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27 juillet 2010 2 27 /07 /juillet /2010 15:53
Interdites depuis 1990 pour enrayer l’épidémie de vache folle, les farines animales pourraient être de nouveau autorisées.
La Commission européenne y songe.
Le débat ne fait que commencer.

Farines animales…

Deux mots qui résument le traumatisme provoqué dans les années 1990 par la maladie de la vache folle.

Alors que l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) décime l’agriculture anglaise, les scientifiques identifient ces « farines » — poudre de restes bovins — comme le vecteur probable de la maladie.

 
En savoir plus
Les réserves des autorités sanitaires
 

On a donné à manger à des vaches… des vaches, rendant ces herbivores carnivores d’eux-mêmes !

La suite, on la connaît : 185000 vaches atteintes en dix ans, des milliers de troupeaux sacrifiés, plus de 200 victimes humaines de la maladie de Creutzfeldt-Jakob et dix ans d’interdiction totale des farines animales.

 

Résultat de cette application exemplaire du principe de précaution : l’Europe en a pratiquement fini aujourd’hui avec l’épidémie animale.

 

Et pourtant, la Commission européenne envisage d’autoriser à nouveau certaines farines pour l’alimentation des porcs, des volailles et des poissons. Ce qui ne manque pas de faire ruminer les écologistes…

 

Même si, en Europe, tous les pays sont unanimes : pas question de redonner des protéines animales à des ruminants ni de nourrir un porc ou une volaille avec des farines issues de sa propre espèce.

 

En , le ministère de l’Agriculture a décidé de saisir l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) pour évaluer les dangers éventuels liés à un retour des farines.

 

« S’il y a des incertitudes, on ne prendra aucun risque », assure le ministère.

 

« On n’a pas retrouvé d’ESB chez les porcs et les volailles et il n’y a donc pas de raison de stigmatiser ces farines, estime le directeur de l’Anses, Marc Mortureux. A condition qu’il y ait des plans de contrôle, une bonne traçabilité et une étanchéité des filières. »

 

C’est bien là le problème.

 

Pour prévenir toute contamination par le prion, les farines (de porc, de volaille) ne doivent pas être mélangées.

 

Or elles peuvent l’être accidentellement dès leur fabrication.

 

Depuis cinq ans, les éleveurs militent pour le retour des « farines de viande et d’os ».

 

« Les porcs et les volailles ont besoin de protéines animales », estime Eric Chapelle, directeur adjoint de la nationale bovine.

 

« De toute façon, toutes les crevettes importées d’Asie ou du Chili vendues sur les marchés parisiens sont déjà nourries avec des farines animales », ajoute Nicolas Douzain, directeur de la Fédération nationale des industries et commerces en gros de viande.

 

Directeur de recherche au CEA (Commissariat à l’énergie atomique), spécialiste des prions, le docteur Jean-Philippe Deslys n’est pas opposé à une levée partielle de l’interdiction des farines : « Mais il ne faut surtout pas que cela induise une baisse de la vigilance car, sinon, la maladie de la vache folle pourrait redémarrer. »

 

Selon lui, la révélation mercredi dernier d’un nouveau cas de Creutzfeldt-Jakob en Italie sur une jeune femme de 42 ans, dans le coma, « sonne comme un avertissement ».

 

 

http://www.leparisien.fr/societe/le-retour-annonce-des-farines-animales-27-07-2010-1013606.php

http://img.over-blog.com/499x453/2/20/99/43/Interdiction-des-Farines-Animales.jpg

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commentaires

O
<br /> IL EST TEMPS DE S'EN PRENDRE AUX GROSSES SOCIETES.. ELLES SONT DIRIGEES PAR DE SIMPLES MORTELS SANS ETHIQUE MORALE.. ET L'ETAT EST RESPONSABLE DE LA VIVISECTION : TOUS LES MEDICAMENTS OU PRODUITS<br /> DOIVENT ÊTRE TESTES SUR LES ANIMAUX POUR ÊTRE COMMERCIALISES.. ALORS QU'ILS CHANGENT LEURS DECRETS !!..<br /> <br /> <br />
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A
<br /> donc, comme d'hab, le fric avant tout, on ne tire pas d'enseignements de nos erreurs passées BRAVO !!!!!!!!!!!!!!! :-(((((<br /> <br /> <br />
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