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2 janvier 2010 6 02 /01 /janvier /2010 14:09
Beagle pour un laboratoire (photo 4)

Derrière les portes des laboratoires, les chercheurs exercent leur curiosité sur des chats et des chiens comme ceux qui vivent à nos côtés…
Dans un nouveau rapport, One Voice livre le résultat de son enquête sur ces expériences plus que douteuses réalisées depuis 2007.

 

Mais pourquoi ?


Destinés principalement à la recherche médicale, les chiens et les chats utilisés dans les études sur lesquelles nous avons enquêté étaient censés aider à comprendre des pathologies humaines…  obligation de résultat, après des années d’expérimentation, aucune n’a débouché sur un traitement !


En réalité, elles n’ont servi qu’à exacerber la curiosité des chercheurs, qui n’ont rien trouvé si ce n’est qu’ils devaient chercher encore.

Mais ces expériences leur ont au moins permis de décrocher des budgets pour leur laboratoire…

Et ce que beaucoup ignorent, c’est que le coût exorbitant de ces recherches est financé par les contribuables à travers des bourses de recherche…


Des expériences fortement invasives


Dans le rapport d’enquête, nous décrivons des expériences réalisées ces deux dernières années par des laboratoires français.

Des chiens et des chats y ont vécu l’enfer.

Leurs conditions de détention à elles seules étaient synonymes de mauvais traitements.

Quant aux manipulations qu’on leur a fait endurer, elles constituaient de véritables tortures.

Des chercheurs français ont provoqué des infarctus chez des chiens conscients, en ont rendu obèses, leur ont injecté des substances toxiques, ont installé des implants cardiaques contaminés par une bactérie et ont élevé des chiots gravement malades…

Ils ont lésé le cerveau des chats puis testé leur équilibre jusqu’à les faire tomber, ou leur ont implanté des électrodes directement dans le cerveau pour étudier leur sommeil…

Des expériences d’autant plus terribles qu’elles sont scientifiquement aberrantes !


Chat pour un laboratoire (photo 1)Chien pour un laboratoire (photo 1)


Scientifiquement injustifiables


L’aspect le plus scandaleux de ces études tient à leur fiabilité scientifique.

Le modèle animal a depuis déjà plusieurs années démontré ses limites.


Expérimenter sur un chien ou un chat (ou sur un autre animal) ne donne pas des résultats applicables directement à l’être humain.

Pour cette seule raison, One Voice encourage l’utilisation et le développement des méthodes substitutives.

Mais dans le cas précis des études auxquelles nous nous sommes intéressés, l’incohérence du lobby de l’expérimentation animale est flagrante !


Son argumentation consiste à mettre en avant l’aspect vital de ces expériences pour les humains – ce qui n’est pas le cas.

De plus, les fonds publics ainsi gaspillés pourraient être utilisés au bénéfice réel de l’humain.

D’ailleurs, des expériences équivalentes à celles décrites sont déjà menées ailleurs sans qu’aucun être vivant ne soit sacrifié…


Agir


Commandez gratuitement et diffusez autour de vous « Le petit livre noir de l’expérimentation animale » qui comporte un plaidoyer pour nos chiens et nos chats. Signez-le et envoyez-le au Président de la Commission européenne.


Nous pouvons gagner cette bataille !



Pour soutenir le combat de One Voice pour l'abolition de l'expérimentation animale, vous pouvez faire un don. Merci, sincèrement.

 RAPPORT : Des expériences aberrantes sur les chiens et les chats conduites en France.petit livre noir

  Rapport                                               Rapport
  Des expériences aberrantes          Le petit livre noir
  Télécharger le PDF                           Télécharger le PDF

 

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19 décembre 2009 6 19 /12 /décembre /2009 18:46
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11 décembre 2009 5 11 /12 /décembre /2009 18:46
33% des Français consomment des Anxiolytiques et autres barbituriques.
Pendant combien de temps allez vous continuer à vous voiler la face???
Toutes ces saloperies sont testées sur des animaux!!!!



Auteur : Kathy Archibald
Traductrice : Carine Dos santos
L’original de l’article "Animal testing : science or fiction ?" fut publié dans le journal The Ecologist, le 04/03/05

Des médecins généralistes, des professionnels médicaux et des scientifiques s’unissent pour exiger une évaluation complète de l’utilité de la vivisection.


La plupart d’entre nous savent que le cancer, les maladies cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux sont les causes majeures de décès en Occident.


Mais de nombreuses personnes seraient surprises par la grande cause de décès qui vient juste après : les effets secondaires des médicaments.

Les effets indésirables tuent plus de 10 000 personnes chaque année au Royaume-Uni, ce qui coûte environ 466 millions de livres sterling (environ 68.618.310_) au National Health System (l’équivalent de notre sécurité sociale).


L’industrie pharmaceutique nous rassure constamment quant à la sûreté et à l’efficacité des médicaments qui sont testés sur des animaux avant toute administration à des humains.


Lorsqu’on les interroge sur l’éthique de la vivisection, ils se défendent généralement ainsi : "A quoi accordez-vous le plus d’importance ?

À la vie de votre enfant ou à celle d’un rat ?"

À choisir, la plupart des gens sacrifieraient le rat.


Mais que se passerait-il si on vous annonçait que les procédures actuelles de tests sur animaux sont sérieusement erronées ?


Réfléchissez à cet exemple :


Le Vioxx, un anti-inflammatoire non stéroïdien , retiré du marché en septembre 2004, semblait sûr et même profitable pour le cœur des animaux, mais a provoqué 140,000 crises cardiaques et accidents vasculaires cérébraux rien qu’aux Etats-Unis. Le directeur associé de la sécurité au sein de la FDA (Food Drug Administration a décrit le phénomène comme " la plus grande catastrophe pharmaceutique de l’histoire".


De nombreuses études parues dans les revues scientifiques comparant les effets secondaires chez les animaux et les humains ont révélé que la capacité prédictive des tests sur animaux revenait à jouer à pile ou face.


Une revue de la corrélation animal-humain concernant les médicaments retirés du marché en raison de leurs effets secondaires a dévoilé que les tests sur animaux prévoyaient ces effets chez l’homme seulement 6 fois sur 114.


Des centaines de médicaments traitant les accidents vasculaires cérébraux comme le Cerestat, le MaxiPost, le Zendra, le Lotrafiban, le Gavestinel, la Nimodipine ou le Clomethiazole ont été certifiés sûrs et efficaces par les études animales, mais ont blessé ou tué des patients au cours d’études cliniques.


L’hormonothérapie substitutive , prescrite à des millions de femmes car elle diminuait le risque de maladies cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux chez les singes, augmente les risques liés à ces problèmes de façon significative.


Le président de la Commission Allemande sur la Sécurité Médicamenteuse a qualifié l’hormonothérapie substitutive de "nouvelle thalidomide ".


En août 2003, le journal The Lancet estimait que l’hormonothérapie substitutive était à l’origine de 20 000 cas de cancer du sein sur la dernière décennie au Royaume-Uni, en plus de plusieurs milliers de crises cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux.


Le Dr Richard Klausner, ancien directeur de l’Institut National du Cancer aux Etats-unis regrette : " L’histoire de la recherche sur le cancer se résume à chercher un traitement du cancer chez la souris.


Nous soignons des souris depuis des dizaines d’années, mais ça ne marche tout simplement pas chez l’homme.


" L’Institut National du Cancer pense que nous sommes passés à côtés de certains traitements car ils ne fonctionnaient pas chez les souris.


La fumée de cigarette, l’amiante, l’arsenic, le benzène, l’alcool et les fibres de verre sont tous surs à la consommation, selon les études animales.


Sur 22 médicaments ayant permis de soigner les blessures de la moelle épinière chez les animaux, une seule est efficace chez l’homme.


Sur 20 composés connus pour être cancérigènes chez l’homme, 19 sont à l’origine de cancers chez les animaux.


Le Dr Albert Sabin, inventeur du vaccin contre la polio, a juré sous serment que le vaccin " a longtemps été retardé par la conception erronée de la nature de la maladie humaine basée sur des modèles expérimentaux inexacts observés chez les singes".


La découverte de la pénicilline, premier antibiotique, a été retardée de plus de 10 ans par des résultats inexacts provenant d’expériences sur des lapins, et aurait été complètement mise de côté si on l’avait testée sur des cochons d’indes pour lesquels elle est mortelle.


Sir Alexander Fleming a personnellement déclaré : " Quelle chance nous avons eu de ne pas avoir fait ces tests sur animaux dans les années 1940, sinon la pénicilline n’aurait jamais eu d’autorisation de commercialisation et les antibiotiques n’auraient probablement jamais vu le jour".


La thalidomide, cause tristement célèbre de malformations congénitales chez plus de 10,000 enfants au début des années 1960, provoque des malformations chez très peu d’espèces.


Le DR James Schardein, doyen des études sur les malformations congénitales, déclare : " Sur environ 10 souches de rats, 15 souches de souris, 11 élevages de lapins, 2 élevages de chiens, 3 souches de hamsters, 8 espèces de primates et chez d’autres espèces aussi variées que les chats, tatous, cochons d’inde, suidés et furets chez qui l’on a testé la thalidomide, les effets tératogènes ont été constatés que très rarement.


Ironie du sort, si la thalidomide, substance qui a rendu les tests sur animaux obligatoires, devait être certifiée uniquement sur les résultats de tels tests, elle serait encore autorisée aujourd’hui.


Le Manuel de la Science des Animaux de Laboratoire lui-même admet que " compter aveuglément sur les résultats de l’expérimentation animale peut être dangereusement trompeur et peut coûter la santé et la vie de dizaines de milliers d’humains".

Alors pourquoi tester les nouveaux médicaments sur des animaux ?

Les tests sur animaux sont devenus obligatoires à la suite de la tragédie de la thalidomide. Le UK Medicines Act (1968, AU Royaume Uni) a suivi le US Kefauver-Harris Act (aux Etats Unis), mis en place en 1961 en plein milieu du scandale de la thalidomide afin de s’assurer que la FDA disposait de preuves de sécurité et d’efficacité pour tout nouveau médicament.


L’intention était louable, mais la confiance placée dans l’expérimentation animale pour certifier la sécurité des médicaments reflétait un manque tragique d’information.


Les scientifiques et l’industrie pharmaceutique savent depuis des décennies que l’expérimentation animale n’est scientifiquement pas fiable.

En septembre 1962, The Lancet commentait déjà : " Nous devons reconnaître que les tests animaliers les plus attentionnés sur les effets de nouvelles substances peuvent ne pas nous en apprendre beaucoup sur les effets chez les humains."


En 1964, le Dr J. Gallagher, directeur médical des Laboratoires Lederle, admettait : "Les études animales sont effectuées pour des raisons légales et non pour des motifs scientifiques."


Les entreprises pharmaceutiques mènent donc des expériences sur animaux pour satisfaire les organismes de régulation du gouvernement.


Les données animales fournissent une protection civile cruciale lorsque des médicaments blessent ou tuent des personnes. L’industrie peut sortir la carte des rigoureux tests sur animaux et déclarer que le mieux a été fait pour s’assurer qu’il n’y aurait pas de tragédies, ce qui minimise les dommages et intérêts qui peuvent être demandés.


Pour ce qui est de satisfaire les organismes de régulation, la sélection pragmatique des espèces illustrera ce que l’on attend d’une substance, que ce soit la sécurité ou l’efficacité.


Les entreprises ne sont pas tenues de fournir toutes leurs données animales mais seulement celles de deux espèces : rongeur et mammifère supérieur.


Le Dr Irwin Bross, ancien directeur du plus important institut de recherche sur le cancer, Sloan Kettering, observe : " Quand les agences gouvernementales ou les entreprises polluantes veulent couvrir un danger écologique, elles trouvent toujours une étude animale pour justifier leur déclaration.


Elles peuvent même mener une nouvelle étude pour corroborer ce qu’elles expriment en choisissant le bon modèle animal".

Accorder une importance massive à la sécurité des données animales a également permis aux entreprises pharmaceutiques d’éviter les dépenses d’essais cliniques qui devraient avoir lieu.


Depuis les années 1950, les médecins ne cessent de dire que les essais cliniques devraient impliquer plus de monde, durer plus longtemps, et utiliser des échantillons sociaux plus diversifiés en complément des hommes blancs, jeunes et standards.


On ne fait généralement pas appel à des femmes car elles peuvent être enceintes : le fabricant s’exposerait donc à un risque civil face à des malformations de naissance non anticipées.


Très souvent, les essais n’incluent même pas des patients que le traitement testé est supposé soigner. Cette situation absurde doit être clairement soulignée.


Il n’y a aucune autre possibilité : les humains doivent être les derniers cobayes pour tester des nouveaux traitements.


Cela signifie clairement que la santé et la sécurité des volontaires et des patients doivent être prépondérantes et les meilleurs dispositifs de contrôle doivent être mis en place pour les protéger.

Tester les médicaments de façon sûre sur des humains

Les nouveaux médicaments passent par 3 phases basiques : in vitro (tube à essai) et in silico (modélisation par ordinateur) ; les tests sur animaux puis finalement les essais cliniques.


Avant de tester une substance sur des humains, il doit exister une preuve concluante de la sûreté et de l’efficacité de celle-ci.


Aucune méthode, animale, humaine ou in vitro ne peut prévoir les réactions humaines de chaque patient à 100%.


Les réactions sont différentes selon le sexe, l’âge, le groupe ethnique, et même entre membres d’une même famille. Nous sommes tous différents, mais les différences sont moindres entre humains qu’entre animaux et humains.

Les distinctions humains-animaux sont si importantes qu’elles rendent toute extrapolation dangereuse.


Les méthodes alternatives ne permettent pas d’éviter les échecs, mais offrent une bien plus grande sécurité.


Il existe d’excellentes méthodes in vitro et in silico de nos jours.


De nombreuses entreprises se spécialisent dans la modélisation par ordinateur afin de vérifier les effets toxiques potentiels.


Une gamme très variée de logiciels de prévision est disponible, y compris des simulations complètes d’essais cliniques.

D’autres entreprises se focalisent sur l’évaluation de la sécurité et de l’efficacité de tissus humains.

Une étude internationale sur 10 ans a prouvé que les tests utilisant la culture de cellules humaines sont plus précis et fournissent des informations plus utiles sur les mécanismes toxiques que les tests sur animaux traditionnels.


Au lieu des études précliniques basées sur des animaux, les patients et volontaires des études cliniques qui suivent seraient mieux protégés si l’on adoptait des études préliminaires micro dosées (ou essais cliniques en " phase 0 ").


Les études micro dosées impliquent l’administration de doses infimes (et sûres) de la substance à tester à des volontaires surveillés par scanner.


Le micro dosage humain, basé sur le concept selon lequel l’homme est le meilleur modèle de l’homme, permet de sélectionner les meilleurs candidats avant de s’avancer dans le développement complet du test, ce qui réduit donc par la suite le taux d’échec au cours des phases plus délicates et plus chères.


Au cours des essais cliniques, il faudrait effectuer les mesures pharmacologiques appropriées, ce qui permettrait de prévenir des problèmes potentiels.


Il est vrai que certains effets secondaires rares ne sont détectés que lorsque le médicament est prescrit à une importante quantité de personnes.


C’est pourquoi la surveillance post-commercialisation (ou post AMM) est si importante et qu’elle doit être renforcée afin de relever ces effets le plus rapidement possible.


Les rapports d’effets indésirables de médicaments sont actuellement grandissants aux Etats Unis où le chiffre record de 422 500 effets indésirables a été enregistré par la FDA en 2004.


La FDA avertit que le nombre actuel pourrait être 10 à 100 plus important en raison des effets non rapportés.

Ce que vous pouvez faire

Un sondage indépendant auprès de 500 médecins en août 2004 a révélé que 82% des médecins "s’inquiètent des erreurs que peuvent induire des données animales appliquées à l’homme" et que 83% "soutiendraient une évaluation scientifique indépendante de la pertinence clinique de l’expérimentation animale".


Pour lire la suite, cliquez ICI


En 2002, le groupe de travail de toxicologie Select Committee on Animals In Scientific Procedures (Comité de Sélection des Animaux dans les Procédures Scientifiques) a conclu que “l’efficacité et la fiabilité des tests sur animaux ne sont pas prouvées " et que " l’utilisation de 2 espèces dans les tests de sécurité n’est pas une pratique justifiable scientifiquement, mais plutôt une reconnaissance du problème des différences inter espèces lorsqu’on extrapole les résultats des tests sur animaux pour prévoir les effets chez les humains.


" Il recommandait " une revue urgente de la fiabilité et de la pertinence de tous les tests sur animaux existants".

L’alliance anti vivisection “Europeans For Medical Progress” (des Européens Pour le Progrès Médical ) appelle maintenant à une évaluation scientifique transparente et indépendante de l’utilisation des animaux dans les tests médicamenteux et dans la recherche médicale.


De nombreux députés soutiennent cet appel dans leur demande d’ouverture de débat no. 385 : "Le parlement exprime ses inquiétudes quant à la sauvegarde santé publique à travers les données obtenues par les animaux de laboratoire, particulièrement en raison des nombreux effets indésirables sérieux non établis par les études animales.


Nous sommes surpris que le gouvernement n’ait pas dépêché une commission ou évalué toute recherche formelle sur l’efficacité de l’expérimentation animale et ne prévoit pas de le faire.


Communément avec 83% des médecins dans un sondage récent, nous appelons le gouvernement à organiser une évaluation scientifique transparente de l’utilisation des animaux comme substituts aux humains dans la recherche médicale et dans les tests médicamenteux".


Demandez à votre député de signer cette importante motion si ce n’est pas déjà fait.

Étant donné que le parlement est ralenti jusqu’aux élections, assurez-vous qu’ils signeront cette motion dès leur retour au parlement après les élections.

Pour voir s’ils ont signé et pour suivre les progrès de la motion, tapez " animal testing of drugs " ( tests médicamenteux sur animaux ) dans le moteur de recherche suivant : http://edm.ais.co.uk/weblink/html/s..., ou via www.curedisease.net.

Apportez votre soutien à l’adresse suivante : www.curedisease.net/edmform.shtml.


Un soutien parlementaire significatif de cette motion encouragerait le débat à la Chambre des Communes .

L’étape suivante serait de débuter l’évaluation demandée par la motion, ce que le gouvernement hésite à faire, mais un grand nombre de signatures rendrait cette évaluation difficile à éviter.

Un panel de scientifiques indépendants sans intérêts acquis au modèle animal devrait mener cette évaluation.

Ils devraient revoir le paradigme du modèle animal et son usage actuel dans la recherche biomédicale et dans les tests médicamenteux.

Pour la première fois, l’utilité médicale des tests sur animaux serait entièrement jugée sur ses mérites scientifiques sans chercher à savoir si elle est éthiquement justifiable ou pas.

Le gouvernement devrait financer cette étude et donner un accès aux informations d’entreprises privilégiées au panel de scientifiques concernant les données humaines et animales de tests médicamenteux, et pas seulement les informations données aux organismes de régulation. Pour la santé des futurs consommateurs de médicaments ou de la recherche médicale, l’évaluation rigoureuse et impartiale revêt une importance cruciale : les vies d’humains sont en jeu.

Il existe des preuves substantielles de l’inadéquation entre les tests animaliers et leur rôle supposé, mais, aussi incroyable que cela puisse paraître, personne n’a jamais effectué de recherche systématique à ce sujet.

La seule façon responsable d’agir est d’évaluer scientifiquement l’expérimentation animale, de façon indépendante et transparente.


  Kathy Archibald est présidente de l’association Europeans for Medical Progress


http://www.stopvivisection.info/article.php3?id_article=101


Exemple:


Analyse comportementale chez le rat des effets de type anxiolytique des ligands des récepteurs 5-HT1A et de leur rôle dans le contrôle de l'impulsivité = Behavioural analysis in rats of the anxiolytic-like effects of 5-HT1A receptor ligands and of their role in impulse control
Auteur(s) / Author(s)
Charrier Dominique ; Thiebot M.-H. (Directeur de thèse) ;
Affiliation(s) du ou des auteurs / Author(s) Affiliation(s)
Universit de Paris 06, Paris, FRANCE (Université de soutenance)
Résumé / Abstract
Le présent travail a consisté à étudier chez le rat le rôle de modifications de la transmission 5-HT centrale, plus particulièrement au niveau du sous-type de récepteurs 5-HT1A, dans deux modèles comportementaux susceptibles de mettre en évidence l'un des modifications d'anxiété, l'autre des variations du contrôle de l'impulsivité.

La première situation expérimentale, la procédure de disparition du signal de sécurité, est une situation de conflit originale, dans laquelle la suppression des réponses opérantes est induite non par la présentation d'un signal conditionnel de punition, mais par la disparition d'un signal conditionnel de sécurité.

Le blocage comportemental est fortement atténué par les benzodiazépines et divers agonistes partiels 5-HT1A, la buspirone, le MDL 73005EF, l'ipsapirone, la gépirone, le S 20499 et le S 14506, suggérant un effet de type anxiolytique ; deux agonistes complets, le 8-OH-DPAT et le lésopitron, sont inactifs.

L'effet de type anxiolytique de la buspirone est maintenu chez des rats dont les neurones 5-HT du noyau dorsal du raphé ont été lésés. En revanche, il est annulé par un antagoniste 5-HT1A, le WAY 100135.

Ni la lésion, ni le WAY 100135, ne s'opposent par eux-mêmes à la suppression comportementale.
L'hypothèse selon laquelle la levée du blocage comportemental induite par les agonistes 5-HT1A serait le reflet non d'un effet anxiolytique, mais d'une altération de la capacité à tolérer un délai avant une récompense, a été envisagée.
Pour cela, nous avons utilisé la procédure du labyrinthe en T, dans laquelle des rats ont le choix entre une faible quantité de nourriture immédiatement accessible et une quantité plus importante obtenue après une période d'attente.

Dans ce test, la proportion de choix de la forte récompense, qui pourrait être un index du contrôle de l'impulsivité, est: 1) diminuée par les benzodiazépines, la buspirone, le MDL 73005EF, l'ipsapirone, ainsi que par le WAY 100135 ; 2) augmentée par divers antidépresseurs, le 8-OH-DPAT et dans une moindre mesure, la gépirone.

Le 8-OH-DPAT s'oppose à la réduction de la tolérance au délai induite par le MDL 73005EF, alors que l'effet de l'ipsapirone est accentué par le WAY 100135.

En revanche, le WAY 100135 atténue l'augmentation du nombre de choix de la forte récompense provoquée par le 8-OH-DPAT.

Ces résultats mettent en évidence une bonne concordance entre les effets des divers agonistes 5-HT1A (et d'une manière générale des différentes substances modifiant la transmission 5-HT) dans la procédure de disparition du signal de sécurité et dans le test du labyrinthe en T, indiquant qu'une composante «impulsivité» pourrait participer à l'expression de l'effet de type anxiolytique des agonistes 5-HT1A.
Ils suggèrent également qu'une diminution ou une augmentation de la fonction 5-HT au niveau des récepteurs 5-HT1A postsynaptiques pourrait davantage rendre compte respectivement d'une détérioration ou d'une amélioration du contrôle de l'impulsivité que d'un effet sur les conduites anxieuses
Source / Source
Travaux Universitaires - Thèse nouveau doctorat
1995  [Note(s) :  [178 p.]] (bibl.: 390 ref.)  (Année de soutenance : 1995) (No :  95 PA06 6793)

http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=180243


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2 décembre 2009 3 02 /12 /décembre /2009 15:40


La situation est catastrophique pour le bien-être et la santé des lapins élevés pour leur viande.
Des atteintes graves à très graves au bien-être animal ainsi qu'un taux de mortalité très élevé.


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14 novembre 2009 6 14 /11 /novembre /2009 17:34

- L'aspirine est le médicament le plus utilisé au monde, pourtant il s’avère mortel pour 99% de toute espèce animale.
 
Par chance, cette substance fut découverte avant que l’expérimentation animale n’entre en vigueur, car si la condition de sa mise en vente avait été les résultats qu’elle donne sur les animaux, les chercheurs auraient tout simplement privé l’humanité de son médicament le plus utile.


- Un mouton peut ingurgiter autant d’arsenic qu’il le souhaite sans subir aucune conséquence. Il s'agit pourtant d'un poison mortel pour l'homme.


- Le persil tue un perroquet, une poignée d’amandes peut tuer un renard, le jus de citron est fatal au chat...


- La morphine, qui calme et endort l’homme, met en folle agitation les rats et les chats, alors que la pénicilline s’avère mortelle pour le cochon d’Inde.


Ces trois animaux sont parmi les plus utilisés en laboratoire.


- Depuis près de 120 ans, des chats, des chiens et des singes sont soumis à l'épreuve de tabac continu, c'est-à-dire qu'ils sont contraints de fumer entre 6 et 10 heures par jour, entre 5 et 7 jours par semaine selon les laboratoires.


Ces animaux sont bloqués par le cou et endossent des masques qui leur envoient constamment de la fumée de cigarette dans les bronches. A la différence de l'homme, jamais un seul de ces animaux n'a développé de tumeur au poumon.


http://cav.asso.fr/differences-entre-especes.html


Pourquoi persister à tester sur les animaux ?

La liberté des chercheurs

Dans la plupart des pays, l’expérimentation sur animaux vivants est soumise à une réglementation stricte.

Certains pays ont opté pour une "autorisation des personnes".

C’est le cas de la France.

D’autres pays ont choisi "l’autorisation des protocoles expérimentaux".


En France, le décret 87-848 du 19 octobre 1987 complété des trois arrêtés ministériels du 19 avril 1988, réglemente l’expérimentation animale.

Mais cette réglementation est tellement vague qu’elle laisse au vivisecteur toute liberté pour concevoir ses protocoles: les expériences sur animaux vertébrés ne sont licites que dans la mesure où elles revêtent un caractère de nécessité et s’il n’existe pas d’autres méthodes qui puissent utilement y être substituée. L’anesthésie générale ou locale des animaux serait obligatoire pour toutes les expériences qui pourraient entraîner des souffrances.

Lorsque les expériences sont incompatibles avec l’emploi d’anesthésiques ou d’analgésiques, leur nombre doit être réduit au strict minimum.

Sauf exception justifiée, il ne peut être procédé, sous anesthésie ou analgésie, à plus d’une intervention douloureuse sur un même animal.


Cependant, il n’existe pas de définition du "caractère de nécessité" et l’emploi d’anesthésie est décidé en fonction du résultat que l’on souhaite obtenir et non en fonction du bien-être de l’animal.


Les tests de toxicologie (évaluation de la toxicité d’une substance) sur les animaux sont l’exemple type d’expérimentation qui, tout en étant encore légale, contrevient à l’esprit de la réglementation: il existe des méthodes fiables ne nécessitant pas le recours à l’expérimentation animale.


La toxicogénomique apparaît aujourd'hui capable de mettre en évidence, de façon fiable, rapide et peu chère, les effets toxiques des substances chez l'homme.

 

La routine

Malheureusement, les autorités ne se hâtent pas de valider ces méthodes véritablement scientifiques, car la pression est grande.

L'industrie est très puissante et apporte beaucoup d'argent à l'économie.

L'expérimentation animale est devenue une routine bien ancrée avec tout un commerce qui tourne autour des animaux (cages, appareils de contention, éleveurs, fournisseurs de nourriture etc.).

 

Les publications

Un chercheur construit sa notoriété à partir de recherches et de publications. Il est très facile de reprendre des recherches déjà effectuées et de modifier deux ou trois détails pour lancer une nouvelle étude.

Grâce à leurs publications, les chercheurs peuvent être rémunérés ou obtenir des subventions.

 

Trop grande fiabilité de la toxicogénomique

Les tests sur animaux présentent un taux de fiabilité maximum de 20%, ce qui signifie qu'un pari à pile ou face serait beaucoup plus crédible puisque les chances de succès monteraient alors à 50%.

Un "chercheur" peut tester un produit sur différentes espèces, qui réagiront différemment, et ne garder que celle qui donne des résultats qui lui conviennent.

En cas de plainte suite à des effets secondaires, le laboratoire se réfugie derrière la législation qui lui demande de tester ses produits sur des animaux.


Avec la toxicogénomique, il ne serait plus possible de tricher. Imaginez aussi le nombre de substances chimiques et de médicaments, déjà sur le marché, qui pourraient se révéler nocifs si on les réévaluait avec des méthodes fiables.

 

Le problème se pose avec le programme REACH.

 

"Un projet de réglementation chimique est en cours de discussion par les institutions européennes. La réglementation doit couvrir l'en R egistrement, l' E valuation et l' A utorisation des substances CH imiques, d'où le nom de REACH. REACH a pour but de combler le déficit de connaissances sur les substances chimiques et de confier aux fabricants la charge de démontrer qu'une substance chimique peut être utilisée de manière sûre. REACH se doit également d'encadrer la maîtrise des risques ou même d'interdire les substances les plus dangereuses. Pour résumer, les fabricants et importateurs de substances chimiques produites ou importées à plus d'une tonne par an et commercialisées depuis plus de 20 ans (environ 30 000 molécules) devront enregistrer ces substances auprès d'une agence centrale et fournir des données sur les caractéristiques et les usages de celles-ci. Cette information sera évaluée, et les substances les plus dangereuses dîtes "extrêmement préoccupantes" seront sujettes à une procédure d'autorisation. Environ 1500 substances chimiques sont susceptibles de passer par cette procédure d'autorisation."1

 

Ce projet est très important et doit être réalisé mais le problème est qu'une fois de plus des animaux vont servir de cobayes.

Pourtant, Antidote Europe propose d'utiliser la toxicogénomique pour évaluer la toxicité des produits chimiques et a demandé à la Commission Européenne d'exclure l'expérimentation animale pour l'évaluation de la toxicité humaine.

Non entendue, Antidote Europe a porté plainte auprès du Médiateur européen.

 

Les découvertes scientifiques retardées


L'industrie pharmaceutique, entité économique, est bien consciente que si les chercheurs parvenaient trop rapidement à des solutions de guérison, les bénéfices à tirer d’une maladie, quelle qu’elle soit, en seraient fortement amoindris.


L’expérimentation animale permet donc de repousser, indéfiniment, le stade de la découverte et du progrès, permettant ainsi à l’industrie pharmaceutique, dans l’attente, de vendre des médicaments qui, dans le meilleur des cas, soulagent l’organisme (amélioration bien souvent illusoire), mais ne le guérissent aucunement. Bien au contraire...


Pendant ce temps, les animaux de laboratoire subissent les effets des substances (administrées, dans certains tests, à des doses mortelles) sans aucune anesthésie ni analgésie.


Ces expériences ne possèdent strictement aucun caractère de nécessité puisque leurs résultats ne sont, tout simplement, pas transposables d’une espèce à l’autre et ne nous renseignent donc absolument pas sur les effets toxiques que la substance en question pourrait avoir sur les humains.

Si nous voulons résolument guérir les humains, c’est incontestablement l’organisme humain qui doit faire l’objet d'étude.

L’origine et le développement d'une maladie étant très différents, selon qu'elle affecte une espèce ou une autre, il n'y a quasiment aucune chance pour que de réelles avancées médicales voient le jour suite aux innombrables études faites sur les animaux.


Concernant le cancer, on sait pertinemment que, chez l'homme, il débute par un dérèglement cellulaire spontané, quand, chez les animaux de laboratoire, la maladie est déclenchée artificiellement, ce qui ne permet de tirer strictement aucune conclusion quant à l'évolution et l’issue de la maladie.


Qui sait à quels progrès la recherche pourraient aboutir si les crédits colossaux, alloués à l'expérimentation animale, étaient intégralement reportés sur le développement de la biologie cellulaire et moléculaire humaine...


Il est tout de même essentiel de rappeler que 90% des causes de cancer sont dues à l’environnement, à notre mode de vie, au contexte dans lequel nous évoluons...

Et il est tout aussi essentiel de souligner que moins de 1% du financement destiné à la recherche est consacré à l’étude des facteurs environnementaux en terme de cancer.


Or, comment comparer le mode de vie d’un homme à celui d’une souris?

Ou d’un singe?

Ou encore à celui d’un cochon?


Autant de paramètres qui empêchent d’aboutir à des résultats dignes de ce nom et qui ne permettent pas d'espérer de découverte médicale significative, tant que la recherche se basera sur un organisme différent du nôtre pour soigner et guérir une maladie humaine.


1) Site Greenpeace


http://cav.asso.fr/home.html


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13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 15:16
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27 octobre 2009 2 27 /10 /octobre /2009 19:16

Une décision du tribunal fédéral suisse vient définitivement d’interdire des expériences sur des macaques rhésus menées dans le cadre de recherches en neurosciences.
Une victoire dans la lutte pour que cessent les tests sur les primates.

En 2006, lorsque deux chercheurs de l’institut de neuroinformatique de Zurich déposent, comme il est de rigueur, une demande de validation d’un protocole d’expérimentation impliquant des macaques rhésus, ils ne s’attendaient probablement pas à un refus.
L’office vétérinaire zurichois avait validé leur dossier mais celui-ci devait encore passer entre les mains de la Commission de protection des animaux. Et là, c’est un non ferme.
La Commission juge que ces expériences violent la dignité de l’animal.

Une première expérience consistait à priver les macaques d’eau durant 12 heures.

Le but : les inciter à mieux collaborer avec les humains dans divers tests d’apprentissage qui, s’ils étaient réussis, se soldaient par un jus de fruit.


Une torture physiologique et psychologique de degré 3, le degré maximal, selon la commission et donc intolérable.


La deuxième expérience impliquait le sacrifice des macaques afin d’étudier leurs microcircuits cérébraux.

Des pratiques toutes deux inacceptables.

Inscrit en 2004 dans la constitution, la Suisse reconnaît aux animaux le droit d’être respectés et considérés comme des êtres sensibles et condamne toute offense faite à leur dignité.

L’interdiction de ces expériences sur des primates pouvait donc sembler logique sur ce seul argument.

Néanmoins, c’est sur un autre argument que s’est appuyé le tribunal fédéral pour rejeter définitivement la demande des chercheurs en octobre 2009.

En effet, il a jugé que les bénéfices scientifiques potentiels de ces recherches étaient trop faibles pour justifier une telle souffrance.

Cette décision s’appuie sur la loi suisse qui exige, outre le principe constitutionnel de dignité animale, que soient soigneusement évalués les bénéfices d’expérimentations pour la recherche au regard des souffrances infligées aux animaux.


En avançant l’argument de la compétitivité dans le domaine des neurosciences pour justifier l’injustifiable, les chercheurs démontrent une nouvelle fois leur mépris pour l’animal considéré comme un simple matériau dont on peut disposer à l’envi. Ils se disent par ailleurs prêts à continuer leurs recherches dans un autre pays européen, moins regardant en ce qui concerne l’expérimentation animale.


Cette décision pourrait faire jurisprudence en Suisse et ainsi signer l’arrêt de l’expérimentation animale dans le pays.


One Voice espère que cette décision influencera la commission européenne dans le cadre de la révision de la directive 86, qui pour l’heure fait la part belle à des souffrances intolérables.

One Voice rappelle également que, dans le cas des expériences sur les primates, l’origine des animaux est bien souvent douteuse…


Un élément de plus pour consacrer cette grande victoire !

Source : OneVoice

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25 septembre 2009 5 25 /09 /septembre /2009 13:29

Méthode substitutive (photo 2)
Plus fiables, moins coûteuses et aux résultats plus rapides, les méthodes substitutives présentent aussi l’avantage d’être éthiques et de bénéficier de technologies à la pointe du progrès.

One Voice milite pour l’utilisation et le développement de ces méthodes.

 

Cultures de cellules, de tissus, d’organes, recours à des micro-organismes, biologie moléculaire, études de tissus post-mortem, simulations sur ordinateur, études statistiques et épidémiologiques sur les populations, recherche clinique sur patients volontaires, dissection virtuelle et même biopuce…

Aujourd’hui, des méthodes alternatives existent pour tester la toxicité de la quasi-totalité des substances.

Compte tenu des progrès scientifiques et techniques, il semblerait que seule manque la volonté politique, indépendante des lobbies, pour que tous les tests sur animaux soient remplacés par ces méthodes, non seulement plus fiables, plus rapides et moins coûteuses mais aussi respectueuses des êtres vivants.


Pour le droit à un choix éthique

Donner la possibilité de refuser de pratiquer des dissections sur des animaux vivants ou morts pour des raisons morales relève aussi des actions menées par ONE VOICE en faveur du développement de méthodes alternatives. Lycéens, étudiants, chercheurs n’ont pas, en effet, d’autres choix que de pratiquer les expériences entrant dans leurs cursus ou leurs recherches, même si cela est contraire à leur éthique.

Or, si les expériences doivent être pratiquées sur des animaux morts et que celles-ci sont interdites dans les collèges et lycées, force est de constater que la loi n’est, dans bien des cas, pas respectée.

À l’instar de l’Italie (depuis 1993) et d’Israël (depuis 1999), ONE VOICE fait pression sur les pouvoirs publics pour doter la France d’un même dispositif législatif de droit à « l’objection de conscience à l’expérimentation animale ».


Plus de moyens


À l’heure actuelle, quand 3 milliards d’euros sont dépensés en Europe pour l’expérimentation animale, seuls 12 millions d’euros sont consacrés au développement d’alternatives.

Il est clair que pour développer des méthodes de pointe, la recherche en la matière doit être dotée de plus de moyens que ceux mis à la disposition de l’expérimentation animale.

Convaincue que seules ces méthodes sont celles d’une société éthique, non violente et de progrès, One Voice a d’ailleurs financé la démonstration de la réelle efficacité du test de la Toxicogénomie.

Celui-ci permet d’étudier les effets toxiques de substances chimiques sur les gènes d’une cellule, autrement dit « la toxicogémonique équivaut à s’installer dans la salle de contrôle de la cellule -le noyau- pour y observer une sélection de gènes dont la transcription a été affectée par un produit chimique. » 

Ce test figure désormais sur la liste des tests accrédités par la législation européenne.

One VoiceOne Voice

Des méthodes reconnues par la législation européenne
Sur le plan légal, la commission européenne a déjà doté l’UE de lois encourageant le développement des méthodes substitutives qu’elle a reconnues dans sa Directive 86-609 – Article 7.2.

Une liste de protocoles alternatifs validés par l’UE est publiée et régulièrement mise à jour. En 2003, l’Union européenne a interdit, par étapes avec généralisation à horizon 2013, l’utilisation des tests sur animaux pour la mise au point des produits de beauté (Directive 93).

Néanmoins, les propres membres de l’UE bafouent l’hégémonie des lois européennes, telle la France qui ne se donne pas les moyens du progrès et qui reste sourde à la voix des citoyens qui ce sont exprimés en faveur de l’interdiction des tests sur animaux pour les cosmétiques (6 millions de signatures déposées à la Commission européenne).

La plupart des anti-corps monoclonaux utilisés par la recherche et dans le traitement de nombre de maladies, le diabète par exemple, peuvent être produits par des méthodes in vitro.

Si certains pays ont interdit la méthode de l’ascite*, source de grandes souffrances pour la souris, celle-ci continue à être utilisée notamment par la France.
Dans ces conditions, et en dehors des rappels à l’ordre et des sanctions, il semble que seul le choix des citoyens consommateurs en faveur de produits certifiés « non testés sur les animaux» incitera les gouvernements et les firmes à revoir leur politique de recherche.


C’est dans ce sens, que One Voice a co-développé le standard « sans cruauté » et lancé son propre label, qui permet de certifier que les produits, ou les ingrédients les composant, n’ont fait l’objet d’aucun test sur les animaux.


* Méthode qui consiste à injecter un produit dans l’abdomen de la souris pour qu’elle produise l’ascite qui sera ponctionnée pour en récupérer les anticorps. Cette méthode très douloureuse pour l’animal peut entraîner la mort.

Quand 3 milliards d’euros sont dépensés en Europe pour l’expérimentation animale, seuls 12 millions d’euros sont consacrés au développement de méthodes substitutives.

Méthodes non testées sur animaux en toxicologie :


Des milliers de méthodes in vitro et de technologies informatisées sont susceptibles de remplacer les tests de toxicité sur les rats, les chiens, les lapins et les singes (tests qui n’ont jamais été validés scientifiquement et qui causent de grandes souffrances à ces animaux) :
- Capacité d’irriter l’œil –  EpiOcular et Eyetex, pour remplacer le test de Draize.
- Corrosion cutanée –  Essai Corrositex, plutôt que la mise à l’essai de substances sur la peau rasée et éraflée d’animaux vivants.
- Absorption percutanée – test de pénétration cutanée in vitro utilisant de la peau humaine ou animale de spécimens vivants ou morts.
- Mutagénicité –  La combinaison de trois tests in vitro permet de démontrer le pouvoir mutagène sans le recours à des animaux.
- Phototoxicité –  Test 3T3 de captation du rouge neutre; l’Union Européenne a accepté la validation de ce test, qui mesure le potentiel toxique des cosmétiques lorsqu’ils sont exposés à la lumière du soleil.
- Cancérogénicité –Certains systèmes cellulaires et modèles informatiques aident à prédire le pouvoir qu’ont les produits chimiques d’entraîner le cancer.

Extrait du site canadien
http://www.cah-research.com/french_version/animal_model_fr/toxicologie.htm

 


Pour soutenir le combat de One Voice pour l'abolition de l'expérimentation animale, vous pouvez faire un don. Merci, sincèrement.


 

One VoiceOne Voice

            Rapport                                             Rapport
            La toxicogénomique                       Fin des tests de
            Télécharger le PDF                         toxicité sur animaux
                                                                        Télécharger le PDF

 

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18 septembre 2009 5 18 /09 /septembre /2009 11:08



 

Shiseido - le plus grand fabricant de cosmétiques au Japon - continue de tester ses produits sur les animaux malgré l'existence de méthodes substitutives plus sophistiquées.

Au cours de ces tests  des rats, des souris, des cochons de Guinée, des lapins et d'autres animaux sont forcés d'avaler ou d'inhaler des quantités massives d'une substance ou d'endurer la douleur causée par un produit chimique rongeant leurs yeux sensibles et leur peau - même si les résultats de ces expériences ne sont souvent pas applicables à l'homme.

Pour les tests d'irritation, les lapins sont souvent immobilisés totalement tandis qu'une substance est introduite dans les yeux ou sur la peau rasée durant des jours voire des semaines.
Les lapins peuvent souffrir de paupières gonflées, yeux irrités et voileux,  peau enflammée et ils subissent des dommages irréversibles corrosifs, ils peuvent endurer des ulcères, des saignements, des escarres ensanglantées, ou la cécité.

Certaines entreprises utilisent également les test de dose létale, forçant des substances telles que le nettoyant pour le four ou le vernis à ongles dans la gorge des animaux, les envoyant dans leur estomac à travers un tube, ou les injectant dans leur corps, jusqu'à ce qu'un pourcentage d'animaux meurent.

Bien qu'il soit illégal dans l'UE de vendre des produits cosmétiques contenant des ingrédients testés sur des animaux pour ces types spécifiques de tests, Shiseido vend des produits ici.
Leurs ingrédients peuvent encore être testés sur des animaux par d'autres moyens - et bien sûr, Shiseido vend toujours ses produits cosmétiques testés sur des animaux ailleurs dans le monde.

S'il vous plaît communiquez avec ce géant des cosmétiques et poliment incitez-le à mettre fin aux tests sur les animaux pour tous ses produits à travers le monde.
En prenant moins d'une minute de votre temps pour contacter les cosmétiques Shiseido, vous pouvez aider à mettre fin aux souffrances que les animaux endurent lorsqu'ils sont sacrifiés dans des tests inutiles.



PETITION

Merci pour ces animaux
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17 septembre 2009 4 17 /09 /septembre /2009 12:22


Une équipe de chercheurs internationale a proposé de nouvelles techniques qui pourraient conduire à la production de masse de viande élevée non dans une ferme mais en laboratoire.

Selon ces chercheurs, les avancées de l'ingénierie tissulaire montrent que la culture des cellules des animaux pourrait donner directement de la viande en laboratoire.

Les scientifiques pensent que cette technologie est déjà utilisable pour créer de la viande industrielle comme un nugget de poulet.


Cette technologie serait profitable tant aux être humains qu'à l'environnement.


« avec une seule cellule, vous pourriez théoriquement produire les besoins mondiaux annuels en viande. Et vous pourriez le faire d'une façon qui est meilleure pour l'environnement et la santé humaine.

« Dans le long terme, c'est une idée très faisable. » a dit Jason Matheny de l'Université du Maryland, membre de l'équipe dont les recherches ont été publiées dans le Journal de l'Ingénierie Tissulaire.

Produire de la viande sans animaux diminuerait le besoin de maintenir des millions d'animaux dans des endroits exigus et réduirait les dommages causés à l'environnement par la production de viande.

La viande de laboratoire pourrait également être meilleure pour la santé, exposent ses partisans.


Manger de la « bouillie »

Les techniques d'ingénierie tissulaire ont été d'abord développés pour un usage médical et de faibles volumes de chair de poisson ont été « cultivés » au cours de recherches menées par la NASA.

Pour industrialiser le process, les chercheurs ont suggéré que les cellules soient cultivées sur de grands draps (feuilles?) qui seraient étirés pour fournir « l'exercice » nécessaire aux cellules en croissance.
« Si vous ne les étirez pas, ce serait comme de manger de la bouillie » déclara Mr Methany.

Bien que la technologie pour produire la viande soit là à présent, faire un steak or une escalope de poulet n'est pas pour demain, disent les chercheurs.


Questions :

Les nouvelles techniques pourraient également confronter les végétariens à un dilemme.

Certains pourraient être d'accord pour manger de la viande créée sans qu'un animal ait été blessé.

D'autres pensent que la question est de savoir comment les cellules seraient prélevées sur les animaux.

« Une personne qui a laissé tomber la viande ne recourra pas à cela parce qu'elle pense que c'est moralement condamnable de manger de la chair, de même que ne recourra pas à cela une personne qui ne veut rien manger de non-naturel » déclara au journal le Guardian Kerry Bennett de la UK Vegetarian Society.

On ne sait pas encore comment le législateur réagirait.

La DA américaine a demandé aux entreprises de ne pas mettre sur la marché des produits issus d'animaux clonés jusqu'à ce que leur sécurité soit évaluée.

 

Source en anglais : http://news.bbc.co.uk/2/hi/science/nature/4148164.stm

http://terresacree.org/viandedelaboratoire.htm


Traduction inédite et bénévole de Celine Marchand pour Terre sacrée le 16 août 2005. Un grand merci à elle. Source en anglais BBC News.
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