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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 16:44

 

La non délivrance de la carte d'identification à votre nom est une infraction à la Législation et c'est une clause abusive dès lors qu'elle est précisée dans le contrat d'adoption.

 

Aucun animal ne peut rester au nom de l'Association, ce sont des pratiques honteuses et surtout illégales (infraction au Code Rural - Article D212-68).

 

 

Article D212-68

1° Toute personne procédant au marquage est tenue :

 

a) De délivrer immédiatement au propriétaire de l'animal un document attestant le marquage ;

 

b) D'adresser dans les huit jours au gestionnaire du fichier national le document attestant le marquage ;

 

2° Le vendeur ou le donateur est tenu :

 

a) De délivrer immédiatement au propriétaire de l'animal un document attestant l'identification ;

 

b) D'adresser dans les huit jours au gestionnaire du fichier national le document attestant la mutation ;

 

3° En cas de changement d'adresse, le propriétaire doit signaler celle-ci au fichier national.

 

Les documents nécessaires à la mise en oeuvre des dispositions ci-dessus sont conformes à un modèle arrêté par le ministre chargé de l'agriculture.


http://legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006071367&idArticle=LEGIARTI000006587867

 

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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 15:49

Le navire-usine japonais Nisshin Maru (photo) — où sont dépecés les rorquals abattus par les navires-harponneurs — est entré en collision à plusieurs reprises, fin février, avec le bateau Bob Barker, de l'organisation Sea Sheperd.<br /> Photo : Sea Shepherd Conservation Society, Barbara Veiga Le navire-usine japonais Nisshin Maru (photo) — où sont dépecés les rorquals abattus par les navires-harponneurs — est entré en collision à plusieurs reprises, fin février, avec le bateau Bob Barker, de l'organisation Sea Sheperd.
La récente campagne japonaise de chasse à la baleine en Antarctique a été la moins productive des dernières décennies, selon ce qui se dégage du bilan que Tokyo vient de dévoiler.

Un total de 103 petits rorquals ont été tués, alors que sa flotte baleinière espérait en abattre un millier.

Le Japon accuse l’organisation animaliste Sea Sheperd, qui confronte ses navires, d’être responsable des piètres résultats.

Pour Tokyo, le bilan de la campagne 2013 est le pire depuis 1987, soit la première année où le Japon a dit mener une chasse annuelle «scientifique» dans les eaux ceinturant l’Antarctique, après l’instauration d’un moratoire international sur la chasse commerciale.

 

Le ministre japonais de l’Agriculture et de la Pêche, Yoshimasa Hayashi, a immédiatement accusé l’organisation Sea Sheperd, fondée par le Canadien Paul Watson.

Selon lui, les militants animalistes mènent des opérations de «sabotage» lorsqu’ils harcèlent les navires baleiniers affrétés par Tokyo.

 

Cité par l’agence de presse Kyodo, le ministre japonais a dénoncé l’obstruction systématique de Sea Sherperd, évoquant notamment une collision entre un navire japonais en plein ravitaillement et une embarcation des militants, qui avaient envoyé cette année quatre navires dans l’océan Austral.

L’imposant navire-usine Nisshin Maru — où sont dépecés les rorquals abattus par les navires-harponneurs — est entré en collision à plusieurs reprises, fin février, avec le Bob Barker, détruisant un radar, tous les mâts et provoquant une coupure d’électricité qui a entraîné l’envoi d’un message de détresse.

 

Cet incident, qui a vu le Bob Barker pris en sandwich entre un pétrolier sud-coréen et le navire japonais, est le plus violent depuis janvier 2010, lorsque l’Ady Gil, un bateau de Sea Shepherd, avait été littéralement été coupé en deux par un navire-harponneur alors qu’il harcelait la flotte japonaise.

 

Longue tradition… dénoncée

 

«Nous allons chercher le soutien d’autres pays pour mener ces pêches scientifiques d’une façon plus stable», a affirmé M. Hayashi. Fin février il avait dit à l’AFP que le Japon n’entendait pas arrêter cette chasse «qui fait partie de notre culture».

«C’est une longue tradition historique. Nous n’avons jamais dit que tout le monde devait manger de la baleine. Nous avons cette culture et vous ne l’avez pas», avait alors plaidé le ministre.

 

Ce programme de chasse coûte cher en subventions à Tokyo et la demande pour la viande de baleine, autrefois populaire dans l’archipel nippon, est aujourd’hui très faible.

 

Si bien que le pays en a déjà des milliers de tonnes en réserve.

 

Quant aux informations recueillies sur les carcasses, il serait possible de les obtenir sans mettre à mort les animaux, estiment les spécialistes des cétacés.

 

Il existe par ailleurs un sanctuaire baleinier dans l’océan Austral. Il a été mis en place en 1994 pour y interdire toute chasse commerciale.

 

Seul le Japon s’est opposé à sa création et continue d’y abattre des petits rorquals et des rorquals communs chaque année.

 

«103 baleines de trop»

 

Dès la publication du tableau de chasse 2013 du Japon, l’Australie a de nouveau dénoncé le programme mené par Tokyo.

 

«C’est 103 baleines de trop ! Notre position est claire et c’est pourquoi nous assignons le Japon devant la Cour Internationale de Justice pour mettre un terme définitif à cette pratique», a le ministre australien de l’Environnement, Tony Burke.

 

Canberra a porté plainte en 2010 devant la Cour internationale de justice de La Haye pour mettre un terme à cette pratique.

 

Les militants de Sea Sheperd ont pour leur part crié victoire en rentrant en Australie à la fin mars.

 

L’organisation a aussi dénoncé l’«agressivité» des Japonais lors de la campagne 2013.

 

Le capitaine du Bob Barker, Peter Hammarstedt, a soutenu que celle-ci a été la plus dangereuse des neuf opérations saisonnières menées depuis sa création par l’organisation.

 

«Ça a été une longue campagne, certainement la plus dangereuse jusqu’à présent, a-t-il déclaré à son débarquement à Melbourne. Mon bateau porte les cicatrices de la bataille et ces cicatrices ont été causées par des baleiniers japonais illégaux qui tuent des baleines sans autorisation dans les eaux territoriales australiennes de l’Antarctique.»

 

Les dommages sur les navires de Sea Sheperd dépasseraient le million de dollars. Mais l’organisation a de nombreux appuis financiers dans le monde.

 

À ce jour, seules la Norvège et l’Islande continuent la chasse commerciale en dépit du moratoire de 1986.

Alexandre Shields |Avec l'Agence France-Presse le 8 avril 2013

http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/375159/la-pire-chasse-a-la-baleine-au-japon-depuis-1987-selon-tokyo

 

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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 15:44

Le puma de l'est américain a été déclaré officiellement éteint aux Etats-Unis mercredi.

Cougar: cette espèce est désormais éteinte

Un puma.

fpat / Flickr

C'est un acte de décès. Le puma de l'est américain a été déclaré mercredi officiellement éteint par les Etats-Unis.

 

Aussi appelé cougar aux Etats-Unis, cet animal était sur la liste des espèces menacées depuis 1973 mais sa disparition était suspectée depuis les années 1930.

 

Les services américains de la pêche et de la faune (U.S. Fish and Wildlife Service) ont passé en revue toutes les informations disponibles et conclu mercredi que le puma de l'est américain était effectivement éteint.

 

Ils ont recommandé que ses sous-espèces ne figurent plus sur la liste des animaux menacés d'extinction.

 

Selon Mark McColough, le principal scientifique des services, l'extinction daterait probablement des années 1930. 


"Nous reconnaissons que de nombreuses personnes disent avoir vu des cougars dans la nature ces dernières décennies mais nous ne pensons pas que ces félins soient des cougars de l'est américain et nous n'avons trouvé aucune information qui confirmerait son existence", a expliqué dans un communiqué Martin Miller, le responsable de la région nord-est du service des espèces menacées. 

Moins de 160 individus

Les pumas sauvages observés par les différents témoins appartenaient à d'autres sous-espèces, souvent sud-américaines, qui étaient en captivité et se seraient échappées ou auraient été lâchées dans la nature.

 

D'autres appartenaient à des sous-espèces de l'ouest américain et auraient migré à l'est et dans le Midwest, a ajouté Martin Miller. 


La décision fédérale de déclarer le puma de l'est américain éteint n'affecte pas le statut de la panthère de Floride (sud-est), une autre sous-espèce de félins figurant sur la liste d'animaux menacés. 


Alors que cette panthère avait autrefois un habitat qui s'étendait à l'ensemble du sud-est, elle occupe désormais moins de 5% de son territoire historique.

 

Sa population ne compte plus que 120 à 160 animaux dans le sud-ouest de la Floride, selon les services américains de la pêche et de la faune.


Par LEXPRESS.fr, publié le 03/03/2011

http://www.lexpress.fr/actualite/environnement/cougar-cette-espece-est-desormais-eteinte_968401.html

 

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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 15:31
Bientôt des conserves de chiens samoans ?
APIA, mardi 9 avril 2013 (Flash d’Océanie) –
Les chiens de Samoa pourraient rapidement se retrouver en conserves si les parlementaires de cet archipel parviennent à persuader suffisamment des leurs.

Le débat qui agite actuellement le Parlement de cet État polynésien concerne spécifiquement les mesures visant à contrôler la prolifération des chiens errants, en particulier dans la capitale Apia et sa proche banlieue.

Au cours d’une sorte de remue-méninges électif, les parlementaires ont, depuis le début de la semaine, agité toutes sortes d’idées, parmi lesquelles la possibilité de « rentabiliser » les chiens errants en les transformant en viande pour animaux, ou encore en exportant cette viande vers les pays où elle est appréciée, comme les pays asiatiques.

Le député Tole’afoa Apulu Fa’afisi, également membre du gouvernement, en faisant certaines de ces propositions, a aussi rappelé que l’image de chiens errant n’était certainement pas bonne pour le secteur locomotive du pays : le tourisme.

Le projet de loi actuellement examiné concerne le contrôle de ces chiens errants et devrait exiger, si la loi est adoptée, que tout chien soit enregistré et badgé, faute de quoi il sera considéré comme errant et à terme abattu.

Tole’afoa Apulu Fa’afisi a aussi lancé l’idée, moins fatale aux chiens, qu’ils puissent être utilisés pour des courses canines avec un fort potentiel attractif pour les touristes.

Sala Pinata, ministre de la police, a aussi rappelé que la pratique généralement acceptée en matière de contrôle à moyen terme des populations de chiens errants consistait à stériliser les chiens après les avoir capturés.
La société locale de protection des animaux, la SAPS (Samoa Animal Protection Society) mène actuellement une campagne en collaboration avec l’office du tourisme.

Fin février 2013, dans le territoire voisin des Samoa américaines, une équipe de vétérinaires a débarqué d’Hawaii afin de répondre à un appel de résidents locaux, qui demandaient une solution au problème de la prolifération des chiens errants.

L’initiative est venue d’un couple de Samoans, Nicholas et Mona King, fondateurs de l’association « Alofa Mo Mealola » (Amis des Animaux), qui déploraient les nuisances des chiens errants, mais aussi les mauvais traitements dont sont victimes ces animaux.

Le couple est ensuite passé à l’étape suivante : le financement du voyage de deux vétérinaires, dont la mission est de stériliser le maximum de chiens durant leur séjour à Pago-Pago.

Pour cela, ils ont rassemblé les miles accumulés au cours de précédents voyages et les ont offerts aux vétérinaires américains.
Les spécialistes sont restés sur le territoire jusqu’à début mars 2013.
Ils ont opéré depuis des structures mises à dispositions par le service territorial de l’agriculture.

Ces opérations de stérilisation des chies errants viennent afin d’éviter d’autres solutions, plus radicales : des campagnes d’empoisonnement jugées par trop cruelles.

Dans de nombreux pays de la région, les sociétés de protection des animaux, avant de laisser partir un animal pour adoption, posent comme condition qu’il soit stérilisé.

pad


Rédigé par PAD le Mardi 9 Avril 2013

http://www.tahiti-infos.com/Bientot-des-conserves-de-chiens-samoans_a71503.html?com

 

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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 15:25

 

Un pélican brun englué dans le pétrole, le 4 juin 2010 à East Grand Terre Island, en Louisiane

Un pélican brun englué dans le pétrole, le 4 juin 2010 à East Grand Terre Island, en Louisiane Win Mcnamee AFP/Getty Images/Archives

Des dauphins échoués aux crevettes sans yeux, les dégâts de la marée noire sont vastes dans le golfe du Mexique...

Plus de 650 dauphins échoués, 1.700 tortues mortes sur les plages de Floride et bien d’autres animaux englués ou étouffés: le bilan de l’explosion de la plateforme pétrolière Deepwater, évalué par un rapport de l’US National Wildlife Federation, dans le golfe du Mexique en avril 2010 est lourd.

 

Trois ans après, les 4,9 millions de barils de brut déversés dans l’océan et les dispersants utilisés pour nettoyer la plaque de pétrole ont toujours des effets sur la faune et la flore aquatique, mais également sur la santé humaine.


Les recensements des scientifiques sont sans appel: depuis mai 2010, c’est une véritable hécatombe qui a lieu sur les plages de Floride.

 

Encore ces derniers mois, les effets de la marée noire se sont fait sentir: en janvier et février derniers, on a compté six fois plus de bébés dauphins échoués sur les côtes américaines que la normale. 

 

Depuis avril 2010, le nombre de dauphins échoué a été multiplié par quatre et celui des tortues par sept.

 

Les scientifiques ont également noté que le corail, recouvert de pétrole sur les fonds marins, n’a pas pu se développer.

Crevettes sans yeux et crabes sans pinces

La contamination des tout petits poissons par les produits chimiques et le pétrole a contaminé toute la chaîne alimentaire.

 

Les thons ont ainsi vu leur population diminuer avec des naissances en baisse de 20%.

 

Et lorsque le poisson s’intoxique, l’homme qui le mange aussi.

 

Des hydrocarbures ont été retrouvés dans des poissons comestibles de la région et les crustacés ne font plus très envie: des crevettes sans yeux et des crabes sans pinces ont été retrouvés par l’université de Louisiane.

 

Fin mars, un pêcheur de Floride attrapait un requin à deux têtes...


Si aucune preuve de lien entre la marée noire et ces déformations n’existe, les scientifiques restent vigilants. Les médecins également: un docteur de Louisiane a recensé 113 patients qui présentaient des troubles qu’il estime liés à l’exposition aux produits chimiques dispersés par la marée noire.

 

Maux de tête, pertes de mémoire, fatigue, irritabilité, vertiges, nausées… 

 

Les habitants de Louisiane risquent néanmoins de se souvenir longtemps de cette marée noire, alors que le procès civil du géant pétrolier BP a commencé fin février à La Nouvelle-Orléans, avec en jeu une amende maximum de 17 milliards de dollars pour «faute lourde».


Par Audrey Chauvet Créé le 15/04/2013
Two-Headed Bull Shark was caught off the coast of Florida
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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 15:08

 

Beaucoup de chercheurs qui pratiquent l’expérimentation animale, ainsi que les autorités ou les particuliers qui les soutiennent, défendent cette pratique avec des affirmations péremptoires. Mais affirmer n’est pas prouver.

Si vous souhaitez discuter avec eux, voici de quoi réfuter leurs '' arguments ''.

 


1. L’expérimentation animale est une méthode ancienne et qui a fait ses preuves.

Ces deux affirmations sont souvent présentées ensemble comme si la seconde devait découler de la première.

Or, s’il est vrai que l’expérimentation animale soit une méthode ancienne (tout comme l’était la croyance en la platitude de la Terre au temps de Galilée), on ne peut pas en conclure qu’elle ait fait ses preuves ni qu’elle fournisse des connaissances valables.


Des animaux, morts ou vivants, ont été disséqués dès l’Antiquité dans l’espoir de comprendre l’anatomie et la physiologie des êtres vivants et, en particulier, celles de l’homme.

Au XIXe siècle, Claude Bernard entendait faire une science de cette pratique jusqu’alors très empirique et il rédigeait des ouvrages censés démontrer son intérêt.


Au XXIe siècle, il faut admettre enfin que cet intérêt est nul : l’expérimentation animale ne pourrait apporter des connaissances utiles pour la santé humaine que si elle mettait en lumière des mécanismes biologiques communs aux hommes et aux animaux.

Il existe bien de tels mécanismes.

Le problème, c’est qu’on ne peut savoir s’ils sont communs qu’après les avoir observés sur les animaux et sur l’homme.

Les études faites sur les animaux (test d’un médicament, par exemple) ne permettent pas de prédire la réaction humaine.

Elles sont donc inutiles.

Les défenseurs actuels de l’expérimentation animale semblent oublier que Claude Bernard écrivait, dans son Introduction à l’étude de la médecine expérimentale  : « Il est bien certain que pour les questions d’application immédiate à la pratique médicale, les expériences faites sur l’homme sont toujours les plus concluantes. »


C’est donc parce que la morale interdit de pratiquer certaines expériences sur l’homme que Claude Bernard conseillait d’utiliser les animaux et non parce que l’étude de ces derniers fournisse les meilleurs résultats scientifiques.


Le 28 février 2004, le British Medical Journal titrait l’un de ses articles : « Où sont les preuves que la recherche sur les animaux profite aux humains ? » N’en trouvant guère de concluantes, les auteurs recommandaient de ne pas faire de nouvelles études sur les animaux.

 

2. L’expérimentation animale est réglementée.

Ceci est vrai seulement pour les vertébrés.

Mais cette réglementation est tellement vague qu’elle laisse à l’expérimentateur toute liberté pour concevoir ses protocoles  : les expériences sur animaux vertébrés ne sont licites que dans la mesure où elles revêtent un caractère de nécessité et s’il n’existe pas d’autres méthodes qui puissent utilement y être substituées ; l’anesthésie générale ou locale des animaux est obligatoire pour toutes les expériences qui pourraient entraîner des souffrances ; lorsque les expériences sont incompatibles avec l’emploi d’anesthésiques ou d’analgésiques, leur nombre doit être réduit au strict minimum ; sauf exception justifiée, il ne peut être procédé, sous anesthésie ou analgésie, à plus d’une intervention douloureuse sur un même animal ; etc.

 

Il n’y a pas de définition du « caractère de nécessité » et l’emploi d’anesthésie est décidé en fonction du résultat que l’on souhaite obtenir et non en fonction du bien-être de l’animal.


Les tests de toxicologie (évaluation de la toxicité d’une substance) sur les animaux sont l’exemple type d’expérimentation qui, tout en étant légale, contrevient à l’esprit de la réglementation : il existe des méthodes fiables n’ayant pas recours à l’expérimentation animale (il est possible de tester les substances sur des cellules humaines en culture mais les autorités ne se hâtent pas de valider ces méthodes) ; les animaux souffrent des effets de la substance (administrée, dans certains tests, à des doses mortelles) sans anesthésie ni analgésie ; ces expérience n’ont aucun caractère de nécessité puisque les résultats ne sont pas transposables d’une espèce à l’autre et ne renseignent donc pas sur les effets toxiques de la substance pour les humains.

 

3. Le nombre d’animaux utilisés diminue, surtout depuis l’application des 3Rs.

Les statistiques officielles résultent de la compilation de données fournies par les laboratoires.

Mais pouvons-nous être certains que les animaux sont tous comptabilisés ?

Si l’animal est mort au tout début de l’expérience, par exemple, et qu’il a fallu en prendre un autre, les deux sont-ils comptés ou seulement le second ?

 

Ainsi, si on apprend, de source officielle, qu’environ 12 millions d’animaux seraient utilisés par an en Europe, il est bien possible que le nombre d’animaux effectivement utilisés soit supérieur.


Le nombre d’animaux utilisés a effectivement diminué par rapport aux années 1970-1980 mais depuis l’an 2000, l’utilisation d’animaux transgéniques n’a cessé d’augmenter.

Notons au passage que les modifications génétiques de ces animaux les prédisposent souvent à développer des maladies douloureuses et qu’ils ne recevront pas d’anesthésie pour ces douleurs chroniques.


Les 3Rs constituent un manifeste pour affiner (« Refine », en anglais), réduire (« Reduce ») et remplacer (« Replace ») les expériences faites sur les animaux : affiner les protocoles de façon à utiliser le moins d’animaux possible pour chacun, réduire le nombre d’expériences en n’en faisant pas d’inutiles, et remplacer par des méthodes dites « alternatives » ou « substitutives », remplacer aussi des expériences sur des singes ou des chiens par des expériences sur des rats ou des souris… nettement moins médiatiques !


Les chercheurs qui s’opposent, pour des raisons scientifiques, à l’expérimentation animale ne cautionnent pas les 3Rs.


Ils démontrent qu’aucune espèce animale n’est le modèle biologique d’une autre.

Les résultats n’étant pas transposables d’une espèce à l’autre, l’expérimentation animale n’a aucun intérêt pour la recherche biomédicale humaine.

L’objectif ne doit donc pas être de simplement réduire le nombre d’expériences faites sur les animaux mais d’amener ce nombre à zéro.

 

4. Les animaux proviennent d’élevages spécialisés.

C’est vrai pour les rats et les souris, animaux les plus utilisés.

Il existe des élevages et qui donc irait en chasser dans les égouts ?

 

Pour d’autres espèces, les certitudes ne sont pas aussi établies.

 

Il existe des témoignages d’animaliers ayant assisté à l’acquisition, par des laboratoires, de chiens de toutes races, entassés à en suffoquer dans des camionnettes aveugles et payés en liquide.

 

Par exemple, dans le livre de Samir Mejri, Victimes silencieuses (ed Terradou, 1991).

 

Le Quid 2004 annonce carrément que les animaux seraient « fournis par 1000 voleurs et 300 élevages officiels et fournisseurs occasionnels ».

 

Le Quotidien du médecin du 2 octobre 2003 rapporte les propos troublants de Geneviève Perrin-Gaillard, vétérinaire, alors présidente du groupe d’étude de l’Assemblée nationale consacré à l’animal :
« Il faut plus que jamais poursuivre les contrôles. Y compris dans les facultés de médecine qui pourraient ne pas être à l’abri des trafics de chiens. » En ce qui concerne les primates, François Lachapelle, responsable du bureau de l’expérimentation animale à l’INSERM interrogé par Le Quotidien du médecin, indique qu’ils proviennent surtout du Vietnam, de la Chine, des Philippines, de l’Ile Maurice, « qui offrent désormais des garanties sanitaires suffisantes ».

 

Des élevages sont développés dans ces pays qui, toutefois,« sont parfois obligés d’effectuer des captures d’animaux en milieu sauvage (2% environ du total) ».

 

5. Les méthodes in vitro sont insuffisantes, il faut étudier l’organisme entier.

La physiologie est, effectivement, une science qui requiert l’étude de l’organisme entier.

 

Notre corps n’est pas une juxtaposition de cellules ; de nombreuses substances (hormones, minéraux, ions, etc.) circulent entre les cellules pour agir sur des cibles parfois éloignées du lieu de production, des signaux nerveux voyagent vers les muscles et organes, la plupart des fonctions sont soumises à des boucles de régulation (l’organe cible envoie des messages à celui qui a déclenché la fonction, par exemple, un taux de glycémie élevé dans le sang déclenche la production d’insuline par le pancréas).


Nombre de maladies (diabète, obésité, etc.) sont dues à un dérèglement de ces boucles de régulation et c’est la boucle entière en plus du fonctionnement de chaque type cellulaire que nous devons comprendre pour les guérir.

 

C’est bien l’organisme entier qu’il faut étudier. Mais si nous voulons guérir les humains, c’est l’organisme humain qui doit faire l’objet de l’étude.


Un organisme animal, étant donné qu’il a sa physiologie propre, que les boucles de régulation ne mettent pas forcément en jeu les mêmes éléments que chez nous, ne fournira pas forcément d’éléments utiles pour nous.


Le scorbut, par exemple, résulte d’une carence en vitamine C.

 

Si nous voulions étudier les effets d’une carence en vitamine C chez le rat, la souris ou le lapin, ce serait impossible puisque ces animaux synthétisent eux-mêmes cette vitamine alors que nous la puisons dans nos aliments.

 

Le chimpanzé est l’animal le plus semblable à l’homme. Il devrait donc, théoriquement, être le meilleur modèle possible.

 

Les maladies virales offrent un exemple clair du contraire : infecté par le virus du sida, le chimpanzé n’est pas affecté ; infecté par le virus de l’hépatite B, il peut développer une hépatite bénigne qui n’évolue pas, comme souvent chez nous, vers la cirrhose et le cancer du foie ; infecté par le virus Ebola, il meurt de fièvre hémorragique comme nous.

 

Comment espérer trouver une solution thérapeutique pour nous en étudiant un organisme qui se comporte, aléatoirement, aussi bien comme le nôtre, que de façon différente ou totalement opposée ?

 

6. Il faut tester les médicaments sur les animaux avant de les prescrire à des humains.

La loi exige que tout candidat médicament soit testé sur au moins deux espèces de mammifères.
Pourtant, les effets secondaires de médicaments constituent la quatrième cause de mortalité humaine dans les pays développés.


C’est après utilisation par les humains que l’on découvre ces effets secondaires et, bien souvent, quand on essaie de les comprendre par l’expérimentation animale on s’aperçoit qu’ils n’affectent pas les animaux.

 

L’anti-inflammatoire Vioxx, l’un des derniers médicaments retirés du marché après avoir provoqué plus de 25 000 décès, agit sur le métabolisme des prostaglandines mais, alors qu’une seconde voie métabolique peut prendre le relais chez le rat, une seule voie métabolique est active chez l’homme.


Les réactions à une même substance chimique peuvent être très différentes d’une espèce à l’autre  ; les résultats que l’on observe sur une espèce ne sont donc pas transposables aux autres.

 

Ceci semble logique pour quiconque connaît les découvertes de la biologie de la seconde moitié du XXe siècle : une espèce animale possède un ensemble unique de gènes, sélectionnés en fonction des contraintes de son milieu (dont les substances contenues dans les aliments, très variables d’une espèce à l’autre) ; les gènes déterminent les propriétés biologiques de chaque individu de l’espèce. Il découle de ces deux observations que chaque espèce a des propriétés biologiques propres et qu’elle ne peut donc servir de modèle pour une autre espèce.

 

La validité de cette conclusion est confirmée par de nombreuses observations : les réactions aux produits chimiques, la susceptibilité aux virus, les maladies qui affectent humains et animaux sont très différentes.

 

La validation d’un médicament devrait donc se faire en fonction des seuls résultats obtenus sur les humains.


La première étape devrait être, obligatoirement, l’évaluation de la toxicité sur des cellules humaines en culture.

 

Il est évident que si la substance est toxique pour nos cellules, elle le sera aussi pour l’organisme entier.

 

L’inverse n’étant pas forcément vrai, il faudrait, si la substance a réussi le test cellulaire, la tester sur des volontaires dans les conditions strictes des essais cliniques.

 

Ces volontaires seraient moins exposés qu’actuellement : seule une substance sur douze, d’après Nature Biotechnology du 16 décembre 1998, est approuvée lors de ces essais cliniques de phase I, autrement dit, les premiers humains à tester la substance souffrent onze fois sur douze d’effets toxiques que les tests sur animaux n’avaient pas révélés.

 

Inversement, on peut supposer que beaucoup de médicaments potentiellement utiles se perdent car toxiques pour les animaux.

 

La pénicilline, par exemple, est mortelle pour les cochons d’Inde.


Les personnes qui emploient cet argument semblent oublier que l’expérimentation se fait aussi sur les humains. Les essais cliniques de médicaments, tout aussi obligatoires que les tests sur animaux, sont bel et bien de l’expérimentation humaine.

 

7. L’expérimentation animale a permis de faire de nombreuses découvertes et, sans elle, nous ne trouverions plus de nouvelles thérapies.

Beaucoup de découvertes que les défenseurs de l’expérimentation animale attribuent à leur pratique sont, surtout, le fruit du hasard : on a trouvé quelque chose que l’on ne cherchait pas, au cours d’expériences conçues dans un tout autre but.

Un grand nombre de ces découvertes auraient pu se faire autrement.


Nous savons aujourd’hui que la physiologie présente de nombreuses différences d’une espèce à l’autre ; pourquoi alors perdrions-nous du temps et des moyens à essayer de comprendre les phénomènes sur les animaux et à voir ensuite s’ils se vérifient chez les humains alors que nous avons les moyens d’étudier les humains ?


Les personnes qui pensent que sans expérimentation il ne serait plus possible de trouver des thérapies exagèrent le rôle de l’expérimentation.

 

Les plus grandes découvertes thérapeutiques ont été faites par l’observation clinique et l’épidémiologie, méthodes qui ont permis de mettre en évidence les causes d’une pathologie et, ainsi, de prévenir l’apparition de la pathologie.

 

Les maladies cardio-vasculaires constituaient la première cause de mortalité dans les pays développés (elle est en passe d’être remplacée par le cancer).

 

Or, c’est l’épidémiologie qui a permis de découvrir les facteurs de risque (taux élevé de cholestérol, tabagisme, sédentarité, etc.), facteurs souvent liés à notre mode de vie et qui n’affectent pas les animaux.


De grands systèmes médicaux, dont certains très anciens, n’ont jamais eu recours à l’expérimentation animale.

 

Dans les pays anglo-saxons, ces médecines sont très bien acceptées par le corps médical lui-même.

 

Une étude parue dans le Journal of the Royal Society of Medicine en 1994 (vol 87, pp 523-25) indiquait que 70% des médecins hospitaliers et 93% des généralistes britanniques avaient, au moins une fois, suggéré à leurs patients de consulter un praticien de médecines non conventionnelles ; 12% des médecins hospitaliers et 20% des généralistes pratiquaient eux-mêmes l’une des cinq disciplines étudiées : acupuncture, chiropratique, homéopathie, naturopathie et ostéopathie.

 

8. L’expérimentation animale permet d’augmenter nos connaissances.

Certes, si l’on s’intéresse à l’espèce étudiée.

 

Des expériences sur le rat permettent d’augmenter nos connaissances sur le rat. Pourtant, toutes n’ont pas d’application pratique.

 

Devons-nous alors tolérer des expériences et la douleur qu’elles supposent pour le simple plaisir d’un savoir qui ne profitera ni à la santé de l’espèce étudiée ni à la santé humaine ?


Les publications spécialisées regorgent de rapports dont l’utilité n’est guère prouvée.

 

Par exemple, le Journal of Comparative Neurology, en 2002 (vol 449, pp 103 à 119), relatait le sacrifice de 10 chats et 3 rats pour étudier l’innervation de leurs vibrisses (moustaches douées de propriétés tactiles).

 

Les humains n’ayant pas de vibrisses, il est clair que cette expérience n’est pas utile pour nous.

 

On ne voit pas, non plus, quelles peuvent être les applications en médecine vétérinaire.


Poussés par le besoin de publier pour donner de l’essor à leur carrière, beaucoup de chercheurs dupliquent des expériences déjà faites en changeant quelques détails et en les présentant comme nouvelles.

 

D’autres tentent de démontrer sur les animaux (souvent sans succès) des phénomènes que l’on connaît déjà grâce à des études épidémiologiques ou cliniques humaines.

 

Ils tentent de se justifier en prétendant mettre au point des modèles animaux sur lesquels il serait possible de tester des approches thérapeutiques.

 

Ceci nous conduit souvent dans des impasses comme dans le cas du cancer : il existe de nombreux prétendus modèles animaux, y compris des animaux transgéniques, sur lesquels les tumeurs n’évoluent pas comme chez les humains, dont certains guérissent suite à l’administration d’un médicament qui, essayé sur l’homme, se révèle inefficace.


Tenter de reproduire des symptômes sur des animaux, même si cette voie était viable, enferme la recherche dans une logique de traitement et condamne les patients à des médications à vie (très lucratif pour les laboratoires pharmaceutiques), et l’éloigne d’une recherche des causes qui permettrait de prévenir et, ainsi, d’améliorer la santé au lieu de continuer à la dégrader par une dépendance croissante aux médicaments.


La prévention ne peut se faire qu’en étudiant les humains puisque les symptômes créés artificiellement chez les animaux n’ont pas forcément la même cause que chez nous.

 

Le but avoué de trouver de nouvelles thérapies n’est pas, lui non plus, souvent atteint puisque les médicaments peuvent avoir des effets très différents selon les espèces.


Le cancer illustre bien cette impasse : la plupart des médicaments testés sur les animaux sont inefficaces pour les humains et, par ailleurs, on sait qu’au moins 80% des cas de cancer sont dus à la pollution environnementale ; cette maladie continuera à être la deuxième (et de plus en plus, la première !) cause de mortalité dans les pays développés tant que la prévention (interdire la production de substances cancérigènes) sera nulle et que la recherche continuera à se faire sur des organismes qui ne réagissent pas comme les nôtres.

 

9. Il est nécessaire d’utiliser des animaux dans l’enseignement de la biologie et de la médecine.

En ce qui concerne la biologie, la vivisection est souvent imposée aux étudiants alors qu’ils ne seront pas amenés à la pratiquer par la suite.

 

Par exemple, les dissections de grenouilles ou de rats sont courantes dès les premières années universitaires.

 

Pourtant, pour apprendre l’anatomie, il existe de nombreux modèles en plastique, des programmes informatiques interactifs ou autres vidéos.

 

Des congrès internationaux sont organisés régulièrement pour présenter les nombreuses méthodes éducatives qui remplacent, le plus souvent avec de nombreux avantages, l’expérimentation animale.

En ce qui concerne la chirurgie, d’éminents chirurgiens ont déclaré que l’entraînement sur les animaux les avaient gênés dans l’acquisition de leurs techniques.

 

L’anatomie fine, en effet, est très différente d’une espèce à l’autre, de même que la résistance des tissus.

 

En général, les animaux ont des tissus plus résistants que les nôtres, des organes, vaisseaux sanguins ou nerfs disposés autrement.

 

En conséquence, les réflexes acquis en opérant des animaux ne sont pas valables pour opérer des humains.

 

La meilleure façon d’apprendre la chirurgie est donc d’observer des chirurgiens expérimentés et d’opérer ensuite sous leur surveillance.

 

10. Les chercheurs et médecins qui pensent qu’il faut avoir recours à l’expérimentation animale sont majoritaires.

A l’époque de Galilée, la plupart de ceux qui se prétendaient savants pensaient que la Terre était plate.

Une majorité n’a jamais été la garantie de la vérité.

Et encore faudrait-il savoir si les chercheurs et médecins qui défendent l’expérimentation animale sont réellement majoritaires.


Beaucoup de chercheurs ont recours à l’expérimentation animale pour de mauvaises raisons.

Les souris, animaux les plus utilisés, sont peu coûteuses à nourrir et à loger, elles ont une durée de vie courte ce qui permet d’en étudier plusieurs générations, elles sont prolifiques ce qui permet d’en étudier de grandes familles, elles sont peu aimées du public ce qui permet d’éviter les réactions passionnelles que suscite l’utilisation de chiens, de chats, ou de singes, par exemple.

 

Il est donc bien plus facile, rapide et moins coûteux de concevoir une étude sur des souris que sur des humains.

 

Or, les chercheurs sont périodiquement évalués en fonction du nombre de leurs publications.

Plus, hélas, qu’en fonction de l’intérêt de celles-ci.


Par ailleurs, il est aisé de concevoir une expérience sur des animaux en fonction du résultat que l’on souhaite obtenir.

 

Par exemple, pour démontrer qu’une substance est cancérigène, il suffit de la tester sur des souris de souche C3H, alors que si on désire démontrer que la même substance n’est pas cancérigène, il suffit de la tester sur des souris de souche C57B1.

 

L’expérimentation animale est donc largement soutenue par des lobbies plus soucieux des cotations en bourse des entreprises que de la santé humaine.

La presse est elle-même en partie sous l’influence de ces lobbies.


Mais il serait erroné de croire que les opposants à l’expérimentation animale ne se trouvent qu’au sein des associations de protection animale.

L’opposition scientifique à l’expérimentation animale a de plus en plus de voix et commence à se faire entendre.


Des chercheurs créent des associations telles qu’Antidote Europe en France, Equivita en Italie, Safer Medicines en Angleterre, Physicians Committee for Responsible Medicine (PCRM) aux Etats-Unis et bien d’autres, toutes opposées à l’expérimentation animale et capables d’apporter des arguments scientifiques prouvant non seulement l’inutilité de cette pratique mais, pire encore, le danger qu’elle représente pour notre santé en faisant passer pour généraux des résultats qui ne sont valables que pour l’espèce étudiée.

 

Un sondage commandé par Safer Medicines au Royaume Uni a montré que 82% des médecins généralistes pensent que l’expérimentation animale peut induire en erreur et qu’ils sont 83% à demander une évaluation indépendante de la pertinence de l’expérimentation animale.

par Antidote Europe (son site) lundi 15 avril 2013

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/dix-mensonges-sur-l-134231

 


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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 15:01

 

Si certains animaux, à l’image des chimpanzés, apprennent à se soigner, d’autres le font naturellement pour eux-mêmes ou pour autrui.

Les abeilles ou les fourmis forestières illustrent ce cas à merveille.

Des chercheurs ont tenu à rappeler l’importance de ce comportement, car il expliquerait bien des choses…


Les plantes fournissent depuis des millénaires des remèdes contre les maux de l’Homme.

De nos jours, elles auraient même contribué au développement de plus de la moitié de nos médicaments, alors que des spécialistes cherchent toujours de nouvelles vertus thérapeutiques chez des végétaux.

Pour ce faire, ils réalisent des expéditions botaniques ou enquêtent sur les usages traditionnels de plantes pratiqués par certaines populations.

Un article de perspective fraîchement publié dans Science leur rappelle une piste à ne pas négliger : l’observation des animaux, et pas seulement de ceux dotés de bonnes capacités cognitives.


Selon Jacobus de Roode (université Emory, États-Unis) et ses coauteurs, la médication est plus répandue qu’on le pense chez les animaux.

Le cas des chimpanzés est certes connu, mais il a fait croire à tort que seuls les animaux sachant observer et apprendre pouvaient se soigner en choisissant méticuleusement leurs mets.

Certains comportements de médication sont pourtant innés.

 

Les chenilles du papillon nord-américain Pyrrharctia isabella consomment ainsi des feuilles riches en alcaloïdes lorsqu’elles sont parasitées.

 

L’exemple de l’oiseau éloignant des acariens à l’aide de mégots de cigarette, en remplacement de feuilles de tabac, a marqué les esprits en décembre 2012.


Par le passé, de nombreuses études ont focalisé leur attention sur l’automédication des animaux.

 

Cette approche est assez réductrice, car de nombreuses espèces ont adopté des stratégies visant plutôt à protéger leurs colonies ou leurs jeunes.

 

Ainsi, les fourmis forestières Formica paralugubris installent des morceaux de résine de conifère dans leurs nids, cette matière étant antimicrobienne.

 

Autre exemple, les papillons monarques (Danaus plexippus) parasités déposent leurs œufs sur des plants d’asclépiades, dont le latex est toxique pour les organismes non adaptés.

Ce monarque Danaus plexippus dépose ses œufs sur une feuille d'asclépiade de Curaçao (Asclepias curassavica). Cette plante est cultivée dans de nombreux jardins. Gare à son latex irritant pour les yeux, mais qui protège si bien la progéniture du papillon des parasites.
Ce monarque Danaus plexippus dépose ses œufs sur une feuille d'asclépiade de Curaçao (Asclepias curassavica). Cette plante est cultivée dans de nombreux jardins. Gare à son latex irritant pour les yeux, mais qui protège si bien la progéniture du papillon des parasites. © Jacobus de Roode

La médication : l’explication du succès d’un papillon ?

Les auteurs ont également rappelé un autre point important : la médication chez les animaux a dû avoir des conséquences sur leur écologie, ainsi que sur les relations hôte-parasite.

Cet aspect ne doit pas être négligé dans certaines études, notamment chez celles cherchant à comprendre la virulence ou la propagation d’un virus ou d’un parasite.


Les chenilles du bombyx disparate (Lymantria dispar) sont par exemple régulièrement infectées par des baculovirus.

Elles limitent néanmoins la transmission de cet agent pathogène en mangeant des feuilles riches en composés toxiques, ce qui favorise alors l’éclosion d’un grand nombre de papillons certaines années.

Pour information, cette espèce est considérée comme invasive en Amérique du Nord.


Quand les animaux vont à la pharmacie

Enfin, la médication animale ne devrait pas être sous-estimée par les spécialistes de l’évolution du système immunitaire.

Comme les fourmis forestières, les abeilles Apis mellifera ont aussi pris l’habitude de placer de la résine antibactérienne dans leurs ruches.

 

Étonnamment, plusieurs gènes du système immunitaire propres aux insectes manquent chez ces animaux.

Les ont-ils perdus à force de les avoir rendus inutiles ou, au contraire, utilisent-ils la résine pour pallier cette faiblesse génétique ?


Ces exemples illustrent l’importance de la médication dans le monde animal, et surtout la nécessité de mieux l’étudier à l’avenir.

 

Ils montrent aussi que les sources d’inspiration ne risquent pas de manquer pour les pharmacologistes en mal de nouveaux principes actifs.

 

Les derniers mots reviennent à Mark Hunter, l’un des coauteurs : « quand nous regardons des animaux chercher de la nourriture dans la nature, nous devons maintenant nous demander s’ils visitent une épicerie ou une pharmacie ».


Le 14 avril 2013 Par Quentin Mauguit, Futura-Sciences

http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/zoologie/d/la-medication-chez-les-animaux-est-bien-plus-frequente-quon-le-pense_45842/

 

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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 14:54

 

 

Même s'ils sont craquants, il ne faut surtout pas les toucher. Même s'ils sont craquants, il ne faut surtout pas les toucher. PHOTO/© D.R

L'ONCFS rappelle qu'il ne faut pas récupérer les petits animaux sauvages pour les sauver. Ils seraient voués à la mort.

 

Chaque année, à cette époque, les services de l'ONCFS (office national de la chasse et de la faune sauvage) sont sollicités par de nombreuses personnes qui leur amènent de petits animaux sauvages (jeune rapace, faon).

 

Ils les ont trouvés en se promenant dans la nature et les ont récupérés en les pensant en danger.

 

Or, il ne faut surtout pas ramener ces espèces, car cela met leur vie en péril et les condamne presque toujours.

 

Aussi, l'ONCFS a décidé de mener une action de prévention et de rappeler quelques règles sur la conduite à tenir au vu de la législation en vigueur dans ce domaine.

 

En effet, l'arrivée des beaux jours incite un grand nombre de personnes à partir se promener dans la nature.

 

Et il arrive fréquemment que des promeneurs se retrouvent nez à nez avec un Bambi qui semble abandonné par sa mère.

 

Croyant faire une bonne action, ils les prennent alors avec eux.

 

Pourtant, ils compromettent gravement ses chances de survie.

 

En transmettant leur odeur à la petite bête, sa mère, qui n'est jamais en fait très loin, ne le reconnaîtra plus et l'abandonnera à coup sûr.

 

Il en va de même pour les petits rapaces nocturnes et notamment les chouettes qui sont souvent trouvées au pied des arbres, ou encore les jeunes martinets ou faucon crécerelles découverts dans les villages.

 

Là encore, ces animaux ne sont pas orphelins.

 

Certains quittent le nid avant de savoir voler et sans savoir se nourrir, mais continuent à être alimentés par leurs parents.


Des infractions passibles d'amendes

Dans tous les cas, en pensant leur sauver la vie, on leur donne au contraire la mort.

 

En outre, il s'agit dans la plupart des cas d'animaux protégés ou réglementés. De fait, leur transport et leur détention constituent une infraction.

 

Enfin durant cette période de reproduction et d'élevage des jeunes animaux, l'arrêté ministériel du 16 mars 1955 sur la divagation des chiens, interdit du 15 avril au 30 juin de promener dans les bois et forêts des chiens non tenus en laisse en dehors des chemins.

 

Cela constitue une infraction de la 4e classe punie de 135 euros d'amende.

 

Sachant que la divagation des chiens est interdite toute l'année.


Le 12 avril par Laure Moysset

http://www.lindependant.fr/2013/04/12/petits-animaux-sauvages-a-ne-toucher-qu-avec-les-yeux,1744613.php

 

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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 14:49

 

 

Ils sont zoologue, ethnologue, psychologue, biologiste ou cogniticien et se passionnent pour le comportement des bêtes.

 

Ces chercheurs ont conçu une batterie de tests étonnants.

 

Un cacatoès saura-t-il ouvrir cinq verrous différents ?

Un chimpanzé reconstituera-t-il une suite de quinze nombres ?

Un pigeon parviendra-t-il à entraîner sa mémoire visuelle par "économie de pensée" ?

Un chien réagira-t-il à une phrase ?

Un orang-outan récupérera-t-il une cacahuète dans un tube en verre ?

Un corbeau se rappellera-t-il le cri d'un congénère côtoyé des années

plus tôt ?

 

Toutes espèces confondues, le règne animal prouve qu'il dispose de trésors d'inventivité, que l'apprentissage existe et que sa curiosité peut l'amener à progresser en reproduisant des gestes.

 

La distance vis-à-vis de l'être humain s'amenuise.

 

Les petits d'homme avancent parfois même moins vite que les chimpanzés dans la résolution d'un problème !


(Allemagne, 2012, 52mn)
WDR


Date de première diffusion : Jeu., 11 avr. 2013, 22h50

http://videos.arte.tv/fr/videos/les-animaux-pensent-ils--7434936.html

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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 14:42

 

L'aîné hopi James Kootshongsie, décédé en 1996. Les Hopi sont ‘farouchement opposés’ à la vente aux enchères de leurs objets sacrés à l'hôtel Drouot à Paris.
L'aîné hopi James Kootshongsie, décédé en 1996. Les Hopi sont ‘farouchement opposés’ à la vente aux enchères de leurs objets sacrés à l'hôtel Drouot à Paris.
© Jonathan Mazower / Survival

Madame la vice-présidente du Tribunal de grande instance de Paris a rejeté le référé de Survival International visant à obtenir la suspension d’une vente aux enchères controversée d’objets sacrés de la tribu hopi d’Arizona, au motif que ‘ces masques, malgré leur caractère sacré pour les Hopis, ne peuvent pas être assimilés à des êtres vivants ou morts’.


La société de commissaires-priseurs Neret-Minet Tessier & Sarrou a ignoré les demandes répétées des Hopi de reporter la vente qui aura lieu ce vendredi (12 avril) à 14h30 à l’hôtel Drouot à Paris.


Les Hopi sont ‘farouchement opposés’ à la vente aux enchères de leurs Katsinam (‘amis’) et autres objets cérémoniels qui, pour eux, ont une importance spirituelle et religieuse fondamentale et ont demandé que ces objets leurs soient immédiatement retournés.


Les avocats de Survival International ont demandé au juge de suspendre la vente jusqu’à ce que la légitimité de la collection soit établie.

 

Il n’existe cependant aucun obstacle légal qui s’oppose à cette vente.


L’acteur Robert Redford avait précédemment contesté cette vente.

 

Il a déclaré dans un communiqué : ‘Procéder à cette vente serait, à mon opinion, un sacrilège – un acte criminel qui implique de graves répercussions morales. Je souhaite que ces objets sacrés soient retournés à leurs légitimes propriétaires, les Hopi. Ils ne sont pas à vendre’.


Me Pierre Servan-Schreiber, du cabinet Skadden Arps à Paris et membre de l’Alliance des avocats pour les droits de l’homme, mandaté par Survival International, a déclaré aujourd’hui : ‘C’est là un dénouement malheureux car ces objets seront vendus et dispersés et la probabilité qu’ils soient restitués à leurs propriétaires légitimes, les Hopi, est très faible.

 

Cela signifie également que les institutions françaises ne sont toujours pas entièrement conscientes des conséquences dévastatrices que ce type de marchandage d’objets sacrés peut avoir sur les tribus qui ont déjà été terriblement éprouvées’.


Jean-Patrick Razon, directeur de Survival International (France), a déclaré : ‘Les acquéreurs potentiels de ces objets devraient être conscients que cette vente d’objets que les Hopi considèrent comme leur légitime propriété représente un outrage irréparable.

 

La loi française offre peu de recours aux Hopi, mais nous avons bon espoir que la justice vaincra et que ces objets ne seront pas dispersés et restitués à leurs propriétaires’.


Note aux rédactions :

Les Hopi, qui sont environ 18 000, vivent dans 12 villages au nord Arizona. Ils appellent leur patrie Hopituskwa

Publié le 12 Avril 2013

http://www.survivalfrance.org/actu/9139

 


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