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21 février 2010 7 21 /02 /février /2010 22:43

AnimaNaturalis :
 action choc en plein centre de Madrid
Une vingtaine de bénévoles activistes de AnimaNaturalis
ont surpris les passants du centre ville de Barcelone par une action qui n'a laissé personne insensibl
e.
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6 février 2010 6 06 /02 /février /2010 19:23


Le jeudi 4 février 2010, France 2 a diffusé, dans le cadre de l’émission « Envoyé Spécial », un reportage donnant la parole aux fourreurs, uniquement aux fourreurs…


L’interview de la Fondation Brigitte Bardot sur ses campagnes a été zappée au montage, la vaste manifestation unitaire du 24 octobre dernier a été passée sous silence, seule un petit rassemblement de courageux militants PETA a été diffusé, laissant penser qu’il n’y avait plus réellement d’opposants à la fourrure. Or lors de cette manifestation nous n'étions pas une dizaine !





Plus grave encore, des « arguments » faussement écologiques ont été mis en avant, il fallait entendre Nathan Sprung déclarer « la fourrure synthétique c’est ce qu’il y a de moins écologiquement correct, si vous abandonnez un manteau en fourrure synthétique dans la nature, elle mettra des siècles à se dégrader alors qu’une fourrure animale, c’est naturel, c’est biodégradable ».

RENDEZ-VOUS SUR NOTRE SITE www.jeneportepasdefourrure.com
je ne porte pas de fourrure le site dédié de la Fondation Brigitte Bardot


Non, la fourrure n’est pas écologique !

Cet « argument », de plus en plus répandu, est une aberration car les élevages intensifs d’animaux à fourrure (comme ceux d’animaux pour la boucherie) représentent un grave danger pour l’environnement (rejets, pollution des nappes phréatiques), les tanneries sont également des industries très polluantes, quant à parler d’abandons de manteaux synthétiques dans la nature, laissons la famille Sprung dans ses élucubrations.

Autre aspect profondément choquant de ce reportage, le regard des éleveurs sur leurs animaux qui ne sont déjà que des fourrures sur pattes, aucune considération pour l’être vivant, l’être sensible, ce n’est qu’une marchandise.


En voir plus sur cet elevage >>

visons-fourrureRENDEZ-VOUS SUR NOTRE SITE www.jeneportepasdefourrure.com
je ne porte pas de fourrure le site dédié de la Fondation Brigitte Bardot


Un hangar, une chambre à gaz…

Lors de ce reportage, nous avons pu voir les conditions de vie, ignobles, de milliers de visons emprisonnés dans des cages en batteries, animaux sauvages qui dans la nature vivent au bord des cours d’eau, nagent, creusent… Dans les élevages, les animaux sont sortis de leurs cages uniquement pour être gazés, électrocutés ou saignés.

Dans le reportage de France 2, un éleveur de visons s’émerveille devant sa boîte reliée à une bouteille de gaz carbonique : « c’est un processus très facile, il n’y a pas de sang et c’est sans douleur », il est vrai que ce processus très facile a largement fait ses preuves, il n’y a pas si longtemps, dans d’autres camps.



Unissons-nous pour faire reculer la fourrure

Les clientes semblent ne pas vouloir s’informer sur l’origine de leur fourrure, elles ne veulent pas savoir combien d’animaux ont été tués, dans quelles conditions… A nous de les en informer. Nous tenons à votre disposition des tracts, des autocollants, alors n’hésitez pas à nous en demander afin d’interpeler, ensuite, toutes les femmes et les hommes qui portent de la fourrure animale et tenter de leur faire comprendre que par leur acte d’achat, ils signent un acte de mort de plusieurs dizaines d’animaux.

RENDEZ-VOUS SUR NOTRE SITE www.jeneportepasdefourrure.com
je ne porte pas de fourrure le site dédié de la Fondation Brigitte Bardot


http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/actu.php?id=40232
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6 février 2010 6 06 /02 /février /2010 17:12


Vous êtes très nombreux à nous faire part de votre indignation : comment concevoir qu'au 21ème siècle, le massacre de millions d'animaux pour leur fourrure soit encore perpétré pour satisfaire aux exigences de la mode ?


La Fondation 30 Millions d'Amis établit un constat préoccupant sur ce que représente, en quantités et en souffrances, ce commerce à travers le monde.


L'industrie de la fourrure tue plus de 56 millions d'animaux par an (chiffres en hausse de 10% chaque année depuis 10 ans), sachant que l'Europe est responsable à elle seule de 70% de la production de fourrure d'élevage dans le monde.

La production annuelle totale représente environ 4,3 millions de peaux de renards et 29,5 millions de peaux de vison.

Depuis plusieurs années, force est de constater une croissance nouvelle pour l'industrie de la fourrure qui, soutenue par le matraquage marketing, ose affirmer sans honte que "Fur is back !" (La fourrure est de retour, NDLR).
 
Constater que la manufacture d'un manteau nécessite environ 80 visons, 42 renards, 40 ratons laveurs, 10 à 15 loups ou  18 lynx, est révoltant.

Une priorité : informer les consommateurs !

La Fondation 30 Millions réclame depuis plusieurs années déjà un étiquetage clair et normalisé des fourrures mises en vente sur le marché Européen.

Cet étiquetage devra pourvoir informer le consommateur sur la nature exacte et la provenance des peaux utilisées - élevage, piégeage, chasse, pays - leur qualité, l'espèce auxquelles elles ont été arrachées, ainsi que le nombre exact d'animaux qu'il a fallu tuer pour réaliser la pièce portée.
 
La Fondation réclame un étiquetage clairTrop nombreux sont ceux qui ignorent encore que le col de leur veste, la garniture de leur manteau ou la doublure de leurs gants sont réalisés à partir de véritables fourrures.

Certains consommateurs pensent – à tort – que ces "garnitures" sont faites à partir des chutes d'un manteau. Erreur !

90% des renards d'élevage, mais également d'autres animaux, sont tués et dépecés uniquement pour fabriquer des garnitures et non pour la manufacture de manteaux ! 

Sur 180 animaux tués, la fourrure de seulement 42 d’entre eux  seraient réellement utilisée. Le reste serait jeté, considéré comme du simple déchet.


Fausse fourrure, vrai dilemme

La fausse fourrure ressemble souvent à la vraie et il est important de savoir faire la différence.

Le premier réflexe du consommateur devrait être de poser tout simplement la question aux vendeurs.

Mais ceux-ci seront sans doute dans l'incapacité de vous répondre, car beaucoup de magasins choisissent des modèles qui leur plaisent, sans se poser la question de savoir en quoi ils sont confectionnés.


D'autres magasins sont gérés par leur siège social et n'ont que peu de contrôle sur le choix des produits mis en vente.

Les pièces entières en fourrure ont reculés pour laisser place aux accessoires

Il est pourtant difficile pour les professionnels de la fourrure de conquérir de nouveaux marchés.

Par conséquent, la fourrure est souvent employée pour fabriquer les cols de certains vêtements et la clientèle jeune est devenue une cible de choix.

De plus, la vraie fourrure est fréquemment tondue ou teintée, lui donnant un aspect que l'on peut aisément confondre avec celui de la fausse fourrure.


En cas de doute, le meilleur réflexe est encore de s'abstenir d'acheter le vêtement en question.

Sans compter que l'utilisation de la fourrure ne se limite pas aux articles vestimentaires, elle est également utilisée dans la confection d’accessoires, de cadeaux tels que des animaux de décoration, des jouets pour animaux, etc...

Distinguer la vraie fourrure de la fausse


Vraie fourrure

Fausse fourrure

Le toucher

Faire rouler les poils entre un doigt et le pouce

Sensation de douceur et de souplesse, les poils s'enroulent facilement autour des doigts

Les poils sont plus rêches

La vue

Concernant les fourrures faites de poils longs, soufflez sur les poils afin qu'ils se divisent

Elle est souvent composée de plusieurs couches de poils fins, légèrement bouclés. L'ensemble forme une base épaisse, au travers de laquelle les poils les plus longs dépassent. La base est en cuir.

Strcture plus simple, les poils sont souvent de même longueur et de couleur uniforme.

Le test de l'aiguille

Plantez une aiguille dans la base

Le cuir résiste, l'aiguille traverse difficilement la peau.

L'aiguille traverse la base sans grande résistance.

Le test du feu

Tirez avec délicatesse quelques poils et portez-les au dessus d'une flamme

Brûle de la même manière qu'un cheveu humain, odeur similaire (odeur de corne).

Fond comme du plastique, odeur de plastique brûlé. de petites boules de plastique dures apparaissent sur les pointes.

   

Des pratiques d'un autre âge

Selon une étude de l'Union européenne ("The welfare of animal kept for fur production"), un examen exhaustif des données scientifiques disponibles sur les conditions d'élevage des "animaux à fourrure" démontre que la cage type qui leur est destinée ne correspond nullement à leurs besoins fondamentaux.  Il suffit- pour s’en convaincre –  de voir les renards et les visons s'auto mutiler et tourner en rond dans leur cage de 0,6 m² pour prendre conscience des conditions de vie inacceptables de ces animaux.


Mais ce sont également les conditions d'hygiène et le traitement des animaux dans ces fermes d'élevage qui sont sources d'indignation !

Interdit en Europe, le piégeage continue en Amérique du Nord et en Russie

Chaque année, des pièges mutilent et tuent lentement des millions d'animaux à travers le monde.


Visons, renards et autres ratons laveurs, victimes des collets ou des pièges à mâchoires, subissent les pires souffrances : leur chair peut être arrachée, les tendons et ligaments peuvent être coupés et leurs os brisés.


La pose de pièges tue également de nombreux autres animaux, non ciblés, tels que les chiens et les chats domestiques, les lapins, les cervidés, des oiseaux, du bétail et parfois même des espèces en voie de disparition !

Les pays où les pièges sont le plus utilisés sont les Etats-Unis, la Russie et le Canada.

La France, à l'instar des autres états membres de l'Union Européenne, applique quant à elle le règlement n° 3254/91 du Conseil du 4 novembre 1991.

Ce texte bannit d’abord l'utilisation des pièges à mâchoires dans l'Union.

Il interdit également l'introduction dans celle-ci de fourrures et produits manufacturés de certaines espèces animales ainsi capturées avec la plus grande cruauté.


La scandaleuse chasse aux phoques au Canada

L'Union Européenne s'est prononcée en juillet 2009 pour l'interdiction des importations des produits dérivés de la chasse aux phoques.

Le gouvernement canadien a immédiatement réagi à cette décision en déposant une plainte auprès de l'Organisation Mondiale du Commerce 2/11/09.

Bien que décriée, la chasse aux phoques continueDécriée par la communauté internationale, cette chasse barbare, qui représente en moyenne moins de 5% des revenus annuels des chasseurs, semble enfin connaître une baisse significative.

Il est par conséquent impératif que le gouvernement canadien accepte la décision européenne mais aussi la volonté sans cesse croissante dans le monde de voir interdire la chasse aux phoques.

Après le Parlement européen, le conseil des ministres européens a approuvé le 27/07/09 l'interdiction des produits dérivés du phoque dans l'Union Européenne, et ce malgré les dernières intimidations du gouvernement canadien.

Alors que la chasse aux phoques coûte plus cher qu'elle ne rapporte, le gouvernement canadien aura dépensé l'argent des contribuables canadiens pour donner l'illusion aux pêcheurs de défendre la chasse aux phoques auprès de l'Union européenne.


Pourtant le gouvernement canadien continue à vouloir imposer les produits issus des massacres des phoques et continue son lobbying auprès de l'Organisation Mondiale du Commerce.

Article publié le : 05-02-10

http://www.30millionsdamis.fr/acces-special/actualites/detail/article/1597-mode-un-retour-qui-vous-revolte.html
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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 19:28



ATTENTION VIDEOS CHOQUANTES


Récemment, la Chine est devenue le premier fabricant de fourrure dans le monde.
La nouvelle ascendance de la Chine dans le marché de la fourrure, le commerce de la production des fourrures et de détail arrive avec un lourd tribut des animaux à fourrure. 

La Chine n'a apparemment pas de lois en place pour réglementer la détention et l'abattage des chiens viverrins, des renards, des visons, des lapins et même des chiens et des chats, dont la fourrure est responsable d'une industrie hautement profitable. 

L'industrie de la fourrure en Chine s'est développée à travers de nombreuses fermes à fourrure au cours des 12 dernières années.
Les exploitations en Chine sont au nombre égal à 10.000.
Tous les animaux énumérés ci-dessus sont une préoccupation, mais le chien viverrin semblent être au centre des sociétés qui prétendent utiliser de la "fausse fourrure". 

Les animaux sont immobilisés en étant assommés à coups répétés sur la tête, ou en étant claqués sur le sol.
Les animaux sont blessés et peuvent avoir des convulsions, trembler ou tenter de se traîner plus loin, l'écorchage peut alors commencer alors même que l'animal est conscient ou reprendre conscience. "Désespérés et se tordant de douleur, les animaux conscients pendant ces procédures tentent désespérément de se défendre, même au moment ou toute la fourrure a été arrachée, les battements cardiaques et les mouvements des paupières étaient évidents pendant 5 à 10 minutes", citation d'un rapport de la SAP qui a pris des vidéos et des photos.
 Le ITIF (International Fur Trade Federation), de Chine prétend que tous les élevages pour la fourrure n'utilisent pas les mêmes méthodes en Chine et ils les exhortent à se rendre compte que la qualité s'améliore lorsque le pelage comprend des "méthodes occidentales". 

Les entreprises qui n'ont pas encore cessé l'utilisation de la fourrure de chien viverrin comprennent Illard's, Lord & Taylor, Macy's, Neiman Marcus et Saks Fifth Avenue. 

La signature de cette pétition sera un pas de plus vers l'élimination des pelages de ces animaux sans défense vivants. 

REMARQUE: LA PLUPART DES PRODUITS QUI UTILISENT LA FOURRURE DE CES ANIMAUX CLAMENT ËTRE DE LA FAUSSE FOURRURE SUR L'ETIQUETTE. STOP A L'INDUSTRIE DE LA FOURRURE EN GENERAL !!!

Merci à tous

Click on the yellow "PETITION" for signing

PETITION

Merci pour les animaux à fourrure
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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 15:38


Phénomène de mode ?

Cette année, la fourrure est partout : sur les cols, les poignets des manteaux, autour des capuches des doudounes, sur les sacs à main...


Les adolescents branchés arborent des gilets sans manches en lapin ou des chapkas.


Les attaques répétées au fil des années sur la façon dont les bébés phoques ont pu être malmenés ou les sévices infligés à ces animaux à poils longs ou courts n'ont, semble-t-il, plus prise face au raz-de-marée que constitue cette nouvelle mode.

Les campagnes de publicité sur les flancs de bus parisiens ont beau arborer cette semaine le slogan "Porter une fourrure, c'est porter la mort", Paul Bévière, le président de la Fédération française des métiers de la fourrure, affirme que le chiffre d'affaires de ce secteur augmente de 10 % par an depuis dix ans.


En 1995, il a traversé sa pire année (115 millions d'euros) pour atteindre progressivement 311 millions en 2007.


Sur le même sujet

Edition abonnés Archive : La concurrence asiatique affecte le marché des arts de la table


"Cette année, c'est l'explosion, dit-il. Tous les vendeurs de textile en proposent, on en trouve même sur les capuches des jeunes du "9-3"...", dit-il.

Pour arriver à cette savante statistique, il utilise depuis des années un moyen de mesure - le seul du marché français - qui pondère divers facteurs comme les importations et les exportations de peaux, tannées, et les fourrures utilisées par les fourreurs et le prêt-à-porter.


Aujourd'hui, le vison est l'animal le plus utilisé par les fourreurs, suivi par le renard, qui décline un peu, et le "finn raccoon", un raton laveur de plus en plus demandé.


Les noms, dans la fourrure, ont leur importance : "Dans les années 1900, pour éviter de faire fuir les clientes, le raton laveur s'appelait la marmotte. Il n'avait jamais vu les Alpes.

De même, le chien viverrin est tout sauf un canidé, c'est aussi un raton laveur", explique M. Bévière.


"Le fait que les jeunes femmes se mettent à porter de la fourrure est une chose positive", se réjouit Francine Sprung, chez Sprung Frères, l'une des marques de luxe française, qui fabrique à l'ancienne rue de Paradis (10e"Ce n'est plus un accessoire de grand-mère ou le manteau sorti pour aller à l'opéra. Les codes évoluent."


Toutefois elle regrette que l'on voie aussi dans la rue des femmes avec des "déchets de fourrures", si vilains qu'elle les qualifie avec dédain de "vêtements à poils"... 


"Des affaires en or"


La demande de fourrures profite en effet davantage au prêt-à-porter qu'aux fourreurs.

Les grosses sociétés du secteur - Rizal, Sprung Frères ou Yves Salomon - sont diversement concernés.


Parfois, elles travaillent pour la mode, mais bien souvent les prix demandés sont beaucoup trop bas.


Et l'industrie de la mode préfère, la plupart du temps, se fournir dans des pays où la main-d'oeuvre est bon marché.


Pragmatique, M. Bévière assure que "si la température passe sous les - 2 oC à Paris pendant l'hiver, les fourreurs feront des affaires en or".


Nathan Sprung, porte-parole de La Fourrure française, l'émanation de l'International Fur Trade Federation, se réjouit que "grâce aux créateurs de mode, la fourrure retrouve enfin ses lettres de noblesse en dépit des attaques dont elle a fait l'objet".

Il assure que "les animaux élevés pour leur fourrure sont aujourd'hui mieux surveillés que ceux destinés à la filière alimentaire".


Et que les films atroces sur les bébés phoques ne sont plus que des images d'archives.

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10 janvier 2010 7 10 /01 /janvier /2010 20:52

visons-fourrure

Après la libération, mi-octobre, de 4.200 visons d’un élevage de Saint-Cybranet en Dordogne, la Fondation Brigitte Bardot a fermement dénoncé la cruauté des élevages d’animaux pour la fourrure. Pour la Présidente de la FBB : « Ce ne sont pas les auteurs de la libération des visons qui doivent être condamnés, mais tous ceux qui élèvent ces milliers de visons dans des cages en batteries avant de les gazer pour en faire des manteaux ou tout autre inutile article en fourrure ».

 

Dans une lettre adressée, le 23 octobre, au ministre de l’Agriculture, Brigitte Bardot demande la fermeture de tous ces élevages :

 

« […] J’aimerais pouvoir compter sur une pareille mobilisation contre les élevages concentrationnaires de visons, où sont entassées des milliers de bêtes dans de petites cellules grillagées avant d’être gazées.

 

C’est ignoble !
Comment justifier ces conditions de vie et de mort abjectes pour la seule production d’inutiles articles en fourrure ?

Il y a quelques jours, en Dordogne, des milliers de visons ont été libérés de leur camp de la mort. Certains animaux ont pu survivre à la battue indigne qui s’en est suivie. Ces animaux sont aujourd’hui présentés comme de terribles prédateurs susceptibles de détruire le fragile équilibre de notre faune (le vison d’Amérique, utilisé dans les élevages, pouvant occuper la niche écologique du vison d’Europe).

visons-fourrure

@CPEPESC

C’est malhonnête !
Il est scandaleux, déplacé et mensonger d’accuser aujourd’hui les personnes qui, dans un élan d’humanité et d’empathie, ont voulu sortir ces animaux de leur enfer. Les véritables responsables, les seuls, sont ceux qui ont introduit ces animaux dans le but de les élever, de les tuer et vendre leur peau.

Déjà, les ragondins qui se sont multipliés ces dernières années dans les zones humides européennes sont tous issus d’élevages, ces petits rongeurs d’Amérique ayant été importés pour leur fourrure.

Ces élevages entraînent par ailleurs de fortes pollutions, des nappes phréatiques notamment. J’ai sous les yeux le cas d’un élevage à Emagny, dans le Doubs, où 10 000 visons « vivent » dans un élevage autorisé à recevoir 1 000 bêtes… Ces visons qui, dans la nature, vivent au bord des cours d’eau, se retrouvent dans des cages grillagées totalement inadaptées à leurs besoins naturels.

visons-fourrure

@CPEPESC

C’est une honte !
Pourtant, l’article L214 du code rural est très clair : « tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce », ce n’est pas le cas dans les élevages de visons en France et c’est pourquoi, Monsieur le Ministre, je sollicite votre intervention pour faire interdire ce type d’élevage (visons et autres animaux à fourrure) sur l’ensemble de notre territoire.

visons-fourrure

@CPEPESC

Plusieurs pays européens, comme le Royaume-Uni, ont déjà interdit ces élevages pour des raisons éthiques ou de protection animale. J’aurais aimé que la France, capitale de la mode, prenne cette initiative mais, à défaut, elle doit rejoindre les pays qui donnent l’exemple.

Il est urgent d’agir car nous ne pouvons, moralement, accepter d’abandonner ces milliers de bêtes à leur funeste sort... Je compte infiniment sur vous et vous transmets mes amicales salutations.

 

Brigitte Bardot 

 

 

Pour plus de renseignements sur l'elevage de visons d'Emagny :
http://www.cpepesc.org/Elevage-de-visons-a-Emagny-25-un.html?var_recherche=visons

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7 janvier 2010 4 07 /01 /janvier /2010 19:17
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21 décembre 2009 1 21 /12 /décembre /2009 19:04



La fourrure des karakuls, agneaux d'Asie centrale, fournit l'astrakan, et Broadtail que l'on retrouve dans bon nombre de vêtements de luxe en occident.
La HSUS (Humane Society of the United States) a dépêché une équipe en Ouzbékistan pour mener une enquête sur cette production.

Les conclusions, appuyées par les films tournés en caméra cachée, sont accablantes pour les producteurs.


L'astrakan correspond à la fourrure d'agneaux abattus très rapidement après leur naissance, ou, ce qui est encore plus prisé, à la fourrure de fœtus dans les derniers jours de la gestation.


Pour ce dernier cas, la fourrure est officiellement annoncée comme provenant d'agneaux morts-nés ;


Selon l'industrie de la fourrure, ces peaux fœtales proviennent d'animaux nés prématurément par accident ou pour des raisons inconnues.


L'équipe d'investigation de la HSUS a découvert une toute autre vérité.

En effet, la HSUS montre au contraire des brebis enceintes égorgées dans les 15 derniers jours de leur gestation (sans étourdissement préalable).


Les fœtus sont extraits ( du ventre de la mère ) et leur fourrure est prélevée.

De façon diverse, la mère est tuée et éventrée pour en extraire le fœtus à la fourrure soyeuse.


Une des techniques populaires consiste à égorger la brebis porteuse et à lui tordre le cou jusqu'à ce que sa tête soit arrachée du corps.


On laisse ensuite le bébé s'asphyxier à l'intérieur de l'utérus de la mère avant de l'en extirper pour s'approprier sa peau.


La surface obtenue étant très petite, il faut beaucoup d'animaux pour confectionner chaque vêtement (cela peut atteindre une trentaine d'agneaux pour un manteau).


Les manteaux et ensembles fabriqués à partir d'agneaux Karakul se vendent à plus de 25 000$ l'unité.


Pour les éleveurs de moutons, ces prix exorbitants justifient la mort des brebis en gestation.


De toute façon, après avoir mis bas de trois à cinq fois, la mère est abattue.


Aucun des enfants de la brebis ne lui survivra.


Au total, ce sont 4 à 5 millions d'agneaux qui sont tués chaque année pour réaliser ces produits, et ce chiffre ne prend pas en compte pas les brebis enceintes sacrifiées.


La HSUS dénonce notamment la France, l'Allemagne et l' Amérique du Nord parmi les pays les plus demandeurs de ces produits.


L'âge des peaux, utilisées par les fabricants pour confectionner des pièces de vêtement (de marque Ralph Lauren ou Karl Lagerfeld, par exemple), varie en fonction des besoins de la mode.


Certains habits demandent des animaux prématurés "qu'on extrait du ventre de la mère" des foetus âgés de cinq jours, d'autres de quinze.


Sources:
Agir pour les Animaux
Upperworld

Cliquez ici:   Ce que vous pouvez faire
Aussi: Modèles de lettre
 
Vidéos - médias

Médias

L'enquête de la HSUS a été exposée dans une émission à forte audience de la chaîne de télévision NBC :http://www.msnbc.com/news/502279.asp

Des images choc ( interactives ) sur le site de la HSUS: http://www.hsus.org/specials/lamb.html



http://www.reseaulibre.net/rage/karakul.html
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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 15:37
Des militants manifestent nus et couverts de sang factice contre l'industrie de la fourrure à Madrid le 29 novembre 2009
Des militants manifestent nus et couverts de sang factice contre l'industrie de la fourrure à Madrid le 29 novembre 2009
Javier Soriano AFP


Une cinquantaine de personnes ont protesté dimanche à Madrid contre l'industrie de la fourrure en s'allongeant nues sur le sol de la Puerta del Sol, a constaté un photographe de l'AFP.






Simulant un massacre, les corps aspergés de faux sang, des militants de l'organisation AnimaNaturalis sont restés allongés une vingtaine de minutes, malgré le froid et la pluie menaçante sur la place emblématique du centre de Madrid.


Certains étaient entassés dans une cage grillagée.


"L'objectif des participants est de faire prendre conscience que le port de peaux animales n'a rien d'élégant, mais qu'il est très cruel et égoïste", selon un communiqué d'AnimaNaturalis.


"De nos jours, nous pouvons nous couvrir avec d'autres types de matériaux", a poursuivi l'organisation, qui ajoute que les "animaux élevés pour devenir des manteaux passent toute leur vie dans des petites cages sales".

http://www.ladepeche.fr/article/2009/11/29/726156-Des-activistes-nus-a-Madrid-contre-l-industrie-de-la-fourrure.html

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2 décembre 2009 3 02 /12 /décembre /2009 19:18

Aussi surprenant que cela puisse paraître, 2 millions de chats et chiens sont tués pour leur fourrure chaque année dans le monde.

L’horreur pour les chats et les chiens en Asie

Alors que des chats et des chiens vivent choyés autour de nous, d’autres subissent les pires atrocités en Asie.

Les animaux passent leur vie dans des bâtiments miteux, sombres et non chauffés pendant les rudes hivers du nord de la Chine.


Chats tués par pendaison avec un collet, chiens battus à coups de gourdin ou saignés à mort, berger allemand dépecé alors qu’il est encore en vie...

Voici quelques-unes des scènes filmées en Chine et dans plusieurs pays asiatiques, par des enquêteurs de HSUS (The Humane Society of the United States).

Les enquêteurs ont été étonnés de voir l’ampleur de ce commerce, tout au long de leur enquête qui aura duré 18 mois.

Deux millions de chats et de chiens périssent chaque année dans des conditions effroyables.

Approximativement 24 chats et 10 à 12 chiens sont nécessaires pour confectionner un manteau.

Davantage sont nécessaires s’il s’agit de chatons ou de chiots.


On retrouve plus communément cette fourrure dans des figurines décoratives d’animaux, des jouets à mâcher pour chiens, des garnitures de vêtements, des doublures...


En menant cette enquête, HSUS et l’investigateur Manfred Karremann ont pu filmer et photographier la chaîne complète de ce commerce sordide, et montrer qu’il est irrémédiablement lié au reste de l’industrie de la fourrure.

Étiquetage

Ce commerce honteux est habilement dissimulé par l’industrie de la fourrure. Afin de favoriser leur vente, les vêtements et accessoires en fourrure de chats ou de chiens sont étiquetés sous d’autres appellations.

Des négociants en fourrure ont expliqué aux enquêteurs que l’étiquetage dépendait des préférences de l’acheteur !


Ainsi, on retrouve la fourrure de chat vendue sous les appellations « chat lippi », « chat de chine » ou encore « lapin ».

Quant à la fourrure de chien, on en trouve sous les noms fantaisistes « loup d’Asie », « dogue de Chine »...

Et dans le reste du monde ?

Ce commerce n’est pas limité à l’Asie : ces fourrures sont exportées aux quatre coins du monde.

Le 13 novembre 2008, le bureau des douanes de Villepinte a annoncé la saisie dans un entrepôt parisien, de 4034 vestes, blousons et manteaux aux cols en fourrure, déclarée comme de la fausse fourrure, mais qui après analyse, s’est révélée être de la fourrure provenant de chiens et de chats.


Le Muséum National d’Histoire Naturelle a confirmé la présence de fourrures de chiens viverrins parmi les pièces saisies, animaux que l’ont peut voir se faire dépecer vivants sur les images rapportées de Chine.


Des peaux de chats ont été trouvées dans un entrepôt de la région parisienne en mars 2000.

Dans les Deux Sèvres, 1500 peaux de chats, destinées à la fabrication de jouets, ont été découvertes par la Direction des Services Vétérinaires, en 1997.

Les législations dans le monde

Depuis le 13 janvier 2006, un arrêté ministériel interdit l’introduction, l’importation et la commercialisation en France de peaux, brutes ou traitées, de chiens et de chats, et de produits qui en sont issus.

La libre circulation des marchandises en Europe rend ce trafic très difficilement contrôlable.

Quatre autres pays de l’Union européenne (la Belgique, le Danemark, la Grèce et l’Italie) ont interdit de telles importations, mais aucune interdiction n’est encore en vigueur au niveau européen.


Le 19 juin 2007, le Parlement a adopté une interdiction du commerce des fourrures de chiens et chats dans l’Union européenne .


La dérogation autorisant la fourrure de chats et de chiens "qui n’ont pas été élevés ni tués pour la production de fourrure" n’a pas été retenue, suivant ainsi Eva-Britt Svensson, le rapporteur suédois de cette proposition de règlement.

Cette mesure a été approuvée par le Conseil des Ministres le 26 novembre 2007. Elle s’appliquera au 31 décembre 2008.

C’est un message fort envers l’industrie de la fourrure, reflétant la mobilisation grandissante des opposants à la fourrure animale.

Ce premier pas ne doit pas masquer l’enfer subit par plusieurs dizaines de millions d’animaux dans les fermes à fourrure, dans le monde, mais aussi en Europe.

Les Etats-Unis et l’Australie ont aussi interdit l’importation de fourrure de chats et de chiens.

La différence avec les autres fourrures ?

Les personnes qui s’émeuvent, à juste titre, sur les conditions d’élevage et d’abattage des chats et des chiens tués pour leur fourrure, ne réalisent pas toujours que les autres animaux subissent les mêmes traitements.


Cinquante millions d’animaux sont tués chaque année pour l’industrie de la fourrure.

Entassés dans des élevages ou capturés par des pièges à mâchoires, ils sont ensuite gazés, électrocutés ou battus à mort.


Vous ne souhaiteriez probablement pas porter votre chien sur un col de vêtement ou le retrouver sur votre sac à main. Alors pourquoi porter la fourrure des autres animaux ?

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