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Irrité par les aboiements de Junior, le mâtin de Naples des Hoton-Christiaens, leur voisin, M. G., s'est emparé d'une carabine de calibre 12, a réussi à pénétrer dans la cour et tiré à six reprises sur le chien.
Ce dernier a reçu trois balles.
Il a succombé à ses blessures.
V.M.
Vendredi 26 février, rue Vandervelde, à Carnières.
Une rue sans histoire où la cohabitation entre voisins ne pose habituellement aucun problème particulier. Jusqu'à cette journée de vendredi...
Depuis quelques jours, Junior, 4 ans, le mâtin de Naples recueilli par Christelle Hoton-Christiaens et son mari Jean-Luc, aboie sans arrêt. “ Nous ne le savions pas ”, explique son propriétaire, “ mais un rat se cachait sous notre cuve d'eau.
Or, quand il vivait encore chez mon beau-père aujourd'hui décédé, Junior avait l'habitude de chasser les rats. ”
Rat ou pas rat, l'un des voisins, installé à l'angle de la rue Bassy, le voisin ne supporte plus les vocalises ininterrompues de l'animal.
“ Le soir, vers 23h, il s'est rendu chez nous pour nous demander de faire taire le chien. Le ton a monté et nous l'avons prié de sortir, de peur que la discussion ne tourne en bagarre ”, confie Christelle.
Jean-Luc, son mari, retournera dans la cour où est aménagé l'enclos du chien et tentera une ultime fois de le calmer, avant d'aller dormir, vers 1h du matin.
Le lendemain, le couple s'étonne de ne plus entendre Junior.
Et pour cause: le chien gît dans son enclos, au milieu d'une mare de sang.
“ Il était déjà froid. Nous avons pensé que l'hémorragie était due à un empoisonnement ou à des coups. Nous avons téléphoné à la police qui nous a dit de faire effectuer une autopsie ”, explique le couple.
Christelle et Jean-Luc confient donc la dépouille de l'animal à la faculté de médecine vétérinaire de Liège.
En revenant chez lui, l'homme remarque six impacts de balles dans sa cour et sur le pied de sa scie circulaire.
Il rappelle la police qui débarque immédiatement et se rend chez le voisin.
“ Ça a duré un bon moment ”, confie Jean-Luc.
“ Puis mon voisin et sa femme ont été embarqués. Ils sont revenus le soir même, mais au moment de partir, un policier m'a pris à part pour me dire que mon voisin avait immédiatement avoué les faits. ”
Trois balles seront retrouvées dans le corps du malheureux animal.
Le parquet de Charleroi confirme la saisie d'une seule arme chez le voisin, celle qui a servi à tuer le chien.
Arme pour laquelle le tireur ne possédait pas de permis de détention.
Les propriétaires de Junior ont l'intention de contacter un avocat et de se constituer partie civile.
