent, les essais n’incluent même pas des patients que le traitement testé est supposé soigner. Cette situation absurde doit être clairement soulignée. Il n’y a aucune autre possibilité : les humains doivent être les derniers cobayes pour tester des nouveaux traitements. Cela signifie clairement que la santé et la sécurité des volontaires et des patients doivent être prépondérantes et les meilleurs dispositifs de contrôle doivent être mis en place pour les protéger. Tester les médicaments de façon sûre sur des humains Les nouveaux médicaments passent par 3 phases basiques : in vitro (tube à essai) et in silico (modélisation par ordinateur) ; les tests sur animaux puis finalement les essais cliniques. Avant de tester une substance sur des humains, il doit exister une preuve concluante de la sûreté et de l’efficacité de celle-ci. Aucune méthode, animale, humaine ou in vitro ne peut prévoir les réactions humaines de chaque patient à 100%. Les réactions sont différentes selon le sexe, l’âge, le groupe ethnique, et même entre membres d’une même famille. Nous sommes tous différents, mais les différences sont moindres entre humains qu’entre animaux et humains. Les distinctions humains-animaux sont si importantes qu’elles rendent toute extrapolation dangereuse. Les méthodes alternatives ne permettent pas d’éviter les échecs, mais offrent une bien plus grande sécurité. Il existe d’excellentes méthodes in vitro et in silico de nos jours. De nombreuses entreprises se spécialisent dans la modélisation par ordinateur afin de vérifier les effets toxiques potentiels. Une gamme très variée de logiciels de prévision est disponible, y compris des simulations complètes d’essais cliniques. D’autres entreprises se focalisent sur l’évaluation de la sécurité et de l’efficacité de tissus humains. Une étude internationale sur 10 ans a prouvé que les tests utilisant la culture de cellules humaines sont plus précis et fournissent des informations plus utiles sur les mécanismes toxiques que les tests sur animaux traditionnels. Au lieu des études précliniques basées sur des animaux, les patients et volontaires des études cliniques qui suivent seraient mieux protégés si l’on adoptait des études préliminaires micro dosées (ou essais cliniques en " phase 0 "). Les études micro dosées impliquent l’administration de doses infimes (et sûres) de la substance à tester à des volontaires surveillés par scanner. Le micro dosage humain, basé sur le concept selon lequel l’homme est le meilleur modèle de l’homme, permet de sélectionner les meilleurs candidats avant de s’avancer dans le développement complet du test, ce qui réduit donc par la suite le taux d’échec au cours des phases plus délicates et plus chères. Au cours des essais cliniques, il faudrait effectuer les mesures pharmacologiques appropriées, ce qui permettrait de prévenir des problèmes potentiels. Il est vrai que certains effets secondaires rares ne sont détectés que lorsque le médicament est prescrit à une importante quantité de personnes. C’est pourquoi la surveillance post-commercialisation (ou post AMM) est si importante et qu’elle doit être renforcée afin de relever ces effets le plus rapidement possible. Les rapports d’effets indésirables de médicaments sont actuellement grandissants aux Etats Unis où le chiffre record de 422 500 effets indésirables a été enregistré par la FDA en 2004. La FDA avertit que le nombre actuel pourrait être 10 à 100 plus important en raison des effets non rapportés. Ce que vous pouvez faire Un sondage indépendant auprès de 500 médecins en août 2004 a révélé que 82% des médecins "s’inquiètent des erreurs que peuvent induire des données animales appliquées à l’homme" et que 83% "soutiendraient une évaluation scientifique indépendante de la pertinence clinique de l’expérimentation animale". Pour lire la suite, cliquez ICI En 2002, le groupe de travail de toxicologie Select Committee on Animals In Scientific Procedures (Comité de Sélection des Animaux dans les Procédures Scientifiques) a conclu que “l’efficacité et la fiabilité des tests sur animaux ne sont pas prouvées " et que " l’utilisation de 2 espèces dans les tests de sécurité n’est pas une pratique justifiable scientifiquement, mais plutôt une reconnaissance du problème des différences inter espèces lorsqu’on extrapole les résultats des tests sur animaux pour prévoir les effets chez les humains. " Il recommandait " une revue urgente de la fiabilité et de la pertinence de tous les tests sur animaux existants". L’alliance anti vivisection “Europeans For Medical Progress” (des Européens Pour le Progrès Médical ) appelle maintenant à une évaluation scientifique transparente et indépendante de l’utilisation des animaux dans les tests médicamenteux et dans la recherche médicale. De nombreux députés soutiennent cet appel dans leur demande d’ouverture de débat no. 385 : "Le parlement exprime ses inquiétudes quant à la sauvegarde santé publique à travers les données obtenues par les animaux de laboratoire, particulièrement en raison des nombreux effets indésirables sérieux non établis par les études animales. Nous sommes surpris que le gouvernement n’ait pas dépêché une commission ou évalué toute recherche formelle sur l’efficacité de l’expérimentation animale et ne prévoit pas de le faire. Communément avec 83% des médecins dans un sondage récent, nous appelons le gouvernement à organiser une évaluation scientifique transparente de l’utilisation des animaux comme substituts aux humains dans la recherche médicale et dans les tests médicamenteux". Demandez à votre député de signer cette importante motion si ce n’est pas déjà fait. Étant donné que le parlement est ralenti jusqu’aux élections, assurez-vous qu’ils signeront cette motion dès leur retour au parlement après les élections. Pour voir s’ils ont signé et pour suivre les progrès de la motion, tapez " animal testing of drugs " ( tests médicamenteux sur animaux ) dans le moteur de recherche suivant : http://edm.ais.co.uk/weblink/html/s..., ou via www.curedisease.net. Apportez votre soutien à l’adresse suivante : www.curedisease.net/edmform.shtml. Un soutien parlementaire significatif de cette motion encouragerait le débat à la Chambre des Communes . L’étape suivante serait de débuter l’évaluation demandée par la motion, ce que le gouvernement hésite à faire, mais un grand nombre de signatures rendrait cette évaluation difficile à éviter. Un panel de scientifiques indépendants sans intérêts acquis au modèle animal devrait mener cette évaluation. Ils devraient revoir le paradigme du modèle animal et son usage actuel dans la recherche biomédicale et dans les tests médicamenteux. Pour la première fois, l’utilité médicale des tests sur animaux serait entièrement jugée sur ses mérites scientifiques sans chercher à savoir si elle est éthiquement justifiable ou pas. Le gouvernement devrait financer cette étude et donner un accès aux informations d’entreprises privilégiées au panel de scientifiques concernant les données humaines et animales de tests médicamenteux, et pas seulement les informations données aux organismes de régulation. Pour la santé des futurs consommateurs de médicaments ou de la recherche médicale, l’évaluation rigoureuse et impartiale revêt une importance cruciale : les vies d’humains sont en jeu. Il existe des preuves substantielles de l’inadéquation entre les tests animaliers et leur rôle supposé, mais, aussi incroyable que cela puisse paraître, personne n’a jamais effectué de recherche systématique à ce sujet. La seule façon responsable d’agir est d’évaluer scientifiquement l’expérimentation animale, de façon indépendante et transparente. Kathy Archibald est présidente de l’association Europeans for Medical Progress http://www.stopvivisection.info/article.php3?id_article=101 Exemple: Analyse comportementale chez le rat des effets de type anxiolytique des ligands des récepteurs 5-HT1A et de leur rôle dans le contrôle de l'impulsivité = Behavioural analysis in rats of the anxiolytic-like effects of 5-HT1A receptor ligands and of their role in impulse control Auteur(s) / Author(s) Charrier Dominique ; Thiebot M.-H. (Directeur de thèse) ; Affiliation(s) du ou des auteurs / Author(s) Affiliation(s) Universit de Paris 06, Paris, FRANCE (Université de soutenance) Résumé / Abstract Le présent travail a consisté à étudier chez le rat le rôle de modifications de la transmission 5-HT centrale, plus particulièrement au niveau du sous-type de récepteurs 5-HT1A, dans deux modèles comportementaux susceptibles de mettre en évidence l'un des modifications d'anxiété, l'autre des variations du contrôle de l'impulsivité. La première situation expérimentale, la procédure de disparition du signal de sécurité, est une situation de conflit originale, dans laquelle la suppression des réponses opérantes est induite non par la présentation d'un signal conditionnel de punition, mais par la disparition d'un signal conditionnel de sécurité. Le blocage comportemental est fortement atténué par les benzodiazépines et divers agonistes partiels 5-HT1A, la buspirone, le MDL 73005EF, l'ipsapirone, la gépirone, le S 20499 et le S 14506, suggérant un effet de type anxiolytique ; deux agonistes complets, le 8-OH-DPAT et le lésopitron, sont inactifs. L'effet de type anxiolytique de la buspirone est maintenu chez des rats dont les neurones 5-HT du noyau dorsal du raphé ont été lésés. En revanche, il est annulé par un antagoniste 5-HT1A, le WAY 100135. Ni la lésion, ni le WAY 100135, ne s'opposent par eux-mêmes à la suppression comportementale. L'hypothèse selon laquelle la levée du blocage comportemental induite par les agonistes 5-HT1A serait le reflet non d'un effet anxiolytique, mais d'une altération de la capacité à tolérer un délai avant une récompense, a été envisagée. Pour cela, nous avons utilisé la procédure du labyrinthe en T, dans laquelle des rats ont le choix entre une faible quantité de nourriture immédiatement accessible et une quantité plus importante obtenue après une période d'attente. Dans ce test, la proportion de choix de la forte récompense, qui pourrait être un index du contrôle de l'impulsivité, est: 1) diminuée par les benzodiazépines, la buspirone, le MDL 73005EF, l'ipsapirone, ainsi que par le WAY 100135 ; 2) augmentée par divers antidépresseurs, le 8-OH-DPAT et dans une moindre mesure, la gépirone. Le 8-OH-DPAT s'oppose à la réduction de la tolérance au délai induite par le MDL 73005EF, alors que l'effet de l'ipsapirone est accentué par le WAY 100135. En revanche, le WAY 100135 atténue l'augmentation du nombre de choix de la forte récompense provoquée par le 8-OH-DPAT. Ces résultats mettent en évidence une bonne concordance entre les effets des divers agonistes 5-HT1A (et d'une manière générale des différentes substances modifiant la transmission 5-HT) dans la procédure de disparition du signal de sécurité et dans le test du labyrinthe en T, indiquant qu'une composante «impulsivité» pourrait participer à l'expression de l'effet de type anxiolytique des agonistes 5-HT1A. Ils suggèrent également qu'une diminution ou une augmentation de la fonction 5-HT au niveau des récepteurs 5-HT1A postsynaptiques pourrait davantage rendre compte respectivement d'une détérioration ou d'une amélioration du contrôle de l'impulsivité que d'un effet sur les conduites anxieuses Source / Source Travaux Universitaires - Thèse nouveau doctorat 1995 [Note(s) : [178 p.]] (bibl.: 390 ref.) (Année de soutenance : 1995) (No : 95 PA06 6793) http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=180243 |