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30 juin 2012 6 30 /06 /juin /2012 15:06

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le marché de Guelwongo est reconnu comme étant un des grands marchés de la région du Centre-Sud.

 

Guelwongo est un village devenu un gros bourg à cause de la célébrité de son marché.

 

Il est situé dans la commune de Ziou et est à moins de deux kilomètres du premier village ghanéen.

 

Dans le célébrissime marché de Guelwongo, il y a un espace réservé à la commercialisation des chiens.

 

Une sorte de parc à bétail d’un genre atypique.

 

 

Le 17 mai dernier, jour du marché, une vingtaine de chiens enchaînés cohabitent pacifiquement sous un arbre et les propriétaires assis à côté conversent, attendant de nouveaux arrivages.

 

Rouko Sia, l’adjoint du chef du marché de chien, explique comment les chiens sont collectés pour la vente dans le marché bihebdomadaire de Guelwongo.

 

Selon lui, les acheteurs sillonnent les villages pour les acheter.

 

Ils achètent un ou deux chiens dans un premier village ainsi de suite jusqu’à la concurrence de l’argent qu’ils possèdent.

 

Ils en achètent dans des villages burkinabè comme dans les villages ghanéens.

 

Un acheteur peut réunir une dizaine de chiens en un seul endroit sans véritable accroc après achat.

 


Comment arrivent-ils à cohabiter ?

 

Les collecteurs allèguent que c’est le fait qu’ils cohabitent pendant le relatif long moment qu’ils passent ensemble.

 

En insistant sur la question, la vieille Balui sermonne presque le traducteur qui est du terroir en l’interrogeant sur un ton de remontrance : « tu n’es pas d’ici ? »

 

Preuve que les acheteurs de chiens possèdent des pouvoirs qui permettent de rendre docile ces animaux reconnus hargneux.

 

Adoua Lougourou, vendeur de chiens, est ressortissant d’un quartier de Guéno, Bapana.

 

Il achète ses chiens dans les villages mossi et bissa tels que Zabré, Lemsséga et dans les villages des environs de Gueno.

 

Le jour du marché, il peut amener trois à cinq chiens attachés derrière son vélo et le prix oscille entre 3000 FCFA 10 000 FCFA.

 

Pendant la saison pluvieuse, on a du mal à s’en procurer.

 

On peut passer 10 jours sans avoir un seul chien, soutient Lougourou.

 

La période des traites des chiens, c’est après les récoltes.

 

Pour des besoins des funérailles et d’autres rites, les chiens sont sollicités.

 

Ils sont des offrandes aux ancêtres pour conjurer des sorts pendant l’année.

 

Sa viande est destinée aussi à la consommation.

 

Ce marché de chiens est aussi vieux que le marché lui-même.

 

Ceux qui le fréquentent viennent du Ghana et du Burkina.

 

Selon les vendeurs, dans presque tous les marchés qui comptent dans la zone, il y a des espaces de vente de chiens, mais celui de Guelwongo est le plus connu.


Saglba Yaméogo

MUTATIONS N. 10 de juin 2012, Mensuel burkinabé paraissant chaque 1er du mois (contact : Mutations.bf@gmail.com)

http://www.lefaso.net/spip.php?article48667&rubrique4

 

chiens-2-caf6d.jpg

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commentaires

N
C'est vrai malheureusement on ne peut pas changer les sales mentalités!
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A
le pérou je ne sais pas, mais en bolivie oui, de plus les militaires s'entrainent à tirer sur des cheins viviants, cherchez les images avec google, il y a des sauvages PARTOUT dans le monde ! et<br /> tant qu'il y aura des humains, ce sera comme ça
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N
Au Pérou ma patrie je n'ai jamais vu ça!
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A
au benin, ils crucifient des chats, en amérique du sud, ce sont des chiens et tout ça au non de dieu, car ils sont chretiens !!!!!!!!!!!!!!!!
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N
On critique les asiates,mais les africains ne sont pas mieux!
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