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31 décembre 2010 5 31 /12 /décembre /2010 15:21

 

 

 
30.12.2010,

La pratique de la chasse à courre ne s'est jamais aussi bien portée, avec plus de 100 000 adeptes.

 

Pourtant, elle fait l'objet de vives critiques de la part des societés de protection des animaux (One Voice, Droit des animaux), notamment à cause des abus pratiqués.

 

Les vidéos réalisées par des membres de ces associations, infiltrés dans les groupes de chasseurs adeptes de la vénerie, sont assez dures, parfois insupportables.


Un cerf poursuivi jusque dans l'eau


Un passant se fait éconduire


Un passant tente d'intervenir


L'association Droit des animaux a infiltré un groupe de chasseurs

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29 décembre 2010 3 29 /12 /décembre /2010 17:34

 

Dans les deux VSAB, les médecins du Samu 82 tentent de sauver le chasseur et médicalisent le tireur qui a craqué physiquement, sombrant dans le désespoir./Photo DDM, Jacques Décatoire.
Dans les deux VSAB, les médecins du Samu 82 tentent de sauver le chasseur et médicalisent le tireur qui a craqué physiquement, sombrant dans le désespoir./Photo DDM, Jacques Décatoire.

 

 

Un immense linceul de douleur et de tristesse recouvre depuis hier matin les communes de Lavilledieu-du-Temple et de Saint-Porquier.

 

Qui sont au centre d'une tragédie accidentelle.

 

Une opération de régulation des lapins de garenne par furetage s'est terminée de la façon la plus terrible qui soit.

 

Par la mort d'un des cinq participants à ce furetage, conjointement organisé par les Acca de Saint-Porquier et Lavilledieu.

 

L'opération bénéficiait d'une autorisation préfectorale et le plan de chasse avait été déposé en brigade de gendarmerie à Montech.


Sylvain Redon le jeune et nouveau président de l'Acca de Lavilledieu et son père Michel disposent de cages à furet.

 

Et c'est donc autour d'eux que s'organisait hier la chasse, le furetage motivé par les doléances d'agriculteurs et maraîchers du secteur qui ont les cultures envahies et détruites par les lapins.

 

Pour débusquer les lapins on avait choisi de débuter le furetage par une vaste gravière à l'exploitation abandonnée, située le long de la RD 14 où les lapins pullulent.

Tir en déséquilibre

Entre deux fossés et des terriers les chasseurs avançaient.

 

Tout d'un coup un porteur de fusil de Saint-Porquier se retrouva en déséquilibre dans la descente du fossé.

 

S'agrippant à la crosse du fusil il pressa accidentellement sur la détente.

 

Le coup partit pour toucher à hauteur de la nuque et de l'occiput Sylvain Redon, marchant devant, qui s'écroulait grièvement blessé.

 

Il était 9 h 56, le tireur lui-même, depuis son portable, appelait le centre d'appels du Codis.

 

Les pompiers de Castelsarrasin sous les ordres du capitaine Bernard Chauderon arrivaient avec deux VSAB une équipe médicale et étaient rejoints par le Samu 82.

 

Les efforts prodigués sur la victime s'avéraient hélas vain et vers 11 h 40, on annonçait la mort du jeune chasseur.

Le tireur et le père de la victime médicalisés

L'auteur du coup de feu mortel et accidentel était très entouré car effondré et conscient de l'extrême gravité de l'acte.

 

En larmes, il voulait lui aussi accomplir un geste funeste.

 

On le prenait en charge dans le VSAB voisin pour lui administrer un sédatif et le diriger sur le centre hospitalier.


Puis un troisième VSAB arrivait de Montech pour ramener vers chez lui, le père du jeune chasseur tué. Étreint d'un chagrin inextinguible, M. Redon père était accompagné par les sapeurs-pompiers et le premier magistrat de Lavilledieu, Dominique Briois, au domicile familial, sis route de Paulet.


Un drame déjà, en 1988

Non loin de là, un autre accident de chasse avait eu des conséquences tragiques.

 

Il avait eu pour cadre la forêt domaniale d'Agres.

 

Et dans une clairière, lors d'une discussion entre plusieurs chasseurs participant à une battue. Un coup de feu était parti accidentellement.

 

Le chasseur tué sur le coup avait reçu la décharge en pleine poitrine et près du cœur.

 

Ironie du sort le nemrod victime de cet accident mortel était alors président de la société de chasse de Saint-Porquier.


la suite du drame

Une autopsie et une enquête en flagrant délit

Dès le milieu de la matinée les gendarmes de la COB de Montech arrivaient sur les lieux de l'accident tragique. Ils se retrouvaient non loin du fossé dans un endroit accessible pour les véhicules et non empli d'eau.

 

Car les secours durent ramener le corps vers le poste médical à pied, et se frayant un chemin entre les gravats et les tas de terre de rejet entassés sur place.

 

Dans les minutes suivant l'évaluation de la gravité de l'accident, d'autres composantes de la compagnie de gendarmerie de Montauban étaient également dépêchées sur les lieux.

 

Pour débuter un long travail d'enquête, d'auditions et de recueillement des indices ainsi que de l'arme ayant tiré le coup de feu devenu mortel.

 

Ainsi, sous les ordres du chef d'escadron Jean-Paul Bareigts on trouvait le camion-laboratoire de l'identité criminelle avec deux des trois gendarmes du service (le troisième étant détaché à l'institut médico-légal pour assister presque au même moment à l'autopsie de l'octogénaire retrouvée brûlée dans sa maison, dimanche à Caylus).

 

Ainsi que les militaires de la brigade de recherches. Bernard Lambert, procureur de la République, était averti de cet accident.

Le corps acheminé à l'institut médico-légal

Vers 12 h 30, un fourgon des pompes funèbres venait enlever la dépouille mortelle pour la transporter à l'institut médico-légal à fin d'autopsie.

 

De leurs côtés les gendarmes poursuivaient leur travail d'investigation.

 

Qui avait débuté par la fourniture des autorisations légales (autorisation d'opération de furetage validée par la préfecture et dépôt du plan, le jour dit, en brigade de gendarmerie de secteur).

 

C'est avant tout à la suite des doléances d'un maraîcher de Montbeton, M. Tavagnutti, qui se plaignait de voir ses productions au sol détruites et dégradées que cette opération a été déclenchée.

 

Les enquêteurs et techniciens de l'identité criminelle vont donc auditionner les quatre autres chasseurs présents hier matin dans les anciennes gravières. Ils entendront aussi d'autres chasseurs et peut-être le président de l'ACCA de Saint-Porquier.

Reconstituer le drame

Mais ils réaliseront une expertise balistique pour reconstituer les circonstances exactes du drame.

 

On penche pour une chute ayant entraîné un geste aux conséquences funestes.

 

Mais il faudra comprendre pourquoi et comment dans une situation de déséquilibre le coup est parti et a causé la mort d'un jeune homme de 25 ans, fils unique d'une famille connue et fort estimée.

 

Surtout en l'atteignant dans la partie arrière de sa tête.

 

Ensuite d'autres épreuves plus pénibles encore se succéderont concernant en premier la famille Redon… sans oublier cet homme de Saint-Porquier qui a été acteur et ensuite témoin du mardi le pus terrible de sa vie.


réaction

Thierry Cabanes: « C'est une véritable catastrophe »

Président de la fédération départementale de chasse depuis 7 ans, Thierry Cabanes avait quelque difficulté à trouver les mots, hier, en début d'après-midi, à la fédération de chasse, pour s'exprimer, réagir, tant il était affecté par cette mort.

 

« C'est une véritable catastrophe. Sylvain Redon, comme moi, était agriculteur. Il était aussi éleveur de blondes d'Aquitaine. Passionné de chasse, il y a quelques mois à peine, il avait été élu président de l'ACCA de Lavilledieu-du-Temple. Depuis le début de son mandat cette association avait retrouvé une situation apaisée et sa gestion était excellente. Ce qui est sûr c'est que cette mort accidentelle au cours d'une opération totalement maîtrisée est un coup terrible. C'est la première victime lors d'un accident de chasse dans le département depuis 7 ans. Le précédent drame s'étant passé à Bruniquel lors d'une battue aux sangliers. Le chasseur ayant été tué alors à tir tendu à balles. »

 

 

http://www.ladepeche.fr/article/2010/12/29/979520-Saint-Porquier-La-partie-de-chasse-vire-au-drame.html

 

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28 décembre 2010 2 28 /12 /décembre /2010 15:39

 

Chasseur, chasse (image d'illustration)

Chasseur, chasse (image d'illustration) | Max PPP

Un "véritable massacre".
Pour la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), les oies et les canards sont à la merci des chasseurs dans le Nord de la France.
Pour la Fédération des chasseurs, ces accusations sont infondées et mensongères.
La parole aux deux parties.

La LPO explique que les basses températures de ces dernières semaines ont eu une influence sur les lieux de migration des oiseaux.
Ainsi, des dizaines de milliers d'oies, canards et limicoles (famille d'oiseaux qui vivent aux abords des plages et des marais) qui hivernent habituellement aux Pays-Bas et en Belgique, ont finalement trouvé refuge en France, rapporte Sciences et Avenir.

Contacté par Le Post, Allain Bougrain-Dubourg, président de la Ligue pour la protection des oiseaux explique que ces animaux sont actuellement traqués par les chasseurs du Nord de la France.

"Les oiseaux ont des difficultés pour trouver leur alimentation et ils sont perturbés par les chasseurs qui les guettent.
Il y a par exemple près de 5.000 canards siffleurs qui sont condamnés à rester posés en mer face à Sangatte, car les chasseurs les empêchent de venir s'alimenter. S'ils rejoignent la côte, ils sont tués".

Allain Bougrain-Dubourg demande la suspension immédiate de la chasse et déplore qu'"on arrive bien à stopper des poids-lourds ou des cars scolaires quand les conditions climatiques sont mauvaises, mais pas les chasseurs".

Un fait divers est venu conforter la LPO dans ses positions.
Il y a une semaine, douze chasseurs ont été interpellés près de Dunkerque pour avoir braconné et tué des espèces protégées, raconte La Voix du Nord.

"Ces bavures sont inévitables si on laisse les chasseurs dans ces conditions", commente le président de la Ligue pour la protection des oiseaux.

Contacté par Le Post, Michel Marcotte, président de la Fédération départementale des chasseurs du Nord répond : "Il ne faut pas mettre en avant les actes de braconnage, qui sont des dérives que nous condamnons, pour jeter l'opprobre sur tous les chasseurs".

Il explique que "les espèces qui sont en difficulté actuellement, comme les limicoles, les turdidés (comprenant notamment la grive, le rouge-gorge et le merle) les alaudidés (alouette des champs) et les bécasses bénéficient de conditions de chasse restreintes". Mais pour Michel Marcotte, les canards et les oies "sont très nombreux", "n'ont pas de problèmes physiologiques, de nourriture ou d'habitat", et il n'y a donc "aucune raison" pour que leur chasse soit limitée.

Le président de la Fédération départementale des chasseurs du Nord argumente : "Aujourd'hui par exemple, il ne fait pas froid, il fait trois degrés au sol, je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas chasser".
Pour Michel Marcotte, la Ligue de protection pour les oiseaux cherche à dramatiser "pour faire marcher les financements publics en sa faveur".

Et vous, pensez-vous que la chasse devrait être interdite lorsqu'il fait particulièrement froid ?

 

Sources : Le Post, La Voix du Nord, Sciences et Avenir

 

http://www.lepost.fr/article/2010/12/27/2352427_chasseurs-vs-protecteurs-des-oiseaux-quand-il-fait-froid-on-arrete-les-poids-lourds-mais-pas-la-chasse.html

 

Chasseurs vs protecteurs des oiseaux épisode 2 : la chasse partiellement suspendue dans le Nord

Suite aux intempéries et probablement à l'action menée jeudi 23 décembre par la Ligue de protection des oiseaux (LPO) auprès du ministère de l'Ecologie, la préfecture du Pas-de-Calais a annoncé lundi 27 décembre la suspension de la chasse d'une vingtaine d'espèces d'oiseaux.


"La mesure s'applique aux limicoles (barge rousse, bécasse des bois, chevalier aboyeur ou vanneau hupé, entre autres), des turdidés (merle noir et plusieurs espèces de grives), et des alaudidés (alouette des champs), a annoncé la préfecture dans un communiqué." indique le site Romandie News.


L'arrêté préfectoral va du lundi 27 décembre 2010 au mercredi 5 janvier 2011 inclus, précise le site.


Note de la rédaction
Lundi, Le Post avait interrogé le président de la Fédération départementale des chasseurs du Nord, qui estimait que les restrictions de chasse des limicoles, turdidés et alaudidés étaient suffisantes. Sur Le Post, Allain Bougrain-Dubourg, président de la LPO, lui répondait qu'il fallait absolument une suspension totale de la chasse en cette période de froid.

Sources : RomandieNews, Le Parisien

 

 

http://www.lepost.fr/article/2010/12/28/2353009_la-chasse-aux-oiseaux-suspendue-dans-le-pas-de-calais.html

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25 décembre 2010 6 25 /12 /décembre /2010 15:13

 

http://www.cyberpresse.ca/images/bizphotos/435x290/200909/25/111431-becassin-long-bec-limicole-fait.jpg

limicole

 

Depuis la fin du mois de novembre 2010, le continent européen, et notre pays en particulier, subissent les assauts d’un hiver précoce et particulièrement rigoureux.

 

Depuis plus d’un mois, températures négatives et chutes de neige se combinent pour créer des conditions atmosphériques particulièrement rudes, dignes des hivers les plus froids du XXème siècle.

 

Des dizaines de milliers d’oies, de canards et de limicoles qui hivernent habituellement aux Pays-Bas et en Belgique ont été forcés de reprendre leur migration et de s’aventurer en France.

 

Les oiseaux, déjà affaiblis par la difficulté à trouver les ressources alimentaires, sont chassés et dérangés nuit et jour.

 

Près de 5 000 oies rieuses, 5 000 bernaches nonnettes, des dizaines de milliers de canards siffleurs et quelques bernaches à cou roux, espèce menacée à l’échelle mondiale, ont été observés sur le littoral de la Manche.

 

Malheureusement les chasseurs sont à l’affût et les observations sur le terrain montrent qu’un véritable carnage est en cours.

 

La présence de près de 5 000 Canards siffleurs condamnés à rester posés en mer face à Sangatte, car empêchés par les chasseurs de s’alimenter dans les polders en témoigne.


Dans le même temps les fédérations de chasse des départements du Nord, du Pas-de-Calais, de la Somme et de la Seine-Maritime demandent la fermeture de la chasse aux alouettes, aux merles et grives et aux petits échassiers en oubliant… les oies et les canards, au motif que les oiseaux qui arrivent chez nous sont en bonnes conditions physiques !


Alors que l’on attend des températures glaciales pour dimanche et que les prévisions météorologiques annoncent la poursuite des conditions hivernales, la LPO demande la fermeture immédiate et totale de la chasse pour toute la durée de cet épisode météorologique sévère.


Lors d’une rencontre avec Nathalie Kosciusko-Morizet hier matin Allain Bougrain Dubourg président de la Ligue pour la protection des oiseaux a souligné cette nécessité, mais cette disposition n’a visiblement pas été prise.



Le 24/12/2010

 

 

http://www.lpo.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=1014&Itemid=53

 

http://www.ecolorama.fr/images/initiative/880/880_37_1.jpg

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29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 17:50
Une chasse à courre était programmée dans la commune hier matin. Les manifestants, eux, se sont retrouvés sur la place de l'Église.


Les manifestants étaient rassemblés devant la mairie. Les manifestants étaient rassemblés devant la mairie.  - Photo NR

 

On n'a pas deux coeurs, l'un pour l'homme, l'autre pour l'animal.

 

On a du coeur ou on n'en a pas.

 

Pascale Lequeux, membre du collectif « Convention Vie et nature » reprend cette phrase culte pour justifier son combat aux côtés du secrétaire général, Christian Mailletas, et de représentants comme Michel Musset.

 

Tous revendiquent l'abolition de la chasse sous toutes ses formes et manifestent depuis dix ans pour arrêter la chasse à courre, « une lâcheté cruelle.

 

On tue les animaux suivant une lutte inégale à cinquante contre un.

 

Cette violence est un très mauvais exemple pour les enfants » déclare Michel Musset, qui met en exergue les propos tenus par le vice-président de l'hôpital de la Salpêtrière à Paris : « Trois criminels sur quatre avaient maltraité un animal. »

'' Il en va de la dignité de l'homme ''

Pour tous, « la régulation du gibier ne passe pas par le fusil. Pour faire de la prévention, il faut faire de la répulsion et de la dissuasion du loisir '' plaisir de tuer '' ».

 

Déclarant que cette pratique de la chasse est rejetée par 80 % des Français et interdite dans de nombreux pays d'Europe, ils ajoutent : « Plusieurs députés ont déposé une loi pour éradiquer cette atteinte cruelle à la faune sauvage ».

 

Le collectif annonce la poursuite du combat « pour supprimer cette tradition barbare et sanguinaire. Il en va de la dignité de l'homme civilisé et de la valeur de l'éducation que l'on doit donner à nos enfants. »

 

Alors que les manifestants étaient sur la place, l'équipage chevreuil était dans la salle des fêtes, renonçant à la journée de chasse à courre.

 

Dominique Thin, président, et Jean Marie Legeron, maître d'équipage, ont déclaré regrettable « que ce collectif anti-chasse prenne la place des loups.

 

C'est notre onzième chasse de la saison, nous avons profité de la nature au maximum avec nos chiens mais toujours rien pris ».

 

Gardant leur conviction, ils précisent : « La régulation est indispensable à l'heure où le gros gibier s'approche de plus en plus des villes et provoque des accidents. Au moment de la tempête, le collectif qui estime protéger la nature, n'est pas venu dégager les arbres. C'est une attaque déviée de la culture française. Nous n'allons tout de même pas faire prendre la pilule aux animaux pour réguler la nature. »

Contact. CVN.contact@gmail.com, où pascale.lequeux @wanadoo.fr

 

http://www.lanouvellerepublique.fr/deux-sevres/ACTUALITE/24-Heures/A-Exireuil-les-anti-chasse-etaient-aux-aguets

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13 novembre 2010 6 13 /11 /novembre /2010 14:53

 


Il faisait saliver les connaisseurs, suscitait la curiosité chez ceux qui n'en avaient jamais vu.........

 

matoles Le bruant ortolan, tel est son vrai nom, est un petit passereau convoité parce que rare et d'autant plus difficile à mettre dans l'assiette que sa chasse est interdite. Dans les Landes, où l'on chasse "traditionnellement" l'alouette, la palombe depuis des lustres, la chasse de l'ortolan faisait partie d'un certain art de vivre.

Dans la haute Lande, on n'échappait pas  aux matoles, de même que l'on n'échappe pas à "la palombe" ou aux courses de vaches. C'est ainsi.

 

Dans le temps............ 
   De Luxey à Pontonx et à Magescq, la capture des ortolans aux matoles, ces petites cages-pièges fabriquées à la maison avec un peu de grillage, du fil de fer et beaucoup de savoir faire, est une tradition.

Les oiselets, qui passent de la mi-août à la fin du mois de septembre, lorsque les premières palombes sont signalées ici ou là, sont dûment engraissés sitôt capturés, et avant d'être dégustés sous la serviette, comme il se doit.

 

En famille ou entre (très bons) amis, car il s'agit d'un plat princier.
   "Et qu'importe si l'on en attrape une poignée à peine, disent les chasseurs, pourvu qu'on en ait un à croquer, chacun, pour les fêtes de fin d'année."

Cette chasse est donc interdite, un temps la fédération départementale des chasseurs des landes autorisait la poignée de chasseurs d'ortolans que comptait le département, à chasser à partir du 16 août jusqu'à fin septembre (grosso modo). 

 

A condition de respecter certaines règles, il s'agissait donc d'une tolérance réservée aux exploitations agricoles.

 

Celles-ci ne devant pas installer plus de 80 matoles.

 

Elles devaient, en outre, n'utiliser que des ortolans comme appelants.

 

Un chasseur non agriculteur ne pouvait donc pas s'improviser chasseur d'ortolans.

Matole    Proche du piégeage
Une installation etait composée de 15 à 20 matoles disposées en ligne formant un carré autour d'une cage à appelant. Celle-ci etait protégée des prédateurs par une seconde cage. chaque matole est un piège qui prend l'ortolan vivant.

 

L'oiseau, attiré d'abord par le ou les appelants, se dirige ensuite vers les grains de millet, répandus sous chaque matole.

 

  En picorant, l'oiseau déséquilibre parfois la tige de fer qui retient la petite cage et il se retrouve prisonnier.

 

Une autre cage à appelants est en général suspendue à une potence, elle-même plantée entre 2 jeunes pins morts.

 

Elle est destinée à inviter les ortolans à se poser d'abord sur les branches nues, avant de descendre au sol.




Noyé dans l'armagnac
cage d'engraissement  
Cette chasse, on le voit, s'apparentait à une variété de piégeage.

 

Tout se jouait dans le choix de l'emplacement de l'installation (les ortolans ont leurs voies de passage), dans la confection des matoles, des cages et dans la préparation du terrain.

 

  Le chasseur d'ortolans visitait ses matoles plusieurs fois par jour car les prédateurs (becs droits, petits carnassiers, chiens et chats errants, promeneurs mal intentionnés...), le soleil ou encore la pluie avaient tôt fait de croquer, de voler, de tuer par insolation ou de noyer les prises.

 

Les oiseaux capturés passaient de 14 à 18 jours dans une cage d'engraissement où ils étaient nourris de millet blanc exclusivement.
 

Devenus gras "à lard", les ortolans périssaient noyés.....dans un bain d'Armagnac.

 

Une trentaine d'oiseaux capturés, c'etait un maximum pour une installation (et une saison).

 

La commercialisation était bien sûr interdite 

extrait: La Chasse - octobre 1998 -

Petite précision pour ...certains, si vraiment il était nécessaire de le préciser: ce mode de chasse est rangé dans le tiroir "nostalgie" puisque interdit depuis 1999.

 

 

http://bouchiret.free.fr/pages/Ortolan.html


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13 novembre 2010 6 13 /11 /novembre /2010 14:44

http://image-photos.linternaute.com/image_photo/550/pinsons-saint-denis-les-ponts-france-1160438327-1188923.jpg

Les deux complices ...

© Didier MARZIN Toutes ses photos Toutes ses photos

Ruelle de ségland, SAINT DENIS LES PONTS (28200)

 

La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) et son président Allain Bougrain Dubourg ont procédé jeudi à des libérations de pinsons dans les Landes, qui ont donné lieu à des empoignades sans gravité avec des chasseurs.

M. Bougrain Dubourg et une dizaine de militants d’Aquitaine et de région parisienne se sont rendus sur plusieurs installations de pièges appelés «matoles» pour en libérer les pinsons, espèce protégée mais traditionnellement consommée dans les Landes, mais aussi d’autres espèces qui s’y étaient prises.

 

Ils ont détruit les plants de tournesol dans lesquels les pièges étaient cachés.

 

Lors de la deuxième intervention, à Carcen-Ponson, la maire Sabine Dehez est venue protester, arguant de «la tradition». 

 

Allain Bougrain Dubourg lui a rétorqué: «la tradition a bon dos. C’est du braconnage, votre rôle de maire, c’est de faire respecter la loi».

 

Le ton est monté un peu plus à Carcarès-Sainte-Croix, entre les militants et le président de l’Association des chasses traditionnelles départementales à la matole, Jean-Jacques Lagüe.

 

M. Lagüe a traité M. Bougrain Dubourg de «terroriste», assurant que «tout le monde s’accorde à dire que le pinson est en voie d’expansion, y compris les scientifiques».

 

«Ce n’est pas parce qu’une espèce se porte bien qu’on doit la menacer», a rétorqué le président de la LPO.

 

La dispute s’est poursuivie sur une quatrième installation, à Audon, où M. Lagüe, rejoint par deux autres chasseurs, s’est empoigné physiquement avec M. Bougrain Dubourg, sans gravité.

 

Un militant de la LPO et un chasseur ont néanmoins compté ensemble les oiseaux prisonniers, huit chardonnerets, que les chasseurs ont promis de relâcher.

 

Après quelques échanges verbaux assez secs, les militants ont quitté les lieux alors qu’arrivaient quatre nouveaux chasseurs, et l’opération a pris fin.

Une première

Le président de la LPO veut faire part des résultats de cette matinée aux ministres de l’Ecologie Jean-Louis Borloo et Chantal Jouanno, précisant avoir déjà attiré leur attention sur la question des pinsons.

 

C’est la première fois que la LPO menait une opération dédiée à cette espèce, que les Landais mangent en brochettes, frit ou en omelette, après des actions similaires pour les ortolans, qui ont parfois provoqué des incidents assez violents avec les chasseurs.

 

Selon la LPO, il y a environ 3.000 chasseurs à la matole dans les Landes.

 

Avec une tolérance préfectorale de 80 pièges par installation, il y a 240.000 pièges et des centaines de milliers d’oiseaux piégés chaque année, selon la ligue.

 

«Les autorités ferment les yeux, on est face à un vrai scandale», s’est écrié M. Bougrain Dubourg.

 

«On est en 2010, l’année de la biodiversité, on dit qu’il faut sauver le vivant, mais l’élémentaire qui est à notre porte, on laisse tomber».

(Source AFP)

 

 

http://www.liberation.fr/societe/01012301687-ils-liberent-des-pinsons-les-chasseurs-landais-pestent-sec

 

http://www.ecotourisme-magazine.com/wp-content/uploads/2010/08/logo-lpo.jpg

 

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6 novembre 2010 6 06 /11 /novembre /2010 15:32

 

Le monde de la chasse veut changer son image. En vain.

Chien de chasse. Image d'illustration
Chien de chasse. Image d'illustration | PHOTOPQR/MAXPPP/C CHAVIGNAUD

Les chasseurs se présentent comme les « gestionnaires » de la nature, et disent « réguler » la faune sauvage grâce à des « prélèvements » rationnels.
Leurs organisations représentatives, conscientes de l'image de plus en plus défavorable de la chasse de loisir, tenter de parer celle-ci de toutes les formules consacrées de l'écologie : « préservation de la biodiversité », « sauvegarde des espaces naturels », « protection des habitats », « participation au développement durable » etc

L'intéressante émission Global Mag, sur la chaîne Arte, traitait le mercredi 3 novembre du thème « Les chasseurs protègent-ils l'environnement ? ».
Y étaient confrontés (trop brièvement, mais c'est la loi du genre) Gérard Charollois, président de l’association CVN (Convention Vie et Nature), et Benoît Chevron, président de la FDC 77 (Fédération Départementale des Chasseurs de Seine-et-Marne).  
Ecoutez-la, elle dure 6 minutes !

Voici quelques commentaires sur ces interventions.


1. Le « sondage »


La référence appuyée d'Émily Aubry, qui anime l'émission, au sondage de son partenaire MSN est triplement problématique, et intéressante à analyser au-delà de ce cas de figure :

a) Elle se réfère à « 11 000 votants », avec « 70 %  » (une « écrasante majorité ») estimant les chasseurs « défenseurs de la nature ».
Or, au jour de la diffusion de l'émission (3 novembre 2010), ce sondage du « site partenaire » faisait état de quelque 25 860 votants, avec, à la question « Les chasseurs protègent-ils l'environnement ? », 50% de réponses positives, 46% de réponses négatives, et 4% de sans opinion.

En fait, Emily Aubry évoque l'état du vote lorsque l'émission a été enregistrée, 2 ou 3 semaines auparavant. 
Par la suite, les choses ont évolué.

b) Mais de toute façon, les modalités de ce sondage sont pour le moins problématiques : comme c'est le plus souvent le cas des sondages en ligne, dès lors qu'on désactivait les cookies, ces petits logiciels qui permettent d'identifier l'intervenant, on pouvait voter autant de fois qu'on le voulait. Il paraît même que certains logiciels ad hoc permettent de voter à répétition...

Rappelons que la Fédération Nationale des Chasseurs dispose d'une « mission de conseil en communication et relations presse » très compétente en matière d'internet...
Et le moins qu'on puisse dire est qu'un nombre aussi imposant que 25 000 votants sur ce site, dont l'audience n'est quand même pas planétaire, pose question...

c) Enfin et surtout, en dernière analyse, les sondages en ligne n'ont pas la moindre valeur scientifique.
S'ils ont l'intérêt pour le site émetteur de mobiliser les lecteurs, donc de booster l'audimat, leurs résultats n'ont aucune valeur objective (pour couper court à toute polémique, je précise qu'ils n'en auraient pas eu d'avantage si les opposants à la chasse étaient sortis vainqueurs).

En effet, un résultat n'a de valeur qu'à partir du moment où l'échantillon de population qui s'exprime est statistiquement représentatif de la population générale.
C'est la condition sine qua non de tous les grands instituts de sondage (IFOP, CSA, LH2 etc), même si d'autres biais
peuvent toujours intervenir.


2. Les chasseurs et la grippe aviaire


Les chasseurs aiment à s'inventer non seulement des arguments écologiques, mais aussi des arguments sanitaires.
Je me permettrai d'y insister en tant que médecin.

Il fut un temps où c'était la rage.
Mais les tentatives d'extermination des renards sous ce prétexte n'ont jamais empêché la rage de se perpétuer : c'est le programmme de vaccination orale par appâts qui en est venu à bout.
Il s'agit maintenant souvent de l'échinococcose (maladie parasitaire), toujours à propos du renard.

Outre que l'observation précédente garde toute sa validité, précisons qu'il s'agit d'une zoonose extrêmement rare, de l'ordre de 14 cas par an en moyenne sur tout le territoire français, exceptionnellement mortelle, et absente des trois-quarts des départements français.

Nous n'échappons pas à ce type d'argument dans l'intervention de Benoît Chevron, président de la FDC77. 
Tablant sur le fait que cinq animaux abattus sur six sont des oiseaux, il se rabat sur la grippe aviaire : « quand il y a eu grippe aviaire, le suivi sanitaire de la faune sauvage a été fait par les chasseurs ».

Pour rappel, la grippe aviaire (H5N1) est une affection virale touchant les oiseaux.
La contamination humaine reste exceptionnelle, mais la crainte d'un réassortiment génétique qui rendrait possible une transmission interhumaine suscite la vigilance des autorités sanitaires.
Les mesures de précaution varient selon les niveaux de risque épizootique.

Pour ce qui est du suivi sanitaire, l'ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage) est bien obligé de collaborer avec les FDC dans le cadre du réseau SAGIR (chargé de la surveillance sanitaire de la faune sauvage), vu les fonctions ubuesques dévolues aux associations de chasseurs par la législation française (sans parler de la surreprésentation de celles-ci au conseil d'administration de l'ONCFS).

Mais la réalité serait plutôt de dire que les chasseurs ont été source d'inquiétude durant la période de vigilance autour de la grippe H5N1, notamment entre octobre 2005 et octobre 2007.
Ceci pour deux ordres de raisons.

D'une part, les chasseurs étaient censés, en période et en zone de risque, prendre des précautions d'hygiène (lavage, nettoyage), éviter le contact avec les oiseaux captifs, ne pas faire voler les plumes lors de la plumaison, utiliser des gants...
On imagine mal les chasseurs s'astreindre globalement à ces contraintes (il suffit de les lire s'exprimer sur leurs forums).
Si l'épizootie s'était confirmée, de nombreuses disséminations auraient été à craindre par leur intermédiaire.

D'autre part, l'usage de ce qu'on dénomme les « appelants » était particulièrement problématique. 
Cette pratique consiste en l'utilisation d'oiseaux d’eau élevés en captivité, pour attirer leurs congénères sauvages sur le lieu de chasse. 
Pratique qui est loin d'être marginale, puisqu'elle concerne près de 150 000 chasseurs et environ un million d’oiseaux appelants.

Les pouvoirs publics avaient été amenés, sur le conseil d'agences scientifiques comme l'AFSSA (Agence française de sécurité sanitaire des aliments), à restreindre et à règlementer plus strictement l'usage d'appelants, afin d'éviter de possibles contaminations en chaîne, notamment donc entre fin 2005 et fin 2007.
Or, les chasseurs n'ont eu de cesse de critiquer cette mesure, et de lutter contre elle par tous les moyens de pression possibles.

Et si certains de ces moyens de pression était légaux (par exemple la multiplication de questions au gouvernement par des députés et des sénateurs acquis au lobby cynégénétique), d'autres étaient beaucoup plus contestables.

Ainsi, dès l'annonce des premières mesures d'interdiction des appelants en octobre 2005, le président des chasseurs de la Gironde estimait les mesures « totalement absurdes et inapplicables », et déclarait qu'elles susciteraient la « colère de tous les chasseurs de migrateurs de France

Le 18 février 2006, alors même qu'un premier cas de grippe aviaire en France était confirmé sur un canard sauvage (d'autres allaient suivre), des centaines de chasseurs bloquaient un pont en Normandie pour protester contre les restrictions imposées par le gouvernement.

En août 2007, l'AFSSA ayant émis un avis défavorable sur l'utilisation et le transport des appelants en prévision des mouvements migratoires à venir, le président de l'ANCGE (Association nationale des chasseurs de gibier d'eau), jugeait cette décision « aberrante » et laissait entendre que les chasseurs « ne vont pas respecter l'interdiction ».

Bref, l'affaire des appelants est emblématique de l'attitude générale des chasseurs : dès lors qu'on veut limiter leur passion de tuer pour des raisons réellement écologiques ou sanitaires, ils appellent à passer outre les avis scientifiques, administratifs ou juridiques. ».
En rappelant l'épisode de la grippe aviaire, Benoît Chevron s'est tout simplement... tiré une balle dans le pied.


3. Les lâchers de gibier


Gérard Charollois rappelle que « plus de 30 millions d'animaux sont tués chaque année en France par la chasse, et sur ces 30 millions il y en a plus de 20 millions qui sont lâchés, qui sortent des caisses des éleveurs pour alimenter le stand de tir. »

On remarquera que son contradicteur n'a nullement contesté ces chiffres effarants.
Et sur les plus de 150 commentaires qui ont à cette heure fait suite à ce débat, pas un partisan de la chasse ne les conteste non plus.

De même, sur un article paru sur Internet il y a un an, qui faisait état de cette même proportion, on ne trouvait non plus, parmi les dizaines de commentaires, aucun qui contestait ces chiffres.
Pourtant, on sait que la FNC (Fédération Nationale des Chasseurs) exerce une veille internet farouche.

C'est bien entendu tout simplement que ces chiffres sont exacts.
Pour plus de précisions et de références, lire ceci.

Oui, deux animaux sur trois sont élevés, puis lâchés dans la nature pour se faire tirer dessus.
Vous avez dit régulation ?...


4. La régulation de la nature


Concluons sur l'inénarrable perle de Benoît Chevron : « si on laissait faire la nature, la nature ne se régule pas toute seule, malgré ce que voudraient dire certaines personnes ».

Le concept de régulation de la nature par la chasse a fait son apparition dans l'arsenal marketing des associations cynégétiques voici une vingtaine d'années.

Par quel miracle cette malheureuse nature livrée à elle-même a-t-elle pu se réguler toute seule durant les quelques milliards d'années précédentes ?...
Il était temps que les Fédérations de chasseurs prennent les choses en main, nous l'avons échappé belle !
Une publication dans Nature ou dans Science s'impose !

*******************************
Pour en savoir plus :
Pour en finir avec la chasse, de Gérard Charollois, IMHO, 2009.
Pour la séparation de la chasse et de l'état, d'Armand Farrachi, Droits des Animaux, 2009.

Sources : Arte.tv, Arrêt sur images, Pandemie-grippale.gouv.fr, Univers-nature.com, TF1 News, Actu.ma, Agoravox, Stopauxlachersdetir.com


Par Jean-Paul Richier

 

 

http://www.lepost.fr/article/2010/11/05/2294339_les-chasseurs-protegent-ils-l-environnement.html


 


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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 12:23

 

Jument et Sanglier

 

L’information vient d’être connue mais les faits remontent à la nuit de dimanche.

 

Le jour n’est pas encore levé sur Menthonex-en-Bornes quand des coups de feu retentissent suivis du râle terrible d’un animal.

 

Réveillés en sursaut, les habitants, groggy, regardent l’heure.

 

Il n’est pas 6 heures !

 

Qu’a-t-il pu se passer de si grave pour que, presque aussitôt, l’agitation s’empare de ce village ?

 

La nouvelle va rapidement se répandre créant la stupeur et l’effroi.

 

Un chasseur vient d’abattre une jument poulinière, pourtant à l’abri dans son enclos !

 

Embarrassé, le chasseur dit avoir confondu la jument... avec un sanglier !

 

Puis, il déplore son acte en invoquant qu’il s’agit d’une balle perdue.

 

Sauf qu’un constat établi par le vétérinaire -appelé pour euthanasier la pauvre bête indiquera qu’elle a été touchée de deux balles !

 

En guise d’excuses (sic), le chasseur aurait proposé d’indemniser le propriétaire, qui n’a pas souhaité porter plainte.

 

Sauf que les riverains ne cachent pas leur inquiétude et leur indignation de voir que des actes de chasse ont lieu la nuit et a fortiori à 150 m des habitations !

 

Et aspirent de tous leurs souhaits que la fédération de chasse prennent des dispositions pour prévenir d’autres accidents.

 

Interrogée, elle a réagi vivement hier soir : « C’est un accident inadmissible, contraire aux règles élémentaires de sécurité dans l’organisation et la réalisation d’une action de chasse. Et contraire à notre éthique ».

 

par la rédaction du DL le 05/11/2010

 

 

http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2010/11/04/il-croit-tirer-un-sanglier...-et-tue-une-jument

 

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30 octobre 2010 6 30 /10 /octobre /2010 12:21

 

 

 

BOURG-FIDELE (Ardennes). Alors qu'elle jouait dans le jardin, Flavy a failli être décapitée par une balle à sanglier.

Montrés du doigt : les « tontons flingueurs » du bois Rabadet, qui auraient braconné en dehors de leurs terres privées.

 

«MA femme et ma fille se trouvaient dans notre jardin, lorsqu'une balle a frôlé la tête de mon enfant et est venue se ficher dans le mur de notre maison. J'ai alors immédiatement alerté la gendarmerie, qui s'est déplacée sur les lieux et a constaté l'impact dans le mur de mon habitation, à hauteur de la tête de mon enfant. Et a prélevé et conservé le projectile pour expertise… »

 

Extraites d'un long dépôt de plainte contre X, à l'attention du procureur de la République des Ardennes, ces quelques lignes font évidemment froid dans le dos.

 

Ecrites par Sandro et Sandrine Lurot, demeurant rue Philippe-Haguette, dans la partie basse de Bourg-Fidèle (où d'autres riverains se disent également inquiets), elles témoignent, en effet, de la peur rétrospective, mâtinée de colère, qui s'est emparée de toute la famille.

 

Au point que, depuis les faits, survenus le 3 octobre dernier, la petite Flavy, cinq ans, qui a failli être décapitée, n'ose même plus sortir dans le joli jardin aménagé avec des jeux divers, que son père avait voulu « un lieu exemplaire de sérénité et de joie de vivre ».

Des excuses refusées


Idem pour les autres enfants du couple, tandis que la maman tressaille au moindre coup de feu, même tiré dans le lointain.

 

Le trou dans le mur est, effectivement, énorme et laisse imaginer quelles auraient été les conséquences, si le projectile avait atteint l'enfant !

 

Ce qui explique que Sandro Lurot ait repoussé les excuses et qu'il ait également décliné toute proposition de dédommagement de la part des propriétaires belges du groupement forestier des Eperons, organisateurs de chasses, depuis une dizaine d'années, sur les 400 hectares du bois Rabadet (en bordure duquel aurait été tiré le coup de feu malencontreux).

 

Le père de Flavy ayant estimé trop grave la mise en danger de sa femme et de sa fille, et leur traumatisme trop grand, pour demeurer sans suite judiciaire appropriée.
G.G.-M.

 

 

http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/une-fillette-manque-detre-tuee-par-une-balle-perdue

 

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