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9 mai 2010 7 09 /05 /mai /2010 18:50


vison.jpgVison en cage
© One Voice


Dans le cadre de la révision de la loi de protection des animaux en Suède, l'association Djurens Rätt appelle les Suédois à demander l'interdiction de l'élevage d'animaux pour leur fourrure.

Une pétition de dimension internationale a été mise en ligne.

One Voice soutient cette action et encourage chacun à apporter sa signature pour que ce vote dépasse les frontières suédoises.


La Suède, prochain pays à interdire l'exploitation des animaux pour leur fourrure ?


Peut-être. C'est, en tout cas, l'objectif que s'est fixé l'association suédoise Djurens Rätt (pour les droits des animaux) avec sa campagne pour l'interdiction de l'élevage fournissant l'industrie de la fourrure.


Profitant de l'actuelle révision de la loi de protection des animaux, l'association a lancé une vaste pétition qui dépasse les frontières suédoises.


Le but : recueillir 100 000 signatures à fin mai, dont 20 000 en provenance de l'étranger, afin que l'interdiction de l'élevage d'animaux pour leur fourrure soit inscrit à l'ordre du jour de la future loi.


Ce qui n'est pas le cas actuellement. Pourtant, comme le rappelle Djurens Rätt, une majorité de Suédois souhaitent l'interdiction de ce type d'élevage.

Une industrie cruelle

En Suède, 1,5 million de visons et 2 000 chinchillas sont abattus chaque année pour l'industrie de la fourrure.


Ces animaux « à peaux » sont élevés dans des fermes n'offrant pas les conditions minimums de bien-être : cages exigües, ouvertes aux intempéries, absence d'eau (les visons sont des animaux aquatiques), aucune autre possibilité que de tourner en rond jusqu'à la folie...


Dans les années 90, les critiques contre l'élevage et les conditions d'enfermement des renards avaient conduit la Suède à durcir sa loi sur le bien-être animal.


Le coût des nouvelles contraintes règlementaires, destinées à améliorer les conditions de détention des renards, a rendu cet élevage non viable économiquement. Il a donc disparu.

L'exemple d'autres pays

L'interdiction des élevages pour la fourrure ne serait pas une première.


En effet, de nombreux pays à travers le monde ont déjà légiféré en ce sens. Le Royaume-Uni et l'Autriche l'ont totalement interdit.


En Croatie, la même interdiction entrera en vigueur en 2017.


One Voice souligne que ce pays, l'un des plus importants producteurs de fourrure de chinchilla dans le monde, a su privilégier l'éthique par rapport à l'économie.


La Bosnie-Herzégovine serait en voie de décider la même interdiction.


Des discussions sont en cours en Belgique.


Israël envisage d'interdire l'élevage d'animaux pour leur fourrure ainsi que l'importation et la vente de fourrure.


Les Pays-Bas ont interdit l'élevage de renards en 1995, puis celui de chinchillas.


Troisième producteur mondial de fourrure de vison, ils se penchent aujourd'hui sur l'interdiction de l'élevage de cette espèce.


Le Danemark a interdit l'élevage de renards en 2009, avec une période de transition de plusieurs années pour permettre aux éleveurs de se préparer à une reconversion.


En Suisse, les dispositions réglementaires sont si strictes que tous les élevages d'animaux à fourrure ont disparu pour des raisons économiques.


L'Italie suit cet exemple puisqu'elle a renforcé les exigences de bien-être pour les élevages de visons en 2008.

Une portée internationale

C'est donc dans ce sens que l'association Djurens Rätt mène actuellement campagne.


Les arguments qui ont abouti à l'arrêt de l'élevage de renards en Suède doivent, selon elle, s'appliquer à toutes les espèces.


Alors que les élections nationales se profilent (septembre 2010), la pétition mise en ligne est destinée à sensibiliser le gouvernement suédois à cette maltraitance indigne d'un pays, qui dans de nombreux domaines, s'est révélé maintes fois précurseur.


Si la pétition atteint ses objectifs, le vote d'une telle loi pourrait avoir un retentissement international et encourager d'autres pays, voire l'Europe, à interdire purement et simplement l'exploitation des animaux à fourrure sur leur territoire.


One Voice encourage chacun à apporter sa signature et à diffuser largement la pétition

Auteur

One Voice

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16 avril 2010 5 16 /04 /avril /2010 21:27

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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 12:03

Biodiversité | Controverse

Les éleveurs de visons en rogne

C. K. (st.)

Mis en ligne le 27/03/2010


Un arrêté royal prévoit d’interdire vingt espèces animales et végétales invasives sur notre territoire.

Dont le vison d’Amérique.


Les éleveurs de visons ont les poils qui se hérissent.


En octobre prochain, un arrêté royal interdira l’importation, l’exportation et le transit de vingt espèces végétales et animales en Belgique.


"L’objectif de cet arrêté royal est de protéger la biodiversité. Une fois dans la nature, ces plantes et ces animaux provoquent d’importants dégâts à l’environnement. Les espèces exotiques envahissantes constituent d’ailleurs la deuxième cause de perte de biodiversité dans le monde", explique-t-on au cabinet du ministre fédéral du Développement durable Paul Magnette (PS).


Le vison d’Amérique, exploité chez nous pour sa fourrure soyeuse, figure sur la liste des spécimens bannis. Une nouvelle qui fait bondir les éleveurs. "Nous sommes favorables aux mesures visant à protéger la biodiversité, pourvu qu’elles soient justifiées scientifiquement", déclare Marnix Van Laecke, éleveur de visons et Président de Beffa, l’association belge des animaux à fourrure.

Les éleveurs reprochent avant tout au futur arrêté royal de n’établir aucune distinction entre les espèces domestiquées et les espèces sauvages. "L’élevage d’animaux à fourrure est une activité agricole légitime et légale au même titre qu’élever des poulets. Nos fermes possèdent des dispositifs de sécurité renforcés afin d’empêcher toute possibilité d’évasion d’un animal. Les visons n’ont donc aucun impact négatif sur la biodiversité", poursuit l’éleveur.

Le projet d’arrêté royal prévoit pourtant un système de dérogation.

Ainsi, l’importation, l’exportation, le transit et la détention d’espèces non indigènes envahissantes pourront être autorisés pour l’exercice d’activités professionnelles.


Sous certaines conditions.

"Le demandeur devra démontrer que des mesures adéquates de prévention et de maîtrise des risques sont prises, afin d’éviter toute invasion", explique Paul Magnette (PS).


Un compromis qui ne satisfait pas les éleveurs.

"La place de nos animaux sur cette liste n’est pas justifiée. C’est une porte ouverte à d’autres mesures qui pourraient, à l’avenir, mettre notre métier en péril", conclut Marnix Van Laecke.


Les éleveurs ont par ailleurs annoncé leur intention de déposer un recours contre l’arrêté royal.


Les vingt élevages belges de visons, tous situés en Flandre, représentent un chiffre d’affaire annuel estimé à 4 millions d’euros.

 

http://www.lalibre.be/societe/planete/article/572054/les-eleveurs-de-visons-en-rogne.html


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26 mars 2010 5 26 /03 /mars /2010 12:53
La proposition d'interdire le commerce des ours polaires a été rejetée jeudi lors de la conférence onusienne de la CITES sur les espèces sauvages menacées à Doha
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La population d'ours polaires est estimée entre 20 000 et 25 000, principalement au Canada. (photo: Keystone)


Les Etats-Unis qui soutenaient la proposition avaient avancé que la vente de peaux d'ours polaires allait accélérer leur disparition, en partie provoquée par le réchauffement climatique.

Le Canada, la Norvège et le Groenland se sont opposés à cette proposition, estimant que la menace que représente le commerce était minime et que la chasse par les communautés aborigènes était fondamentale pour leur économie.

 

http://www.20min.ch/ro/news/economie/story/Le-commerce-de-peau-d-ours-polaire-autorise-15890065


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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 16:59


Le Cuir - Mythe n°1 : Le cuir n’est pas un produit lié à la souffrance animale


Le cuir, c’est de "la peau sans pelage". 

Son commerce n’est pas plus moral ou plus convenable que celui de la fourrure. Avant que sa peau se retrouve sur nos chaussures, sacs ou blousons, un animal a été tué et dépecé.


Scandale de la vache folle, cochon et poulet à la dioxine...

Le grand public ne peut plus ignorer les réalités de l’élevage intensif.

Le calvaire est quotidien pour des millions d’animaux de ferme : bovins, porcins, ovins, caprins et chevreaux compris.


Pourtant, la majorité des végétariensécologistes et amis des animaux continuent à porter du cuir en pensant qu’il n’y a aucun lien entre l’industrie du cuir et celle de la viande.

Vous devez toujours avoir à l’esprit que :

- Sans l’industrie de la viande et ses dérivés, il n’y aurait pas d’industrie du cuir.

- Le commerce du cuir est une industrie très lucrative qui subventionne copieusement les éleveurs et les abattoirs.


En effet, la peau d’un animal peut valoir beaucoup d’argent, les subventions de l’industrie du cuir participent au maintien du prix bas de la viande.


S’il y avait une baisse dans la demande de cuir, le prix de la viande augmenterait spectaculairement et par conséquent, beaucoup d’individus diminueraient leur consommation en produits carnés.


Ce qui serait une excellente chose pour leur santé et celle des animaux !


L’industrie du luxe est très friande de peaux d’animaux non-nés de type chevreau, agneau et veau.

Ce qui veut dire que la mère, toujours en gestation, est avortée ou abattue.


Finalement, ce n’est pas cohérent d’éviter d’acheter de la viande en réaction contre l’exploitation animale et continuer à porter leur peau.

 

Fœtus de veau - 28.4 ko

Fœtus de veau

 

 

 

©VegAnimal.info

Le Cuir - Mythe n°2 : Le cuir est écologique

Cuir et produits chimiques

 

La peau est biodégradable, c’est-à-dire qu’elle pourrit et se désagrège rapidement.

C’est le processus naturel que subit un cadavre.


À l’inverse, les procédés de tannage et de teinture pour arrêter le processus naturel de pourrissement d’une peau sont loin d’être "naturels" et écologiques !


Ces techniques de transformation de la peau en cuir sont extrêmement polluantes pour l’environnement et toxiques pour les travailleurs des tanneries et les habitants vivant à proximité de ces industries, majoritairement situées dans les pays en voie de développement.


En effet, les tanneries ont presque toutes été fermées dans les pays occidentaux (excepté l’Italie) car les lois de protection de l’environnement contraignent ces industries à traiter leurs eaux usées.

Au lieu de les mettre aux normes, les industriels ont majoritairement préféré délocaliser leurs tanneries dans les pays du Tiers Monde ou les lois de protection de l’environnement et des travailleurs sont inexistantes.



La majorité des employés des tanneries sont des enfants qui travaillent sans masque, lunettes et gants de protection pour les voies respiratoires, les yeux et la peau.

Pourtant ces gamins manipulent chaque jour des produits toxiques.

Les conséquences sont désastreuses sur leur santé.

Mais pour l’importateur occidental, seul compte le fait que le cuir fabriqué dans ces pays soit très bon marché.


Les substances employées dans la fabrication de cuir sont :

la chauxsulfate de sodiumacide formiqueacide sulfuriquechromeplombzincferformaldéhydebicarbonate de sodium, divers colorants et résines ainsi que des dérivées de goudron et de charbon.

Les teintures et les conservateurs sont majoritairement à base de cyanure.


Tous ces produits seront ensuite directement rejetés dans la rivière, provoquant la destruction des écosystèmes, l’empoisonnement de la faune et l’intoxication de la population humaine locale : avec des cas croissants de cancers, des naissances prématurées avec malformations d’organes et retardements mentaux.

 

Cuir exotique et désastre écologique : le cas d’école Australien

 

L’Australie détient le triste record mondial de destruction de son écosystème.


Depuis des décennies le lobby colonialiste a transformé "le rêve" des aborigènes, premiers habitants de l’Australie, en pâturage pour moutons et bovins.

Il n’y a plus de place pour les autochtones et la faune sauvage qui vivaient en parfaite harmonie, avant l’arrivée des hommes blancs et de leurs bétails.


130 millions de moutons et 27 millions de bovins vivent sur une terre totalement inadaptée à leurs sabots durs.


Le résultat est une érosion massive des sols conduisant au processus inéluctable de désertification.

Pourtant de prétendus experts, payés par l’élevage agricole, jurent que le seul responsable de tous ces maux est le kangourou, bouc émissaire facile et lucratif pour cette même industrie.


En effet, le cuir de kangourou est devenu une matière très prisée par l’industrie du sport.

Le cuir de kangourou sert à confectionner principalement des gants de base-ball et des chaussures de sport, comme, par exemple, Adidas avec son modèle de chaussure de football "predator".


Toutes les nuits, 10.000 kangourous sont massacrés sur l’autel du profit.

Le quota défini, pour satisfaire la demande commerciale à l’export, est de 6.9 millions de kangourous qui doivent être abattus, pour la seule année 2003.

 

 

Pourtant 5 espèces de kangourous ont déjà été décimées, 4 autres sont aux bords de l’extinction, 7 sont toujours classés comme espèces "commerciales", wallabies compris.


La chasse a lieu en pleine nuit dans des régions isolées où, un nombre dérisoire de gardes nationaux sont affectés par les états (6 dans le Queensland), pour réguler la chasse.


Le gouvernement australien soutient massivement ce massacre car le cuir de kangourou rapporte de substantielles devises.


Pourtant, le kangourou joue un rôle essentiel dans l’équilibre des écosystèmes australiens.

Cet animal vit uniquement en Australie, il en est le symbole national.


Sa protection se justifie au nom du patrimoine mondial au même titre que l’éléphant d’Afrique.

N’attendons pas pour réagir, qu’il lui arrive le même sort que le dodo animal symbole de l’île Maurice, dont l’espèce est aujourd’hui éteinte.


Les moutons et bovins sont les vrais responsables du désastre écologique australien, mais l’industrie de la viande et ses dérivés (cuir, laine...) continueront à dicter leur loi tant qu’il y aura des subventions et des acheteurs pour leur production.


Complément d’information :

- Campagne mondiale contre le cuir de kangourou organisée par l’association britannique Viva : www.savethekangaroo.com

Un document vidéo filmant en caméra cachée l’exaction des chasseurs, est disponible à l’association Viva : www.viva.org.uk.

 

Chaussures en peau humaine pour alligator ? :) - 54 ko

Chaussures en peau humaine pour alligator ? :)

 

 

Le cuir exotique provient également d’animaux comme : les serpents, crocodiles, autruches, tigres, léopards, zèbres, opossums, éléphants, requins, phoques, morses, alligators, lézards, tortues...

 

Sacs en peau d’autruche - 8.2 ko

Sacs en peau d’autruche

 

Près d’un tiers du cuir exotique provient d’espèces en voie d’extinction, impunément braconnées.

Les crocodiles et les alligators sont capturés à l’aide un crochet et bastonnés à mort, leur agonie peut se prolonger pendant près de 2 heures.

 

Les serpents et les lézards sont systématiquement écorchés vifs.

Il a été observé qu’un serpent, après avoir été écorché, peut agoniser jusqu’à 4 jours avant de mourir.


Selon le dernier recensement datant de 1994 :

- 80 % de la population mondiale d’autruches se trouve en Afrique du Sud.

- La France importe environ 8.000 peaux d’autruches (70 % de ces peaux sont à destination de la société Hermès).

- Le cheptel d’autruches existant sur le territoire national est de 1.500 animaux.

La France est un des principaux centres de tannage et de confection de cuir de crocodiles pour la maroquinerie de luxe.

En 1991, à Pierrelatte (Drôme), débuta un élevage pilote de crocodile du Nil, espèce la plus prisée par l’industrie du cuir.


La queue des crocodiles est destinée à l’alimentation humaine, tandis que le reste de leurs carcasses sera consommé par les autres crocodiles de l’élevage.

 

©VegAnimal.info

 

 

 

Le Cuir - Mythe n°3 : On ne peut pas se passer de cuir


On n’est pas condamné à porter toute l’année des bottes en caoutchouc ou des espadrilles, pour éviter le cuir !

Il existe une gamme très large de chaussures de ville pour homme et femme, fabriquée sans cuir et vendue en VPC, grandes surfaces et boutiques. Il suffit de lire sur l’étiquette : matière synthétique.


La vraie nouveauté est l’invention, depuis une dizaine d’année, de la matière Lorica.

Elle a l’aspect du cuir et présente de meilleures qualités d’évaporations que celui-ci, les pieds respirent parfaitement dans cette matière révolutionnaire. Cerise sur le gâteau, le Lorica est un produit écologique fait de matières recyclées.


Les marques Dr Martens et Birkenstock ont développé avec le fabriquant britannique Vegetarian Shoes leur gamme de chaussures en Lorica, disponible à la vente sur Internet. 


Vegetrarian Shoes présente aussi sa propre création de chaussures 100 % sans matière animale ainsi que des manteaux et blousons imitation cuir, au design très tendance.www.vegetarianshoes.com


D’autres sites proposent également une gamme de chaussures, ceintures, sacs et blousons sans cruauté :

- www.veganline.com
-
www.veganstore.co.uk
-
www.ethicalwares.com
-
www.veganwares.com
-
www.freerangers.co.uk
-
www.beyondskin.co.uk

 

 

 

©VegAnimal.info


Et en France sur
UN MONDE VEGAN

 

A lire sur le web :

- Position officielle de l'ADA sur le végétarisme

- Vegan

- Des recettes sans viande

- Charcuterie végétale

- Les restos végétariens de Paris

- Sommet de Copenhague

http://www.lepost.fr/article/2010/03/23/2001877_tout-savoir-sur-le-cuir.html


 

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20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 15:47

ours-boucherie


Après un précédent billet sur l’exploitation aberrante des ours à collier en Chine, un nouvel article (via MacRegis) me révolte tout autant.


« Tous les chasseurs ne sont pas des viandards. Mais ces deux-là, si. Ils ont en effet payé 7500€ pour abattre à coup sûr et sans risque un des derniers ours de Sibérie. Réveillés de leur hibernation par les chiens, les plantigrades sont alors massacrés – ainsi qu’en témoigne cette photo – dès qu’ils sortent leur mufle engourdi de leur tanière. Et, pour 6000€ de plus, le boucher qui tient le fusil pourra emporter sa fourrure. Un trophée pitoyable dont il pourra cependant se vanter en taisant les conditions dans lesquelles il l’a obtenu, puisque ce type de chasse – particulièrement cruel et ne laissant aucune chance à l’animal – est en théorie prohibé. »


Source : Est news/Sipa – Le Figaro

http://www.lejournaldepat.net/2009/03/29/quel-salaud-cet-enfoire-de-chasseur/


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13 mars 2010 6 13 /03 /mars /2010 11:58



Suite à l'enquête de l'association Américaine PETA Asie sur l'industrie des peaux exotiques, le géant de la chaussures de sport a pris une décision historique.

Cliquez sur l'image (VOST):


NIKE et sa filiale Cole Haan vont arrêter de vendre des peaux d'animaux exotiques: alligators, crocodiles, lézards, serpents, autruches, poissons et mammifères marins.

Après H&M, c'est maintenant NIKE qui s'engage auprès de PETA contre ce commerce cruel.


Source: PETA


Pour soutenir PETA, cliquez ici


Make a Donation to Help Animals Today

http://www.lepost.fr/article/2010/03/13/1985729_nike-et-les-peaux-exotiques-victoire-de-peta.html

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11 mars 2010 4 11 /03 /mars /2010 11:44


Israël a créé un précédent d’une importance capitale en devenant le 1er pays au monde proposant d’interdire sur son territoire l’importation, la production, et la vente de toute fourrure à l’exception des chapeaux traditionnels juifs.

Le texte d’origine, proposé par la députée Ronit Tirosh, concernait seulement le commerce des peaux de chiens et chats.

Et c’est grâce, cette fois, au député Nitzan Horowitz, auquel la Fondation Brigitte BARDOT apportait son soutien en septembre 2009, que la proposition de loi, revêt aujourd’hui une dimension historique en portant sur l’ensemble des produits en fourrure.

Cette loi révolutionnaire, avant-gardiste, peut vraiment changer la face du monde car elle représente une avancée majeure, un exemple pour l’humanité quant à la nécessité de respecter et reconnaitre l’animal en tant qu’être sensible.


Le 24 février 2010, nous attendions l’issue du vote avec beaucoup d’espoir. Malheureusement, à cause de la présence d’un certain nombre d’opposants et notamment de fourreurs, les discussions n’ont pas abouties à un accord et le vote a donc été repoussé au 9 mars prochain.

Même si la Fondation déplore l’exception prévue pour les streimels (chapeaux traditionnels en fourrure), elle renouvelle toutefois son soutien à ceux qui œuvrent pour que ce beau projet devienne réalité à savoir les députés Ronit Tirosh, Zevulon orlev, le Ministre de l’agriculture Shalom Simhon, et le ministre de l’environnement, Gilad Arden.


Lire la lettre de Brigritte Bardot à la Knesset.

Israël a besoin aujourd’hui de notre soutien et nous, citoyens protecteurs des animaux de tous pays, avons besoin de cette loi qui, en créant un précédant, nous aidera à faire évoluer les mentalités et peut-être un jour bannir à jamais le commerce de la fourrure de nos propres pays !

Alors soutenez nombreux ce projet, persuadez tous vos contacts de soutenir ce projet, envoyez ce lien à tous ceux que vous connaissez :

http://www.antifurcoalition.org/support-bill-int.html


http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/actu.php?id=40244

 

Renard

 

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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 22:06

Une enquête menée par Animal Defenders International (ADI)rapport sur l’industrie de la fourrure a été dévoilée lors d’une conférence de presse à Paris le 4 mars par ADI et Fourrure Torture, coïncidant avec les défilés parisiens Automne/Hiver de prêt-à-porter.

Le but est d’interpeller les couturiers utilisant de la fourrure.


Dans des fermes d’élevages d’animaux à fourrure en Finlande, premier pays producteur de fourrure de renards révèle l’horreur dans les élevages d’animaux à fourrure.

Cette enquête intitulée « Récolte sanglante : le vrai prix de la fourrure », filmée et photographiée, et ayant donné lieu à un rapport sur l’industrie de la fourrure a été dévoilée lors d’une conférence de presse à Paris le 4 mars par ADI et Fourrure Torture, coïncidant avec les défilés parisiens Automne/Hiver de prêt-à-porter. Le but est d’interpeller les couturiers utilisant de la fourrure.

L’abomination au bout de l’enquête

Sur une période de 7 mois, une trentaine de fermes d’élevage finlandaises ont été sélectionnées au hasard pour mener l’enquête.

L’investigation dévoile des animaux avec des plaies ouvertes et infectées, des signes évidents d’infections non soignées ; des yeux infectés ou manquants ; des queues mutilées ; des pattes difformes et endommagées ; des gingivites aiguës rendant l’abreuvement et l’alimentation difficile ; des renardeaux avec des pattes coincées dans les mailles du sol grillagé de leur cage ; des cages et équipements délabrés et dangereux ; des négligences et souffrances animales généralisées ; des abreuvoirs vides, sales et cassés.


Certains d’entre eux n’ont pas la force de résister à ces conditions infâmes, finissent par mourir dans leur cage, et sont laissés ainsi pendant des semaines.

Le stress, l’angoisse et le bouleversement total des conditions de vie de ces animaux leur causent également d’inquiétants troubles du comportement.


Telle est la triste réalité du quotidien pour ces animaux, qui attendent, dans ces conditions, le jour où ils seront électrocutés ou gazés pour leur fourrure.

Un impératif urgent : l’abolition des fermes d’élevage

La vidéo montre que lorsque l’Association Finlandaise d’Éleveurs d’Animaux à Fourrure déclare : « Tous les animaux à fourrure de Finlande sont élevés dans des conditions respectueuses de leur bien-être », ses prétentions sont tout à fait à l’opposé de la réalité, qui révèle toute la souffrance endurée par les animaux.


Les industriels du secteur prennent soin de dissimuler habilement la réalité peu glamour de la fourrure, mais derrière chaque manteau ou article à fourrure se cache en réalité l’horreur insoutenable.

C’est un phénomène de mode, vanté par les industriels du secteur.


Il est temps de stopper cette aberration qui génère d’insoutenables atrocités : Animal Defenders International et Fourrure Torture demandent l’arrêt des élevages d’animaux à fourrure et lancent un appel à Bruno Le Maire, Ministre de l’agriculture en France pour programmer la fin des élevages de visons.

Fourrure Torture appelle à l’action !

Fourrure Torture invite à écrire à l’ambassade de Finlande de votre pays afin de demander que la Finlande mette un terme aux élevages d’animaux à fourrure.


Votre lettre n’a pas besoin d’être très longue, elle doit rester courtoise afin d’être prise en compte par votre interlocuteur.


A titre indicatif, voici quelques arguments que vous pouvez utiliser pour rédiger votre lettre :
- L’enquête menée par Animal Defenders International dans les élevages d’animaux à fourrure en Finlande montre des animaux blessés laissés sans le moindre traitement
- Les images révèlent une situation inacceptable dans les élevages d’animaux à fourrure en Finlande,
- Plusieurs pays ont déjà interdit l’élevage des animaux à fourrure, comme le Royaume Uni, la Croatie et l’Autriche.
- Les rapports d’inspection démontrent que les fermes d’élevage d’animaux à fourrures en Finlande, qu’elles soient ou non en accord avec la législation en vigueur ne font preuve d’aucun respect du bien-être animal.
- Seul l’arrêt de l’élevage des animaux à fourrure en Finlande peut faire cesser ces abus.

Adresses des ambassades de Finlande pour les pays francophones :

France
Ambassade de Finlande
1, Place de Finlande
75007 Paris
Tél. +33-1-4418 1920
Fax : +33-1-4555 5157
Mail : sanomat.par@formin.fi

Belgique
Ambassade de Finlande
Avenue des Arts 58
B-1000 Bruxelles
Tél. +32 2 287 12 12
Fax. +32-2-287 1200
Mail : sanomat.bry@formin.fi

Suisse
Botschaft von Finnland
Postfach 11
3000 Bern 15
Tel. +41 31 350 41 00
Fax : +41 31 350 41 07
Mail : sanomat.brn@formin.fi

Luxembourg
Ambassade de Finlande
2, rue Heine
L-1720 Luxembourg
Tél. +352-495 551
Mail : sanomat.lux@formin.fi

Canada
Ambassade de Finlande
55 Metcalfe Street, Suite 850
Ottawa, Ontario K1P 6L5
Tél :+1-613-288 2233
Fax : +1-613-288 2244
Mail : embassy@finland.ca

Algérie
4, boulevard Mohammed
V B.P. 256 16035 Hydra, Alger
Tél. : 69 12 92
Fax : 69 16 37

Maroc
Ambassade de Finlande
B.D. 590, Rabat Chellah
10002 Rabat
Tél. : +212-537-658 775
Fax : +212-537-658 904
Mail : sanomat.rab@formin.fi

http://www.fourrure-torture.com/finlande.html

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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 18:16


Nous vous en avions déjà parlé et nous avions relayé le combat lancé par Tomi Tomek et son amie Elisabeth Djordjevic pour dénoncer le commerce des peaux de chats en Suisse.


Grâce à la pétition en ligne et vos nombreuses signatures, grâce à une mobilisation mondiale, et grâce à leur ténacité, ces 2 femmes ont remporté une très belle victoire !


Dès 2011, une nouvelle loi protégera enfin les chats en Suisse !



@Alain Germond


«Je nage en plein bonheur. Nous avons triomphé de toutes les instances politiques. Le commerce et l'exportation de peaux de chats vont enfin être interdits en Suisse!» déclare Tomi Tomek.


Après une année de mobilisation des médias et de la scène politique, le dernier bastion, le Conseil des Etats, a approuvé en septembre 2008 la motion déposée par Luc Barthassat (PDC/GE).

Conséquence: la loi fédérale sur la protection des animaux sera modifiée. «J'ai reçu les félicitations de nombreuses personnalités, dont Brigitte Bardot», souligne la directrice de SOS Chats.

La révision doit permettre avant tout d'éviter que la Suisse ne devienne une plaque tournante du trafic des fourrures de chats.


La Confédération demeurait l'unique pays d'Europe à ne pas interdire ce commerce.

«En Suisse, on peut toujours tuer un chat pour le manger, ce sera notre prochain combat.»


SOS Chats a connu une mobilisation sans précédent: l'organisation a récolté plus de 270 000 signatures.


Source : le matin


SOS chats : http://www.soschats.org


Si vous aviez manqué le début :
Le scandale des peaux de chats en Suisse

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